Sécurité active et sécurité passive : de quoi s’agit-il ?

Les voitures ont fait de sacrés progrès depuis leur invention en 1885. Presque 150 ans plus tard, les derniers modèles sont équipés des nouvelles technologies en matière de sécurité des usagers. Saviez-vous que selon le code de la route, on sépare ces dispositifs en deux catégories ? Il y a la sécurité dite « active », et la sécurité « passive ». Elles sont différentes, mais complémentaires. Le but de la sécurité active est de prévenir les accidents de la route. Celui de la sécurité passive est de limiter les dommages sur les usagers, le cas échéant.

SOMMAIRE

Sécurité active : pour limiter les risques d’accidents de la route

La sécurité active joue un rôle de prévention des accidents de la route. Plus elle est performante et complète, plus les risques diminuent.

Définition de la sécurité active

La sécurité active est aussi appelée « sécurité préventive » ou « sécurité primaire ». La sécurité active désigne l’ensemble des éléments dont la présence et le fonctionnement permettent d’éviter un accident de la route. La sécurité active prend donc en compte des éléments externes comme des personnes ou l’environnement (agents de la circulation, feux de route, signalisation, etc.).

L’expression désigne aussi l’ensemble des éléments et des dispositifs embarqués dans une voiture, dont le but est de prévenir une collision. Dans ce cas, la sécurité active est un ensemble d’équipements qui permettent au conducteur de garder le contrôle du véhicule, et de prévoir les situations dangereuses pour y adapter rapidement sa conduite.

Quels sont les équipements de sécurité active dans votre voiture ? 

Il y a d’une part l’aspect structurel de votre véhicule (rigidité de l’habitacle, suspensions, etc.).

D’autre part, les équipements suivants embarqués à bord contribuent à la sécurité active lors de la conduite sur route :

  • Roues et pneumatiques :
    Étant le seul équipement en contact avec le sol, les roues aident grandement au contrôle du véhicule. Il faut avoir des pneus en bon état et correctement gonflés pour rester en sécurité.
  • Système de freinage :
    Là encore, il faut pouvoir contrôler parfaitement votre voiture, ralentir ou freiner rapidement si nécessaire. La réactivité du freinage est donc vitale. Des aides au freinage se sont ajoutées petit à petit pour renforcer son efficacité :
    • L’ABS (Anti Blocage System), qui élimine l’effet de blocage des roues lors d’un freinage brutal, est devenu obligatoire pour les voitures en Europe à partir de 2003.
    • L’ESP (Electronic Stability Program), le contrôle électronique de la trajectoire du véhicule, est obligatoire sur toutes les voitures neuves depuis 2014.
  • Feux de signalisation :
    Voir et être vu est essentiel à la sécurité routière, par tous les temps, de jour comme de nuit. Tous vos feux doivent donc être opérationnels : feux de position, de route, de recul, anti-brouillard, clignotants, etc. Les feux d’angle, par contre, sont facultatifs et dépendent des véhicules.
  • Régulateur de vitesse :
    Il permet de maintenir une vitesse constante sans que le conducteur ait besoin d’appuyer sur la pédale d’accélérateur.
  • Limiteur de vitesse :
    Apparu en 1992, il permet de déterminer pour le véhicule une vitesse à ne pas dépasser.
  • Caméra de recul :
    Cette caméra placée à l’arrière facilite les manœuvres du conducteur impliquant une marche arrière (reculer, se garer en créneau, etc.). 
  • Avertisseur d’angle mort :
    Ce dispositif permet de détecter et de prévenir l’usage lorsqu’un autre véhicule se situe dans son angle mort. 

D’autres équipements sont facultatifs et dépendent des voitures. Par exemple, il y a l’AFU (Assistance au Freinage d’Urgence) qui n’est pas encore obligatoire, mais généralement proposée sur les voitures les plus récentes.

Sécurité passive : pour limiter les dégâts corporels en cas d’accident

En cas d’accident de la route, la sécurité passive a pour objectif de limiter les dommages corporels sur le conducteur et les passagers.

Définition de la sécurité passive

La sécurité passive est aussi appelée « sécurité palliative » ou « sécurité secondaire ». Elle désigne l’ensemble des équipements qui, par leur présence, permettent de minimiser la gravité d’un accident de la route.

Les constructeurs élaborent toujours de nouveaux équipements, pour garantir davantage la sécurité des usagers. En plus de sauver des vies, la sécurité passive est donc, quelque part, un argument de vente quand vous vous rendez chez un concessionnaire. 

Ces équipements peuvent être déjà visibles, ou se déclencher au moment de l’accident.

Quels sont les équipements de sécurité passive ? 

Les équipements suivants embarqués à bord du véhicule font partie de la sécurité passive :

  • Ceintures de sécurité :
    Apparues en 1959, elles sont devenues obligatoires à l’avant des véhicules en 1973, et à l’arrière, seulement en 1990. Elles servent à maintenir le conducteur/passager sur son siège, pour éviter les chocs en cas de collision. Un prétensionneur permet de limiter davantage les dommages corporels.
  • Airbags :
    Ils sont complémentaires de l’action des ceintures de sécurité. Ils se gonflent automatiquement au moment de la collision, pour amortir le choc et protéger le conducteur et les passagers. Les airbags s’activent ultra rapidement, entre 5 et 150 millisecondes seulement.
  • Avertisseur sonore :
    Le « klaxon » doit être utilisé uniquement pour prévenir les autres usagers d’un danger immédiat. Quand la visibilité est réduite, il peut aussi servir pour avertir de la présence de votre véhicule dans une situation dangereuse.
  • Sièges auto pour enfants :
    Un siège auto est obligatoire pour les enfants de moins de 10 ans. Il faut utiliser un siège homologué, adapté à la taille et au poids de l’usager.
  • Kit de sécurité routière :
    Depuis 2008, il est obligatoire d’avoir un kit dans votre véhicule. Il contient un triangle de présignalisation et un gilet de visibilité. Ce kit est à n’utiliser qu’en cas d’accident. Il sert à avertir de votre présence sur la voie, et à inciter les autres usagers à la prudence. Idéalement, gardez ce kit dans l’habitacle, à portée de main.

Les supports à sécurité passive doivent être conformes à la norme européenne NF EN 12767.

Sécurité active et sécurité passive sont complémentaires. Elles garantissent au maximum la sécurité des usagers. Mais elles ne font pas de miracle. L’attention du conducteur reste primordiale pour éviter les accidents. Même si votre véhicule est équipé de toutes les sécurités possibles, soyez toujours sur le qui-vive. Pour votre sauvegarde et celle de vos passagers, évitez d’avoir une conduite trop « sportive », en ville comme à la campagne.

Stationnement et arrêt en double file : les règles à connaître absolument

On parle d’arrêt ou de stationnement en double file, dès lors que le véhicule est garé à côté d’un emplacement matérialisé déjà occupé. En agglomération, quand il n’y a pas de place, on est souvent tenté par l’arrêt en double file. Mais voilà : même si la pratique est répandue, le Code de la route a des règles strictes concernant l’arrêt, mais aussi le stationnement en double file. Voici tout ce que vous devez savoir.

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Arrêt en double file : de quoi s’agit-il ?

Il y a une différence entre les notions d’arrêt et de stationnement en double file. Il y a arrêt en double file lorsque le moteur est laissé en train de tourner, tandis que l’usager est à bord ou à proximité immédiate du véhicule.

L’arrêt en double file est utilisé pour une immobilisation de courte durée, quelques minutes tout au plus (par exemple, si vous vous arrêtez pour déposer ou pour embarquer un passager). En théorie, ce n’est pas gênant pour la circulation, du moins, pas très longtemps, car « sitôt garé, sitôt reparti ».

Toutefois, de nos jours, de plus en plus d’usagers semblent s’arrêter beaucoup plus longuement. Dans ce cas, cela devient un stationnement en double file, et leur véhicule, une gêne pour le trafic.

Quand l’arrêt en double file est-il autorisé ?

L’arrêt en double file est autorisé, du moment qu’il s’agit bel et bien d’un « arrêt » au sens strict du Code de la route.

Cet arrêt doit être utilisé pour charger ou décharger le véhicule, embarquer ou débarquer des passagers, dans l’optique de repartir rapidement (quelques minutes maximum). Le conducteur doit donc rester au volant ou à côté de son véhicule. 

Quels sont les véhicules autorisés à s’arrêter en double file ?

L’arrêt en double file est autorisé tant qu’il n’est pas gênant pour la circulation. Cette notion est valable pour les voitures et les camions, à cause de leurs dimensions.

S’ils devaient s’arrêter à un emplacement qui n’est pas prévu pour cela, cela risquerait d’avoir des conséquences plus ou moins graves :

  • Une immobilisation sur la chaussée gêne le passage des autres véhicules.
  • Les usagers du véhicule garé à côté, sur la vraie place de stationnement, peuvent ne plus entrer ou sortir de leur véhicule.
  • Si le conducteur ou le passager ouvre sa portière côté chaussée (en double file, on n’a souvent pas le choix), il risque d’être renversé par un véhicule arrivant.

Pour ce qui concerne les engins de déplacement personnel, à savoir les vélos, les cyclomoteurs à deux roues et les motos sans side-car, la loi ne le leur interdit pas. Ils sont bien moins gênants pour le trafic, puisque leurs dimensions sont beaucoup plus raisonnables. 

Ce n’est toutefois pas une raison pour abuser de l’arrêt en double file quand on roule sur deux roues. D’ailleurs, de plus en plus de municipalités installent des parkings dédiés aux deux-roues près de leurs centres d’intérêt.

Que dit le Code de la route sur le stationnement en double file ?

Il y a stationnement en double file lorsque le véhicule est garé à côté d’une place de stationnement occupée, que le moteur ne tourne pas, et que l’usager s’éloigne du véhicule pendant un laps de temps important. Or, ce type de stationnement est formellement interdit. Pour citer le Code de la route, article 417-10 :  « le stationnement d’un véhicule en double file est considéré comme gênant la circulation publique ».

Même si vous restez assis au volant, même si vous faites usage de vos feux de détresse, si vous vous arrêtez 10 mn, 15 mn, 20 mn et plus, c’est un stationnement. Et si vous le faites à côté d’une place délimitée déjà occupée, vous êtes en double file. 

Dans une telle situation, vous n’avez pas le droit de vous garer en double file pour aller faire des courses, ou pour boire un café vite fait avec un ami, par exemple.

Que risquez-vous en cas de stationnement en double file ?

Puisque le stationnement en double file est interdit par le Code de la route, des sanctions sont prévues.

Mettons que vous vous garez en double file pour un temps prolongé. Si un agent de police vous contrôle, vous risquez une contravention de catégorie 2. Dans ce cas, la sanction est une amende forfaitaire de 22 €. Si vous ne payez pas rapidement, le montant peut grimper à 75 €.

Que se passe-t-il si vous êtes absent, ou si vous refusez de bouger votre véhicule ? Dans ce cas, ledit véhicule peut se retrouver immobilisé. Pire, une dépanneuse peut être appelée pour le déplacer, et pour l’emmener à la fourrière. 

Vous risquez donc de perdre beaucoup plus de temps que vous ne le pensiez au moment où vous vous êtes garé. Au lieu de passer 20 mn à aller acheter du pain, vous allez devoir focaliser votre temps et vos efforts sur la récupération de votre voiture !

Que devez-vous absolument retenir ?

Vous avez donc le droit à un arrêt en double file, du moment que vous vous montrez raisonnable sur la durée. Mais, à moins de vous trouver dans un cas exceptionnel, il est défendu de procéder à un stationnement en double file. Pas seulement pour l’amende que vous risquez. C’est aussi pour garantir votre sécurité et celle de tous les autres usagers.

Vous n’êtes jamais seul sur la route. En agglomération, la circulation est tellement dense et incertaine que tout peut arriver. Une faute d’inattention ou une fausse manœuvre peut provoquer un accident quand on s’y attend le moins. Et quand votre véhicule est arrêté en double file, les risques augmentent considérablement. 

Soyez prudent, et respectez toujours vos semblables, autant que le Code de la route. Maintenant que vous avez parcouru ce petit récapitulatif, vous savez quel est le bon comportement à adopter.

Appel de phare : Quand est-ce nécessaire et comment le faire ?

phare voiture

Pour avertir les autres usagers de la route d’un danger imminent, signaler un contrôle routier ou tout simplement pour céder le passage, il est d’usage d’utiliser les appels de phare. Toutefois, le fait d’avoir recours aux feux intermittents doit être réalisé sous certaines circonstances. Suivez notre guide pour tout savoir des appels de phare : est-ce légal ? Que dit le code de la route ? Quelle commande de son véhicule utilisée pour réaliser un appel de phare ?

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Qu’est-ce qu’un appel de phare ?

Un appel de phare est une pratique routière consistant à allumer par intermittence (parfois plusieurs fois d’affilée) et de manière très brève les feux de croisement ou les feux de route de son véhicule.

L’appel de phare est une alternative pendant la nuit à l’avertisseur sonore ou klaxon dont l’utilisation en agglomération et hors agglomération est interdite dans la majorité des cas pour des raisons de sécurité ; Exception faite d’une urgence absolue (risque immédiat de collision avec un véhicule ou un piéton par exemple).

Dans quelle(s) situation(s) peut-on faire un appel de phare ?

Signaler la présence d’un danger

L’usage des appels de phare est salutaire pour prévenir les autres conducteurs de véhicule qui arrivent en face de multiples dangers :

  • animaux sauvages qui traversent sur la chaussée ;
  • obstacles divers (éboulements, véhicules accidentés, etc.) sur la route.

Les appels de phare participent ainsi à la sécurité des usagers en incitant les automobilistes à réduire leur vitesse sur la route, à maintenir leur distance de sécurité et éviter tout potentiel accident.

Avertir d’un contrôle routier

Les contrôles routiers sont en général une mauvaise surprise pour les conducteurs de véhicule, même si l’installation des radars se généralisent un peu partout sur le territoire. Il est alors courant de prévenir avec des appels de phare les autres usagers que vous rencontrez sur la route.

Sachez que cette pratique est légale et totalement autorisée par le Code de la route. Néanmoins, attention à l’abus d’appels de phare : les forces de l’ordre peuvent vous verbaliser si votre action contrevient à la Sécurité routière et participe à la fuite d’un conducteur en excès de vitesse. Vous risquez une amende de 4eme classe d’un montant de 135 €.

Prévenir le passage des feux de route aux feux de croisement

La nuit, nombreux sont les usagers à oublier leurs feux de route allumés hors agglomération sur les axes routiers (autoroute, voies rapides, etc.). Les conducteurs qui arrivent en face, éblouis par cette luminosité importante, ne sont pas à l’abri d’un accident de la route ou d’une collision malencontreuse avec d’autres usagers.

Aussi, il est courant pour les conducteurs éblouis d’utiliser les appels de phare afin de prévenir le fautif de changer ses feux de route pour les feux de croisement.

A contrario, il est déconseillé d’utiliser des appels de phare lorsque le véhicule devant vous circule à une vitesse trop lente (à votre goût). Faire des appels de phare risque de fortement éblouir le conducteur via son rétroviseur. Le risque est important de créer un accident de la route.

Enfin, les chauffeurs de poids-lourds peuvent indiquer par un appel de phare qu’il est possible aux véhicules qui les doublent de se rabattre.

Que dit le code de la route sur les appels de phare ?

L’utilisation des appels de phare n’est pas interdite par le Code de la route. 

Aucun texte de Loi ne vient interdire l’usage des feux intermittents sur la route. 

L’article R416-2 du Code de la route vient même légaliser son usage en conduite de nuit en alternative aux klaxons : « De nuit, les avertissements doivent être donnés par l’allumage intermittent, soit des feux de croisement, soit des feux de route, les signaux sonores ne devant être utilisés qu’en cas d’absolue nécessité ».

Comment faire un appel de phare ?

Pour réaliser un appel de phare, la manœuvre est d’une grande simplicité. Il suffit de pousser vers soi la manette des feux de croisement ou feux de route de manière brève et répétitive (au moins 2 fois).

Cette action permet ainsi de prévenir les autres usagers de la route instantanément.

Les appels de phare font partie des manœuvres autorisées au volant par le Code de la route. Bien utilisés, ils s’avèrent une grande aide pour le jeune conducteur ou conducteur expérimenté pour circuler en toute sécurité sur le réseau routier.

Priorité à droite : les règles à connaître 

règles de priorité à droite

Avant de s’aventurer sur les routes, un conducteur doit assimiler les règles du Code de la route. Parmi les plus fondamentales, on trouve la priorité à droite. Pourtant, tous les conducteurs ne sont pas forcément « à jour » sur le respect de cette priorité. En France, on estime qu’encore 14 % des accidents de la route sont causés par des refus de priorité. Pour éviter de rejoindre les statistiques, voici un petit récapitulatif essentiel des règles de priorité à droite.

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Quand respecter les règles de la priorité à droite ?

Les règles de la priorité à droite permettent de savoir dans quel ordre les conducteurs ont le droit de s’engager sur une intersection. Bien sûr, c’est à la condition d’avoir bien appris ces règles et de les respecter. 

Que dit le code de la route ?

Les règles de la priorité à droite s’appliquent à une intersection non-régulée par les moyens suivants :

  • Une personne qualifiée ;
  • Des feux ou autres signaux lumineux de circulation ;
  • Une signalisation routière. 

En l’absence de ces signaux, tout conducteur doit céder le passage au conducteur arrivant à sa droite. La direction que compte emprunter ce dernier n’a aucune incidence. Même si le véhicule venant de droite ralentit sa vitesse ou s’arrête, il garde la priorité. Ceci s’applique à tous les conducteurs pour tous les véhicules : voiture, moto, cyclomoteur, vélo, etc.

Si aucun véhicule n’arrive à sa droite, un conducteur a le droit de passer sans s’arrêter.

règles de priorité à droite

Comment reconnaître une priorité à droite ?

Le plus souvent, les règles de priorité à droite s’appliquent en agglomération, à l’entrée d’une rue ou d’une intersection. Les jeunes conducteurs et les candidats au permis peuvent s’emmêler les pinceaux et ne pas reconnaître à temps une priorité. 

Voici les signes à surveiller :

  • Le panneau de priorité à droite. C’est un panneau de danger triangulaire, blanc bordé de rouge, barré d’une croix noire (« croix de saint-André »). Il n’annonce pas directement une prochaine priorité à droite, mais que cette priorité s’applique sur ce type de route. C’est une invitation à la vigilance.
  • L’ensemble de la signalisation routière à l’intersection : signalisation verticale (panneaux, feux), mais aussi horizontale (marquages au sol). 
  • Enfin, vous pouvez être attentif aux indices visuels sur votre route. Par exemple, si vous remontez une rue à l’ombre et voyez plus loin un éclaircissement au sol, c’est peut-être bien la lumière du soleil arrivant depuis une rue tangente. 

Dans tous les cas, la règle de base reste inchangée. En l’absence de signe clair, il faut laisser la priorité à droite.

Quand est-ce que la priorité à droite ne s’applique pas ?

Quand vous êtes sur la route, les règles de la propriété à droite ne s’appliquent pas dans les cas suivants :

  • Sur un carrefour à sens giratoire, les conducteurs engagés sur le rond-point sont toujours prioritaires.
  • En cas de piste cyclable ininterrompue. Dans ce cas, le conducteur venant de droite doit s’arrêter pour laisser passer le ou les cyclistes. Attention, quand la piste cyclable n’est que suggérée (pas de marquage au sol ni de signaux clairs), c’est le cycliste qui doit laisser la priorité au véhicule de droite.
  • À la sortie d’un parking ou d’une zone privée, le véhicule sortant devra céder la priorité.
  • Enfin, la priorité à droite ne s’applique pas à l’intersection avec un chemin de terre ou avec un sentier.

Les véhicules sur rails, notamment les trams, n’ont pas à respecter les règles de priorité à droite. Ils sont prioritaires sur les autres véhicules.

Qu’arrive-t-il en cas de refus de priorité à droite ?

Quand un conducteur ne cède pas la priorité à un autre alors qu’il y est tenu, ils risquent tous deux l’accident.

En cas d’accident, selon l’article R.415-5 du Code de la route, le conducteur prioritaire est supposé avoir usé légitimement de la priorité de passage. Toutefois, il ne bénéficie pas systématiquement d’une immunité. Dans certaines circonstances, le conducteur prioritaire peut être reconnu responsable de l’accident, en partie ou totalement. 

Un accident ou un contrôle par les forces de l’ordre peut entraîner une contravention de 4ème classe, soit une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de 4 points de permis. Dans le pire des cas, le permis peut être suspendu pour une durée de 3 ans.

La première des règles de la priorité à droite, ça reste de vous montrer toujours vigilant sur les routes. Peu importe qui a la priorité, celui qui arrive trop vite mérite qu’on s’en méfie et qu’on agisse de manière appropriée. En cas de doute, ralentissez l’allure et soyez prêt à freiner. On ne sait jamais.

Tout savoir pour utiliser votre klaxon correctement

klaxon

Le terme « klaxon » est associé à l’avertisseur sonore d’un véhicule, mais il s’agit en fait du nom de l’entreprise l’ayant inventé au début du XXème siècle. Il est toutefois approprié, puisque ce mot est dérivé du grec « klazō » qui signifie « hurler ». C’est bien à ça que sert ce dispositif : produire un son assez puissant pour être entendu dans les environs. Comme tous les outils, il faut savoir s’en servir sans en abuser. Savez-vous exactement comment utiliser votre klaxon ? Dans le doute, voici tout ce que vous devez savoir. 

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Comment utiliser le klaxon et à quoi sert-il ?

Le klaxon est un équipement de série sur tous les véhicules motorisés. Dans l’éventualité où vous n’avez jamais eu à vous en servir (pas encore), il s’actionne en effectuant une pression sur le centre du volant. Une corne, située généralement derrière la calandre, émet alors un son puissant. 

Telle une corne de brume utilisée par les navires, le but du klaxon est de signaler votre présence dans certaines situations, particulièrement quand la visibilité ou l’urgence présentent un risque pour le conducteur et ses environs. Vous n’êtes donc pas censé vous en servir n’importe quand, ni n’importe comment.

utilisation du klaxon

Que dit le code de la route sur l’utilisation du klaxon ?

Comme tous les dispositifs présents à bord d’une voiture, l’usage du klaxon est strictement encadré par le Code de la route (articles R416-1, R416-2 et R416-3). Il est autorisé de s’en servir dans certaines conditions.

Dans quel(s) cas avez-vous le droit d’utiliser votre klaxon ?

En agglomération, l’usage de l’avertisseur sonore n’est autorisé qu’en cas de danger immédiat. Autrement dit, servez-vous-en si cela permet d’éviter une collision. Par exemple, si une voiture « grille » la priorité alors que vous vous engagez, vous avez le droit de klaxonner pour signaler le danger.

Hors agglomération, sur les routes de campagne, les voies express et les autoroutes, le klaxon est autorisé pour signaler votre présence ou une situation risquée. 

Par exemple, vous avez le droit de klaxonner :

  • Quand la route n’offre pas une bonne visibilité, comme dans un virage avant un tunnel, etc. ;
  • Si quelqu’un se déporte brusquement devant vous quand vous êtes en train de doubler sur l’autoroute ;
  • Etc.

Le reste du temps, utiliser le klaxon est interdit.

Quelle sanction risquez-vous en cas d’abus de klaxon ?

Que ce soit en agglomération ou hors agglomération, de jour comme de nuit, la sanction est la même. Pour un usage intempestif du klaxon, vous risquez une amende de 2ème classe. Dans ce cas, le montant forfaitaire est de 35 €. Il peut être minoré à 22 € (si vous réglez rapidement) et majoré à 75 €. Dans le pire des cas, vous pouvez devoir payer 150 €.

La bonne nouvelle, c’est que ce type d’infraction n’occasionne aucun retrait de points sur votre permis de conduire.

Quand est-il interdit d’utiliser le klaxon ?

Lorsqu’il n’y a pas de danger immédiat ni de nécessité d’avertir les autres usagers, l’usage de l’avertisseur sonore est strictement interdit. 

Vous n’avez donc pas le droit d’utiliser votre klaxon :

  • Pour signifier votre mécontentement. La frontière est mince entre la nécessité et l’incivilité. En agglomération, l’usage abusif du klaxon est interdit, pour préserver au mieux la tranquillité des riverains. Vous vous en doutez, beaucoup de conducteurs l’ignorent, sciemment ou non. Ils s’en servent sous le coup du stress ou à cause d’une urgence personnelle (retard au travail, par exemple), ce qui est interdit.
  • Pour forcer les automobilistes, les deux-roues ou même les cyclistes à céder le passage ou à avancer plus vite. Ce faisant, vous ne les avertissez pas d’un danger potentiel. Vous devenez un danger, en les incitant à prendre des décisions brutales et inconsidérées.

La nuit tombée, vous devez utiliser vos avertisseurs lumineux (signaux intermittents des feux de croisement ou des feux de route). Le klaxon ne doit servir qu’en dernier recours. 

Dans tous les cas, les coups de klaxon doivent être brefs. Ils ne doivent pas se prolonger plus qu’il n’est nécessaire. Un excès est considéré comme un comportement indésirable, et puni par le Code de la route. 

La loi vous autorise-t-elle à modifier votre klaxon ?

Vous avez peut-être déjà entendu d’autres véhicules se servir d’avertisseurs originaux. Vous vous dites alors : « Pourquoi ne pas utiliser un klaxon différent, histoire de me distinguer ? ». Vous en avez le droit, mais en restant dans les limites fixées par la loi.

Vous n’avez pas le droit de faire installer sur votre véhicule un avertisseur qui n’est pas homologué. Trompes à sons multiples, sirènes et sifflets sont interdits. Sinon, c’est une infraction entraînant une contravention de 3ème classe (cf. article R313-33 du Code de la route). Le montant de l’amende forfaitaire est alors de 68 €.

Bon à savoir : vous avez besoin d’un klaxon en état de marche pour passer le contrôle technique de votre véhicule. Sinon, vous serez recalé et devrez revenir pour une contre-visite. Changer un klaxon de voiture ou de moto coûte généralement entre 5 € et 30 €. Si vous le faites changer par un professionnel après une panne, les réparations coûtent souvent entre 50 € et 100 €.

Vous savez désormais comment utiliser votre klaxon, et ce que vous encourez en cas d’infraction. Rappelez-vous toujours de ne pas en abuser. Il s’agit d’un avertisseur réservé aux cas d’urgence. Respectez toujours la tranquillité des riverains. Servez-vous-en strictement pour préserver votre sécurité sur les routes, ainsi que celle d’autrui. 

Comment contrôler les niveaux des liquides du moteur ?

changement huile moteur

Comme vous avez dû le voir pendant l’apprentissage du code de la route, tous les véhicules consomment différents liquides afin de rendre leur utilisation possible et durable. Si vous ne contrôlez pas régulièrement ces liquides, le moteur s’abîmera bien plus rapidement et vous risquez une casse non réparable ou très coûteuse. Nous allons voir quels sont ces liquides, quelle est leur utilité et comment contrôler leur niveau.

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Quels sont les niveaux de liquide à surveiller ?

Pour assurer le bon fonctionnement de votre véhicule et réduire son usure au cours du temps, il est primordial de s’assurer que les différents liquides que votre véhicule consomme soient à niveau. Il s’agit précisément de l’huile moteur, de l’huile de frein, du liquide de refroidissement, de transmission et de direction assistée, ainsi que du liquide lave-glace. La vérification du niveau de ces liquides se fait sur un terrain plat et à froid.

L’huile moteur

Qu’est ce que l’huile moteur ?

 Il s’agit d’une substance lubrifiante essentielle au bon fonctionnement d’un moteur. Son but est de protéger les pièces mobiles du moteur contre l’usure, la corrosion et l’abrasion. Elle permet aussi de maintenir le moteur à une température idéale ( entre 75° et 95°) en absorbant puis dissipant la chaleur.

Comment faire le niveau de l’huile moteur ?

C’est très simple, il suffit de retirer la jauge d’huile située à l’intérieur du réservoir d’huile puis de la nettoyer avec un chiffon propre. Réinsérer-la ensuite dans le réservoir d’huile. En retirant de nouveau la jauge, vous pourrez lire le niveau d’huile actuel et en ajouter si nécessaire. Il est important de maintenir un niveau d’huile optimal pour assurer le bon fonctionnement du moteur, veillez à contrôler le niveau tous les 2000km.

Le liquide de frein

Qu’est ce que le liquide de frein ?

Afin de garantir la fiabilité de votre système de freinage, l’utilisation du liquide de frein est obligatoire. Ce fluide hydraulique permet de transmettre la force appliquée sur la pédale de frein aux roues, en actionnant les pistons des étriers de frein. Il doit être remplacé régulièrement, car il absorbe l’humidité. Ce qui peut entraîner la corrosion des composants internes du système de freinage.

Comment faire le niveau du liquide de frein ?

Le réservoir transparent du liquide de frein est localisé sous le capot de votre véhicule, proche des roues généralement. Pour vérifier qu’il soit à niveau, il suffit de s’assurer visuellement que le niveau est compris entre les repères MIN et MAX..

Attention :

Un niveau de liquide de freinage trop faible entraînera une perte d’efficacité des freinages.

Le liquide de transmission

Qu’est ce que le liquide de transmission ?

Le liquide de transmission est un fluide lubrifiant qui permet de protéger les engrenages qui composent la boite de vitesse. Sans ce fluide, l’usure de votre transmission serait bien plus rapide et importante. Son rôle secondaire est de refroidir et nettoyer les composants de la transmission.

Comment faire le niveau du liquide de transmission ?

Commencez par repérer le réservoir du liquide de transmission sous le capot. À la manière de la vérification de l’huile moteur : retirer la jauge, nettoyer la tige avec un chiffon propre, puis réinsérez la jauge dans le tube de remplissage. Lorsque vous la retirerez, vous pourrez lire le niveau de liquide de transmission. Si le niveau est trop faible, ajoutez du liquide jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau préconisé. Maintenir le liquide de transmission au niveau permettra d’assurer le fonctionnement de la transmission et prolonger sa durée de vie.

Le liquide de refroidissement

Qu’est ce que le liquide de refroidissement ?

Le liquide de refroidissement circule à travers le moteur afin d’absorber la chaleur issue de la combustion. Cette chaleur est ensuite redirigée vers le radiateur grâce auquel elle est dissipée vers l’extérieur. Ce liquide est généralement composé d’une solution d’eau traitée, d’anticorrosif et d’antigel qui empêche le liquide de geler ou de bouillir, au vu des conditions extrêmes qu’il doit supporter.

Comment faire le niveau du liquide de refroidissement ?

Pour éviter une surchauffe du moteur qui peut causer des dommages irréparables, vous devez maintenir le niveau de ce liquide entre les repères MIN et MAX. Pour ce faire, trouvez le réservoir avec un bouchon qui comporte un thermomètre au milieu d’un triangle. Ensuite, assurez-vous que le niveau de liquide est bien situé entre les repères, en regardant l’échelle sur le côté du réservoir.

Le liquide lave-glace

Qu’est ce que le liquide lave-glace ?

À l’inverse des autres liquides, celui-ci n’est pas essentiel au bon fonctionnement de votre voiture. Le liquide lave-glace est un produit qui sert à nettoyer le pare-brise avant et arrière de votre véhicule. Il est composé d’un agent nettoyant et d’eau mais aussi d’un agent antigel pour l’hiver. Ce liquide peut être acheté dans n’importe quel magasin d’accessoires automobiles. Vous pouvez également choisir de le fabriquer vous-même en mélangeant de l’eau et du vinaigre blanc ou de l’alcool isopropylique.

Comment faire le niveau du liquide lave-glace ?

Le réservoir du liquide lave-glace est souvent situé près du pare-brise, il est facilement identifiable grâce à son bouchon coloré. Lorsque vous l’avez repéré, il suffit d’enlever le bouchon et de verser lentement le liquide lave-glace jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau recommandé. Il est important de ne pas dépasser ce niveau, cela pourrait causer des dommages au système de lave-glace.

Le liquide de direction assistée

Qu’est ce que le liquide de direction assistée ?

Présent uniquement sur les voitures dotées d’un système de direction assistée, le liquide de direction assistée est un fluide hydraulique qui permet de faciliter la direction. Concrètement, il applique une pression qui vous aide à tourner le volant. Il est essentiel pour assurer le bon fonctionnement du système de direction assistée qui vous facilite le quotidien. Il lubrifie les éléments qui le composent, réduit l’usure et prévient les fuites.

Comment faire le niveau du liquide de direction assistée ?

Une fois le réservoir de liquide de direction assistée identifié, il suffit de retirer le bouchon et de vérifier le niveau du liquide en utilisant la jauge attachée au bouchon. Si le niveau est situé en dessous du marqueur, il faut rajouter du liquide jusqu’à ce que le niveau soit correct. Important : Vous devez suivre les instructions du fabricant pour le type de liquide de direction assistée à utiliser pour votre voiture.

Pourquoi est-il important de vérifier régulièrement les niveaux ? 

Il est crucial de vérifier régulièrement tous les niveaux de liquide moteur de votre voiture, pour bénéficier d’un fonctionnement optimal et se prévenir des dommages coûteux. Si ces liquides sont présents ce n’est pas pour rien, alors ne les négligez pas. Il est recommandé de vérifier le niveau de liquide moteur une fois par mois ou avant un long trajet. Si le niveau d’un des liquides est bas, il est important d’en ajouter aussi vite que possible pour éviter des dommages au moteur. Il est également recommandé de faire une vidange et de remplacer les liquides moteur tous les deux ans ou selon les recommandations du fabricant.

Quel risque de rouler avec des niveaux non conformes ?

Il existe des conséquences négatives spécifiques à chaque liquide. Globalement, le manque d’un liquide cause le dysfonctionnement du système dont il assure le fonctionnement. Ce qui peut aller jusqu’à une casse non réparable. Par exemple, le liquide de refroidissement joue un rôle vital dans la régulation de la température au sein du moteur. Si le niveau de liquide de refroidissement est trop bas, le moteur peut surchauffer et causer des dommages importants.

Voici les 3 principaux risques lorsque vous roulez avec des niveaux de liquide non conformes : 

  • Surchauffe : Les différentes huiles présentent dans le moteur emmagasinent la chaleur sur leur passage et l’évacuent par le radiateur. Si il manque de l’huile ou si elle est en mauvais état, son effet thermorégulateur sera amoindri.
  • Perte de puissance : Si le moteur est trop chaud ou trop froid, cela peut affecter la combustion du carburant et par conséquent la performance de la voiture en général. 
  • Usure des pièces : Le rôle des liquides est entre autres de lubrifier les pièces afin de limiter l’abrasion. Cette lubrification permet au mécanisme de fonctionner sans accroc, ce qui préserve les pièces d’une usure prématurée.

Vous l’aurez compris, vérifier le niveau des différents liquides que votre moteur consomme est essentiel. Référez-vous aux recommandations du constructeur de votre véhicule afin de savoir exactement la fréquence préconisée pour vérifier les niveaux de vos liquides moteurs. Sachez tout de même qu’une vérification régulière (tous les 2 mois) vous permettra de vous assurer qu’il n’y a pas de fuite et que tout fonctionne correctement.

AdBlue : à quoi sert-il et comment l’utiliser ? 

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De nos jours, la thématique du code de la route « l’environnement » et sa protection sont sur toutes les lèvres. C’est aussi un impératif que se sont fixés bon nombre d’organismes et de gouvernements. Les constructeurs automobiles ont ainsi des normes anti-pollution à respecter. On leur doit les pots anti-catalytiques, les filtres à particules, et plus récemment, l’AdBlue. Mais qu’est-ce que l’AdBlue, à quoi sert-il et comment l’utiliser ?

SOMMAIRE

Qu’est-ce que l’AdBlue ?

L’AdBlue n’est pas un ustensile comme un pot d’échappement ou un filtre spécial. Il ne s’agit pas non plus d’un carburant ni d’un additif. Il s’agit d’un liquide spécialement créé pour les véhicules fonctionnant au diesel. 

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À quoi sert l’AdBlue ?

L’AdBlue est un produit séparé du carburant de votre véhicule. Il s’agit d’une solution aqueuse constituée d’urée (32,5 %) et d’eau déminéralisée (67,5 %). Elle a tout un tas d’avantages. Elle est incolore, biodégradable, non toxique, non explosive et ininflammable. Elle ne représente donc pas un danger majeur pour l’environnement ni pour la santé. 

L’AdBlue a été créée pour répondre aux normes de protection de l’environnement. Cette solution ne se mélangeant pas au diesel, elle dispose de son propre réservoir. En réalité, elle est injectée aux gaz d’échappement. Son action est de réduire les émissions d’oxydes d’azote (Nox), en les convertissant en vapeur d’eau et en azote inoffensif.

Le véhicule est ainsi conforme aux dernières normes Euro pour la réduction des émissions polluantes. En plus de protéger l’environnement, cela permet aussi de contrecarrer la taxe diesel imposée par le gouvernement.

Comment savoir si mon véhicule a besoin d’AdBlue ?

Pour profiter des avantages de l’AdBlue, il faut obligatoirement posséder un véhicule équipé d’un système de réduction catalytique sélective (SRC). Attention, les véhicules équipés de ce système ne peuvent pas rouler sans AdBlue. 

Cette technologie est de plus en plus courante dans tous types de véhicules (voitures, 4×4, camping-cars, etc.) et chez les constructeurs (Renault, Peugeot, Citroën, Audi, etc.). Si votre véhicule est concerné, il faut bien surveiller vos niveaux et vous assurer que le réservoir d’AdBlue est toujours rempli.

Il est facile de savoir si votre véhicule fonctionne à l’AdBlue. Si vous l’avez acheté neuf, le constructeur vous l’a dit, et/ou le manuel du véhicule comporte cette indication. Quant aux signes visuels, un voyant s’allume sur le tableau de bord quand le niveau est faible, et le bouchon du réservoir dédié porte la mention AdBlue.

Note : les poids lourds sont habituellement équipés d’une jauge spécifique pour l’AdBlue.

Quand faut-il refaire le plein d’AdBlue ?

Si votre véhicule fonctionne à l’AdBlue, il ne peut pas rouler sans cette solution. C’est pourquoi vous devez toujours garder un œil sur vos niveaux, et remplir le réservoir quand c’est nécessaire.

Attention, dès que le voyant au tableau de bord s’allume, n’attendez pas pour refaire le plein d’AdBlue. Sinon, les alertes sonores vont se multiplier, et petit à petit, l’électronique, puis le moteur vont se dégrader jusqu’à l’immobilisation totale du véhicule. 

Comment vérifier le niveau d’AdBlue sur mon véhicule ?

Pour éviter d’être à court, contrôlez régulièrement les messages et icônes qui s’affichent sur votre tableau de bord. Vous devez vous préoccuper de faire le plein quand apparaît le voyant lumineux. Suivant les modèles, le voyant peut indiquer « AdBlue » ou « Urea » (rappelez-vous que l’AdBlue est en partie constitué d’urée).

Sur certains modèles, le voyant peut être accompagné d’un message plus précis, de type : « Ajoutez AdBlue – Démarrage impossible dans XX km ». Enfin, certains modèles permettent de consulter en temps réel le niveau approximatif d’AdBlue restant.

Un niveau d’AdBlue proche de zéro entraîne l’équivalent d’une panne d’essence. Lorsque cela arrive, pour que le véhicule redémarre, il suffit de remettre une certaine quantité de solution dans le réservoir (lire plus bas). Toutefois, dans certains cas, l’électronique du véhicule peut refuser de se relancer. Il faut alors recourir à l’intervention d’un technicien.

Le voyant apparaît généralement bien à l’avance, lorsqu’il reste entre 800 km et 2400 km de roulage avant la panne sèche. Soyez donc prévoyant, faites le plein aussi tôt que possible. Attention : en cas d’insuffisance d’AdBlue, le véhicule ne redémarrera plus.

Où peut-on acheter de l’AdBlue pour faire le plein ?

Vous pouvez acheter de l’AdBlue en bidon :

  • Dans plusieurs grands magasins, au rayon auto ;
  • Dans les grandes surfaces spécialisées dans l’automobile ;
  • Chez certaines enseignes spécialisées dans l’outillage (Leroy Merlin, Brico Marché).

Bien sûr, vous pouvez aussi refaire le plein dans un garage. Il est également possible de faire le plein directement dans une station de carburant, à la pompe AdBlue. Cependant, toutes les stations ne le proposent pas.

Suivant les marques et les modèles, l’embout de remplissage pour l’AdBlue se trouve soit à côté de la trappe à carburant, soit dans le coffre, soit sous le capot du moteur. Il est facilement identifiable grâce à un capuchon bleu, ainsi qu’une inscription claire.

Selon la marque et le modèle du véhicule, le réservoir d’AdBlue peut contenir entre 7 L et 28 L de solution. Pour éviter la panne, il faut verser au moins 4 à 5 L. Si vous voulez être tranquille, arrondissez à 10 L, pour ne pas être obligé de faire des arrêts à la pompe trop fréquemment. 

Votre véhicule est-il essence ou diesel ? Est-il équipé du système SRC/AdBlue ? Dans ce cas, vous savez comment remplir votre réservoir et éviter la panne. Rappelez-vous que qui veut voyager loin ménage sa monture. Si vous voulez rouler plus longtemps et éviter les arrêts imprévus, entretenez bien votre véhicule et vérifiez fréquemment que les niveaux sont corrects. 

Feux diurnes : comment utiliser les feux de jour sur la route ?

Pour être vu sur la route pendant la journée, les feux diurnes s’allument automatiquement afin de signaler la présence du véhicule aux autres usagers de la route. Ces feux de circulation sont devenus obligatoires sur certains types de véhicules à moteur via une directive de la Commission Européenne. Appelés également feux de jour, ces types de phares sont utilisés dans des conditions de route précises. Découvrez l’essentiel à savoir sur les feux diurnes : Quand et comment les utiliser ? Sont-ils obligatoirement présents sur les véhicules ? Existe-t-il un encadrement du Code de la route pour les feux diurnes ?

SOMMAIRE

Dans quel cas utilise-t-on les feux diurnes ?

Les feux diurnes sont des dispositifs d’éclairage du véhicule apparus récemment chez les véhicules à moteur (automobiles, motos, poids-lourds, bus et autocars).

Rôle et objectifs des feux de jour

Les feux diurnes ont pour principal objectif de rendre visible le conducteur et son véhicule des autres usagers de la route pendant la journée. Ces types de feux sont positionnés uniquement à l’avant du véhicule, de part et d’autre des phares (sur le côté ou en dessous).

Les feux diurnes servent à améliorer la visibilité du véhicule. Ils permettent d’être vu par les autres usagers et de ne pas être confondu avec un motard, afin de renforcer la sécurité du trafic routier. Les autres usagers de la route interpellés par l’effet lumineux des véhicules arrivant de face, sont ainsi plus attentifs aux conditions de circulation. Les feux de jour ont ainsi un rôle à jouer dans la limitation des collisions et des accidents de la route.

A noter que leur utilisation permet aussi de repérer plus rapidement les véhicules électriques, dont le fonctionnement « silencieux » peut être une cause d’accidents de la circulation.

Quand utilise-t-on les feux diurnes ?

Ces dispositifs d’éclairage sont allumés uniquement le jour, comme leur nom l’indique. D’autre part, lorsque les conditions météorologiques ne sont pas favorables (brouillard, pluie, luminosité déclinante), les feux diurnes ne peuvent pas se substituer aux autres phares. Il sera obligatoire d’allumer selon la situation les feux de croisement, les feux de route ou les feux de brouillard, etc.

La réglementation routière autour des feux diurnes : sont-ils obligatoires ?

La présence des feux diurnes et leur utilisation sur le réseau routier français répond à la  directive 2008/89/CE du 24 septembre 2008  de la Commission Européenne. Cette dernière stipule que l’installation des feux diurnes est obligatoire sur tous les véhicules légers commercialisés depuis le 1er janvier 2011. Cette réglementation s’est étendue aux camions poids-lourds, bus et autocars en 2012.

A quoi ressemblent les feux diurnes ?

Encadrés en France par l’article R313-4-1 du Code de la route, les feux diurnes diffusent une lumière blanche vers l’avant du véhicule.

Il n’existe pas de voyant pour les  feux diurnes sur le tableau du bord du véhicule.

En respect de la directive de la Commission Européenne, la plupart des constructeurs ont fait le choix d’installer sur leurs véhicules des dispositifs d’éclairage composés de diodes électroluminescentes (LED).

L’utilisation d’ampoules LED pour les feux diurnes permet ainsi de limiter la consommation de carburant et donc l’impact de la pollution sur l’environnement.

La réglementation européenne encadre la position des feux diurnes dans le véhicule :

  • des dispositifs distincts des autres feux de circulation / dispositifs d’éclairage ;
  • un espacement de 60 cm ;
  • une fixation entre 25 cm et 150 cm en hauteur ;
  • une puissance comprise entre 400 et 1 200 candelas.

Bon à savoir : les propriétaires de véhicules sans feux de jour (mis en circulation avant le 1er janvier 2011) peuvent tout de même les équiper via des kits feux diurnes disponibles sur le marché.

Comment les faire marcher et les éteindre ?

Le fonctionnement des feux de jour est d’une grande simplicité. En fait, le conducteur n’a aucune action à faire en règle générale.

L’allumage des feux diurnes est automatique lors du démarrage du véhicule. De la même façon, les feux s’éteignent dès l’arrêt du véhicule (arrêt du moteur, frein à main, stationnement) ou lorsque d’autres phares sont allumés (feux de croisement, feux de position, feux de route, etc.).

Selon le modèle de son véhicule, le conducteur peut aussi gérer la mise en marche des feux diurnes de manière manuelle via une commande présente sur le levier de commande du volant. Dans ce cas, le bouton des feux diurnes est le mode « éclairage de jour » avec 2 types de positions : la position «0» (arrêt manuel) ou «AUTO» (allumage automatique).

Bon à savoir : Aucun article du Code de la route ne prévoit d’amendes en cas de défaut d’allumage des feux diurnes. L’allumage des feux en plein jour comme dans certains pays d’Europe n’est pas une obligation en France. En revanche, le fait pour un conducteur d’avoir ses feux diurnes activés alors que les conditions de route nécessitent l’allumage de feux spécifiques est passible d’une amende de 3e classe de 135 euros.

En résumé, les feux diurnes sont des dispositifs d’éclairage utiles pour renforcer la Sécurité routière de manière générale. Si vous venez d’acquérir une voiture neuve ou une voiture d’occasion commercialisée après 2011, vous connaissez désormais la réglementation autour de ces feux de circulation.

5 conseils pour réduire sa consommation de carburant

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Le prix du carburant à la pompe est en constante hausse ces dernières années. La voiture  est l’un des principaux postes de dépense des foyers, en prenant en compte le prix de l’assurance auto et celui du carburant. Les automobilistes cherchent donc à réduire leur facture de carburant en réduisant leur consommation. Sans plus tarder on vous livre des précieux conseils pour réduire votre consommation d’essence ou de diesel, c’est parti !

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Adopter une conduite souple

Votre conduite est probablement le facteur principal sur lequel vous pouvez réaliser des économies de carburant. Une conduite plus souple peut permettre d’économiser jusqu’à 20% de carburant, tandis qu’une conduite très agressive pourrait faire doubler votre consommation.

  • Veillez à ne pas dépasser les 3000 tours par minute, favoriser autant que possible une plage de régime comprise entre 1200 et 2500 tours/minute.
  • Anticipez au maximum votre environnement afin de gérer au mieux le freinage et diminuer les accélérations inutiles.

Pensez également à utiliser le bon rapport de vitesse et à les passer sans tarder pour réduire le nombre de tours/minute du moteur.

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Couper le moteur lorsque le véhicule est à l’arrêt

Si votre véhicule bénéficie du système “Start & Stop”, vous réalisez de nombreuses économies grâce à une coupure automatique du moteur à chaque arrêt. Vous ne consommez donc plus de carburant lorsque vous patientez au feu rouge ou dans les bouchons.

Dans le cas où votre voiture ne dispose pas de « Start & Stop », il est conseillé de couper le moteur manuellement si l’arrêt est supérieur à 1 minute. Dans le cas où le temps d’arrêt est inférieur à 1 minute, ne coupez pas le moteur car sa remise en route peut consommer davantage de carburant que de le laisser tourner quelques dizaines de secondes.

Régler correctement la climatisation

C’est connu, la climatisation consomme de l’essence ou du diesel puisque son fonctionnement est rendu possible grâce au moteur. La hausse de la consommation de carburant peut aller jusqu”à 10%. Utilisez votre climatisation lorsque c’est vraiment nécessaire et à une température raisonnable.

Rouler doucement

Ce conseil est en lien avec le 1er. Pour rouler plus vite, le moteur tourne à un plus haut régime, par conséquent il consomme plus. Dans le but de réaliser des économies de carburant, réduisez votre vitesse de quelques kilomètres/heure en dessous de la limitation. 

Sur l’autoroute et pour les longs trajets, les économies réalisables en roulant à 120km/h au lieu de 130km/h sont conséquentes. Pour un trajet de 300km, vous économisez 2,5L de carburant (variable en fonction des véhicules) soit aux alentours de 4/5€. Le temps perdu est quant à lui très faible : 10 minutes.

Tirer avantage de la route

Ce conseil peut paraître bête mais son impact n’est pas à sous-estimer. À l’approche d’une descente, profitez de la pente pour qu’elle joue le rôle d’accélérateur à la place du moteur. Profitez également du frein moteur pour ralentir car lorsqu’il est activé, les voitures avec des moteurs à injection (grosse majorité du marché) ne consomment aucun carburant. 

Lorsque vous êtes en montée, n’essayez pas de maintenir votre vitesse mais perdez quelques km/h. La puissance supplémentaire nécessaire pour compenser une montée est importante. Ce point est d’autant plus à surveiller lorsqu’il s’agit d’une montée constante et longue, comme sur l’autoroute par exemple.

Comment permettre à son véhicule de moins consommer ?

Bien entretenir son véhicule

L’état général de votre véhicule impacte directement votre consommation. Dans le pire des cas, la hausse peut atteindre 20%. Plus votre véhicule est encrassé et négligé, plus il consomme. Il est donc primordial de faire les entretiens et de suivre les préconisations du constructeur en temps et en heure, afin de maintenir votre véhicule dans le meilleur état possible. 

Certains éléments sont à surveiller particulièrement, c’est entre autres le cas du filtre à air et du filtre à huile. Ils ont tendance à s’encrasser rapidement, suivez les recommandations du  constructeur pour les remplacer avant que l’impact sur votre consommation se fasse ressentir.

Vérifier la pression des pneus

Rouler avec des pneus dont la pression est adaptée est positif sur tous les aspects. Premièrement, des pneus mal gonflés sont un réel risque pour la sécurité. Vous vous exposez à perte d’adhérence voire un risque d’explosion en roulant. Ils auront également tendance à s’user plus rapidement, on connaît le prix d’un jeu de pneus alors autant les économiser eux aussi !

En ce qui concerne la consommation du véhicule, des pneus sur-gonflés augmentent votre facture de carburant. La pression idéale des pneus est généralement indiquée à l’intérieur de la trappe à essence ou dans l’ouverture de la porte du conducteur.

Pour rappel : la pression se vérifie tous les mois idéalement, et elle se fait à froid.

Ne pas partir au volant d’une voiture trop surchargée

Lorsque votre véhicule est plus lourd qu’habituellement, le moteur est sollicité davantage puisqu’il faut plus de puissance pour compenser le poids supplémentaire. Qui dit plus de puissance, dit plus de consommation. Débarrassez-vous des objets inutiles qui sont dans votre voiture afin d’éviter une surcharge superficielle. Vous voyagerez plus en sécurité mais également pour moins cher !

Pour les longs trajets, ce conseil est d’autant plus important. Prenez avec vous les objets nécessaires uniquement, pensez aussi à équilibrer les poids dans le véhicule pour la sécurité.

Choisir le bon carburant

Lorsqu’il s’agit du choix du carburant, vous n’avez pas beaucoup de choix. Vous pouvez optez pour votre carburant classique ou pour une version plus haut de gamme dans laquelle est ajouté des additifs. Leur but est de préserver le moteur en le lubrifiant, ce qui lui permettra d’être plus durable. Comparez tout de même les prix, il se peut que ce carburant ne permette pas de réaliser des économies sur le long terme. 

Il existe une seconde option, la reprogrammation de la cartographie du véhicule. Attention : cette pratique frôle la légalité à cause des dérives possibles de la reprogrammation. Ce procédé permet de changer le carburant qui fait fonctionner votre voiture ou d’améliorer la gestion de votre carburant actuel par votre véhicule. Elle se réalise chez un professionnel, les reprogrammations les plus courantes concernent un changement de carburant, du sans plomb vers l’éthanol entre autres.

Autres questions sur l’économie de carburant

Les questions à propos des économies de carburant sont nombreuses, en raison de l’importance du sujet. Nous avons sélectionné pour vous les plus fréquentes d’entre elles, afin d’y apporter une réponse.

Pourquoi mon véhicule consomme-t-il trop de carburant ?

Il existe une multitude de raisons qui pourraient expliquer une surconsommation de carburant. Votre conduite est souvent l’une d’entre elles, veillez donc à conduire de manière plus souple et anticipez davantage. La seconde raison souvent responsable d’une surconsommation est l’état du véhicule. Vérifiez régulièrement l’état de votre voiture chez un professionnel et suivez les recommandations du constructeur pour l’entretien.

Évidemment, le modèle du véhicule à un rôle central dans sa consommation. Effectuez des comparaisons avant d’acheter votre prochaine voiture, favorisez les petits moteurs ou l’électrique. 

Quel modèle de voiture consomme le moins 

Les voitures qui consomment le moins sont celles avec des petits moteurs, peu de chevaux et une faible cylindrée. Référez-vous à la consommation pour 100 kilomètres de votre véhicule pour vous faire une idée. Si votre consommation moyenne est inférieur à 10 L/100Km alors votre véhicule consomme peu. Attention les consommations en ville et sur autoroute sont différentes, prenez le en compte dans votre calcul global. 

Dans cette catégorie on trouve par exemple : 

  • Volkswagen Polo 1.4 TDI Bluemotion 75 ch – 3,1 L/100 km – Émissions de CO² : 82 g/km
  • Renault Clio Energy dCi 90 ch – 3,2 L/100 km – Émissions de CO² : 83 g/km
  • Volkswagen Golf 1.6 TDI 100 ch Bluemotion – 3,2 L/100 km – Émissions de CO² : 85 g/km
  • Kia Rio 1.1 CRDI 75 ch – 3,2 L/100 km – Émissions de CO² : 85 g/km
  • Opel Corsa E 95 ch – 3,2 L/100 km – Émissions de CO² : 85 g/km

(source)

Est-ce que rouler au point mort permet d’économiser du carburant ?

Lorsque vous êtes au point mort, le moteur continue de consommer de l’essence. Il doit maintenir le ralenti et pour ce faire, il utilise du carburant. Par conséquent, ne vous mettez pas au point mort si vous risquez de tomber en panne d’essence. C’est dangereux, tout en ne vous permettant pas d’économiser de l’essence.

Quelle vitesse pour économiser de l’essence ? (km/h) 

Concrètement, votre vitesse en km/h n’impacte pas votre consommation. C’est la vitesse de rotation du moteur qui compte. Privilégiez un haut rapport de vitesse pour faire tourner votre moteur plus lentement. Prenez également l’habitude de réduire votre allure de quelques km/h par rapport à la limitation pour soulager votre moteur.

Quel est le meilleur moment pour faire le plein de sa voiture 

Il existe une astuce pour faire des économies lors du plein. Vous préfèrerez faire votre plein au moment le plus frais de la journée (nuit et matin) car l’essence est plus dense et donc vous aurez plus de matière consommable par litre. 

Notez également que lorsque la cuve de la station vient d’être réapprovisionnée, les dépôts qui s’accumulent au fond se retrouvent remués. Il est donc préférable d’attendre qu’ils redescendent. 

Nous vous avons présenté quelques conseils & astuces pour économiser du carburant, sachez que cette liste n’est pas exhaustive. De plus, pour observer un réel impact sur votre porte monnaie, ces conseils doivent être appliqués sur le long terme. Il convient donc de modifier votre manière de conduire au global pour économiser quelques centaines d’euros chaque année !

La voie de détresse

voie de détresse

À chaque sortie en voiture ou à moto, nous nous exposons au risque d’avoir un accident, mineur ou grave. La responsabilité nous incombe avant toute chose. Mais les autorités font aussi leur possible pour garantir notre sécurité. Plusieurs moyens existent pour nous guider et nous assister en cas d’urgence. C’est le cas de la voie de détresse, une voie bien spécifique et décrite dans le code de la route, réservée en cas de problème de freinage.

SOMMAIRE

À quoi sert une voie de détresse ?

La voie de détresse est appelée également « lit d’arrêt d’urgence ». Malgré ce doux nom, elle n’est pas faite pour se relaxer, ni réservée à ceux ayant tendance à rêvasser au volant. Au contraire, vous êtes censé l’emprunter en cas d’urgence ! 

Il s’agit d’une route qui sert à vous sauver la vie si vous rencontrez un problème avec vos freins, rendant votre conduite plus difficile, voire dangereuse pour vous et autrui. Vous êtes alors autorisé à emprunter cette route, souvent une bretelle, et à y rouler jusqu’à ce que la configuration du terrain parvienne à immobiliser votre véhicule. 

voie de détresse

Où peut-on croiser une voie de détresse ?

Une voie de détresse se rencontre généralement sur les autoroutes. Elle est placée avant une portion de route dangereuse, nécessitant habituellement l’usage des freins. Par exemple, on trouve fréquemment une voie de détresse avant une pente descendante, avant un échangeur, en amont d’une succession de virages, avant d’entrer dans un tunnel, etc.

Comment fonctionne une voie de détresse ?

Si vos freins fonctionnent mal, vous avez le droit d’emprunter une voie de détresse. Elle est prévue exprès pour ce cas de figure. Elle est conçue pour apporter son aide aux freins défaillants de votre véhicule. En roulant sur ce terrain, vous allez progressivement ralentir jusqu’à l’arrêt complet.

L’entrée de la voie est constituée de gravillons, pour accueillir votre véhicule « en douceur ». Si cela ne suffit pas, des moyens de ralentissement sont disposés à son extrémité. Ils peuvent être naturels, comme des buttes, des talus, etc. Ou bien artificiels, tels que des butoirs ou des barils. Évidemment, on préfère éviter d’arriver jusqu’à eux. Mais, le cas échéant, vous pouvez être sûr que cela vous arrêtera.

Quels sont les risques sur une voie de détresse ?

Ces dispositifs permettent de ralentir puis stopper un véhicule sans frein lancé à pleine vitesse. Il peut s’agir d’une voiture, d’un bus, ou même d’un camion. À cause de tels moyens pour l’arrêter, le véhicule peut subir des dégâts matériels importants. 

Mais si cela doit vous arriver, il convient de relativiser. Dites-vous que la voie de détresse est conçue avant tout pour vous sauver la vie si votre voiture devient incontrôlable. Et il vaut mieux finir sa course sur un lit d’arrêt d’urgence, plutôt que contre un arbre. 

Comment reconnaître une voie de détresse ?

Admettons que cela vous arrive. Vous vous trouvez en difficulté sur l’autoroute et avez besoin de vous arrêter rapidement. À quoi reconnaît-on une voie de détresse ? Fort heureusement, un marquage au sol indique l’entrée d’un lit d’arrêt d’urgence. Il représente un damier blanc et rouge (établi depuis l’arrêté du 24 novembre 1967 sur la signalisation des routes et autoroutes).

Une voie de détresse est-elle signalée par des panneaux ?

Rassurez-vous, il est difficile d’ignorer s’approcher d’une voie de détresse. S’il n’y avait que des carreaux rouges et blancs au sol, vous pourriez ne pas la remarquer avant qu’il ne soit trop tard. Heureusement, il y a plus que cela.

Pour ne pas « louper » la bifurcation, des panneaux de signalisation sont disposés en amont. Ces panneaux sont carrés, bleus ornés de blanc. Dessus, un dessin représente l’entrée de la voie de détresse par rapport à la route. Le cas échéant, ils indiquent la courbure du virage. En plus de cela, ils sont généralement accompagnés d’un panonceau indiquant la distance restante. 

Cette voie est interdite hors cas d’urgence !

Toujours d’après l’arrêté du 24 novembre 1967 sur la signalisation des routes et autoroutes, la voie de détresse est réservée à une urgence liée au freinage. 

Ce n’est pas une aire de repos ni une aire de services. Il est donc interdit d’emprunter un lit d’arrêt d’urgence, de s’y arrêter, d’y effectuer un demi-tour ou une marche arrière, ou d’y stationner. Imaginez si, pendant que vous faites cela, un usager victime d’une vraie urgence est obligé de s’y engager ! C’est l’accident assuré, alors que la voie de détresse est supposée l’éviter à tout prix. 

Si vous vous servez sans raison valable d’une voie de détresse vous risquez d’être sanctionné : une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de 3 points sur votre permis. Dans le pire des cas, vous écoperez d’une suspension de permis pour les 3 prochaines années !

Une voie de détresse peut vous sauver la vie. La fois suivante où vous empruntez l’autoroute, si vous avez soudain la certitude – ou même l’impression – que vos freins vous jouent un tour, guettez la prochaine bifurcation vers un lit d’arrêt d’urgence. Vous savez désormais comment les reconnaître et à quoi vous attendre. L’arrêt se terminera peut-être en douceur… ou peut-être pas. Mais au moins, vous serez sauf, et ça, c’est une histoire qui finit bien.