Signalisation du code de la route : les balises et leur signification

Les bornes et les balises de signalisation jonchent le réseau routier français. Il en existe un très grand nombre et leurs significations sont multiples. Dans cet article nous vous donnons toutes les clés pour bien les différencier et comprendre leur utilité.

SOMMAIRE

La différence entre bornes et balises

Le rôle des balises

Les balises ont pour finalité d’améliorer le confort de conduite des usagers ou de les alerter de la présence d’un danger, comme un virage dangereux, par exemple. Placées en amont, elles ont pour objectif d’attirer l’attention des usagers de la route, les incitant dès lors à redoubler de vigilance et à se montrer particulièrement prudents.

C’est ainsi qu’en présence de balises, les conducteurs sont invités à adopter un comportement routier adapté, tel que :

  • réduire la vitesse de leur véhicule
  • réaliser des contrôles visuels avant de poursuivre leur trajet
  • stopper le mouvement de leur véhicule lorsque cela s’avère nécessaire

On les retrouve le plus souvent sur le bord des routes où elles marquent la limite de la chaussée. Par ailleurs, elles sont souvent équipées de marquages rétro-réfléchissants très utiles lorsque la visibilité est réduite.

Le rôle des bornes

Implantées tout au long du réseau routier français, sur l’accotement, les bornes routières ont pour finalité d’informer les usagers de la route de leur position à un instant T.

Conformément à l’arrêté du 24 novembre 1967 inhérent à la signalisation des autoroutes et des routes, les bornes comprennent deux parties, sur lesquelles figurent des informations importantes :

  • une cartouche d’identification, sous forme de pavé rectangulaire blanc, sur laquelle sont inscrits une lettre et un numéro permettant à l’usager de savoir précisément sur quelle voie il se trouve
  • un sommet arrondi de couleur jaune ou rouge, sur lequel se trouve un chiffre ordonné qui permet au conducteur de se repérer facilement tout au long de cette voie

Les balises qui offrent un meilleur confort sur la route

Les délinéateurs

délinéateur
Un délinéateur (J6)

Les délinéateurs sont des balises blanches et noires pourvues de catadioptres, codifiées J6, placées tout au long des accotements d’une route, de manière à en matérialiser le tracé. Elles permettent de bien guider le conducteur sur la route, et s’avèrent particulièrement utiles lorsqu’il lui faut conduire de nuit

Les balises de virage

Balise de virage J1
Balise de virage (J1)
balise de virage J4
Balise de virage (J4)
Balise de virage fréquemment enneigé
Balise de virage fréquemment enneigé (J1 bis)

Elles permettent au conducteur de mieux visualiser et évaluer la courbe d’un virage, notamment si ce dernier présente un tracé particulièrement complexe. Il peut s’agir de simples balises blanches pourvues d’un réflecteur (codifiées J1), de balises blanches surmontées d’un capuchon rouge (codifiées J1 bis) spécifiques aux zones à neige, ou encore de balises à chevrons blancs et bleus (codifiées J4) qui complètent ou remplacent les balises J1.

Les balises d’intersection

Balise d'intersection
Balise d’intersection (J3)

Il s’agit de balises cylindriques de couleur blanche, pourvues d’un bandeau rétro-réfléchissant rouge, codifiées J3. Elles matérialisent le début et la fin d’une intersection, de manière à avertir l’usager de sa présence, et lui permettre, à l’instar des panneaux d’intersection, d’anticiper et de respecter les règles de priorité à appliquer à cet endroit.

Les balises qui avertissent d’un danger

Les balises d’obstacle

Balise de signalisation d’un obstacle (J13)

Balises de couleur bleu et blanche (codifiée J13), elles avertissent le conducteur de la présence d’un obstacle ou d’un petit ouvrage d’art positionné trop près de la chaussée, qu’il s’agisse d’un pont, d’un abri, d’un passage à niveau, etc. Souvent accompagnées de panneaux de signalisation de danger spécifiques, elles permettent d’éviter les accidents de la route pouvant être provoqués par l’effet de surprise.

Balise de passage à niveau
Balise de passage à niveau

Notez qu’il existe aussi des balises d’obstacle spécifiques informant de la présence d’un chantier (ou d’une zone de travaux) de taille importante.

Les balises d’alignement

Ces balises de signalisation rectangulaires de couleurs blanche et rouge, codifiées K5c, sont souvent pourvues d’un signal lumineux clignotant. Elles sont destinées à signaler au conducteur qu’une zone dangereuse est à l’approche, qu’il s’agisse de travaux ou de tout autre obstacle n’étant pas habituellement présent sur la voie. Elles ont pour finalité d’indiquer clairement au conducteur les modifications apportées au tracé des voies, de manière à réduire les risques d’accident inhérents.

Bien qu’il s’agisse de balises temporaires, elles prévalent sur la signalisation permanente, au même titre que les panneaux temporaires prévalent sur les panneaux permanents.

Les balisent qui indiquent une voie à suivre

Les balises de musoir

balise de musoir
Balise de musoir (J14A)

De couleur verte et pourvues de deux flèches blanches, les balises de musoir sont codifiées J14A lorsqu’elle sont implantées seules, et J14B lorsque 6 à 12 balises sont implantées ensemble en forme de V. Ces balises routières ont pour vocation de prévenir le conducteur de la séparation de 2 courants de circulation et de lui indiquer la voie à emprunter, tout comme les panneaux de direction peuvent le faire.

Elles sont principalement utilisées pour les divergents sur lesquels le trafic est particulièrement dense.

Les balises de tête d’îlot

Balises carrées de couleur bleue, codifiées J5, elles invitent l’usager à contourner l’îlot central présent sur la voie, par la gauche ou par la droite, en fonction du sens de la flèche blanche coudée qui y figure.

Balise tête d’îlot
Balise tête d’îlot (J5)

Les balises de guidage

Le rôle des balises de guidage

Qu’elles soient temporaires ou permanentes, les balises de guidage, codées K5d, sont utilisées sur de nombreuses voies pour compléter les indications fournies aux usagers. Généralement implantées aux abords de la chaussée, elles ont pour vocation d’informer le conducteur de la délimitation d’une zone de travaux, de lui indiquer une restriction d’usage ou de lui signaler un aménagement spécifique.

Le code couleur des balises de guidage

Balises routières cylindriques dotées deux bandes réfléchissantes, les balises de guidage sont de différentes couleurs en fonction de la signalisation qu’elles doivent compléter :

  • les balises vertes renforcent le marquage continu permanent
  • les balises blanches renforcent le marquage au sol permanent
  • les balises jaunes renforcent les marquages au sol temporaires (marquages au sol jaunes)
balise renforcement d'un marquage
Balise de renforcement d’un marquage continu

En conclusion, quelles qu’elles soient, les balises servent à faire respecter la réglementation routière en encadrant les mouvements des usagers de la route. Mais c’est également le cas de bien d’autres éléments de signalisation verticale et horizontale dont vous pourrez trouver les significations, rôles et finalités, dans les cours de code de la route dispensés en ligne par Lepermislibre.
Si vous souhaitez connaître l’origine du code de la route, nous vous invitons à consulter notre article sur l’histoire du code de la route.

S’arrêter à temps : calcul de la distance de freinage

Distance d'arrêt et temps de réaction

Savoir s’arrêter à temps fait partie des comportements du conducteur évalués au code de la route. Pour cela, il faut connaître les éléments qui peuvent affecter le temps de réaction en cas d’obstacle imprévu, et calculer les distances de freinage et d’arrêt. Découvrez ici toutes les informations nécessaires.

SOMMAIRE

Prendre en compte le temps de réaction

Définition

Lorsqu’il souhaite arrêter son véhicule, le conducteur doit freiner, en prenant bien soin d’anticiper les mouvements de la circulation ainsi que les ralentissements liés à la signalisation.

Mais quand il est amené à freiner brusquement, un laps de temps, appelé temps de réaction, va intervenir entre le moment ou le conducteur va voir l’obstacle et décider de placer son pied sur la pédale de frein.

Le temps de réaction est généralement d’une seconde. Mais sa durée peut être différente car, dans la réalité, elle dépend de plusieurs facteurs.

La bonne condition physique du conducteur

Pour pouvoir réagir rapidement, le conducteur doit être en bonne santé, disposer d’une acuité visuelle suffisante, être le moins fatigué possible et être en pleine possession de ses moyens. Il suffit qu’une de ces conditions ne soit pas remplie, pour que la perception du conducteur soit modifiée et que son temps de réaction soit allongé.

C’est notamment pour cela que la conduite sous l’emprise de l’alcool, de stupéfiants, ou de certains médicaments est interdite, car sa vigilance serait trop altérée.

Les éléments extérieurs

Les conditions extérieures que le conducteur va rencontrer tout au long de son itinéraire sont tout aussi importantes. De nombreux éléments peuvent influer sur son temps de réaction, comme, par exemple :

La distance de freinage

Définition

La distance de freinage est la distance parcourue par le véhicule après le temps de réaction, lorsque le conducteur appuie sur la pédale de frein de sa voiture et jusqu’à arriver à un arrêt complet.

Comment calculer la distance de freinage ?

Pour la calculer, il faut soustraire le temps de réaction à la distance d’arrêt. En d’autres termes : 

Distance de freinage = distance d’arrêt – distance de réaction

Toutefois, de nombreux facteurs peuvent aussi augmenter la distance de freinage. C’est le cas de l’état des pneus de votre véhicule, de l’état de la chaussée sur laquelle vous circulez, ou encore des intempéries. Il faut savoir que lorsqu’il pleut la distance de freinage est multipliée par 2, par exemple.

Distance d'arrêt et temps de réaction
Distance d’arrêt et temps de réaction.

La distance d’arrêt au total

Définition

La distance d’arrêt correspond à la distance totale que le véhicule va parcourir avant de s’arrêter, en incluant la distance parcourue pendant le temps de réaction du conducteur, et la distance de freinage. Il faut donc prendre ces deux facteurs en considération pour pouvoir la calculer.

Estimer la distance d’arrêt

Pour se rendre compte des distances que composent la distance d’arrêt, vous devez multiplier le chiffre des dizaines de la vitesse à laquelle vous roulez par lui même. C’est ainsi que si vous roulez à 50 km/h, par exemple, cette distance sera de 5 (chiffre des dizaines de 50) x 5, soit 25 mètres. Votre véhicule parcourra donc 25 mètres avant de s’arrêter.

Notez toutefois que le résultat obtenu doit être multiplié par 1,5 si vous circulez sur une route mouillée et que ce calcul n’est pas valable pour les vitesses inférieures à 50 km/h et supérieures à 100 km/h.

Quelques exemples concrets pour le réseau routier français

Pour vous donner une idée plus concrète de tout ce que nous venons de voir, voici quelques exemples des distances nécessaires à votre véhicule pour s’arrêter, lorsque les conditions de conduite sont idéales :

  • si vous roulez à 50 km/h, la distance d’arrêt de votre véhicule sera de 25 mètres (15 mètres de temps de réaction + 10 mètres de freinage)
  • si vous roulez à 90 km/h, la distance d’arrêt de votre véhicule sera de 81 mètres (27 mètres de temps de réaction + 54 mètres de freinage)
  • si vous roulez à 110 km/h, la distance d’arrêt de votre véhicule sera de 121 mètres (33 mètres de temps de réaction + 88 mètres de freinage)
  • si vous roulez à 130 km/h, la distance d’arrêt de votre véhicule sera de 169 mètres (30 mètres de temps de réaction + 130 mètres de freinage)

Panneau stop : que dit le code de la route ?

Le panneau stop est un des panneaux de signalisation du code de la route, plus précisément un panneau d’intersection. En sa présence, vous devez appliquer des règles spécifiques, tant pour assurer la sécurité de tous, que pour éviter les sanctions. 

SOMMAIRE

Reconnaître le panneau stop et son marquage au sol 

Un panneau facilement identifiable

Le panneau stop est le seul panneau du code de la route de forme octogonale. De plus, par sa couleur rouge et son inscription “stop” en lettres blanches, il est conçu de manière à attirer votre attention et ne pas passer inaperçu, quelles que soient les conditions de circulation ou les conditions météorologiques.

panneau stop
Le panneau stop

La ligne de stop

Peu importe l’endroit où il est placé, ce panneau d’arrêt s’accompagne toujours d’une ligne de stop. Il s’agit d’un marquage au sol blanc (si la signalisation est permanente), ou d’un marquage au sol jaune (si la signalisation est temporaire), sous forme d’une ligne continue. Cette ligne d’arrêt permet d’indiquer de façon claire au conducteur l’endroit précis où il doit marquer un temps d’arrêt au stop.

Panneau de stop
Signalisation d’arrêt sur la route.

Les règles du code de la route en présence d’un stop

Arrêt obligatoire

Le panneau stop fait partie des panneaux d’intersection. Il impose donc des règles de circulation qu’il est impératif de respecter, sous peine de vous mettre en danger, ainsi que les autres usagers de la route, et de risquer de provoquer un accident grave voire mortel.

C’est l’article R 415-6 du Code de la route qui définit les règles à respecter en présence d’un panneau stop : « à certaines intersections indiquées par une signalisation dite STOP, tout conducteur doit marquer un temps d’arrêt à la limite de la chaussée abordée. »

Différence entre le stop et le cédez-le passage

Les panneaux stop et cédez-le-passage ont tous deux pour finalité de fluidifier le trafic routier au niveau des intersections. Toutefois, à la différence du panneau cédez-le-passage, en présence duquel le conducteur peut se contenter de ralentir si la voie est dégagée, le panneau stop donne l’obligation de marquer un vrai temps d’arrêt prolongé. Et cela même si la voie semble totalement dégagée. 

Ce panneau est donc implanté lorsque la zone présente un danger particulier, afin de laisser suffisamment de temps au conducteur pour s’assurer de franchir l’intersection en toute sécurité.

Attention à l’arrêt insuffisant, ou « stop glissé »

Si vous vous contentez de ralentir votre véhicule, même de façon conséquente, mais que vous ne le stoppez pas complètement pendant quelques secondes, vous commettez une infraction au code de la route, appelée « stop glissé ». Vous pouvez dès lors être sanctionné.

Alors, pour être certain d’arrêter votre véhicule durant un laps de temps suffisamment long, nous vous conseillons de procéder comme suit :

  • faites bien attention à ce que les roues de votre véhicule cessent totalement leur mouvement et à ce que vos feux stop soient bien allumés
  • prenez le temps d’effectuer un contrôle visuel de qualité, en regardant une première fois à gauche, puis à droite, puis à nouveau à gauche avant de vous engager

Les sanctions prévues par le code de la route en cas de manquement à l’arrêt

Le code de la route punit le non-respect d’un arrêt au stop d’une contravention de classe 4, au même titre qu’un refus de priorité, qu’un dépassement dangereux, ou que la conduite en état d’ivresse, par exemple.

En omettant de vous arrêter, ou en faisant un stop glissé, vous vous exposez donc à :

  • une amende forfaitaire de 135€, pouvant atteindre jusqu’à 750€ en cas de majoration,
  • une perte de 4 points sur votre permis de conduire
  • une suspension du permis pouvant durer jusqu’à 3 ans 

Notez enfin que seules les forces de l’ordre sont habilitées à juger de la validité (ou non) de votre arrêt au panneau stop. Mieux vaut donc ne laisser aucun doute et prendre le temps de vous arrêter de manière indiscutable !

Panneau de sens interdit : réglementation et sanctions

Panneau sens interdit

Parmi la signalisation routière, le panneau sens interdit est sûrement l’un des plus connus. Découvrez les règles à respecter en présence de ce panneau d’interdiction. 

SOMMAIRE

Les règles du code de la route pour le panneau sens interdit

Reconnaître ce panneau d’interdiction

Le panneau sens interdit, inscrit dans la signalisation routière sous le code B1, est facilement reconnaissable par sa forme ronde, sa couleur rouge, et la barre horizontale blanche qui se trouve en son milieu.

Panneau sens interdit
Sens interdit à tout véhicule.

Notez qu’il existe aussi un panneau notifiant l’interdiction de circuler dans les deux sens, enregistré sous le code B0 : 

Panneau interdiction
Circulation interdite à tout véhicule dans les deux sens.

Signification des panneaux sens interdit

Le panneau sens interdit indique aux usagers qu’il est interdit d’emprunter cette voie dans leur sens de circulation. L’interdiction commence à partir du panneau et s’étend jusqu’à la prochaine intersection. 

Attention tout de même, bien que vous ne puissiez pas vous engager dans la voie, des usagers peuvent arriver en sens inverse ! N’oubliez donc pas de faire attention aux règles de priorités notamment.

Panneau sens interdit avec panonceau

Certains panneaux sens interdit sont accompagnés d’un panonceau blanc en dessous. Ce panonceau indique une catégorie d’usager qui est autorisée à circuler malgré l’interdiction.

Il peut s’agir d’un panonceau ayant pour mention :

  • « sens interdit sauf riverains » 
  • « sauf pompier » 
  • « sauf véhicules de collecte d’ordures ménagères et de viabilité hivernale » 
  • « sauf cycliste » ou comportant la mention “sauf” + le sigle d’un vélo
  • « sauf autobus », etc…

À savoir

Emprunter une voie en sens interdit est une faute éliminatoire au permis !

Quelles sont les sanctions pour non-respect d’un sens interdit ?

Que prévoit le code en matière d’infraction au sens interdit ?

C’est l’article R412-28 du code de la route qui définit l’interdiction de circuler en sens interdit. Il prévoit que tout véhicule (motorisé ou non) ne peut emprunter une voie marquée d’un sens interdit, sous peine de commettre une infraction. Cela signifie qu’un vélo, une moto ou une voiture seront sanctionnés de la même manière pour cette infraction.

Les sanctions prévues en cas d’infraction

Comme pour le non-respect d’un feu de signalisation, ne pas respecter un sens interdit vous expose à une amende forfaitaire de 135€ (contravention de 4ème classe), pouvant être majorée à 375€ ou minorée à 90€.

Vous risquez également 4 points de retrait sur votre permis de conduire. 

Enfin, enfreindre un sens interdit peut engendrer une suspension du permis de conduire pour une période allant jusqu’à 3 ans.

L’environnement 🌍

Thème du code de la route : l'environnement

Découvrez les notions abordées dans les cours code de la route pour la préservation de l’environnement. Parmi les 40 questions de l’examen théorique, 3 portent sur cette thématique. Raison de plus pour ne pas la négliger !

SOMMAIRE

L’éco-conduite : un comportement enseigné au code de la route et valorisé au permis

L’éco-conduite regroupe l’ensemble des comportements au volant qui permettent de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 du véhicule, ainsi que d’améliorer la sécurité du conducteur et de ses passagers. N’hésitez pas à consulter notre cours sur l’éco-conduite et les conseils pratiques vous permettant de l’appliquer au quotidien.

Outre les questions posées le jour de l’examen du code, l’éco-conduite est très appréciée des examinateurs lors de l’examen du permis. Depuis la réforme de 2009, elle permet en effet d’obtenir un point bonus à l’épreuve pratique !

La vignette Crit’Air : une vignette anti-pollution

La vignette Crit’air, également appelée “Certificat qualité de l’air”, est un autocollant rond à coller sur le pare-brise de votre véhicule. Il indique dans quelle classe d’émissions polluantes ce dernier se situe. 

Cette vignette est obligatoire dans certaines grandes villes où les pics de pollution sont fréquents. Elle permet de mettre en place une circulation différenciée par exemple. Consultez notre cours sur la vignette Crit’air pour savoir si elle est obligatoire dans votre ville et comment l’obtenir.

La vignette Crit’Air : quand est-elle obligatoire ? Comment l’obtenir ?

La vignette Crit’Air, mise en place par l’État en 2017, est l’une des réglementation du code de la route pour l’environnement. Découvrez son fonctionnement !

Voici un vidéo TikTok lePERMISLIBRE sur la vignette Crit’Air 🔽

@lepermislibre La vignette Crit’Air, qu’est-ce que c’est ? 🤨 #lePERMISLIBRE #permis #permisdeconduire #codedelaroute #conseilstiktok #revisioncodedelaroute #vignettecritair #voiture #pollution ♬ son original – lePERMISLIBRE

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Qu’est ce que la vignette Crit’Air ?

Une vignette antipollution

La vignette Crit’Air, aussi appelée “Certificat qualité de l’air”, est un autocollant rond à coller sur votre véhicule, qui indique dans quelle classe d’émissions polluantes il se situe. 

Cette vignette fait partie des mesures mises en place pour l’éco-conduite. Plusieurs critères sont pris en considération pour son attribution, comme :

  • le type de véhicule (utilitaire, voiture, scooter, moto, poids-lourd, etc.)
  • le type de carburant ou d’énergie qu’il utilise (essence, diesel, électrique, etc.)
  • sa date de 1ère immatriculation ou sa Norme Euro

Les 6 catégories Crit’Air 

Ces vignettes de voiture sont classées en 6 catégories. Plus la catégorie est élevée, plus cela signifie que votre véhicule est polluant :

  • la pastille Crit’Air 0 (verte) : pour les véhicules qui ne rejettent aucun gaz nocif, tels que les voitures à hydrogène ou les voitures électriques, quelle que soit leur date de mise en circulation
  • la pastille Crit’Air 1 (violette) : pour les véhicules hybrides rechargeables et véhicules au gaz quelle que soit leur date de mise en circulation, ainsi que les véhicules essence classés Euro 5 et 6, mis en circulation après le 1er janvier 2011
  • la pastille Crit’Air 2 (jaune) : pour les véhicules essence classés Euro 5, mis en circulation entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010, ainsi que pour les véhicules diesel classés Euro 5 et 6, mis en circulation après le 1er janvier 2011
  • la pastille Crit’Air 3 (orange) : pour les véhicules essence classés Euro 2 et 3, mis en circulation entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005, ainsi que les véhicules diesel classés Euro 4, mis en circulation entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010
  • la pastille Crit’Air 4 (rouge) : pour les véhicules diesel classés Euro 3, mis en circulation entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005
  • la pastille Crit’Air 5 (grise) : pour les véhicules diesel classés Euro 2, mis en circulation entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000
Les 6 catégories Crit’Air

Les villes où la vignette est obligatoire

La vignette Crit’Air est obligatoire dans les villes régulièrement soumises à des pics de pollution, notamment Paris, Grenoble, Lyon, Toulouse, et Strasbourg. Elle permet de réguler la circulation des véhicules les plus polluants, pour améliorer la qualité de l’air. 

Il existe 3 types de mesures basées sur la vignette Crit’Air :

  • La circulation différenciée : en cas de pic de pollution, les véhicules possédant une vignette de classe élevée (en général au dessus de 3) ne sont pas autorisés à circuler dans toute la ville, pendant toute la durée du pic.
  • Les Zones à Circulation Restreinte (ZCR) : ce sont des zones mises en place surtout dans les centres-villes, où la circulation des véhicules les plus polluants est interdite de manière permanente
  • Les Zones de Protection de l’Air (ZPA) : ces zones peuvent être mises en place de manière temporaire, en cas d’alerte pollution, pour réduire la circulation uniquement véhicules les moins polluants

Les sanctions encourues

En cas de contrôle par les autoritées, si vous ne disposez pas d’une vignette alors qu’elle est obligatoire, vous vous exposez à :

  • une amende de 68€ si vous conduisez une voiture ou un deux roues, majorée à 180€ en cas de non paiement dans les 45 jours suivants
  • une amende de 135€ pour les poids lourds, majorable à 375€

Notez enfin que les véhicules bénéficiant d’une carte de stationnement pour les personnes handicapées ne sont pas soumis à l’obligation de posséder une vignette Crit’Air et peuvent donc circuler en toutes circonstances.

Obtenir une vignette Crit’Air pour sa voiture

Vignette Crit'Air
Vignette Crit’Air

Où peut-on l’acheter ?

Vous pouvez acheter votre vignette Crit’Air :

  • directement en ligne en vous rendant sur le site du Ministère chargé de l’environnement, rubrique Service de délivrance des certificats qualité de l’air
  • par courrier en renvoyant le formulaire correspondant, accompagné de la photocopie de votre carte grise ainsi que du chèque de règlement à l’adresse suivante : Service de délivrance des certificats qualité de l’air BP 50637 59506 Douai Cedex

Pensez à changer l’adresse de votre carte grise auparavant si elle n’est pas à jour !

Quel est le prix ?

Quelle que soit la couleur de votre vignette, vous devrez vous acquitter d’un montant de 3,77 € pour la recevoir, frais de port inclus.

Quel est son délai d’obtention ?

Une fois votre vignette Crit’Air commandée, vous devrez attendre entre 7 à 30 jours pour la recevoir.

Toutefois, une vignette Crit’Air provisoire vous sera remise dans les 24 heures qui suivent votre demande, de manière à vous permettre de circuler en toute légalité jusqu’à réception de votre vignette définitive.

Combien de temps le certificat Crit’Air est-il valable ?

La vignette Crit’Air est valable durant toute la durée de vie du véhicule auquel elle est attribuée.

Où faut-il apposer sa vignette ?

Emplacement de la vignette Crit'Air
Emplacement de la vignette Crit’Air

Vous devez apposer votre vignette Crit’Air, parfaitement lisible de l’extérieur et en bon état :

  • en bas et droite du pare-brise intérieur de votre voiture, poids-lourd ou utilitaire
  • sur la fourche de votre 2 roues ou de votre 3 roues

Acquérir la vignette Crit’Air est désormais une étape essentielle pour circuler dans les villes françaises soucieuses de réduire la pollution atmosphérique. Grâce à une démarche simple en ligne ou par courrier, les conducteurs peuvent obtenir rapidement ce certificat environnemental, classant leur véhicule en fonction de son niveau de pollution.

L’éco-conduite : définition du code de la route et conseils pratiques

L’éco-conduite est un des principes inscrits au code de la route pour la préservation de l’environnement. Découvrez de quoi il s’agit, comment l’appliquer au quotidien et quels sont les enjeux pour les examens théorique et pratique du permis de conduire.

SOMMAIRE

Définition de l’éco-conduite

L’éco-conduite est un comportement dont la vocation est de : 

  • réduire la consommation de carburant du véhicule
  • réduire les émissions de CO2, et par là même de préserver l’environnement
  • améliorer la sécurité du conducteur du véhicule ainsi que de ses passagers

Elle est appréciée des examinateurs lors de l’épreuve pratique du permis de conduire.

L’éco conduite peut aussi être appliquée dans le choix de votre voiture, grâce à l’étiquette énergie présente sur les véhicules neufs, qui permet de connaître leur taux d’émissions de CO2. De même, la vignette Crit’Air ou « certificat qualité de l’air », permet de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes.

Etiquette classe énergétique d'une voiture neuve
Étiquette permettant de connaître la classe énergétique d’un véhicule neuf

Pourquoi devenir un éco-conducteur ?

Devenir un éco-conducteur est un réel bénéfice sur plusieurs aspects non négligeables. En adoptant des habitudes de conduite plus douces et plus respectueuses de l’environnement, vous aurez un impact positif sur la planète mais pas que !

  • Économiser de l’argent : l’éco conduite permet de réduire considérablement la consommation de carburant, ce qui signifie une économie d’argent sur le long terme. En effet, en adoptant les bonnes pratiques de l’éco conduite, vous pouvez économiser jusqu’à 35% de carburant par rapport à une conduite plus agressive.
  • Réduire son impact sur l’environnement : La réduction de consommation de carburant liée à l’éco conduite, se traduit directement par une réduction des émissions de CO2. Votre impact sur l’environnement étant lié à vos émissions de gaz à effet de serre, vous faites un geste pour la planète grâce à l’éco conduite.
  • Améliorer la sécurité : L’éco conduite implique une conduite plus anticipative, ce qui vous permet d’avoir le temps d’analyser les situations qui se présentent à vous. Vous pourrez donc éviter les plus dangereuses d’entre elles. On observe de manière générale que la réduction de l’allure et l’assouplissement de la conduite ont des conséquences positives sur le risque d’accident. En conséquence, vous améliorez la sécurité de tous les usagers de la route, ainsi que la vôtre.
  • Prolonger la durée de vie de son véhicule : En adoptant une conduite plus douce, vous réduisez l’usure des freins, des pneus et des composants mécaniques de votre véhicule. À terme, vous bénéficierez d’une diminution des coûts d’entretien et d’une prolongation de la durée de vie globale de votre véhicule.

Comment adopter une conduite éco responsable ?

Conduire son véhicule tout en douceur

Une conduite économique permet d’économiser jusqu’à 35% d’essence, ou de tout autre carburant, tout en limitant ses émissions polluantes. Pour ce faire, voici quelques recommandations :

  • éviter tout démarrage à froid ou trop brutal
  • conduire en utilisant le rapport de vitesse le mieux adapté (par exemple, rouler en 5ème nécessite moins de carburant que de rouler en 3ème)
  • rouler en levant le pied sur l’accélérateur (par exemple, en évitant d’augmenter sa vitesse de 10 km/h entre 120 km/h et 130 km/h ce qui engendre une surconsommation d’un litre de carburant pour 100 km lorsqu’on conduit un véhicule moyen)

Bien entretenir son véhicule

L’éco-conduite passe aussi par un bon entretien de votre véhicule. C’est pourquoi vous devez toujours veiller à :

  • contrôler l’état des pneus de votre véhicule et leur pression, car des pneus sous gonflés s’usent davantage tout en occasionnant une plus grande consommation de carburant
  • surveiller le parallélisme des pneus de votre véhicule
  • changer régulièrement les consommables de votre véhicules susceptibles de laisser échapper du carburant, comme les filtres à huile ou les filtres à air
  • contrôler le niveau d’huile de votre véhicule
  • le présenter régulièrement au contrôle technique, et procéder aux réparations demandées 

Agir sur sa surconsommation

Vous pouvez également éviter la surconsommation de carburant de votre véhicule en adoptant ces quelques gestes simples :

  • limiter l’utilisation de la climatisation, car cette dernière peut augmenter la consommation de carburant à hauteur de 20% hors agglomération et jusqu’à 35% en agglomération
  • éviter de rouler avec les vitres baissées, ce qui entraîne une résistance à l’air et une surconsommation
  • attendre une dizaine de minutes avant d’allumer le chauffage, car lorsque le moteur est froid, cela consomme plus
  • ne pas surcharger votre véhicule, car plus une voiture est lourde et plus elle consomme d’énergie
  • éviter d’utiliser un coffre de toit, ou préférer une remorque, car le coffre de toit entraîne une surconsommation de carburant de 5% lorsqu’il est vide et de 17% lorsqu’il est rempli
zoom sur un pneu
Contrôle de l’état des pneus pour éviter la surconsommation de carburant

Éco-conduite en boîte manuelle VS boîte automatique

L’éco conduite est une technique de conduite responsable qui permet d’économiser du carburant et de réduire les émissions de CO2. Il existe tout de même des différences significatives sur l’application de l’éco conduite en boite automatique et en boite manuelle.

L’éco conduite en boite manuelle consiste principalement à utiliser le rapport de vitesse approprié à votre allure. Elle exige de garder le régime moteur à un niveau bas (en dessous de 2000 tours/minute). Les accélérations brusques sont à bannir et l’utilisation du frein moteur pour ralentir est fortement recommandée. Veillez à passer vos vitesses avant que le compte tour ne s’emballe. Lorsque vous rétrogradez, attendez bien que le moteur soit en dessous des 1200 tours/minute.

À l’inverse, l’éco conduite en boite automatique est différente puisque c’est la voiture gère elle-même les changements de vitesse. Votre rôle sera alors de maintenir une vitesse constante, tout en évitant les accélérations inutiles. Vous devrez donc anticiper au maximum l’environnement qui vous entoure afin d’avoir la meilleure gestion possible de votre pédale d’accélérateur.
Vous pouvez également utiliser le mode éco de votre véhicule. Il a pour objectif de soulager la voiture en lui demandant d’utiliser le rapport le plus économique possible en fonction de votre allure.

Focus sur le mode éco de la voiture

Le mode éco est de plus en plus présent sur les voitures modernes, son but est de permettre au conducteur de réduire sa consommation de carburant. Il agit en modifiant la réponse de l’accélérateur et en ajustant la transmission. Son utilisation modifie le comportement de la voiture. Lorsqu’il est activé, le véhicule sera moins réactif quand vous appuierez sur l’accélérateur. Cependant, cela permettra de réduire la consommation de carburant en limitant les accélérations brutales et en optimisant les changements de vitesse.

Pour activer le mode éco de votre véhicule, il suffit généralement d’appuyer sur un bouton dédié sur le tableau de bord ou de l’activer dans les différentes options de votre véhicule. La manière dont ce mode peut être activé varie d’un modèle de voiture à un autre. Nous vous conseillons par conséquent de consulter le manuel d’instruction pour savoir comment activer et désactiver le mode éco de votre véhicule.

Attention : le mode éco peut ne pas convenir à tous les conducteurs ou à toutes les situations. Lorsque vous conduisez sur une route de montagne ou si vous avez besoin de doubler rapidement un autre véhicule, il peut être préférable de désactiver le mode éco. Vous obtiendrez une réponse plus rapide de l’accélérateur, afin de profiter de toute la puissance du véhicule. L’utilisation du mode éco est particulièrement appropriée à la ville car l’impact des multiples arrêts et changements de vitesse sur votre consommation de carburant sera réduit.

Le mode éco est une fonctionnalité intéressante qui peut vous aider à économiser du carburant tout en réduisant votre empreinte carbone. Cependant, il est important de bien comprendre quand et comment l’utiliser en fonction des différentes situations.

La place de l’éco-conduite dans le permis de conduire

3 questions sur l’environnement à l’examen du code

Parmi les 40 questions de l’examen du code de la route, 3 portent sur la thématique de l’environnement. Cette thématique a été ajoutée au nouveau code de la route en 2016, afin de sensibiliser les futurs conducteurs à l’écologie. L’éco-conduite fait partie des notions qui y sont abordées, il est donc important d’en connaître les principes pour obtenir ces 3 points au code de la route. 

1 point pour la conduite économique au permis

Depuis la réforme du permis de conduire mise en place en 2009, l’éco-conduite fait partie des compétences évaluées par l’examinateur lors de l’épreuve pratique du permis. Adopter une conduite souple et économique vous permettra d’obtenir 1 point bonus, tout comme la courtoisie au volant.

Pour ce faire, il vous faudra, par exemple :

  • anticiper le trafic et les obstacles que vous pourrez rencontrer sur votre parcours
  • maintenir une vitesse stable en évitant au maximum les accélérations et les freinages non nécessaires
  • couper votre moteur si vous devez marquer un arrêt de plus de 30 secondes, en utilisant par exemple le système Stop & Start de votre véhicule, s’il en est équipé

Voici donc des comportements que vous pouvez adopter progressivement et qui, sur le long terme, vous permettront de devenir un éco-conducteur et éco-citoyen !

Notions diverses

Retrait de points par des policiers

Découvrez quelques notions annexes aux cours de code de la route : comptabilisation des points du permis, démarches administratives, etc…

SOMMAIRE

Le permis probatoire

Tout nouveau conducteur débute par une phase de permis de conduire probatoire de 2 ou 3 ans selon son parcours, durant laquelle il devra respecter des règles spécifiques, comme :

  • accrocher un A à l’arrière de son véhicule
  • ne pas dépasser les limitations de vitesse jeune conducteur
  • ne pas prendre le volant après avoir consommé de l’alcool (on parle de “tolérance zéro” pour les jeunes conducteurs)

D’autre part, le nombre de points d’un permis jeune conducteur est initialement de 6 au lieu de 12 (2 à 3 points seront ajoutés chaque année, sous réserve de ne pas commettre d’infractions). 

Les contraventions

Le non-respect des règles de conduite constitue une infraction au code de la route, sanctionnée par une contravention.

En France, les contraventions sont réparties en 5 classes, selon la gravité de l’infraction commise. Les pénalités appliquées peuvent être les suivantes : 

  • une amende (dont le montant peut varier)
  • un retrait de points, voire une suspension ou un retrait de permis
  • une mise en fourrière de votre véhicule

Notez, par ailleurs, que bien qu’il soit possible de contester le fait d’avoir commis une infraction au code de la route, il n’est pas possible de contester le montant de l’amende forfaitaire.

Avis de contraventions

Conduite sans permis

Les sanctions pour conduite sans permis sont très sévères :

  • une amende pouvant atteindre 15 000 euros et 1 an d’emprisonnement pour un premier délit
  • jusqu’à 30 000 euros d’amende et 2 ans de prison en cas de récidive
  • jusqu’à 4 500 euros d’amende et 2 ans d’emprisonnement si le délit fait suite à une annulation ou à une suspension de permis

D’autre part, si vous avez un accident alors que vous conduisez sans permis, vous ne serez pas couvert par votre assurance, et donc pas indemnisé.

Refus d’obtempérer

Lorsque vous circulez sur une voie, une chaussée ou un trottoir, vous pouvez être contrôlé ou arrêté par les forces de l’ordre. Si vous refusez de vous arrêter ou de vous soumettre au contrôle, vous commettez ce que l’on appelle un refus d’obtempérer.

Ce délit, défini par les articles  L. 233-1 et L. 233-2 du code de la route, donne lieu à des sanctions qui sont d’autant plus sévères si le refus d’obtempérer fait suite à une infraction.

Les formalités administratives

Comment faire un constat ?

En cas d’accident, il est impératif de faire un constat amiable expliquant les circonstances dans lequel ce dernier a eu lieu. Cela permet aux assurances de déterminer la responsabilité de chacun et d’attribuer des indemnisations en fonction. Il est possible d’effectuer cette démarche au format papier ou en ligne. Consultez notre guide pour savoir comment faire un constat en bonne et due forme !

Le certificat de cession d’un véhicule

Le certificat de cession d’un véhicule est nécessaire pour vendre ou acheter une voiture d’occasion. Ce document administratif à plusieurs fonctions : 

  • permettre aux deux parties d’être protégées par la loi grâce à leurs signatures
  • donner la possibilité à l’acquéreur d’obtenir une immatriculation du véhicule à son nom suite au changement de propriétaire 

Une fois établi, le vendeur dispose de 15 jours pour le communiquer à la préfecture, soit via le site de l’ANTS, ou auprès d’une administration habilitée.

Circulation

Dans cette partie des cours de code de la route, découvrez des précisions sur les règles de circulation sur la route : règles de priorité, limitations de vitesse, etc…

SOMMAIRE

Croisement, dépassement et franchissement : que prévoit le code de la route ?

Croisement et dépassement

Le code de la route prévoit des règles à appliquer en cas de croisement ou de dépassement, selon les situations.

Vous devez par exemple connaître les règles de priorité en cas de croisement difficile avec un autre véhicule, sur une chaussée étroite (priorité au véhicule le moins maniable) ou en pente (priorité au véhicule montant, sauf exception).

Vous devez également connaître les conditions pour effectuer le dépassement d’un autre véhicule (respect des limitations de vitesse, situations où le dépassement est interdit, etc…). 

Dépassement et franchissement

Le code de la route précise la différence entre le dépassement et le franchissement :

  • on parle de dépassement quand on passe devant un véhicule qui circule sur la même voie
  • on parle de franchissement quand le dépassement engendre le chevauchement ou le franchissement d’une ligne blanche

Sauf exception, le franchissement d’une ligne blanche continue est interdit ! 

Thème du code de la route : la circulation

Les ronds-points et carrefours à sens giratoire

Les ronds-points et carrefours à sens giratoires sont des intersections spécifiques, qui répondent à différentes règles de circulation : 

  • en présence d’un rond-point, il n’y a pas de panneau de signalisation, ni de marquage au sol. Vous n’êtes pas prioritaire et devez donc appliquer les règles de la priorité à droite.
  • dans le cas d’un carrefour à sens giratoire, des panneaux « cédez le passage » sont placés à l’entrée du carrefour et en amont. Vous êtes prioritaire et c’est aux autres usagers de la route de vous laisser passer.

N’hésitez pas à consulter notre guide pour savoir différencier les ronds-points des carrefours à sens giratoire.

Les limitations de vitesse 

La vitesse maximale autorisée sur les routes est définie par le code de la route : 

  • en agglomération, elle est généralement de 50km/h, bien qu’il existe aussi des zones 30, des zones piétonnes et des zones aménagées où la vitesse est réduite
  • hors agglomération, la vitesse maximale autorisée dépend du type de voie empruntée (80 ou 90 km/h sur les routes à double sens, 110 km/h sur les routes séparées par un terre-plein central, et 130 km/h sur autoroute).

Toutefois, les conditions météorologiques, une visibilité réduite, ou d’autres exceptions peuvent avoir un impact sur la limitation de vitesse à respecter (voir l’article complet sur les limitations de vitesse en et hors agglomération pour plus de détails).

Notez également que les jeunes conducteurs sont soumis à des limitations de vitesse spécifiques

Signalisation

Panneaux du code de la route

Thématique importante des cours de code de la route, la signalisation routière correspond à l’ensemble des signaux implantés sur le réseau routier (feux de signalisation, marquage au sol, panneaux, etc…), destinés à informer les usagers de la route, leur fixer une ligne de conduite et assurer leur sécurité.

SOMMAIRE

Les panneaux du code de la route

Il existe un grand nombre de panneaux à connaître au code de la route, afin de donner au conducteur un maximum d’informations sur la situation qui l’entoure.

Panneaux de danger

Implantés sur la route pour vous prévenir d’un danger ou un risque à venir, les panneaux de danger vous invitent à être particulièrement vigilant. Parmi eux, on retrouve par exemple le panneau annonçant un passage à niveau, mais aussi les panneaux d’intersection, qui vous préviennent du type d’intersection à l’approche (comme un carrefour à sens giratoire). Ils indiquent aussi les règles de priorité à appliquer (panneau cédez le passage, stop, etc).

Panneau annonçant une priorité ponctuelle
Panneau annonçant une priorité ponctuelle à l’intersection

Panneaux de prescription

Les panneaux de prescription sont ronds et indiquent une interdiction ou une obligation, qui prend effet dès que vous avez atteint le niveau du panneau. Elle prend ensuite fin lorsque vous rencontrez le même panneau, barré de rouge ou de noir. 

Panneaux indiquant une direction obligatoire
Panneau indiquant une direction obligatoire
Panneaux signalants des directions interdites
Panneaux signalants des directions interdites

Panneaux d’indication

Les panneaux d’indication routière ont pour but de vous informer sur la situation qui vous entoure. Ils peuvent par exemple annoncer une installation (aire de repos), ou donner une aide pour la conduite (annonce de la présence d’un passage piéton).

Au sein de cette catégorie, les panneaux de localisation permettent de se situer. C’est le cas par exemple des panneaux indiquant la présence de lieux-dits, lieux appartenant au patrimoine touristique et culturel de la région, etc… Il peut aussi s’agir des panneaux d’agglomération, qui indiquent la localité dans laquelle vous entrez ou que vous quittez.

Panneau d'entrée agglomération
Panneau indiquant l’entrée dans une agglomération

Panneaux de direction

Les panneaux de direction peuvent indiquer une direction à suivre, une direction empruntée, ou une direction obligatoire. Ils peuvent revêtir différentes couleurs (bleu, vert, blanc ou jaune) en fonction du type de voie sur laquelle vous circulez.

Panneau de direction
Panneaux de direction

Parmi eux, les panneaux de jalonnement sont des panneaux spécifiquement destinés aux usagers non motorisés (piétons, cyclistes). Ils donnent des indications sur des services ou des itinéraires qui leur sont destinés.

Panneau de jalonnement indiquant un circuit touristique
Panneau de jalonnement indiquant un circuit touristique

Panneaux temporaires

Les panneaux temporaires, de couleur jaune, sont placés sur la chaussée pour signaler la modification provisoire des conditions de circulation, par exemple à cause de travaux. Ils sont prioritaires sur la signalisation habituelle.

Panneau temporaire de déviation
Panneau temporaire indiquant une déviation

Les feux de signalisation

Ces signaux lumineux indiquent les priorités de passage et rythment la circulation. Il en existe plusieurs types :

  • les feux tricolores (feu vert, feu orange et feu rouge)
  • les feux de catégorie, destinés à une catégorie d’usagers spécifique (comme les bus ou les cyclistes)
  • les feux rouges clignotants de passage à niveau
  • le feu orange clignotant

Pour plus de détails et pour connaître les règles de circulation en présence de ces différents feux, consultez notre guide des feux de signalisation.

Feux de signalisations

Les marquages au sol

Les marquages au sol, aussi appelés signalisation horizontale, permettent de délimiter les voies de circulation. Ils donnent également des indications pour la circulation. 

Marquage au sol

La ligne de dissuasion

La ligne de dissuasion est un marquage au sol qui interdit le dépassement d’un autre véhicule, sauf s’il s’agit d’un véhicule lent, c’est-à-dire circulant à moins de 60 km/h. On peut la trouver sur les routes dangereuses, les voies sinueuses, à proximité des sorties d’autoroute, etc. Il s’agit d’une ligne blanche discontinue, composée de 3 mètres pleins et 1 mètre 33 de vide.

Le marquage au sol des places de parking

Les marquages au sol sont aussi utilisés pour réglementer les stationnements, notamment les marquages au sol de parking

  • les lignes bleus vous informent d’un stationnement limité dans le temps
  • les places de parking pourvues d’un pictogramme informent de la catégorie de personnes ou de véhicules autorisés à se garer sur l’emplacement
  • l’inscription « payant » indique que vous devez vous acquitter des droits de stationnement inhérents
  • une ligne jaune continue tracée sur le côté droit de la chaussée indique que l’arrêt et le stationnement sont interdits (lorsqu’elle est discontinue, l’arrêt est toléré)

Les marquages au sol jaunes

Les marquages au sol jaunes ont deux types de signification :

  • ils peuvent indiquer des règles de stationnement (lignes jaunes continues, discontinues, zig zag, etc.)
  • ils peuvent indiquer de façon temporaire la signalisation à suivre en cas de travaux, de déviation, etc. Il peut s’agir de zébras, de passages piétons ou de lignes d’arrêt ayant la même signification que leurs équivalents blancs et qui doivent être respectés en priorité lorsqu’ils sont présents sur la route.