Priorité à droite : les règles à connaître 

règles de priorité à droite

Avant de s’aventurer sur les routes, un conducteur doit assimiler les règles du Code de la route. Parmi les plus fondamentales, on trouve la priorité à droite. Pourtant, tous les conducteurs ne sont pas forcément « à jour » sur le respect de cette priorité. En France, on estime qu’encore 14 % des accidents de la route sont causés par des refus de priorité. Pour éviter de rejoindre les statistiques, voici un petit récapitulatif essentiel des règles de priorité à droite.

SOMMAIRE

Quand respecter les règles de la priorité à droite ?

Les règles de la priorité à droite permettent de savoir dans quel ordre les conducteurs ont le droit de s’engager sur une intersection. Bien sûr, c’est à la condition d’avoir bien appris ces règles et de les respecter. 

Que dit le code de la route ?

Les règles de la priorité à droite s’appliquent à une intersection non-régulée par les moyens suivants :

  • Une personne qualifiée ;
  • Des feux ou autres signaux lumineux de circulation ;
  • Une signalisation routière. 

En l’absence de ces signaux, tout conducteur doit céder le passage au conducteur arrivant à sa droite. La direction que compte emprunter ce dernier n’a aucune incidence. Même si le véhicule venant de droite ralentit sa vitesse ou s’arrête, il garde la priorité. Ceci s’applique à tous les conducteurs pour tous les véhicules : voiture, moto, cyclomoteur, vélo, etc.

Si aucun véhicule n’arrive à sa droite, un conducteur a le droit de passer sans s’arrêter.

règles de priorité à droite

Comment reconnaître une priorité à droite ?

Le plus souvent, les règles de priorité à droite s’appliquent en agglomération, à l’entrée d’une rue ou d’une intersection. Les jeunes conducteurs et les candidats au permis peuvent s’emmêler les pinceaux et ne pas reconnaître à temps une priorité. 

Voici les signes à surveiller :

  • Le panneau de priorité à droite. C’est un panneau de danger triangulaire, blanc bordé de rouge, barré d’une croix noire (« croix de saint-André »). Il n’annonce pas directement une prochaine priorité à droite, mais que cette priorité s’applique sur ce type de route. C’est une invitation à la vigilance.
  • L’ensemble de la signalisation routière à l’intersection : signalisation verticale (panneaux, feux), mais aussi horizontale (marquages au sol). 
  • Enfin, vous pouvez être attentif aux indices visuels sur votre route. Par exemple, si vous remontez une rue à l’ombre et voyez plus loin un éclaircissement au sol, c’est peut-être bien la lumière du soleil arrivant depuis une rue tangente. 

Dans tous les cas, la règle de base reste inchangée. En l’absence de signe clair, il faut laisser la priorité à droite.

Quand est-ce que la priorité à droite ne s’applique pas ?

Quand vous êtes sur la route, les règles de la propriété à droite ne s’appliquent pas dans les cas suivants :

  • Sur un carrefour à sens giratoire, les conducteurs engagés sur le rond-point sont toujours prioritaires.
  • En cas de piste cyclable ininterrompue. Dans ce cas, le conducteur venant de droite doit s’arrêter pour laisser passer le ou les cyclistes. Attention, quand la piste cyclable n’est que suggérée (pas de marquage au sol ni de signaux clairs), c’est le cycliste qui doit laisser la priorité au véhicule de droite.
  • À la sortie d’un parking ou d’une zone privée, le véhicule sortant devra céder la priorité.
  • Enfin, la priorité à droite ne s’applique pas à l’intersection avec un chemin de terre ou avec un sentier.

Les véhicules sur rails, notamment les trams, n’ont pas à respecter les règles de priorité à droite. Ils sont prioritaires sur les autres véhicules.

Qu’arrive-t-il en cas de refus de priorité à droite ?

Quand un conducteur ne cède pas la priorité à un autre alors qu’il y est tenu, ils risquent tous deux l’accident.

En cas d’accident, selon l’article R.415-5 du Code de la route, le conducteur prioritaire est supposé avoir usé légitimement de la priorité de passage. Toutefois, il ne bénéficie pas systématiquement d’une immunité. Dans certaines circonstances, le conducteur prioritaire peut être reconnu responsable de l’accident, en partie ou totalement. 

Un accident ou un contrôle par les forces de l’ordre peut entraîner une contravention de 4ème classe, soit une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de 4 points de permis. Dans le pire des cas, le permis peut être suspendu pour une durée de 3 ans.

La première des règles de la priorité à droite, ça reste de vous montrer toujours vigilant sur les routes. Peu importe qui a la priorité, celui qui arrive trop vite mérite qu’on s’en méfie et qu’on agisse de manière appropriée. En cas de doute, ralentissez l’allure et soyez prêt à freiner. On ne sait jamais.

La voie de détresse

voie de détresse

À chaque sortie en voiture ou à moto, nous nous exposons au risque d’avoir un accident, mineur ou grave. La responsabilité nous incombe avant toute chose. Mais les autorités font aussi leur possible pour garantir notre sécurité. Plusieurs moyens existent pour nous guider et nous assister en cas d’urgence. C’est le cas de la voie de détresse, une voie bien spécifique et décrite dans le code de la route, réservée en cas de problème de freinage.

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À quoi sert une voie de détresse ?

La voie de détresse est appelée également « lit d’arrêt d’urgence ». Malgré ce doux nom, elle n’est pas faite pour se relaxer, ni réservée à ceux ayant tendance à rêvasser au volant. Au contraire, vous êtes censé l’emprunter en cas d’urgence ! 

Il s’agit d’une route qui sert à vous sauver la vie si vous rencontrez un problème avec vos freins, rendant votre conduite plus difficile, voire dangereuse pour vous et autrui. Vous êtes alors autorisé à emprunter cette route, souvent une bretelle, et à y rouler jusqu’à ce que la configuration du terrain parvienne à immobiliser votre véhicule. 

voie de détresse

Où peut-on croiser une voie de détresse ?

Une voie de détresse se rencontre généralement sur les autoroutes. Elle est placée avant une portion de route dangereuse, nécessitant habituellement l’usage des freins. Par exemple, on trouve fréquemment une voie de détresse avant une pente descendante, avant un échangeur, en amont d’une succession de virages, avant d’entrer dans un tunnel, etc.

Comment fonctionne une voie de détresse ?

Si vos freins fonctionnent mal, vous avez le droit d’emprunter une voie de détresse. Elle est prévue exprès pour ce cas de figure. Elle est conçue pour apporter son aide aux freins défaillants de votre véhicule. En roulant sur ce terrain, vous allez progressivement ralentir jusqu’à l’arrêt complet.

L’entrée de la voie est constituée de gravillons, pour accueillir votre véhicule « en douceur ». Si cela ne suffit pas, des moyens de ralentissement sont disposés à son extrémité. Ils peuvent être naturels, comme des buttes, des talus, etc. Ou bien artificiels, tels que des butoirs ou des barils. Évidemment, on préfère éviter d’arriver jusqu’à eux. Mais, le cas échéant, vous pouvez être sûr que cela vous arrêtera.

Quels sont les risques sur une voie de détresse ?

Ces dispositifs permettent de ralentir puis stopper un véhicule sans frein lancé à pleine vitesse. Il peut s’agir d’une voiture, d’un bus, ou même d’un camion. À cause de tels moyens pour l’arrêter, le véhicule peut subir des dégâts matériels importants. 

Mais si cela doit vous arriver, il convient de relativiser. Dites-vous que la voie de détresse est conçue avant tout pour vous sauver la vie si votre voiture devient incontrôlable. Et il vaut mieux finir sa course sur un lit d’arrêt d’urgence, plutôt que contre un arbre. 

Comment reconnaître une voie de détresse ?

Admettons que cela vous arrive. Vous vous trouvez en difficulté sur l’autoroute et avez besoin de vous arrêter rapidement. À quoi reconnaît-on une voie de détresse ? Fort heureusement, un marquage au sol indique l’entrée d’un lit d’arrêt d’urgence. Il représente un damier blanc et rouge (établi depuis l’arrêté du 24 novembre 1967 sur la signalisation des routes et autoroutes).

Une voie de détresse est-elle signalée par des panneaux ?

Rassurez-vous, il est difficile d’ignorer s’approcher d’une voie de détresse. S’il n’y avait que des carreaux rouges et blancs au sol, vous pourriez ne pas la remarquer avant qu’il ne soit trop tard. Heureusement, il y a plus que cela.

Pour ne pas « louper » la bifurcation, des panneaux de signalisation sont disposés en amont. Ces panneaux sont carrés, bleus ornés de blanc. Dessus, un dessin représente l’entrée de la voie de détresse par rapport à la route. Le cas échéant, ils indiquent la courbure du virage. En plus de cela, ils sont généralement accompagnés d’un panonceau indiquant la distance restante. 

Cette voie est interdite hors cas d’urgence !

Toujours d’après l’arrêté du 24 novembre 1967 sur la signalisation des routes et autoroutes, la voie de détresse est réservée à une urgence liée au freinage. 

Ce n’est pas une aire de repos ni une aire de services. Il est donc interdit d’emprunter un lit d’arrêt d’urgence, de s’y arrêter, d’y effectuer un demi-tour ou une marche arrière, ou d’y stationner. Imaginez si, pendant que vous faites cela, un usager victime d’une vraie urgence est obligé de s’y engager ! C’est l’accident assuré, alors que la voie de détresse est supposée l’éviter à tout prix. 

Si vous vous servez sans raison valable d’une voie de détresse vous risquez d’être sanctionné : une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de 3 points sur votre permis. Dans le pire des cas, vous écoperez d’une suspension de permis pour les 3 prochaines années !

Une voie de détresse peut vous sauver la vie. La fois suivante où vous empruntez l’autoroute, si vous avez soudain la certitude – ou même l’impression – que vos freins vous jouent un tour, guettez la prochaine bifurcation vers un lit d’arrêt d’urgence. Vous savez désormais comment les reconnaître et à quoi vous attendre. L’arrêt se terminera peut-être en douceur… ou peut-être pas. Mais au moins, vous serez sauf, et ça, c’est une histoire qui finit bien.

Circulation

Dans cette partie des cours de code de la route, découvrez des précisions sur les règles de circulation sur la route : règles de priorité, limitations de vitesse, etc…

SOMMAIRE

Croisement, dépassement et franchissement : que prévoit le code de la route ?

Croisement et dépassement

Le code de la route prévoit des règles à appliquer en cas de croisement ou de dépassement, selon les situations.

Vous devez par exemple connaître les règles de priorité en cas de croisement difficile avec un autre véhicule, sur une chaussée étroite (priorité au véhicule le moins maniable) ou en pente (priorité au véhicule montant, sauf exception).

Vous devez également connaître les conditions pour effectuer le dépassement d’un autre véhicule (respect des limitations de vitesse, situations où le dépassement est interdit, etc…). 

Dépassement et franchissement

Le code de la route précise la différence entre le dépassement et le franchissement :

  • on parle de dépassement quand on passe devant un véhicule qui circule sur la même voie
  • on parle de franchissement quand le dépassement engendre le chevauchement ou le franchissement d’une ligne blanche

Sauf exception, le franchissement d’une ligne blanche continue est interdit ! 

Thème du code de la route : la circulation

Les ronds-points et carrefours à sens giratoire

Les ronds-points et carrefours à sens giratoires sont des intersections spécifiques, qui répondent à différentes règles de circulation : 

  • en présence d’un rond-point, il n’y a pas de panneau de signalisation, ni de marquage au sol. Vous n’êtes pas prioritaire et devez donc appliquer les règles de la priorité à droite.
  • dans le cas d’un carrefour à sens giratoire, des panneaux « cédez le passage » sont placés à l’entrée du carrefour et en amont. Vous êtes prioritaire et c’est aux autres usagers de la route de vous laisser passer.

N’hésitez pas à consulter notre guide pour savoir différencier les ronds-points des carrefours à sens giratoire.

Les limitations de vitesse 

La vitesse maximale autorisée sur les routes est définie par le code de la route : 

  • en agglomération, elle est généralement de 50km/h, bien qu’il existe aussi des zones 30, des zones piétonnes et des zones aménagées où la vitesse est réduite
  • hors agglomération, la vitesse maximale autorisée dépend du type de voie empruntée (80 ou 90 km/h sur les routes à double sens, 110 km/h sur les routes séparées par un terre-plein central, et 130 km/h sur autoroute).

Toutefois, les conditions météorologiques, une visibilité réduite, ou d’autres exceptions peuvent avoir un impact sur la limitation de vitesse à respecter (voir l’article complet sur les limitations de vitesse en et hors agglomération pour plus de détails).

Notez également que les jeunes conducteurs sont soumis à des limitations de vitesse spécifiques

Code de la route : dépassement et franchissement, les règles

Le code de la route autorise le dépassement d’un véhicule sous certaines conditions. Lorsque vous dépassez un véhicule, cela implique généralement le franchissement d’une ligne blanche. Voici les règles à connaître pour effectuer vos dépassements et franchissements en toute sécurité et dans le respect du code de la route.

Code de la route : distinction entre dépassement et franchissement

Le dépassement selon le code de la route

Le dépassement est le fait de passer devant un véhicule qui circule sur la même voie que vous.

Le code de la route réglemente le dépassement : en France, on double par la gauche. Le dépassement par la droite peut être autorisé uniquement si un véhicule est arrêté pour tourner à gauche et que vous avez la possibilité de le doubler en respectant les règles de sécurité.

Le franchissement d’une ligne blanche

Le dépassement d’un véhicule suppose le chevauchement et parfois le franchissement d’une ligne blanche.

  • On parle de chevauchement d’une ligne blanche lorsqu’une partie du véhicule passe sur le tracé qui sépare deux voies de circulation.
  • Il s’agit du franchissement d’une ligne blanche quand les 4 roues du véhicule se trouvent de l’autre côté de ce tracé.
Code de la route : dépassement et franchissement d'une ligne blanche continue.
Selon le code de la route, le dépassement d’un véhicule est soumis à certaines règles. Par exemple, assurez-vous avant de dépasser que cela n’entraîne pas le franchissement d’une ligne blanche continue !

Le franchissement d’une ligne blanche : ligne continue ou discontinue

Franchissement d’une ligne blanche discontinue

Le franchissement d’une ligne blanche discontinue est autorisé par le code de la route pour le dépassement d’un véhicule. Vous devez pour cela respecter les conditions de sécurité : contrôles visuels grâce aux rétroviseurs, utilisation des clignotants etc…

Franchissement d’une ligne blanche continue

Le franchissement d’une ligne continue est interdit par le code de la route. Il en va de même pour le chevauchement.

Le franchissement d'une ligne blanche continue interdit.
Le franchissement d’une ligne blanche est interdit si celle-ci est continue, comme dans cette situation. Dans ce cas, vous avez donc interdiction de dépasser.

Quelques exceptions sont toutefois précisées par le code de la route. Le franchissement d’une ligne blanche peut ainsi être toléré, pour :

  • doubler un cycliste
  • dépasser un obstacle fixe
  • dépasser des animaux ou cavaliers
  • dépasser un chantier mobile en cours de travaux

Il ne s’agit que d’une tolérance, qui n’est pas inscrite dans la loi. Et vous devez, avant de franchir une ligne continue, prévenir de votre intention de doubler grâce aux clignotants. Au moment d’effectuer la manœuvre, pensez aussi à vous déporter suffisamment pour ne pas risquer de heurter le véhicule ou l’obstacle que vous souhaitez dépasser. Pour rappel, la distance de sécurité latérale minimale est 1 m en ville et 1,50 m hors agglomération.

On note que les mêmes règles s’appliquent en cas de marquage au sol jaune temporaire pour le franchissement des lignes continues et discontinues.

Code de la route et règles de dépassement

Les règles de sécurité à respecter pour dépasser

Le code de la route permet le dépassement s’il se fait dans des conditions de sécurité. Vous devez estimer votre distance et votre vitesse, ainsi que celles du véhicule qui vous précède, afin de prendre rapidement la bonne décision. Pour effectuer un dépassement en toute sécurité, il faut :

  • respecter la limitation de vitesse
  • avoir une bonne visibilité et une bonne adhérence à la route
  • ne pas être en train de vous faire dépasser par un véhicule
  • ne pas vous trouver au niveau d’une intersection

Découvrez quelques conseils de conduite pour les croisements et dépassements.

Dépassement interdit par la signalisation

Le dépassement peut être interdit par des éléments de signalisation du code de la route, même s’il ne suppose pas le franchissement d’une ligne continue.

  • Des flèches de rabattement dessinées sur la voie signifient également qu’il est interdit de doubler.
  • Le panneau du code de la route présenté ci-dessous à gauche indique une interdiction formelle de doubler tout véhicule, à l’exception des deux-roues (non équipés d’un side-car). Vous ne pourrez entamer une manœuvre de dépassement qu’après avoir passé le panneau annonçant la fin de l’interdiction de dépasser.
panneaux du code de la route et dépassement interdit
Ces panneaux du code de la route indiquent un dépassement interdit, à partir du premier panneau et jusqu’à ce que vous passiez le deuxième panneau.

Dépassement interdit selon les situations

Le code de la route prévoit encore des situations dans lesquelles vous ne pouvez pas doubler.

Ainsi, il est interdit de dépasser :

  • lorsqu’un usager est engagé ou sur le point de s’engager sur un passage piéton
  • lorsqu’un automobiliste freine à la hauteur d’un passage piéton
  • par la droite un véhicule qui ne roule pas dans la voie normale de circulation
  • un engin de service hivernal en activité (engin de salage ou de déneigement, par exemple)
  • un bus qui a fait connaître son intention de quitter son arrêt.

Dépassement, franchissement d’une ligne blanche et d’une ligne continue, sont des notions importantes à connaître avant de prendre le volant. Elles mettent directement en jeu votre sécurité et celle des autres usagers de la route. Pensez à réviser votre code de la route en ligne avec Lepermislibre !

Franchissement d’une ligne continue : interdictions et exceptions

Le franchissement d’une ligne continue constitue, sauf exceptions, une infraction. Ces marquages au sol sont tout aussi importants que les panneaux du code de la route. lePERMISLIBRE vous explique tout sur le dépassement de ligne continue.

SOMMAIRE

Franchissement d’une ligne continue : les règles du code de la route

Ligne continue : franchissement et dépassement interdits

Une ligne continue blanche au sol a pour but de partager la chaussée et de délimiter les sens de circulation sur la route. Le franchissement d’une ligne continue est interdit. Il n’est donc pas possible de dépasser un véhicule ou de changer de sens de circulation en présence de ce marquage.

L’interdiction de franchir une ligne continue est valable pour les voitures mais également pour toutes les catégories de permis : moto, poids lourds etc…

Ligne continue accolée à une ligne discontinue

Parfois, une ligne discontinue est accolée à une ligne continue. Dans ce cas-là, les conducteurs qui circulent du côté de la ligne discontinue peuvent dépasser le véhicule qui les précède, si les conditions de visibilité le permettent. Mais il est impératif d’avoir achevé le dépassement avant la fin de la ligne discontinue.

dépassement ligne continue
Effectuer un dépassement en présence d’une ligne continue : les règles à respecter.

Ligne jaune continue : une signification différente

Une ligne jaune continue sur le côté de la voie matérialise l’interdiction de stationner sur toute la longueur de cette ligne. Elle est donc à dissocier de la ligne continue blanche en milieu de voie, interdisant le franchissement et le dépassement.

Les sanctions pour le franchissement d’une ligne continue

On distingue la sanction pour franchissement d’une ligne continue de celle pour son chevauchement. Dans les deux cas, il s’agit d’une infraction au code de la route conduisant à une contravention de 4ème classe. Vous encourez une amende et un retrait de points sur votre permis de conduire.

Les sanctions en cas de chevauchement d’une ligne continue

Le chevauchement d’une ligne continue est le fait de rouler sur le marquage au sol.

Les sanctions applicables sont :

  • une amende forfaitaire de 135 € (amende minorée de 90€, amende majorée de 375 €)
  • le retrait d’1 point sur le permis de conduire
  • une suspension de 3 ans du permis de conduire

Les sanctions en cas de franchissement d’une ligne continue

Le franchissement d’une ligne continue est le fait de passer de l’autre côté du marquage, même si toutes les roues du véhicule n’ont pas franchi la ligne.

Les sanctions encourues sont :

  • une amende forfaitaire de 135 € (amende minorée de 90 €, amende majorée de 375€)
  • le retrait de 3 points sur le permis de conduire
  • une suspension de 3 ans du permis de conduire
franchissement ligne continue exception
Le franchissement d’une ligne continue ainsi que son chevauchement sont des infractions qui, sauf exceptions, vous coûteront une amende et un retrait de points.

Franchir une ligne continue : les exceptions

Bien que le code de la route interdise le franchissement d’une ligne continue, quelques exceptions sont tolérées, dans des situations très précises.

Franchissement d’une ligne continue pour doubler un cycliste

Depuis juillet 2015, le dépassement sur une ligne continue est autorisé en présence d’un cycliste, sur les routes à double sens sur lesquelles la circulation est limitée à 50 km/h.

Ce dépassement est possible uniquement dans les conditions prévues par l’article R. 414-4 :

  • la visibilité est suffisante et ce dépassement ne constitue pas un danger
  • l’usager peut reprendre sa place dans la circulation sans en perturber le déroulement
  • la vitesse des deux véhicules permet ce dépassement dans un temps assez court
  • l’usager n’est pas lui-même sur le point d’être dépassé

Le conducteur doit avant cela prévenir de son intention de dépasser et il doit se déporter suffisamment pour ne pas risquer de heurter l’usager qu’il souhaite doubler.

Si vous ne respectez pas ces conditions, vous vous exposez aux sanctions prévues pour un chevauchement ou un franchissement de ligne blanche.

Franchissement d’une ligne continue : autres exceptions tolérées

Il existe quelques circonstances dans lesquelles le franchissement de la ligne continue est exceptionnellement toléré. Il ne s’agit que d’une tolérance qui n’est pas inscrite dans la loi.

Le dépassement sur une ligne continue blanche est permis en présence de ces éléments seulement :

  • un obstacle fixe, comme un rocher en montagne (mais pas un véhicule lent ou arrêté qui va reprendre sa route)
  • des animaux ou cavaliers
  • un chantier mobile en cours de travaux.

L’interdiction de franchir une ligne continue est l’une des premières règles qui vous sera rappelée lorsque vous apprendrez à conduire une voiture. Pour vous préparer efficacement, révisez votre code de la route en ligne avec Lepermislibre ! Vous deviendrez rapidement incollable sur les panneaux du code de la route, les équipements obligatoires en voiture… À bientôt sur les routes !

La limitation de vitesse à 80 km/h

A partir du 1er juillet 2018 entre en vigueur la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes nationales, au lieu de 90 km/h auparavant. Voici ce qui va changer, prenez note !

Limitation de vitesse à 80 km/h : quand  est-elle appliquée ?

Au 1er juillet 2018, l’abaissement de la vitesse maximale autorisée de 90 à 80 km/h concernera toutes les routes hors agglomération à double sens, dont les voies ne sont pas séparées par un terre plein ou une barrière de sécurité. Cette mesure vaut pour tout le territoire.

Voici les règles qui s’appliqueront à compter du 1er juillet 2018, selon les trois situations possibles.

  • Sur une route à double sens sans séparateur central, la vitesse maximale autorisée passera de 90km/h à 80km/h.
limitation vitesse 80 km/h sans séparateur
Abaissement de la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central.
  • Sur une route à trois voies sans séparateur central, la vitesse maximale autorisée restera à 90km/h sur la double voie, mais sera abaissée à 80km/h dans le sens opposé.
limitation de la vitesse à 80 km/h sur la voie en sens opposé uniquement
Route à 3 voies : limitation de la vitesse à 80 km/h sur la voie en sens opposé uniquement.
  • En cas de circulation sur une route à double sens AVEC un séparateur central (terre plein ou barrière de sécurité) à deux ou quatre voies, la vitesse maximale autorisée restera à 90 km/h.
Limitation de la vitesse maintenue à 90 km/h sur les routes avec séparateur central
Limitation de la vitesse maintenue à 90 km/h sur les routes avec séparateur central (glissière ou terre plein).

A noter : ces nouvelles règles ne concernent pas les jeunes conducteurs en période probatoire, pour qui la vitesse autorisée sur toutes les routes à doubles sens restera à 80 km/h.

Limitation de vitesse et sécurité routière

La mortalité sur les routes de France

La limitation à 80 km/h, loi du gouvernement Macron soutenue en particulier par le Premier Ministre Edouard Philippe, s’inscrit dans une volonté de faire baisser la mortalité sur la route. D’après le département de la sécurité routière, 55 % des accidents mortels se produisent sur les routes secondaires, qui représentent plus de 400 000 km du réseau routier. Ces routes sont considérées comme des voies rapides et les effets de la vitesse restent une des causes majeures de ces chiffres alarmants.

Mesure impopulaire, la réduction de la vitesse autorisée permettrait pourtant de sauver de nombreuses vies chaque année et de réduire le nombre de blessés. Suite à son annonce, le gouvernement a précisé que ce changement de vitesse passera en expérimentation pendant deux ans, afin de mesurer son efficacité.

Vitesse et distance de freinage

La diminution de la vitesse sur la route a pour effet une diminution de la distance de freinage.

On estime que, face à un obstacle, un conducteur met une seconde à prendre la décision d’appuyer sur la pédale de frein. À 90 km/h, un voiture parcourt donc 27 mètres pendant ce temps de réaction. À 80 km/h, cette distance passe à 24 mètres.

On ajoute au temps de réaction le temps de freinage. Ce dernier dépend de plusieurs facteurs : les conditions météorologiques, l’adhérence à la chaussée ou encore la voiture utilisée. La distance moyenne parcourue pendant le temps de freinage est de 54 m à 90 km/h, réduite à 40 m à 80 km/h.

Au total, la distance d’arrêt pour une voiture lancée à 80 km/h est donc en moyenne de 64 mètres, contre 81 mètres lorsqu’elle roule à 90 km/h. Démonstration faite !

Les conséquences de la limitation de vitesse

Une augmentation minime des temps de trajet

Le temps de trajet va forcément augmenter du fait de la réduction de la vitesse à 80 km/heure. Cependant la différence est minime. A 80 kilomètres par heure, il faut environ 8 minutes pour parcourir 10km, contre 7 minutes a 90km/h.

A raison d’une minute par tranche de 10 km/h, si vous travaillez à 30km de chez vous, vous ne « perdez » donc que 3 minutes !

Une réduction de la consommation

Rouler moins vite permet également d’économiser du carburant ! Réduire sa vitesse de 10 km/heure économise en moyenne entre 3 à 5 litres de carburant sur 500 km. Cela représente donc une économie allant de 4,5 à 7,50 euros en comptant le litre à 1,50 euros.

Le non respect de la limitation

Les sanctions pour non respect de la limitation de vitesse restent les mêmes sanctions qu’aujourd’hui.

Il est rappelé que le dépassement de la vitesse maximale autorisée de 1 à 19 km/heure coûte 1 point de permis. Un excès de vitesse entre 20 et 29 km/heure vous vaudra 2 points. Entre 30 et 39 km, vous perdrez 3 points, 4 points entre 40 et 49 et 6 points au-delà. L’excès de vitesse est également payant : ces sanctions sont assorties d’amendes.
En savoir plus juste ici sur les sanctions en cas d’excès de vitesse !

Sur les routes concernées par cette nouvelle limitation, les panneaux sont changés et les radars reprogrammés. Chers automobilistes, soyez donc prudents dès le 1er juillet, jour officiel de la mise en oeuvre de cette nouvelle limitation à 80 km/heure !

Que les candidats au code se rassurent : le code de la route Lepermislibre est à jour et conforme à cette nouvelle règle !  Saviez qu’avec Lepermislibre, vous pouviez passer le code de partout en France ? Candidats du Rhône, de la Drome, de France et de Navarre, passez votre code en ligne avec Lepermislibre

Limitation de vitesse en et hors agglomération : ce qu’il faut savoir

La route n’est pas un circuit, c’est pour cette raison qu’on y trouve des limitations de vitesse. Elles assurent en agglomération et hors-agglomération la sécurité des automobilistes. Jeune conducteur ou usager confirmé, si vous ne voulez pas finir dans un fossé ou en tête à queue, il est essentiel de ne pas les dépasser !

Limitation de la vitesse en agglomération

Cas général

La limitation de vitesse en agglomération est fixée à 50 km/h. Cette vitesse limite reste la même lorsque vous conduisez par temps de pluie, de brouillard ou autre précipitation. Bien entendu, il dépend aussi de votre bon sens d’adapter votre allure à la situation.

Les zones 30, piétonnes et aménagées

limitation de la vitesse en agglomération
La limitation de vitesse en agglomération est abaissée dans les zones 30.

La limitation de vitesse en agglomération peut être réduite dans certaines zones. Dans une zone 30 par exemple ou à l’approche d’un dos d’âne, vous n’êtes pas autorisé à rouler à plus de 30 km/h. La circulation dans une zone piétonne est également restreinte car dangereuse. La limitation de vitesse y est donc fixée à 30 km/h et il est recommandé de rouler au pas !

La limitation de vitesse en agglomération est donc assez réduite. D’autres règles de circulation s’appliquent à cet environnement particulier, notamment en ce qui concerne l’interdiction de stationner.

Limitation de la vitesse hors agglomération

Les routes à double sens

Sauf indication contraire, la limitation de vitesse hors agglomération sur les routes permettant la circulation à double sens est de 90km/h. Attention, à partir du 1er juillet 2018, cette limitation sera abaissée à 80km/h dans certaines situations !

En cas de pluie ou d’autres précipitations, cette limitation de vitesse est également abaissée à 80km/h.

Dans certaines zones, cette vitesse peut être réduite (en cas de virages serrés par exemple). Il convient dans ce cas de suivre les indications des panneaux du code de la route.

Limitations de vitesse sur les routes séparées par un terre-plein central

La limitation de vitesse sur les routes séparées par un terre-plein central est de 110 km/h. En cas de chutes de neige ou de pluie, cette limite est abaissée à 100 km/h.

La limitation de vitesse sur autoroute

Sur l’autoroute, la limitation de vitesse est de 130 km/h. S’il y a des précipitations, la limitation est réduite à 110 km/h.

À noter que lorsque la visibilité sur la route est inférieure à 50 mètres, donc très réduite, la limitation de vitesse hors agglomération est de 50 km/h. Cette règle du code de la route s’applique peu importe le type de route sur laquelle vous circulez.

limitation de vitesse hors agglomération et en agglomération
Pour ne pas dépasser les limitations de vitesse en agglomération comme hors agglomération, gardez un œil sur votre compteur de vitesse !

Limitation de vitesse hors agglomération pour les jeunes conducteurs

Étant donné qu’ils ont moins d’expérience, les jeunes conducteurs sont soumis à des limitations de vitesse spécifiques pendant leur période probatoire.

En agglomération, la limitation de vitesse pour les jeunes conducteurs reste la même : 50 km/h ou 30 km/h dans les zones réduites.

La différence se situe au niveau des limitations de vitesse hors agglomération, notamment sur les voies rapides pour les jeunes conducteurs :

  • sur les routes où la vitesse est limitée à 90km/h, elle est réduite à 80 km/h
  • sur les routes où la vitesse est limitée à 110km/h, elle passe à 100 km/h
  • sur autoroute, la vitesse limite passe de 130 km/h à 110 km/h

La limitation de vitesse en agglomération et hors-agglomération obéit donc à des règles clairement fixées par le code de la route. Cela n’empêche pas bien sûr de rester vigilant aux conditions extérieures pour adapter son allure. C’est le cas par exemple lorsque ladhérence à la route est réduite. N’oubliez pas également de conserver vos distances de sécurité avec les véhicules de devant.
Plus d’informations sur les sanctions en cas d’excès de vitesse!

Rond-point et carrefour à sens giratoire : quelles différences ?

La différence entre rond-point et carrefour à sens giratoire est assez méconnue des conducteurs. La majorité pense emprunter des ronds-points, alors qu’il s’agit la plupart du temps de carrefours à sens giratoire. Petit rappel des cours du code de la route pour savoir comment distinguer ces intersections et quelles règles s’appliquent pour chacune.

difference rond point carrefour sens giratoire
La principale différence entre un rond-point et un carrefour à sens giratoire est la règle de priorité.

Comment distinguer un rond-point d’un carrefour à sens giratoire

La signalisation à un rond-point ou un carrefour à sens giratoire

Pour différencier les ronds-points des carrefours à sens giratoire, il suffit de se référer à leur signalisation.

Lorsqu’il s’agit d’un rond-point, il n’y a pas de panneau de signalisation, ni de marquage au sol. La règle à appliquer est donc celle de la priorité à droite. L’exemple le plus connu reste le rond-point de la place de l’Étoile à Paris.

Le carrefour à sens giratoire est identifiable par les panneaux « Cédez le passage » positionnés à chaque entrée du carrefour.

La signalisation en amont

Sur la route, les intersections sont généralement signalées en amont. À l’approche d’un rond-point ou d’un carrefour à sens giratoire, il est possible de rencontrer ces panneaux. Le premier vise à alerter le conducteur d’un danger potentiel, le deuxième est simplement informatif. Dans les deux cas, cela permet au conducteur d’anticiper et d’adapter sa conduite.

difference rond point carrefour sens giratoire
Panneaux de signalisation annonçant un carrefour à sens giratoire ou un rond-point.

Les différences entre rond-point et carrefour à sens giratoire d’après le code de la route

Le rond-point et le carrefour ne sont pas régis par les mêmes contraintes du code de la route. Dans les deux cas, la circulation se fait à sens unique, mais les règles de priorité ne sont pas les mêmes.

Le rond-point d’après le code de la route

Dans un rond-point, la règle de priorité à droite est appliquée. Quand vous circulez sur l’anneau, vous devez alors céder le passage aux véhicules arrivant de droite et souhaitant s’insérer. Cela peut nécessiter de s’arrêter dans l’anneau.

Envie d’en savoir plus ? Découvrez nos conseils pratiques pour savoir comment prendre un rond-point.

Les règles du carrefour à sens giratoire

En ce qui concerne le carrefour à sens giratoire, les usagers qui circulent sur l’anneau ont la priorité par rapport aux automobilistes venant de l’extérieur. C’est pourquoi des panneaux “Cédez le passage” sont situés aux entrées du carrefour.

carrefour à sens giratoire
La principale différence entre rond-point et carrefour à sens giratoire : la présence de panneaux “cédez le passage”.

Découvrez plus d’astuces pour savoir comment comment franchir un carrefour à sens giratoire dans les règles de l’art.

La différence entre rond-point et carrefour à sens giratoire n’est donc pas anodine, même si les carrefours à sens giratoire restent les plus répandus en France. Il est très probable que vous ayez à franchir ce type d’intersections le jour du permis de conduire. Pour vous entraîner, rien de plus simple : l’inscription à l’auto-école Lepermislibre se fait en quelques clics et vous pourrez réserver une leçon avec un enseignant proche de chez vous !

Voie rapide et jeune conducteur : quelles vitesses autorisées ?

Quand on vient d’obtenir le permis, les limitations de vitesse ne sont pas identiques aux conducteurs confirmés. Sur une voie rapide par exemple, elles sont réduites pour les jeunes conducteurs. Voici quelques explications.

voie rapide jeune conducteur
La vitesse autorisée pour les jeunes conducteurs sur voie rapide est réduite : gardez l’oeil sur votre compteur !

Les différents types de voie rapide et leur vitesse

Il existe plusieurs types de voies rapides, obéissant à différentes règles et contraintes : voici lesquelles.

Voie la plus rapide : l’autoroute

Voie rapide par excellence, l’autoroute se compose au minimum de deux voies à sens unique, séparées par un terre-plein central. On y trouve également différents aménagements spécifiques, comme des aires de repos, voies d’accès uniques, sorties, échangeurs, etc. L’accès y est la plupart du temps payant.

Cette voie rapide est accessible aux jeunes conducteurs, mais la vitesse y est plus limitée que pour les conducteurs expérimentés. En revanche, les piétons et les véhicules lents, tels que les vélos, n’y sont pas acceptés.

voie rapide jeune conducteur
L’autoroute : une voie rapide à vitesse limitée pour les jeunes conducteurs

Une autre voie rapide : la route à accès réglementé

Ce type de voie rapide ressemble à l’autoroute mais ne vous y méprenez pas, ce n’en est pas une. Le panneau indiquant ce genre de voie rapide est un panneau carré bleu avec une voiture blanche dessinée au centre. On peut y trouver un terre-plein central mais ce n’est pas obligatoire. L’accès est gratuit et également interdit aux usagers lents (piétons, vélos, 50cm3…).

Même si cela reste une voie rapide, la vitesse autorisée pour les jeunes conducteurs sur cette voie rapide est plus faible que sur l’autoroute. Cela vaut également pour les conducteurs expérimentés.

vitesse jeune conducteur voie rapide
Panneau de signalisation de voie rapide : la route à accès réglementé

Les limitations de vitesse pour jeune conducteur sur voie rapide

Pendant la période de permis probatoire, les limitations de vitesse pour les jeunes conducteurs sont réduites. Voici la vitesse autorisée pour les jeunes conducteurs sur les voies rapides.

Voie rapide et jeune conducteur : vitesse sur l’autoroute

La vitesse pour les jeunes conducteurs sur une voie rapide d’autoroute est plus limitée que pour un conducteur confirmé. Lorsque la limitation est à 130 km/h sur l’autoroute, les jeunes conducteurs sont limités à 110 km/h.

En cas de pluie, la vitesse maximale est abaissée à 110 km/h pour les conducteurs confirmés. Il n’y a donc aucune limitation supplémentaire qui rentre en vigueur, la vitesse maximum ne change pas pour les jeunes conducteurs.

Jeunes conducteurs ou confirmés, en cas d’intempérie, soyez également attentifs à l’adhérence de vos pneus et à la visibilité : le choix des feux par temps de pluie est primordial !

Les limitations sur routes à accès réglementé

Sur une route dont les chaussées sont séparées par un terre-plein central, la limitation de vitesse en règle générale est à 110 km/h. La vitesse autorisée pour les jeunes conducteurs sur cette voie rapide est alors de 100 km/h.

Dans le cas où les chaussées ne sont pas séparées, la vitesse est limitée à 90 km/h pour les conducteurs confirmés et 80 km/h pour les jeunes conducteurs.

De même en cas d’intempérie, les limitations de vitesse pour les jeunes conducteurs sur ces voies rapides restent les mêmes, elles sont rabaissées uniquement pour les conducteurs confirmés.

Vous savez dorénavant tout sur les limitations sur voie rapide pour les jeunes conducteurs suite à l’obtention du permis de conduire.

En savoir plus sur les excès de vitesse et les sanctions applicables.

Croisement et dépassement : comprendre le code de la route

Sur la route, en cas de croisement et dépassement, le code de la route détermine des règles à respecter pour garantir la sécurité des usagers. En effet, selon les situations, ces actions peuvent s’avérer délicates, voire dangereuses. Voici les principales règles à connaître et nos conseils pratiques pour croiser et dépasser un véhicule en toute sécurité. Prenez note, ces informations sont précieuses si vous vous préparez à passer le permis de conduire !

Croisement et dépassement : agir selon le code de la route et la situation

Les règles de croisement et dépassement dépendent des caractéristiques de la chaussée. Pour croiser un véhicule, il arrive de devoir ralentir, se serrer sur le bord de la chaussée, s’arrêter, voire manoeuvrer.  De la même manière, selon la situation, le dépassement peut être autorisé ou non. Voici un rappel des règles de croisement et dépassement du code de la route.

Croisement d’un véhicule sur une chaussée étroite

Si le croisement est difficile sur chaussée étroite, en terrain plat ou à faible pente, c’est au véhicule le plus maniable de favoriser le passage de l’autre. Ainsi, un véhicule léger fera en sorte de faciliter le passage des véhicules lourds ou des véhicules comprenant plusieurs éléments, comme une remorque.

Croisement d’un véhicule en pente

Si le croisement avec un autre véhicule est difficile sur une route en pente, le code de la route indique que c’est le véhicule descendant qui doit faciliter le passage au véhicule montant. En revanche, si le véhicule montant dispose d’une place pour manoeuvrer plus facilement, il convient d’inverser les rôles : le véhicule montant effectue la manoeuvre pour faciliter le passage du véhicule descendant.

Si le croisement est totalement impossible, c’est le véhicule le plus maniable qui doit manoeuvrer pour laisser passer l’autre. S’il s’agit de deux véhicules de catégories différentes par exemple, c’est le véhicule le plus léger qui doit manoeuvrer, qu’il soit en montée ou en descente.

N’hésitez pas à consulter également nos recommandations pour vous aider à effectuer un démarrage en côte.

Dépassement d’un véhicule

Plusieurs indices de la signalisation peuvent indiquer un dépassement interdit. C’est le cas si vous rencontrez une ligne discontinue de votre côté de la chaussée, ou si vous rencontrez le panneau suivant.

interdiction de dépasser un véhicule
Panneau signalant l’interdiction de dépasser un véhicule.

Dépasser un véhicule est également interdit de manière générale si la visibilité est réduite, comme dans un virage où au sommet d’une montée. Il est aussi interdit de dépasser un véhicule dans toutes les zones à risques, comme les intersections, les passages à niveaux.

Il faut donc bien analyser la situation avant d’entreprendre croisement et dépassement.

Comment dépasser un véhicule

Dépasser un véhicule ne s’opère pas de la même manière sur une chaussée à sens unique (comme une autoroute ou une voie à chaussées séparées) et sur une chaussée à double sens de circulation. La puissance de votre véhicule est aussi très importante à prendre en compte, car d’un véhicule à l’autre, le pouvoir d’accélération sera radicalement différent.

Dépassement d’un véhicule sur une chaussée à sens unique

Dépasser un véhicule sous entend deux conditions :

  • avoir une allure supérieure au véhicule à dépasser,
  • avoir une allure suffisante pour ne pas gêner les véhicules venant derrière et déjà en train de dépasser.

Pour ce faire, il faut donc observer régulièrement les véhicules arrivant de derrière dans ses rétroviseurs et dans l’angle mort gauche, pour évaluer leur vitesse de déplacement. Il faut essayer d’anticiper pour changer de voie au bon moment, sans perdre sa distance de sécurité vers l’avant, ni être obligé de ralentir.

Lorsque le moment paraît propice, il faut bien sûr clignoter avant d’effectuer le changement de voie.

Avant de reprendre sa position initiale sur la chaussée, on s’assure grâce au rétroviseur intérieur de voir l’ensemble du véhicule qu’on a dépassé.

Puis on vérifie le rétroviseur droit et l’angle mort droit et si la voie est libre, on clignote avant de se rabattre sur la voie d’origine.

Dépassement d’un véhicule sur une chaussée à double sens

Les croisements et dépassements sont plus difficiles et dangereux sur une chaussée à double sens que sur une chaussée à sens unique.

Dépasser un véhicule sur une chaussée à double sens nécessite de se placer momentanément sur la voie opposée, en contre sens de la circulation. Pour réaliser ce dépassement, vous devez suivre les mêmes étapes que précédemment, en vérifiant la distance et la vitesse des véhicules venant en sens inverse, en plus de ceux venant de derrière.

Dépassement d'un véhicule sur une chaussée à double sens
Lors du dépassement d’un véhicule sur une chaussée à double sens, prudence et anticipation sont indispensables pour rester en sécurité.

Être dépassé

Lorsqu’un véhicule entreprend de vous dépasser, il convient de garder une allure stable pour ne pas perturber et fausser sa manoeuvre. Cependant, il faut rester vigilant pour pouvoir réagir rapidement si la manoeuvre est dangereuse (par exemple si la distance avec le véhicule en sens inverse est trop faible). Dans certains cas, il sera nécessaire de ralentir.

Croiser et dépasser sur la route nécessite donc anticipation et vigilance.

Garder le contrôle du véhicule en cas de croisement et dépassement

Lors des croisements et dépassements, le rapprochement des véhicules et les conditions météorologiques peuvent affecter le maintien de votre trajectoire. Il faut donc être préparé au moment de croiser et dépasser un véhicule afin de pouvoir réagir en fonction.

Dépassement d’un véhicule à gros gabarit

Le type de véhicule que l’on dépasse est à prendre en compte, notamment pour le dépassement d’un véhicule à gros gabarit, comme un poids lourd, ou un véhicule à plusieurs éléments. Si il y a du vent venant de droite, vous ne sentirez plus le vent pendant le dépassement. La résistance à l’air est donc moins importante. Mais en arrivant à l’avant du véhicule, la résistance augmente soudainement et peut provoquer une perte de contrôle de la trajectoire. Il faudra rester vigilant et maintenir fermement le volant.

Dépassement d’un vélo

Croiser et dépasser un vélo nécessite une vigilance particulière, car le souffle généré par notre véhicule peut faire chuter le cycliste au moment de votre passage. Il convient d’adapter votre vitesse et de prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas mettre en danger le cycliste.

Lors de vos croisements et dépassements, le code de la route est à conjuguer avec une vigilance accrue et une maîtrise de votre véhicule en toute circonstance. Découvrez également nos conseils pour adapter votre conduite aux conditions, notamment sur la bonne utilisation des feux de voiture la nuit