Tout savoir sur la roue de secours et son utilisation 🛞

changer un pneu

La durée de vie moyenne d’un pneu avant de crever est d’environ 70 000 km et si cela vous arrive il vaut mieux savoir changer une roue de secours. Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, voici tout ce que vous devez savoir sur la roue de secours et sur son utilisation.

SOMMAIRE

« Roue de secours » ou « galette » ?

On vous a déjà parlé de « galette » et vous êtes confus. Quelle est la différence avec une roue de secours ? 

  • La roue de secours est identique aux roues de votre véhicule : même pneu, même modèle, et même dimensions. 
  • Une « galette » est plus petite que les roues de votre voiture. Elle va donc impacter votre conduite.

Quelle est la distance maximale pour rouler avec une roue de secours ?

Si vous installez une roue de secours, elle vous permet de conduire normalement.

Une roue « galette » n’est qu’une solution provisoire. Il ne faut pas conduire plus de 115 km avec. Par sécurité, ne dépassez pas 80 km. Ne roulez pas à plus de 80 km/h.

Quand faut-il utiliser la roue de secours ?

En cas de pneu crevé, le signe extérieur est un pneu à plat et/ou qui se dégonfle rapidement. 

Si vous êtes au volant, un pneu crevé impacte la conduite. La direction est faussée, vous sentez des vibrations dans le volant, et votre voiture tire sur un côté plutôt que l’autre. Vous pouvez aussi entendre un « flop-flop » caractéristique.

Changez votre pneu rapidement. Plus vous roulez comme ça, plus vous risquez d’entraîner des dégradations sur les roues, la suspension, la direction et le système de freinage.

La roue de secours est-elle un équipement obligatoire ?

D’après le Code de la route, vous n’êtes pas obligé d’avoir une roue de secours. De nos jours, elle est de plus en plus proposée en option à bord des véhicules neufs. 

La réparation peut peut-être s’effectuer sans avoir à installer de roue de secours. Une bombe anti-crevaison permet de colmater toute perforation ne dépassant pas 3 mm de diamètre. On en trouve dans les kits de dépannage des véhicules neufs. 

En cas de grosse perforation ou de déchirure, une roue de secours est nécessaire.

Note : si votre véhicule est équipé de pneus « run flat » (roulage à plat), ils gardent leur forme après une crevaison. Cela permet de continuer à rouler, le temps de voir un garagiste.

Comment installer une roue de secours ?

Immobilisez votre véhicule sur un sol plat, dur, et jamais en pente. Engagez le frein à main et enclenchez une vitesse (sur une boîte auto, sélectionnez la position « parking »). Si vous vous arrêtez sur le bord de la route, allumez vos feux de détresse, mettez votre gilet réfléchissant et placez votre triangle environ 30 m en amont. 

changer un pneu

Pour changer votre roue :

  1. Ôtez l’enjoliveur
  2. Desserrez légèrement les boulons de la roue abîmée (sens anti-horaire) avec la croix ou la clé de desserrage fournie.
  3. Placez le cric bien droit sous le « point de cric » le plus proche, puis soulevez le véhicule pour que la roue se sépare du sol.
  4. Desserrez et enlevez les boulons, puis ôtez la roue.

Astuce : au cas où le cric lâcherait, positionnez la roue sous votre véhicule, pour limiter les dégâts consécutifs à une chute.

  1. Placez la roue de secours, puis serrez les boulons (propres) à la main.
  2. Serrez les boulons avec la croix ou la clé.
  3. Descendez le véhicule avec le cric, puis ôtez ce dernier. 
  4. Serrez les boulons avec la croix ou la clé.
  5. Replacez l’enjoliveur.

Il ne vous reste plus qu’à ranger la roue de secours et vos outils dans le coffre.

Vous savez désormais comment repérer et changer une roue de secours, si l’occasion se présente un jour. N’oubliez pas de consulter un garagiste ensuite, afin de continuer à rouler en toute sécurité. 

Tout savoir sur les essuie-glaces

essuie glaces

Les essuie-glaces sont des équipements obligatoires pour la majorité des véhicules à moteur. Ces systèmes de nettoyage du pare-brise remplissent un double objectif : nettoyer le vitrage et assurer une meilleure visibilité sur la route. Aussi, il est essentiel de veiller au bon fonctionnement des essuie-glaces pour conduire en toute sécurité, conformément au code de la route.

Dans quelles situations les utiliser et comment ? Quel est l’entretien des balais d’essuie-glaces et le mode d’emploi pour les remplacer ?

SOMMAIRE

Dans quelle situation utiliser les essuie-glaces ?

Tout véhicule à moteur (automobiles, poids-lourds, bus et autocar) à l’exception de certaines catégories telles que les motos et les cyclomoteurs, doit être équipé de balais d’essuie-glace.

Ces dispositifs mécaniques sont situés sur le pare-brise avant et sur la lunette arrière de certains modèles de véhicule.

Le rôle des balais d’essuie-glace doit permettre au conducteur d’avoir une meilleure visibilité sur la route. Aussi, l’utilisation des essuie-glaces doit permettre :

  • d’essuyer le pare-brise de l’eau qui ruisselle en cas de pluie, ou de projections en cas de chute de neige ;
  • de nettoyer le pare-brise avant et/ou arrière en cas de salissures (poussière, pollens, crasse, etc.).
essuie glaces

Ce dispositif se révèle être un élément essentiel pour la Sécurité routière des usagers sur la route. L’usage des balais d’essuie-glace peut être couplé avec l’utilisation du liquide lave-glace. Le liquide projeté par les buses situées en bas du pare-brise facilite le nettoyage des vitres.

Chaque conducteur doit veiller à leur installation et à leur bon fonctionnement.

A noter :

Pour rappel, les essuie-glaces sont des composants obligatoires encadrés par l’article R316-4 Code de la route. En cas de contrôle routier, le conducteur en défaut s’expose à une amende forfaitaire de 3e classe d’un montant de 68 euros.

Une immobilisation du véhicule peut même être décidée par les forces de l’ordre lorsque les conditions de route sont dangereuses (forte pluie ou chute de neige, etc.).

Comment les activer et les désactiver dans une voiture ?

La mise en marche des balais d’essuie-glaces est identique pour tous les véhicules dans la majorité des cas de figure. Voyons de plus près à quoi ressemble un balai d’essuie-glace pour comprendre le mode d’activation de cet équipement.

Cet élément extérieur d’un véhicule se compose d’un bras mécanique mobile fixé sur le pare-brise et muni d’une lame métallique recouverte d’un balai en caoutchouc. Ce dernier repose sur le pare-brise et réalise un mouvement de va-et-vient lors de son activation. Selon les modèles de véhicules et la taille du pare-brise, on peut trouver un ou deux balais d’essuie-glaces à l’avant du véhicule et un essuie-glace sur la lunette arrière.

Leur mode de fonctionnement est généralement en simultané et parallèle, mais certains modèles de véhicule ont un mode antagoniste, antagoniste inversé ou centré symétrique.

La mise en marche des balais d’essuie-glaces est généralement manuelle et est activée par le conducteur selon les besoins. L’activation du système se fait par un levier présent sur le côté droit du volant et de la colonne de direction. Selon l’intensité de la pluie ou les besoins de nettoyage, il est possible de régler la vitesse du balai sur plusieurs positions.

Pour mettre en marche les essuie-glaces, un simple mouvement de la main suffit pour effectuer :

  • un balayage intermittent en abaissant le levier. Les balais continuent à fonctionner tant que le levier est maintenu vers le bas ;
  • un balayage continu en vitesse lente en actionnant le levier vers le haut (position 1) ;
  • un balayage continu en vitesse rapide en positionnant le levier sur un grand supplémentaire en haut (position 2) ;
  • la mise en marche du liquide lave-glace en tirant le levier vers soi de manière intermittente ;
  • l’activation du balai d’essuie-glace arrière en poussant le levier vers l’arrière.

Sur certains modèles de véhicules récents, l’action du balai d’essuie-glace est automatique et est gérée par des capteurs.

Quels sont les signes d’usure des essuies glace ?

Les essuie-glaces sont des pièces d’usure dans un véhicule. Il est nécessaire de veiller à leur bon état de marche et de les remplacer si besoin. 

Aussi, nous vous recommandons d’effectuer une veille régulière de l’état d’usure des balais d’essuie-glaces. N’attendez pas de faire un long trajet ou de vous exposer à des conditions météorologiques dangereuses pour vous en inquiéter !

En général, plusieurs signes avant-coureurs apparaissent à votre vue ou à vos oreilles :

  • des traces encore présentes après le passage des balais ;
  • des bruits suspects (sifflements, couinements) lors du balayage ;
  • des rayures sur la vitre.

L’ensemble de ces symptômes annoncent une défaillance des balais d’essuie-glace. Ces dysfonctionnements sont généralement dus à un manque d’adhérence sur le pare-brise, une déformation des balais ou une corrosion/casse des éléments métalliques (système de fixation ou lame).

Si le temps est une cause récurrente de l’usure des essuie-glaces, cela n’est pas toujours le cas. L’installation d’un équipement de mauvaise qualité, les conséquences de la pollution (encrassage des balais, buses du liquide lave-glace bouchées) ou une exposition prolongée aux rayons du soleil peuvent accélérer leur remplacement.

De même, une mauvaise utilisation peut également être une cause sérieuse de son usure (ex. : une vitesse de balai mal réglée ou l’usage d’eau comme lave-glace lors de températures négatives en hiver).

Comment changer ses essuie-glaces ?

Il est généralement conseillé de remplacer les balais d’essuie-glace de son véhicule une fois par an. 

Le changement des essuie-glaces est assez facile et ne nécessite pas de gestes techniques compliqués. Dans la plupart des cas, il suffit simplement de détacher le bras usé de la base fixée au pare-brise via un clip ou une attache. Le balai d’essuie-glace neuf est ensuite clipsé pour de prochaines utilisations.

À l’instar des phares, les essuie-glaces sont des pièces essentielles d’un véhicule pour sécuriser les trajets des usagers sur la route. Leur défaillance peut réduire la visibilité des conducteurs et entraîner des accidents de la route. En tant que jeune conducteur ou conducteur expérimenté, il vous appartient de veiller à l’entretien et au bon fonctionnement de ces dispositifs.

Tout savoir pour utiliser votre klaxon correctement

klaxon

Le terme « klaxon » est associé à l’avertisseur sonore d’un véhicule, mais il s’agit en fait du nom de l’entreprise l’ayant inventé au début du XXème siècle. Il est toutefois approprié, puisque ce mot est dérivé du grec « klazō » qui signifie « hurler ». C’est bien à ça que sert ce dispositif : produire un son assez puissant pour être entendu dans les environs. Comme tous les outils, il faut savoir s’en servir sans en abuser. Savez-vous exactement comment utiliser votre klaxon ? Dans le doute, voici tout ce que vous devez savoir. 

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Comment utiliser le klaxon et à quoi sert-il ?

Le klaxon est un équipement de série sur tous les véhicules motorisés. Dans l’éventualité où vous n’avez jamais eu à vous en servir (pas encore), il s’actionne en effectuant une pression sur le centre du volant. Une corne, située généralement derrière la calandre, émet alors un son puissant. 

Telle une corne de brume utilisée par les navires, le but du klaxon est de signaler votre présence dans certaines situations, particulièrement quand la visibilité ou l’urgence présentent un risque pour le conducteur et ses environs. Vous n’êtes donc pas censé vous en servir n’importe quand, ni n’importe comment.

utilisation du klaxon

Que dit le code de la route sur l’utilisation du klaxon ?

Comme tous les dispositifs présents à bord d’une voiture, l’usage du klaxon est strictement encadré par le Code de la route (articles R416-1, R416-2 et R416-3). Il est autorisé de s’en servir dans certaines conditions.

Dans quel(s) cas avez-vous le droit d’utiliser votre klaxon ?

En agglomération, l’usage de l’avertisseur sonore n’est autorisé qu’en cas de danger immédiat. Autrement dit, servez-vous-en si cela permet d’éviter une collision. Par exemple, si une voiture « grille » la priorité alors que vous vous engagez, vous avez le droit de klaxonner pour signaler le danger.

Hors agglomération, sur les routes de campagne, les voies express et les autoroutes, le klaxon est autorisé pour signaler votre présence ou une situation risquée. 

Par exemple, vous avez le droit de klaxonner :

  • Quand la route n’offre pas une bonne visibilité, comme dans un virage avant un tunnel, etc. ;
  • Si quelqu’un se déporte brusquement devant vous quand vous êtes en train de doubler sur l’autoroute ;
  • Etc.

Le reste du temps, utiliser le klaxon est interdit.

Quelle sanction risquez-vous en cas d’abus de klaxon ?

Que ce soit en agglomération ou hors agglomération, de jour comme de nuit, la sanction est la même. Pour un usage intempestif du klaxon, vous risquez une amende de 2ème classe. Dans ce cas, le montant forfaitaire est de 35 €. Il peut être minoré à 22 € (si vous réglez rapidement) et majoré à 75 €. Dans le pire des cas, vous pouvez devoir payer 150 €.

La bonne nouvelle, c’est que ce type d’infraction n’occasionne aucun retrait de points sur votre permis de conduire.

Quand est-il interdit d’utiliser le klaxon ?

Lorsqu’il n’y a pas de danger immédiat ni de nécessité d’avertir les autres usagers, l’usage de l’avertisseur sonore est strictement interdit. 

Vous n’avez donc pas le droit d’utiliser votre klaxon :

  • Pour signifier votre mécontentement. La frontière est mince entre la nécessité et l’incivilité. En agglomération, l’usage abusif du klaxon est interdit, pour préserver au mieux la tranquillité des riverains. Vous vous en doutez, beaucoup de conducteurs l’ignorent, sciemment ou non. Ils s’en servent sous le coup du stress ou à cause d’une urgence personnelle (retard au travail, par exemple), ce qui est interdit.
  • Pour forcer les automobilistes, les deux-roues ou même les cyclistes à céder le passage ou à avancer plus vite. Ce faisant, vous ne les avertissez pas d’un danger potentiel. Vous devenez un danger, en les incitant à prendre des décisions brutales et inconsidérées.

La nuit tombée, vous devez utiliser vos avertisseurs lumineux (signaux intermittents des feux de croisement ou des feux de route). Le klaxon ne doit servir qu’en dernier recours. 

Dans tous les cas, les coups de klaxon doivent être brefs. Ils ne doivent pas se prolonger plus qu’il n’est nécessaire. Un excès est considéré comme un comportement indésirable, et puni par le Code de la route. 

La loi vous autorise-t-elle à modifier votre klaxon ?

Vous avez peut-être déjà entendu d’autres véhicules se servir d’avertisseurs originaux. Vous vous dites alors : « Pourquoi ne pas utiliser un klaxon différent, histoire de me distinguer ? ». Vous en avez le droit, mais en restant dans les limites fixées par la loi.

Vous n’avez pas le droit de faire installer sur votre véhicule un avertisseur qui n’est pas homologué. Trompes à sons multiples, sirènes et sifflets sont interdits. Sinon, c’est une infraction entraînant une contravention de 3ème classe (cf. article R313-33 du Code de la route). Le montant de l’amende forfaitaire est alors de 68 €.

Bon à savoir : vous avez besoin d’un klaxon en état de marche pour passer le contrôle technique de votre véhicule. Sinon, vous serez recalé et devrez revenir pour une contre-visite. Changer un klaxon de voiture ou de moto coûte généralement entre 5 € et 30 €. Si vous le faites changer par un professionnel après une panne, les réparations coûtent souvent entre 50 € et 100 €.

Vous savez désormais comment utiliser votre klaxon, et ce que vous encourez en cas d’infraction. Rappelez-vous toujours de ne pas en abuser. Il s’agit d’un avertisseur réservé aux cas d’urgence. Respectez toujours la tranquillité des riverains. Servez-vous-en strictement pour préserver votre sécurité sur les routes, ainsi que celle d’autrui. 

Comment contrôler les niveaux des liquides du moteur ?

changement huile moteur

Comme vous avez dû le voir pendant l’apprentissage du code de la route, tous les véhicules consomment différents liquides afin de rendre leur utilisation possible et durable. Si vous ne contrôlez pas régulièrement ces liquides, le moteur s’abîmera bien plus rapidement et vous risquez une casse non réparable ou très coûteuse. Nous allons voir quels sont ces liquides, quelle est leur utilité et comment contrôler leur niveau.

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Quels sont les niveaux de liquide à surveiller ?

Pour assurer le bon fonctionnement de votre véhicule et réduire son usure au cours du temps, il est primordial de s’assurer que les différents liquides que votre véhicule consomme soient à niveau. Il s’agit précisément de l’huile moteur, de l’huile de frein, du liquide de refroidissement, de transmission et de direction assistée, ainsi que du liquide lave-glace. La vérification du niveau de ces liquides se fait sur un terrain plat et à froid.

L’huile moteur

Qu’est ce que l’huile moteur ?

 Il s’agit d’une substance lubrifiante essentielle au bon fonctionnement d’un moteur. Son but est de protéger les pièces mobiles du moteur contre l’usure, la corrosion et l’abrasion. Elle permet aussi de maintenir le moteur à une température idéale ( entre 75° et 95°) en absorbant puis dissipant la chaleur.

Comment faire le niveau de l’huile moteur ?

C’est très simple, il suffit de retirer la jauge d’huile située à l’intérieur du réservoir d’huile puis de la nettoyer avec un chiffon propre. Réinsérer-la ensuite dans le réservoir d’huile. En retirant de nouveau la jauge, vous pourrez lire le niveau d’huile actuel et en ajouter si nécessaire. Il est important de maintenir un niveau d’huile optimal pour assurer le bon fonctionnement du moteur, veillez à contrôler le niveau tous les 2000km.

Le liquide de frein

Qu’est ce que le liquide de frein ?

Afin de garantir la fiabilité de votre système de freinage, l’utilisation du liquide de frein est obligatoire. Ce fluide hydraulique permet de transmettre la force appliquée sur la pédale de frein aux roues, en actionnant les pistons des étriers de frein. Il doit être remplacé régulièrement, car il absorbe l’humidité. Ce qui peut entraîner la corrosion des composants internes du système de freinage.

Comment faire le niveau du liquide de frein ?

Le réservoir transparent du liquide de frein est localisé sous le capot de votre véhicule, proche des roues généralement. Pour vérifier qu’il soit à niveau, il suffit de s’assurer visuellement que le niveau est compris entre les repères MIN et MAX..

Attention :

Un niveau de liquide de freinage trop faible entraînera une perte d’efficacité des freinages.

Le liquide de transmission

Qu’est ce que le liquide de transmission ?

Le liquide de transmission est un fluide lubrifiant qui permet de protéger les engrenages qui composent la boite de vitesse. Sans ce fluide, l’usure de votre transmission serait bien plus rapide et importante. Son rôle secondaire est de refroidir et nettoyer les composants de la transmission.

Comment faire le niveau du liquide de transmission ?

Commencez par repérer le réservoir du liquide de transmission sous le capot. À la manière de la vérification de l’huile moteur : retirer la jauge, nettoyer la tige avec un chiffon propre, puis réinsérez la jauge dans le tube de remplissage. Lorsque vous la retirerez, vous pourrez lire le niveau de liquide de transmission. Si le niveau est trop faible, ajoutez du liquide jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau préconisé. Maintenir le liquide de transmission au niveau permettra d’assurer le fonctionnement de la transmission et prolonger sa durée de vie.

Le liquide de refroidissement

Qu’est ce que le liquide de refroidissement ?

Le liquide de refroidissement circule à travers le moteur afin d’absorber la chaleur issue de la combustion. Cette chaleur est ensuite redirigée vers le radiateur grâce auquel elle est dissipée vers l’extérieur. Ce liquide est généralement composé d’une solution d’eau traitée, d’anticorrosif et d’antigel qui empêche le liquide de geler ou de bouillir, au vu des conditions extrêmes qu’il doit supporter.

Comment faire le niveau du liquide de refroidissement ?

Pour éviter une surchauffe du moteur qui peut causer des dommages irréparables, vous devez maintenir le niveau de ce liquide entre les repères MIN et MAX. Pour ce faire, trouvez le réservoir avec un bouchon qui comporte un thermomètre au milieu d’un triangle. Ensuite, assurez-vous que le niveau de liquide est bien situé entre les repères, en regardant l’échelle sur le côté du réservoir.

Le liquide lave-glace

Qu’est ce que le liquide lave-glace ?

À l’inverse des autres liquides, celui-ci n’est pas essentiel au bon fonctionnement de votre voiture. Le liquide lave-glace est un produit qui sert à nettoyer le pare-brise avant et arrière de votre véhicule. Il est composé d’un agent nettoyant et d’eau mais aussi d’un agent antigel pour l’hiver. Ce liquide peut être acheté dans n’importe quel magasin d’accessoires automobiles. Vous pouvez également choisir de le fabriquer vous-même en mélangeant de l’eau et du vinaigre blanc ou de l’alcool isopropylique.

Comment faire le niveau du liquide lave-glace ?

Le réservoir du liquide lave-glace est souvent situé près du pare-brise, il est facilement identifiable grâce à son bouchon coloré. Lorsque vous l’avez repéré, il suffit d’enlever le bouchon et de verser lentement le liquide lave-glace jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau recommandé. Il est important de ne pas dépasser ce niveau, cela pourrait causer des dommages au système de lave-glace.

Le liquide de direction assistée

Qu’est ce que le liquide de direction assistée ?

Présent uniquement sur les voitures dotées d’un système de direction assistée, le liquide de direction assistée est un fluide hydraulique qui permet de faciliter la direction. Concrètement, il applique une pression qui vous aide à tourner le volant. Il est essentiel pour assurer le bon fonctionnement du système de direction assistée qui vous facilite le quotidien. Il lubrifie les éléments qui le composent, réduit l’usure et prévient les fuites.

Comment faire le niveau du liquide de direction assistée ?

Une fois le réservoir de liquide de direction assistée identifié, il suffit de retirer le bouchon et de vérifier le niveau du liquide en utilisant la jauge attachée au bouchon. Si le niveau est situé en dessous du marqueur, il faut rajouter du liquide jusqu’à ce que le niveau soit correct. Important : Vous devez suivre les instructions du fabricant pour le type de liquide de direction assistée à utiliser pour votre voiture.

Pourquoi est-il important de vérifier régulièrement les niveaux ? 

Il est crucial de vérifier régulièrement tous les niveaux de liquide moteur de votre voiture, pour bénéficier d’un fonctionnement optimal et se prévenir des dommages coûteux. Si ces liquides sont présents ce n’est pas pour rien, alors ne les négligez pas. Il est recommandé de vérifier le niveau de liquide moteur une fois par mois ou avant un long trajet. Si le niveau d’un des liquides est bas, il est important d’en ajouter aussi vite que possible pour éviter des dommages au moteur. Il est également recommandé de faire une vidange et de remplacer les liquides moteur tous les deux ans ou selon les recommandations du fabricant.

Quel risque de rouler avec des niveaux non conformes ?

Il existe des conséquences négatives spécifiques à chaque liquide. Globalement, le manque d’un liquide cause le dysfonctionnement du système dont il assure le fonctionnement. Ce qui peut aller jusqu’à une casse non réparable. Par exemple, le liquide de refroidissement joue un rôle vital dans la régulation de la température au sein du moteur. Si le niveau de liquide de refroidissement est trop bas, le moteur peut surchauffer et causer des dommages importants.

Voici les 3 principaux risques lorsque vous roulez avec des niveaux de liquide non conformes : 

  • Surchauffe : Les différentes huiles présentent dans le moteur emmagasinent la chaleur sur leur passage et l’évacuent par le radiateur. Si il manque de l’huile ou si elle est en mauvais état, son effet thermorégulateur sera amoindri.
  • Perte de puissance : Si le moteur est trop chaud ou trop froid, cela peut affecter la combustion du carburant et par conséquent la performance de la voiture en général. 
  • Usure des pièces : Le rôle des liquides est entre autres de lubrifier les pièces afin de limiter l’abrasion. Cette lubrification permet au mécanisme de fonctionner sans accroc, ce qui préserve les pièces d’une usure prématurée.

Vous l’aurez compris, vérifier le niveau des différents liquides que votre moteur consomme est essentiel. Référez-vous aux recommandations du constructeur de votre véhicule afin de savoir exactement la fréquence préconisée pour vérifier les niveaux de vos liquides moteurs. Sachez tout de même qu’une vérification régulière (tous les 2 mois) vous permettra de vous assurer qu’il n’y a pas de fuite et que tout fonctionne correctement.

Feux diurnes : comment utiliser les feux de jour sur la route ?

Pour être vu sur la route pendant la journée, les feux diurnes s’allument automatiquement afin de signaler la présence du véhicule aux autres usagers de la route. Ces feux de circulation sont devenus obligatoires sur certains types de véhicules à moteur via une directive de la Commission Européenne. Appelés également feux de jour, ces types de phares sont utilisés dans des conditions de route précises. Découvrez l’essentiel à savoir sur les feux diurnes : Quand et comment les utiliser ? Sont-ils obligatoirement présents sur les véhicules ? Existe-t-il un encadrement du Code de la route pour les feux diurnes ?

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Dans quel cas utilise-t-on les feux diurnes ?

Les feux diurnes sont des dispositifs d’éclairage du véhicule apparus récemment chez les véhicules à moteur (automobiles, motos, poids-lourds, bus et autocars).

Rôle et objectifs des feux de jour

Les feux diurnes ont pour principal objectif de rendre visible le conducteur et son véhicule des autres usagers de la route pendant la journée. Ces types de feux sont positionnés uniquement à l’avant du véhicule, de part et d’autre des phares (sur le côté ou en dessous).

Les feux diurnes servent à améliorer la visibilité du véhicule. Ils permettent d’être vu par les autres usagers et de ne pas être confondu avec un motard, afin de renforcer la sécurité du trafic routier. Les autres usagers de la route interpellés par l’effet lumineux des véhicules arrivant de face, sont ainsi plus attentifs aux conditions de circulation. Les feux de jour ont ainsi un rôle à jouer dans la limitation des collisions et des accidents de la route.

A noter que leur utilisation permet aussi de repérer plus rapidement les véhicules électriques, dont le fonctionnement « silencieux » peut être une cause d’accidents de la circulation.

Quand utilise-t-on les feux diurnes ?

Ces dispositifs d’éclairage sont allumés uniquement le jour, comme leur nom l’indique. D’autre part, lorsque les conditions météorologiques ne sont pas favorables (brouillard, pluie, luminosité déclinante), les feux diurnes ne peuvent pas se substituer aux autres phares. Il sera obligatoire d’allumer selon la situation les feux de croisement, les feux de route ou les feux de brouillard, etc.

La réglementation routière autour des feux diurnes : sont-ils obligatoires ?

La présence des feux diurnes et leur utilisation sur le réseau routier français répond à la  directive 2008/89/CE du 24 septembre 2008  de la Commission Européenne. Cette dernière stipule que l’installation des feux diurnes est obligatoire sur tous les véhicules légers commercialisés depuis le 1er janvier 2011. Cette réglementation s’est étendue aux camions poids-lourds, bus et autocars en 2012.

A quoi ressemblent les feux diurnes ?

Encadrés en France par l’article R313-4-1 du Code de la route, les feux diurnes diffusent une lumière blanche vers l’avant du véhicule.

Il n’existe pas de voyant pour les  feux diurnes sur le tableau du bord du véhicule.

En respect de la directive de la Commission Européenne, la plupart des constructeurs ont fait le choix d’installer sur leurs véhicules des dispositifs d’éclairage composés de diodes électroluminescentes (LED).

L’utilisation d’ampoules LED pour les feux diurnes permet ainsi de limiter la consommation de carburant et donc l’impact de la pollution sur l’environnement.

La réglementation européenne encadre la position des feux diurnes dans le véhicule :

  • des dispositifs distincts des autres feux de circulation / dispositifs d’éclairage ;
  • un espacement de 60 cm ;
  • une fixation entre 25 cm et 150 cm en hauteur ;
  • une puissance comprise entre 400 et 1 200 candelas.

Bon à savoir : les propriétaires de véhicules sans feux de jour (mis en circulation avant le 1er janvier 2011) peuvent tout de même les équiper via des kits feux diurnes disponibles sur le marché.

Comment les faire marcher et les éteindre ?

Le fonctionnement des feux de jour est d’une grande simplicité. En fait, le conducteur n’a aucune action à faire en règle générale.

L’allumage des feux diurnes est automatique lors du démarrage du véhicule. De la même façon, les feux s’éteignent dès l’arrêt du véhicule (arrêt du moteur, frein à main, stationnement) ou lorsque d’autres phares sont allumés (feux de croisement, feux de position, feux de route, etc.).

Selon le modèle de son véhicule, le conducteur peut aussi gérer la mise en marche des feux diurnes de manière manuelle via une commande présente sur le levier de commande du volant. Dans ce cas, le bouton des feux diurnes est le mode « éclairage de jour » avec 2 types de positions : la position «0» (arrêt manuel) ou «AUTO» (allumage automatique).

Bon à savoir : Aucun article du Code de la route ne prévoit d’amendes en cas de défaut d’allumage des feux diurnes. L’allumage des feux en plein jour comme dans certains pays d’Europe n’est pas une obligation en France. En revanche, le fait pour un conducteur d’avoir ses feux diurnes activés alors que les conditions de route nécessitent l’allumage de feux spécifiques est passible d’une amende de 3e classe de 135 euros.

En résumé, les feux diurnes sont des dispositifs d’éclairage utiles pour renforcer la Sécurité routière de manière générale. Si vous venez d’acquérir une voiture neuve ou une voiture d’occasion commercialisée après 2011, vous connaissez désormais la réglementation autour de ces feux de circulation.

Comment bien faire la pression des pneus ?

miniature vidéo pression des pneus

On estime qu’en moyenne, 1 voiture sur 3 est équipée de pneus sous-gonflés. C’est mauvais signe, car les performances de votre véhicule diminuent : son comportement, sa consommation, sa motricité… L’adhérence en pâtit aussi. Votre sécurité est donc en jeu. C’est pourquoi il faut régulièrement contrôler la pression de vos pneus, et l’ajuster correctement, le cas échéant. Si vous n’êtes pas sûr de savoir procéder comme il faut, voici un récapitulatif de l’essentiel.

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Quelle est la pression recommandée pour vos pneus ?

La pression des pneus est exprimée en bar. 1 bar équivaut à 1 kg par centimètre cube de pression. Le nombre de bars dépend donc grandement du poids du véhicule. De manière générale, pour les pneus d’une voiture, une pression correcte se situe entre 2 et 3 bars. (Pour un poids lourd, elle peut être deux à trois fois supérieure.)

Pour connaître la pression recommandée pour votre voiture, consultez les instructions du constructeur. Vous pouvez les trouver dans le carnet d’entretien du véhicule. Sinon, jetez un œil sur l’étiquette comprenant ces informations spécifiques. Son emplacement dépend du véhicule. Elle peut être collée soit sur le montant de la portière du conducteur, entre les portières avant et arrière, soit à l’intérieur du clapet de votre réservoir de carburant. 

Comment savoir si vos pneus sont bien gonflés ?

L’étiquette indique les limites de charge et les pressions de gonflage conseillées. Pour des raisons de sécurité, gardez vos pneus gonflés aux valeurs recommandées.

Pour vérifier la pression, vous avez besoin d’un manomètre. Deux choix s’offrent à vous :

  • Vous pouvez la contrôler vous-même, en achetant le matériel dans un magasin spécialisé ou en vous rendant dans un centre ou une station-service dotée d’un gonfleur ;
  • Ou alors, vous pouvez confier cette tâche à un professionnel : un garagiste, votre concessionnaire ou un centre auto.

Si les valeurs correspondent à celles indiquées sur l’étiquette, pas besoin d’ajustement. Si elles sont différentes, il faut ajouter ou enlever de la pression, suivant le cas.

Quand vérifier la pression de vos pneus ?

La pression de vos pneus ne reste jamais stable. Elle baisse naturellement, plus ou moins rapidement suivant le degré d’utilisation du véhicule. Par exemple, plus vous roulez avec un véhicule chargé, et/ou plus vous empruntez l’autoroute, plus la pression descend vite.

On estime que pour un usage moyen, la pression diminue d’environ 0,1 bar par mois. Les professionnels recommandent donc de la contrôler au minimum tous les 30 jours. Avec la pression prévue, vous maintenez une adhérence et un contrôle optimal de votre voiture.

Comment ajuster la pression de vos pneus ?

Pour contrôler et ajuster la pression de vos pneus, vous pouvez :

  • Le faire chez vous, en vous servant d’un compresseur d’air portatif acheté chez un spécialiste ;
  • Vous rendre dans une station-service ou un centre de lavage équipé d’un compresseur ;
  • Aller dans un centre auto ou chez un garagiste pour qu’un professionnel s’en charge. 

Si vous contrôlez vos pneus dans une station-service, le gonflage est souvent gratuit… mais pas toujours. Il faut également savoir que certaines ôtent les câbles de leur gonfleur la nuit. 

Comment vous servir d’une pompe de gonflage ?

Pour ajuster la pression de vos pneus, vous devez procéder à froid. Ça veut dire que vous ne devez pas avoir roulé plus de 5 km au cours des deux dernières heures.

Regardez les indications de pression sur l’étiquette de votre véhicule. Ensuite, penchez-vous sur vos pneus et suivez la procédure suivante pour chacun d’eux :

  1. Dévissez le bouchon de la valve de gonflage. Sur la plupart des pneus (qui sont « tubeless », c’est-à-dire sans chambre à air), la valve se trouve directement sur la jante.
  2. Placez l’embout du tuyau de gonflage sur la valve, en vous assurant que la connexion est bien étanche.
  3. Regardez le cadran du manomètre pour connaître la pression actuelle. 
  4. Si la pression est trop basse, ajoutez-en par à-coups successifs sur le bouton de gonflage, en surveillant l’évolution sur le manomètre. Si vos pneus sont trop gonflés, appuyez sur le bouton servant à libérer de la pression. 
  5. Retirez l’embout du tuyau de gonflage.
  6. Revissez le bouchon de valve.

Dans quels cas vérifier la pression de vos pneus ?

Il est recommandé de contrôler la pression dans les cas suivants :

  • Une inspection de routine, au moins une fois par mois ;
  • Avant un long trajet, comme un départ en vacances ou en week-end, ou un déplacement professionnel éloigné. Surtout que le véhicule est alors beaucoup plus chargé que pour un usage quotidien. Il faut augmenter la pression en conséquence, d’après les instructions du constructeur (cf. étiquette de gonflage).

Si vos pneus sont mal gonflés, un accident risque d’arriver.

Que risquez-vous avec des pneus mal gonflés ?

Des pneus sous-gonflés (ou même sur-gonflés) sur une période prolongée entraînent des soucis :

  • Avec des pneus sous-gonflés, la résistance au sol augmente, et avec elle, votre consommation en carburant. 
  • Vos pneus se dégradent prématurément et anormalement. À terme, vous risquez une crevaison. 
  • Vous perdez en adhérence et en efficacité au freinage. Vous risquez potentiellement un accident. 

On considère qu’un pneu est sous-gonflé lorsque la pression est inférieure à 0.4 bar par rapport aux recommandations du constructeur. 

Lorsque la pression de vos pneus est correcte, vous consommez moins de carburant. Votre adhérence sur la route est optimale, ainsi que votre contrôle. Vous êtes plus en sécurité. Et bien sûr, vos pneus s’usant moins vite, vous ferez plus de kilomètres avant de devoir les remplacer. Ça vaut bien la peine de vérifier une fois par mois si tout est bien gonflé.

Les feux d’angle sur une voiture : qu’est-ce que c’est ?

phare voiture

Les feux d’angle sont des systèmes de phares qui permettent d’éclairer sur le côté d’un véhicule lors d’un changement de direction en conduite de nuit ou de faible luminosité. Ce dispositif technologique s’avère d’une grande aide pour prendre des virages avec peu de visibilité. Comment fonctionnent les feux d’angle ? Font-ils partie des phares obligatoires équipant tout véhicule à moteur ? Suivez notre guide pour tout comprendre des phares d’angle.

SOMMAIRE

Les feux d’angle : comment les définir et comment ça marche ?

Les feux d’angles sont un dispositif d’éclairage facultatif présent sur certains modèles de véhicules. Appelés également « feux de virage », les feux d’angle permettent d’éclairer le côté latéral du véhicule dans les virages et les intersections.

Concrètement, en conduite de nuit ou de jour à faible luminosité, les feux d’angle s’allument uniquement du côté où le conducteur tourne le volant pour prendre une direction.

Les feux d’angle peuvent être installés à l’avant du véhicule de deux façons :

  1. soit en tant que phares indépendants ;
  2. soit ce sont les feux de brouillard qui occupent cette fonction en tant que système d’éclairage statique d’intersection.

Comment utiliser les feux d’angle ?

L’activation des feux d’angle est automatique sur un véhicule à moteur et ne nécessite pas d’action manuelle de la part du conducteur. L’allumage du feu d’angle du côté droit ou gauche est possible sous certaines conditions cumulatives :

  • l’activation des feux de croisement ou des feux de route ;
  • une vitesse inférieure ou égale à 40 km/h ;
  • la détection d’un changement de direction soit par l’activation du clignotant suivie d’un changement de direction du volant, soit uniquement par l’action de tourner le volant ;
  • la désactivation automatique du feu d’angle utilisé survient après l’utilisation du feu de clignotant et/ou lorsque le volant reprend sa position en roues droites.

Les feux d’angle sont-ils obligatoires ?

Le Code de la route définit clairement les systèmes d’éclairage obligatoires ou facultatifs sur un véhicule à moteur. A l’instar d’un phare adaptatif ou de feux diurnes, les feux d’angle (encadrés par l’article R313-3-1) sont des dispositifs d’éclairage facultatifs.

« Tout véhicule à moteur, peut être muni à l’avant de deux feux d’angle émettant latéralement une lumière blanche afin de compléter l’éclairage de la route située du côté vers lequel le véhicule va tourner. »

Pour rappel, il existe plusieurs systèmes d’éclairage obligatoirement présents sur un véhicule à moteur dont :

  • les feux de position ou veilleuses ;
  • les feux de croisement ou codes ;
  • les feux de route ;
  • les feux stop ;
  • les feux de brouillard arrière ;
  • les feux clignotants ;
  • les feux de marche arrière ;
  • les feux de signal de détresse ou warning.

Peut-on avoir des questions sur les feux d’angle au code de la route ?

Bien que facultatifs, les feux d’angle peuvent faire l’objet de questions lors de l’épreuve de l’examen du Code de la route. L’épreuve du code se compose de 40 questions couvrant les 10 thématiques du Code de la route et de la Sécurité routière. A ce titre, il est tout à fait envisageable d’avoir une ou plusieurs questions sur les dispositifs d’éclairage et de signalisation : l’utilisation en situation concrète des feux de route ou de croisement, les feux de position… et les feux d’angle.

Les feux de croisement : définition et usage

Un véhicule motorisé est équipé d’un jeu de phares dont l’utilisation varient en fonction des conditions de circulation sur la route. Les feux de croisement font partie des types de phares avec une intensité lumineuse suffisante pour être vu et voir sur la route. Leur utilisation fait l’objet d’une étude attentive à l’occasion des cours de code de la route et de conduite pour les candidats au permis de conduire. Comment les utiliser et les allumer ? Quelles différences avec les feux de position ou les feux de route ?

SOMMAIRE

A quoi ressemblent les feux de croisement et comment les allumer ?

Utilisés précisément lorsque le conducteur croise un autre usager sur la route, les feux de croisement permettent à la fois de voir et d’être vu. Ainsi, ces types de phares représentent des feux de signalisation obligatoires lorsque l’on circule sur le réseau routier.

En effet, tout véhicule motorisé (voiture, moto, poids lourds, etc.) se doit d’être équipé de deux feux de croisement à l’avant, de couleur jaune ou blanc, d’une portée minimale de 30 mètres (Article R313-3 du code de la route). L’angle d’éclairage doit être suffisant pour éclairer la route sans éblouir les autres usagers. De ce fait, la portée du phare se concentre plus sur le côté droit pour éclairer les panneaux et éventuels piétons, que sur le côté gauche pour ne pas aveugler les autres conducteurs.

Pour allumer les feux de croisement, il suffit de tourner le levier de commande (ou commodo) situé à gauche du volant jusqu’au symbole du feu de croisement : un phare allumé de couleur verte. Attention à ne pas confondre le pictogramme avec celui des feux de position (ampoule éclairée de couleur verte).

symbole feux de croisement

Dans quel cas les utilise-t-on ? Que dit le code de la route ?

L’utilisation des feux de croisement répond à une réglementation du code de la route. Ainsi, il est obligatoire d’allumer ces types de phares :

  • dès la tombée de la nuit, en agglomération, sur des routes nationales ou départementales, sur des autoroutes ;
  • de jour lorsque les conditions de route le nécessitent. A l’occasion d’un évènement climatique (pluie, orage, brouillard, neige) ou certains passages du réseau routier (tunnel, rue mal éclairée, etc.).
  • de nuit sur une route hors agglomération sans éclairage public où les feux de croisement sont préférés aux feux de route pour ne pas éblouir les autres usagers. Bien évidemment, sur une route de campagne sans âme qui vive, l’utilisation des feux de route est obligatoire.

Quels risques à rouler sans allumer ses feux de croisement ?

En cas d’oubli ou de non utilisation de ses codes, un conducteur s’expose à des sanctions relatives à son infraction au code la route. Les forces de l’ordre peuvent appliquer une amende de 4e classe de 135€ (article R416-11 du Code de la route).

Quelle est la différence entre feux de position et feux de croisement ?

La principale différence entre feux de position et feux de croisement tient en la capacité de voir la route. Les feux de position servent à indiquer comme leur nom le laisse sous-entendre, la présence du véhicule aux autres usagers. Ces types de phares que l’on connaît sous le nom familier de veilleuses, doivent être visibles sur une distance de 150 mètres. A défaut de visibilité de jour comme de nuit, le conducteur doit allumer ses feux de croisement ou codes.

Ils ne sont pas utilisés seuls de nuit ou pour éclairer la route lorsque les conditions climatiques l’exigent. A ce sujet, notons que les feux de positions sont allumés en même temps que l’on utilise les feux de croisement.

Quand faut-il changer les ampoules de feux de croisement ?

Avec l’usure du temps ou lors d’un sinistre auto, il peut être nécessaire de changer l’ampoule d’un phare de feux de croisement. Cette manipulation technique implique soit de changer le phare via un garagiste, soit de suivre les quelques étapes clés suivantes :

  1. accéder aux feux de croisement en ouvrant préalablement le coffre ;
  2. débrancher la batterie par précaution ;
  3. repérer le feux de croisement via son couvercle en cercle (manchon) de couleur grise ;
  4. ôter le manchon et débrancher le câble de raccordement ;
  5. débrancher la barrette de maintien de l’ampoule ;
  6. enlever l’ampoule usagée et la remplacer par une neuve ;
  7. remettre en place la barrette de fixation, le couvercle et le câble.

A noter que l’utilisation d’un véhicule avec une ampoule de feux de croisement grillée est une infraction au code de la route passible d’une sanction. Vous risquez une immobilisation du véhicule par les forces de l’ordre. En effet, en roulant avec un dispositif d’éclairage non optimal, vous courez un risque d’accident de la route. De plus, les autres usagers peuvent vous confondre avec une moto selon les conditions de route.

feux de croisement la nuit

Examen du code et feux de croisement : les types de questions posées

Les feux de croisement représentent des types de feux de signalisation dont les caractéristiques d’usage sont abordées tout au long de la formation au code de la route. Chez Lepermislibre, le candidat au permis a l’occasion de réviser ce sujet des feux de croisement et des autres feux de signalisation (feux de route, feux de position, feux de brouillard, etc.) lors des sessions de leçons du code la route.

Lors de ces sessions de révision, le candidat apprend à utiliser les feux de croisement en fonction des règles de la Sécurité routière et de conditions de route spécifiques.

Les feux de route : définition et usage

Sur les voitures, il existe cinq types de phares. Ils offrent au conducteur une bonne visibilité de la route et des autres usagers. Parmi les différents feux disponibles, on retrouve notamment les feux de route qui assurent un des éclairages les plus puissants parmi tous les phares d’une voiture. On vous explique précisément ce que sont les feux de route, quand les utiliser, comment ils éclairent et la différence entre les feux de route et les feux de croisement. On vous rappelle aussi que pour l’examen du code de la route, il y a très souvent des questions relatives à l’utilisation des feux. Prenez des notes ! 

SOMMAIRE

Qu’est-ce que les feux de route ?

Les feux de route, également appelés « pleins phares », sont des systèmes d’éclairage disponibles sur les automobiles mais aussi sur la plupart des véhicules motorisés. Ils permettent notamment aux conducteurs de circuler la nuit quand les routes ne sont pas éclairées ou en cas de luminosité très faible. Ils diffèrent totalement des feux de position, les « veilleuses », qui sont de faible puissance et donc insuffisants pour éclairer la chaussée.

symbole feux de route

Le symbole des feux de route se retrouvent sur toutes les voitures, il s’agit d’un symbole bleu représentant un phare éclairant droit devant lui, donc susceptible d’éblouir le conducteur en face. 

Quand utiliser les feux de route ?

Les feux de route sont très puissants et éblouissants. Ils s’utilisent principalement de nuit, hors agglomération, sur une chaussée non éclairée, ou mal éclairée. Ils peuvent également être utilisés en ville si c’est non éclairé. Il faut savoir que ces feux ne sont pas appropriés par temps de pluie, de neige ou de brouillard. Au-delà de leur utilité la nuit, les pleins phares servent aussi à faire des appels pour se signaler ou avertir d’un danger. Attention : ils ne doivent pas être utilisés pour signaler un contrôle de police. 

De plus en plus de véhicules sont équipés de capteurs de luminosité permettant l’automatisation des feux selon les situations. Si ce n’est pas le cas, il faut intervenir manuellement pour les activer. Selon les modèles de voiture, les feux de route sont généralement allumés puis enlevés grâce au levier au volant. Le symbole des feux de route étant affiché, il faut tourner la molette sur le bon pictogramme. Pour l’enlever, vous devez placer la molette sur zéro ou automatique en fonction de votre véhicule. 

Dans certaines situations, le Code de la route exige d’éteindre les feux de route. C’est notamment le cas lorsque le conducteur rencontre un autre véhicule venant dans l’autre sens. Cela afin d’éviter de l’éblouir. Il est également formellement interdit d’utiliser les feux de route quand un conducteur en suit un autre. Dans ce cas, seuls les feux de croisement peuvent être allumés. C’est aussi le cas dans un tunnel, alors que les feux de route y sont formellement interdits.

Halte aux idées reçues, l’utilisation des feux de route en ville n’est pas interdite. Ils peuvent être utilisés dans les agglomérations dès lors qu’il n’y a pas d’éclairage public. 

Quelle est la différence entre les feux de route et feux de croisement ?

Alors que les feux de route sont réputés pour leur pleine puissance et leur éblouissement, les feux de croisement, communément appelés les « codes », permettent de voir et d’être vu sans éblouir. Ils éclairent la route à 30 mètres. Ils sont notamment utilisés pour circuler sur les chaussées éclairées hors agglomération. À l’instar des feux de position, les feux de croisement ne sont jamais interdits, peu importe la situation. Dans tous les cas, ils doivent être utilisés le jour en cas de pluie, de neige ou de brouillard. 

Information importante : lorsque vous allumez vos feux de croisement, vos feux de position s’allument également. 

Le saviez-vous ? Contrairement aux feux de route, le faisceau des feux de croisement est asymétrique. Ils sont pensés pour éclairer davantage le côté droit de la chaussée, là où est implantée la signalisation verticale et où peuvent éventuellement se trouver des piétons. Ce réglage est normal et en aucun cas, il faut songer à le modifier. La seule hypothèse vous permettant de modifier la hauteur des faisceaux lumineux est lorsque votre véhicule est très chargé. En effet, ils risquent donc d’être trop hauts à cause du poids situé à l’arrière de la voiture, entraînant un possible éblouissement des usagers circulant en face.

Quelle est la distance d’éclairage des feux de route ?

La portée des feux de route est une distance d’au moins 100 mètres, c’est ce qu’exige la réglementation française. Il y a deux ou quatre feux de route à l’avant de votre voiture dont la largeur dépasse 130 centimètres. Ils doivent éclairer avec une lumière jaune ou blanche, forcément LED dont la puissance maximale ne doit pas excéder les 60 watts pour chacun des dispositifs d’éclairage. 

Est-ce qu’il y a des questions sur les feux de route à l’examen du code de la route ?

Lors de l’examen du Code de la route, sont souvent posées des questions relatives à l’utilisation des feux d’une voiture. Il faut savoir quels feux utiliser selon le contexte, l’environnement et les conditions climatiques. Chaque véhicule présente de nombreux phares pour un équipement optimal. Il y a les feux de position, les feux de croisement, les feux de route, les feux de brouillard avant et arrière et d’autres types de feux comme les feux de stop, de recul, clignotants, de détresse. L’utilisation des feux est régie par le Code de la route. Ce dernier dit que les feux de route s’utilisent de nuit uniquement, hors et en agglomération, lorsqu’il n’y a pas d’éclairage ou qu’il est insuffisant pour permettre de voir correctement. Le Code de la route précise aussi qu’il faut passer en feux de croisement lorsque nous croisons ou suivons un autre véhicule.



Pour appréhender la route le mieux possible, il est essentiel de comprendre comment fonctionne l’intégralité de la voiture, et notamment l’utilisation de ses nombreux feux. Chaque feu a un usage ! Il faut pouvoir répondre correctement à une situation donnée qu’il s’agisse des conditions climatiques, environnementales, ou encore le comportement des autres usagers.

Pneus hiver (ou « pneus neige ») : le guide complet !

La saison de la neige bat son plein, pour les amateurs de ski ou de randonnée c’est la période idéale pour profiter de la montagne ! Pour rouler en toute sécurité, mieux vaut s’équiper correctement. Vous vous posez peut-être des questions sur les pneus d’hiver aussi appelés “pneus neige” pour savoir quand est-ce qu’ils sont obligatoires, comment les monter, etc… On vous explique tout juste ici !

IMPORTANT

Pour la 3ème année consécutive, entre le 1er novembre 2023 et le 31 mars 2024 il est obligatoire d’équiper son véhicule en pneus hiver ou de détenir des chaînes ou chaussettes à neige dans 34 départements proches de massifs montagneux (source : Sécurité routière).

SOMMAIRE

pneu hiver

Qu’est-ce qu’un pneu neige et quelle est sa particularité ?

Ce sont des pneus qui ne sont pas fabriqués avec les mêmes gommes que les pneus d’été. Plus souples et avec une sculpture à lamelles, ils permettent d’être efficaces quand la température de la route baisse en dessous de 7°C sur un sol sec, mouillé, enneigé ou verglacé. Les rainures plus profondes et plus larges permettent à la neige de s’écouler immédiatement. Les pneus neige adhèrent plus et permettent de freiner sur une distance beaucoup plus courte qu’avec des pneus d’été. En moyenne, des pneus neiges freinent 30 mètres avant, comparé à des pneus été.

Il n’est pas du tout recommandé d’utiliser des pneus hiver toute l’année, il est préférable de les changer car ils n’ont pas la même efficacité que les pneus d’été. En effet, ils s’useront beaucoup plus vite en période estivale mais également vous feront consommer plus et modifieront vos distances de freinage.

Quelle est la différence entre un pneu hiver et un pneu neige ?

Entre pneus neige et pneus d’hiver vous êtes peut-être perdu par ses appellations différentes. Il n’y a pas de différence, les noms ont évolué avec le temps et les technologies mais ce sont similairement les mêmes pneus.

Enfin, il existe aussi les pneus 4 saisons : c’est un compromis si l’on ne souhaite pas changer de pneus 2 fois par an. Ceux-ci sont assez efficaces mais il faut garder en tête que l’on n’obtiendra jamais les mêmes performances en matière d’adhérence et de consommation qu’un pneu spécifiquement conçu pour l’hiver ou l’été. Mais si vous habitez dans une zone peu enneigée ils feront l’affaire.

Comment reconnaître un pneu neige ?

Pour reconnaître un pneu neige homologué, c’est tout simple, il suffit de regarder l’inscription marquée sur le flanc du pneu ! Il existe deux types de marquage de pneumatiques d’hiver : 

  • les M+S “Mud and Snow”, abréviation anglaise qui signifie “boue et neige”. Ce marquage seul, prouve que ces pneus sont adaptés à l’hiver. Cependant, il n’est pas spécifique aux pneumatiques d’hiver car beaucoup de pneus 4 saisons l’ont également. Ce ne sont pas des pneus soumis à des tests par un organisme certifié. Ils sont reconnaissables par la mention M+S marquée sur le flanc.
pneu neige M+S
  • les 3PMSF “3 Peak Mountain Snow Flake” signifiant en français : 3 pics montagneux avec un flocon de neige. Ces pneus homologués signifient qu’ils sont certifiés et soumis à des tests minutieux de conduite sur neige. Réellement conçus pour la neige, ils sont d’autant plus performant que les M+S. On les reconnaît grâce au symbole alpin (un flocon de neige entouré de 3 pics montagneux), normalement  toujours accompagné du logo M+S.
pneu neige 3PMSF

Quand sont-ils obligatoires, que dit la réglementation ?

Vous avez déjà dû entendre parler de la nouvelle Loi Montagne II qui est entrée en vigueur cette année, le 1er novembre 2021. Dans certaines zones montagneuses définies, il est devenu obligatoire de porter des pneus hiver ou des chaînes durant la période du 1er novembre au 31 mars de chaque année. Si l’on ne respecte pas ses règles, l’automobiliste risque l’immobilisation de sa voiture et également une amende de 135€. Pour vous éviter tous ses inconvénients et être parfaitement en règle chaque hiver, il suffit d’avoir 4 pneus d’hiver ou de détenir des chaînes ou chaussettes dans son coffre.

Pour la loi Montagne, un pneu d’hiver légal est celui qui est marqué sur son flanc 3 PMSF et/ou M+S. Jusqu’au 1er novembre 2024, les pneus d’hiver uniquement marqués « M+S » seront tolérés mais par la suite il faudra obligatoirement avoir les 3PMSF.

Les zones montagneuses concernées à l’intérieur des 48 départements ont été définies en amont par les préfets et seront signalées par de nouveaux panneaux à l’entrée et sortie des zones.

panneaux zone obligation équipement neige

Voici une liste des départements concernés  : Ain (01), Allier (03), Alpes-de-Haute-Provence (04), Hautes-Alpes (05), Alpes-Maritimes (06), Ardèche (07), Ariège (09), Aude (11), Aveyron (12), Cantal (15), Corrèze (19), Corse-du-Sud (2A), Haute-Corse (2B), Côte-d’Or (21), Doubs (25), Drôme (26), Gard (30), Haute-Garonne (31), Hérault (34), Isère (38), Jura (39), Loire (42), Haute-Loire (43), Lot (46), Lozère (48), Meurthe-et-Moselle (54), Moselle (57), Nièvre (58), Puy-de-Dôme (63), Pyrénées-Atlantiques (64), Hautes-Pyrénées (65), Pyrénées-Orientales (66), Bas-Rhin (67), Haut-Rhin (68), Rhône (69), Haute-Saône (70), Saône-et-Loire (71), Savoie (73), Haute-Savoie (74), Tarn (81), Tarn-et-Garonne (82), Var (83), Vaucluse (84), Vosges (88), Yonne (89), Territoire de Belfort (90).

Certaines communes comprises dans ces départements sont exemptées, si vous souhaitez en savoir plus rendez vous sur le site de la sécurité routière.

 Est-ce que deux pneus d’hiver suffisent ?

Nous vous conseillons de faire équiper vos voitures de 4 pneus d’hiver pour une sécurité optimale et une meilleure tenue de route. Si vous mettez seulement 2 pneus hiver à l’avant, l’arrière de votre voiture aura tendance à déraper et si vous équipez seulement l’arrière, vous aurez du mal à freiner. 

De plus, il faut savoir que même s’il neige, les pneus hiver ne suffisent pas toujours. En montagne, il faut parfois mettre des chaînes, des chaussettes ou même des pneus à clous.

Comment choisir des pneus neige ?

Avant de prendre la décision d’acheter des pneus adaptés pour la saison, posez-vous la question de l’usage que vous allez en faire. Comptez-vous souvent aller en montagne ? Vivez-vous dans une zone où il neige beaucoup ? Quel est votre budget ?

Une fois que vous avez la réponse à toutes ses questions, pensez à vérifier les prescriptions du constructeur du véhicule en termes de dimensionnement.

Attention également au marquage des pneus, pour être sûr d’avoir affaire à des pneus adaptés pour l’hiver, il faut qu’ils soient homologués  M+S ou 3PMSF comme expliqué juste avant.

Et pour finir, prenez également en compte les labels des étiquettes européennes afin de comparer l’adhérence sur l’eau et la neige de votre pneu.

Quand les monter ? 

Nous vous conseillons de monter vos pneus neige, dès que les températures descendent en dessous de 7°c. Souvent dès le mois d’Octobre vous pouvez commencer à adapter vos pneus pour les périodes hivernales et ensuite les remonter au mois de Mars. Au-delà de ses indications, fiez-vous à la législation de la Loi Montagne II pour ne pas avoir de mauvaises surprises. En effet, il n’est pas bon de rouler toute l’année avec des pneus d’hiver. Ils s’useront beaucoup plus vite et perdront de leur efficacité.

Comment savoir si un pneu neige est usé ? 

Il faut faire attention à l’usure de vos pneus. Pour déceler s’ils sont en bon état, regardez les rainures : il ne faut pas qu’elles soient inférieures à une profondeur de 1,6 mm. Vous pouvez facilement le vérifier grâce au témoin d’usure. Lors d’un contrôle, les forces de l’ordre seront tolérants de plus ou moins 0,6 mm, au-delà ils pourront vous verbaliser d’une amende. Des pneus abîmés peuvent aussi vous valoir une contre visite au contrôle technique, pensez à souvent regarder leurs états !

Est-ce qu’il y a des questions sur les pneu neige à l’examen du code ?

Dans l’épreuve du code de la route, un cours est destiné à cette thématique. “Comment conduire sur la neige ?”. Dans celui-ci, on vous demandera de connaître : quel comportement adopter en cas de neige ? ou quels équipements est-il nécessaire d’avoir ? Nous pourrions également vous interroger sur la signification des panneaux d’entrée et de fin de zones montagneuses réglementées.

Une seule réponse à toutes ces questions : Lepermislibre ! Inscrivez-vous via l’espace candidats pour bénéficier de tous les cours et entraînements au code de la route.

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