Le point sur les différents types de voies routières

autoroute

Vous êtes en train de préparer votre permis ? Vous avez peut-être entendu prononcer les mots « voie routière » au lieu de route. C’est parce qu’il y a plus d’un type de chaussée. Pour comprendre, voici un récapitulatif des différents types de voies routières. 

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Différence entre route et voie routière

Le terme « route » désigne une voie terrestre aménagée pour la circulation des véhicules sur roues. Une voie routière mène d’un point à un autre, en étant spécifique à un type de circulation.

Une voie routière est une portion de route sur le vaste entrelacs de notre réseau routier. Or, il existe plusieurs types de voies routières, chacune avec ses caractéristiques : autoroute, départementale, voie réservée, etc.

Autoroutes

Ce type de voie routière sert à la circulation à grande vitesse sur le territoire. Elles sont signalées par un cartouche rouge avec la lettre « A » et le numéro de la voie (par exemple, « A10 »).

Le trafic est à double sens, sans croisement. Les deux chaussées sont séparées par un terre-plein. Chaque chaussée comporte plusieurs voies de circulation (généralement 3).

La vitesse est limitée à 110 km/h ou 130 km/h.

Routes nationales et départementales 

Les routes nationales parcourent de longues portions du territoire. Elles sont signalées par un cartouche rouge avec la lettre « N » et le numéro de la voie (exemple : « N12 »). Elles sont à double sens, et la vitesse est limitée à 80 km/h. Certaines sont dotées d’une séparation et/ou de plusieurs voies, et la vitesse, limitée à 90 km/h ou 110 km/h.

Les routes départementales relient les points d’intérêt d’un département. Elles sont signalées par un cartouche jaune avec la lettre « D » et le numéro de la voie (exemple : « D191 »). La vitesse est généralement limitée à 80 km/h. Elle peut être limitée à 70 km/h, voire 50 km/h.

En clair

Les nationales sont ornées de bornes kilométriques blanches à sommet rouge. Les départementales sont ornées de bornes à sommet jaune.

Voies urbaines et interurbaines 

Les voies urbaines traversent les agglomérations. Les voies interurbaines font la liaison entre plusieurs zones urbaines. 

Les voies urbaines ont une circulation et une signalisation très réglementée : feux, priorités, passages piétons, etc. Elles peuvent être à double sens ou à sens unique, et limitées à 50 km/h ou 30 km/h.

Les voies interurbaines facilitent le déplacement sur de longues distances entre deux zones urbaines. L’on y trouve moins de croisements. La vitesse est généralement limitée à 70 km/h. Elles peuvent comporter des aires de stationnement et des stations-service.

Routes secondaires et chemins ruraux 

Les routes secondaires ne sont pas vraiment un type de voie routière. Ce sont des portions de routes en zone rurale, permettant une circulation fluide aux usagers vivant à proximité. Ça peut être une route fréquentée près d’une grande ville, ou une voie à usage agricole.

Les chemins ruraux appartiennent à la commune, et sont destinés à un usage public. Ce sont généralement des chemins de terre. Les règles de priorité à droite s’appliquent par défaut.

Voies rapides et voies réservées

Une voie rapide est un type de voie routière réservé aux véhicules motorisés. Elle est signalée par un panneau carré bleu avec le pictogramme d’une voiture. Les chaussées peuvent être séparées ou non. Si c’est non, la vitesse est généralement limitée à 90 km/h.

Une voie réservée est un aménagement prévu pour un type d’usagers. Pour les piétons, ce sont les trottoirs, aires et rues piétonnes. Pour les vélos et les transports en commun (taxis, bus, etc.), il existe des couloirs, délimités par une bande de peinture blanche ou un relief en béton. Le type d’usagers pour lequel elle est réservée est souvent peint  sur la chaussée (« BUS », par exemple).

À présent, vous savez faire la distinction entre les différents types de voies routières. Vous risquez moins d’être confus sur les routes.

Que faire en cas de panne sur l’autoroute ?

borne urgence autoroute

Même si vous êtes un excellent conducteur, vous n’êtes pas à l’abri d’une panne sur l’autoroute (problème de moteur, pneu crevé, etc.). Ce genre de chose se produit quand on s’y attend le moins. Sur une artère aussi fréquentée, votre sécurité et celle des autres usagers dépend de votre réactivité. Afin de réagir vite et bien, voici ce que vous devez savoir en cas de panne sur l’autoroute

SOMMAIRE

Quelles sont les consignes de sécurité ?

Suite à une panne sur l’autoroute, procédez de la manière suivante :

  1. Allumez vos feux de détresse. 
  2. Placez votre véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence, le plus à droite possible, et arrêtez-vous.
  3. Revêtez votre gilet de sécurité.
  4. Sortez du véhicule ainsi que les passagers et placez-vous en sécurité derrière la barrière de sécurité. 
  5. Appelez la dépanneuse.

En France, depuis 2008, il est obligatoire d’avoir toujours à bord un kit comprenant un gilet de sécurité et un triangle, homologués et aux normes.

En clair :

Pour votre sécurité, ne restez pas sur la bande d’arrêt d’urgence, ni à l’intérieur du véhicule. Placez-vous derrière la glissière et attendez l’arrivée du dépanneur.

Comment appeler les secours ?

En cas de panne sur l’autoroute, il est préférable de contacter la borne d’urgence car vous serez directement mis en relation avec des personnes spécialisées et qualifiées pour vous aider. 

Mais il se peut qu’il n’y ait pas de borne d’urgence dans ce cas, utilisez votre téléphone portable.

Des bornes d’appel d’urgence sont disposées à intervalles réguliers le long de la chaussée. Servez-vous-en pour être mis directement en relation avec la société d’autoroute. Indiquez le numéro de l’autoroute, votre sens de circulation, le point kilométrique et la nature de la panne.

borne urgence autoroute

Comment se déroule le dépannage ?

En cas de panne sur l’autoroute, les opérations de dépannage, de remorquage et d’évacuation de véhicules sont prises en main par des entreprises agréées. Leur agrément et leurs tarifs sont strictement réglementés.

Le dépanneur doit arriver dans les 30 mn suivant votre appel à la borne. Si votre véhicule ne peut pas être dépanné sur place, il doit être évacué pour être réparé, soit vers l’aire de stationnement la plus proche, soit vers l’atelier du dépanneur. Sinon, il peut être déplacé vers le lieu de votre souhait. 

Note : pour être agréé, un dépanneur doit avoir un atelier à proximité, assurer la permanence téléphonique 24h/24, avoir le matériel de remorquage et du personnel qualifié, et pour finir, pouvoir assurer l’accueil et l’orientation des automobilistes en panne.

Combien coûte un dépannage ?

Les tarifs des services de dépannage sont très réglementés. Chaque année, ils sont révisés et fixés par un arrêté du ministre de l’Économie et des Finances.

Les dépanneurs ont l’obligation d’indiquer leurs tarifs de manière claire et lisible, et de fournir une facture détaillée de leur prestation.

Fin 2022, les tarifs en vigueur de dépannage étaient les suivants :

  • Dépannage sur place (intervention de moins de 30 mn) : 138,01 € TTC pour un véhicule d’un poids total inférieur à 3,5 t.
  • Remorquage chez le dépanneur, vers une aire de repos ou pour le lieu de votre choix, puis dépannage :
  • 138,01 € TTC pour un véhicule d’un poids inférieur à 1,8 t ;
  • 170,65 € TTC pour un poids compris entre 1,8 t  et 3,5 t.

Si vous voulez faire remorquer le véhicule pour le lieu de votre choix, ce dernier doit se trouver à une distance de 5 km ou moins après la sortie d’autoroute la plus proche.

Pour un véhicule de plus de 3,5 t, les dépanneurs sont libres d’appliquer les tarifs de leur choix. 

Une majoration de 50 % est à prévoir pour toute intervention entre 18h00 et 8h00 du lundi au vendredi, ainsi que les samedis, dimanches et jours fériés.

La prochaine fois que vous tomberez en panne sur l’autoroute (ce que l’on ne vous souhaite pas), vous savez désormais comment réagir, et à quoi vous attendre pour le dépannage. Vous pouvez rouler plus sereinement. 

Comment reconnaître les bifurcations sur l’autoroute et adapter votre conduite ?

bifurcation-autoroute

Les autoroutes sont un élément bien connu du paysage routier. Ce sont les axes les plus fréquentés, et ils sont très réglementés. Comme pour les autres types de voies, il faut bien connaître leur constitution, leur signalisation du Code de la route, et l’attitude à adopter suivant les situations. En l’occurrence, parlons des bifurcations d’autoroute. Savez-vous de quoi il s’agit ? Comment les reconnaître ? Surtout, comment adapter votre conduite à l’approche d’une bifurcation ? Voyons tout cela ensemble. 

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Que sont les bifurcations d’autoroute ?

Vous savez déjà ce que sont les autoroutes. Ce sont des axes rapides dotés de plusieurs voies de circulation, et à la fréquentation très élevée. Elles permettent de relier les plus grandes villes de France entre elles. 

Une autoroute peut mener à plusieurs destinations. C’est là qu’interviennent les bifurcations d’autoroutes : l’autoroute se sépare en deux axes distincts pour permettre aux usagers de suivre l’itinéraire de leur choix.

Quels sont les types de bifurcations ?

Les bifurcations d’autoroute font la même chose, séparer les voies dans des directions différentes.

Toutefois, il existe de deux types de bifurcation, suivant leur fonction :

  • D’une part, il existe des bifurcations avec voie de décélération. L’usager les utilise pour quitter l’autoroute et rejoindre un autre axe routier, ou entrer dans une agglomération. 
  • D’autre part, on trouve aussi des bifurcations avec affectation de voie. L’autoroute se sépare en deux axes routiers distincts. L’usager doit se positionner à l’avance sur la voie qu’il veut suivre.
bifurcation autoroute

Une bifurcation peut mener à une jonction d’autoroute. Il s’agit d’une voie « de liaison », que l’usager emprunte juste le temps de rejoindre l’autoroute suivante.

Comment reconnaître les bifurcations d’autoroute ?

Les bifurcations d’autoroute sont souvent signalées à l’avance, afin de préparer les usagers à s’engager sur la voie qui les intéresse. Les panneaux sont marqués en blanc sur fond bleu. 

Généralement, les bifurcations sont indiquées de la manière suivante :

  1. Dans le cas d’une bifurcation avec voie de décélération, l’usager croise d’abord un panneau de confirmation de bifurcation, plusieurs kilomètres en amont. Il comporte un idéogramme représentant un croisement d’autoroute.
  2. À l’approche de la bifurcation, un panneau d’avertissement indique les différentes destinations, la distance jusqu’à la bifurcation, ainsi que sa configuration. Grâce à cela, l’usager a toutes les informations nécessaires et le temps pour se positionner.
  3. Un panneau de présignalisation confirme l’approche imminente de la bifurcation, ainsi que la distance restante. Il peut se trouver sur le côté de la chaussée, ou bien surmonter les voies.
  4. Enfin, à la bifurcation, des panneaux de dernier rappel surmontent les voies, pour indiquer clairement la destination correspondante.

La signalisation des bifurcations d’autoroutes n’est qu’une indication. Elle ne se substitue en aucun cas aux règles du Code de la route. Elle vous invite à adapter votre conduite, en anticipant le changement de configuration survenant dans les prochains kilomètres.

Quel comportement adopter ?

Les bifurcations d’autoroute sont signalées longtemps à l’avance, afin de laisser le temps aux usagers d’adapter leur conduite. 

À l’approche d’une bifurcation d’autoroute, un conducteur doit :

  1. Maintenir sa vitesse.
  2. Changer de voie si nécessaire, en respectant le Code de la route (feux clignotants, marquage au sol, distances de sécurité).
  3. Dans le cas d’une voie de décélération, réduire sa vitesse uniquement après s’être engagé sur la voie en question.

Le conducteur doit également être attentif à la signalisation au sol. Il est recommandé de ne pas procéder au changement de voie lorsque la ligne blanche est formée de pointillés courts et rapprochés. 

Un changement de voie au dernier moment, sous l’effet de la surprise ou de la panique, peut vous mettre en danger autant que les autres conducteurs. C’est la raison pour laquelle les bifurcations d’autoroutes sont si soigneusement signalées et réglementées.

Respectez toujours le Code de la route

Vous voilà désormais incollable au sujet des bifurcations d’autoroute. La prochaine fois que vous empruntez l’autoroute, si vous croisez la signalisation correspondante, vous saurez la reconnaître et anticiper votre prochain changement de voie. 

Quelle que soit la situation au volant, en cas de doute, référez-vous toujours aux règles apprises pour passer votre permis. Vigilance et application du Code de la route sont toujours les meilleures armes pour lutter contre les accidents de la circulation. Si vous respectez les règles autant que les autres usagers, les bifurcations d’autoroute ne vous poseront aucun souci.

Appel de phare : Quand est-ce nécessaire et comment le faire ?

phare voiture

Pour avertir les autres usagers de la route d’un danger imminent, signaler un contrôle routier ou tout simplement pour céder le passage, il est d’usage d’utiliser les appels de phare. Toutefois, le fait d’avoir recours aux feux intermittents doit être réalisé sous certaines circonstances. Suivez notre guide pour tout savoir des appels de phare : est-ce légal ? Que dit le code de la route ? Quelle commande de son véhicule utilisée pour réaliser un appel de phare ?

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Qu’est-ce qu’un appel de phare ?

Un appel de phare est une pratique routière consistant à allumer par intermittence (parfois plusieurs fois d’affilée) et de manière très brève les feux de croisement ou les feux de route de son véhicule.

L’appel de phare est une alternative pendant la nuit à l’avertisseur sonore ou klaxon dont l’utilisation en agglomération et hors agglomération est interdite dans la majorité des cas pour des raisons de sécurité ; Exception faite d’une urgence absolue (risque immédiat de collision avec un véhicule ou un piéton par exemple).

Dans quelle(s) situation(s) peut-on faire un appel de phare ?

Signaler la présence d’un danger

L’usage des appels de phare est salutaire pour prévenir les autres conducteurs de véhicule qui arrivent en face de multiples dangers :

  • animaux sauvages qui traversent sur la chaussée ;
  • obstacles divers (éboulements, véhicules accidentés, etc.) sur la route.

Les appels de phare participent ainsi à la sécurité des usagers en incitant les automobilistes à réduire leur vitesse sur la route, à maintenir leur distance de sécurité et éviter tout potentiel accident.

Avertir d’un contrôle routier

Les contrôles routiers sont en général une mauvaise surprise pour les conducteurs de véhicule, même si l’installation des radars se généralisent un peu partout sur le territoire. Il est alors courant de prévenir avec des appels de phare les autres usagers que vous rencontrez sur la route.

Sachez que cette pratique est légale et totalement autorisée par le Code de la route. Néanmoins, attention à l’abus d’appels de phare : les forces de l’ordre peuvent vous verbaliser si votre action contrevient à la Sécurité routière et participe à la fuite d’un conducteur en excès de vitesse. Vous risquez une amende de 4eme classe d’un montant de 135 €.

Prévenir le passage des feux de route aux feux de croisement

La nuit, nombreux sont les usagers à oublier leurs feux de route allumés hors agglomération sur les axes routiers (autoroute, voies rapides, etc.). Les conducteurs qui arrivent en face, éblouis par cette luminosité importante, ne sont pas à l’abri d’un accident de la route ou d’une collision malencontreuse avec d’autres usagers.

Aussi, il est courant pour les conducteurs éblouis d’utiliser les appels de phare afin de prévenir le fautif de changer ses feux de route pour les feux de croisement.

A contrario, il est déconseillé d’utiliser des appels de phare lorsque le véhicule devant vous circule à une vitesse trop lente (à votre goût). Faire des appels de phare risque de fortement éblouir le conducteur via son rétroviseur. Le risque est important de créer un accident de la route.

Enfin, les chauffeurs de poids-lourds peuvent indiquer par un appel de phare qu’il est possible aux véhicules qui les doublent de se rabattre.

Que dit le code de la route sur les appels de phare ?

L’utilisation des appels de phare n’est pas interdite par le Code de la route. 

Aucun texte de Loi ne vient interdire l’usage des feux intermittents sur la route. 

L’article R416-2 du Code de la route vient même légaliser son usage en conduite de nuit en alternative aux klaxons : « De nuit, les avertissements doivent être donnés par l’allumage intermittent, soit des feux de croisement, soit des feux de route, les signaux sonores ne devant être utilisés qu’en cas d’absolue nécessité ».

Comment faire un appel de phare ?

Pour réaliser un appel de phare, la manœuvre est d’une grande simplicité. Il suffit de pousser vers soi la manette des feux de croisement ou feux de route de manière brève et répétitive (au moins 2 fois).

Cette action permet ainsi de prévenir les autres usagers de la route instantanément.

Les appels de phare font partie des manœuvres autorisées au volant par le Code de la route. Bien utilisés, ils s’avèrent une grande aide pour le jeune conducteur ou conducteur expérimenté pour circuler en toute sécurité sur le réseau routier.

La route

La route

Dans cette thématique des cours de code, vous trouverez comment adapter votre conduite selon les conditions sur la route : intempéries, conduite de nuit, conduite sur autoroute, traversée de zones dangereuses…

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Les feux à utiliser en cas de mauvaise visibilité sur la route ou d’intempéries

Quand on conduit, 90% des informations nécessaires à la sécurité passent par la vue. C’est pourquoi, lorsque la visibilité est réduite, le taux d’accident augmente. Pour limiter les collisions et assurer à chaque usager de bien voir les autres et d’être bien vu, le code de la route réglemente l’utilisation des feux de voiture.

Les feux de pluie

Les feux à allumer en cas de pluie sont par défaut les feux de croisement. En cas de visibilité très réduite, il est possible d’allumer également les feux de brouillard avant.

Conduire la nuit

Les phares de neige

Les phares à utiliser en cas de neige sont également les feux de croisement en premier lieu. Si la visibilité est très mauvaise, il est possible d’allumer ses feux de brouillard avant et arrière en complément.

Les feux de brouillard

Comme leur nom l’indique, vous pouvez activer les feux de brouillard avant et arrière en cas de brume épaisse, en complément des feux de croisement. Cependant, il est interdit d’allumer les feux de route, qui auraient pour effet de créer un “mur blanc”, rendant la visibilité encore plus mauvaise.

Conduire avec du brouillard

Les feux de nuit

Les feux à allumer la nuit dépendent de l’éclairage de la situation. Sur chaussée éclairée, les feux de croisement suffisent. En revanche, lorsque la chaussée n’est pas ou pas suffisamment éclairée, les feux de route s’imposent. Pensez tout de même à repasser en feux de croisement lorsque vous croisez d’autres usagers, pour ne pas les éblouir.

Découvrez ci-dessous notre vidéo : Quels feux de voiture pour quels usages ?

L’aquaplaning en cas de pluie

L’aquaplaning, ou aquaplanage, est un phénomène très dangereux. Il peut survenir par temps de pluie, lorsque la route est mouillée et que la pellicule d’eau qui se trouve sur la chaussée empêche les pneus de bien y adhérer. Cela peut entraîner la perte de contrôle et le glissement du véhicule sur la chaussée.

C’est pourquoi il est important d’adapter sa conduite en temps de pluie, réduire sa vitesse et ne pas freiner brusquement, de manière à limiter la vitesse du véhicule tout en douceur. Il convient aussi de rouler avec des pneus en bon état et suffisamment gonflés.

Phares de neige : les feux pour conduire sous la neige

La neige, cette belle nappe blanche dont la nature se drape en hiver… Et qui augmente le risque d’accidents ! Conduire sans phares en cas de neige est dangereux et interdit car la visibilité est fortement réduite. En cas de blizzard, les flocons de neige masquent votre champ de vision et rendent votre véhicule moins visible des autres. Les feux en cas de neige sont donc indispensables, savez-vous lesquels allumer et les précautions à prendre ? Petit point sur code de la route et la sécurité routière.

IMPORTANT

Pour la 3ème année consécutive, entre le 1er novembre 2023 et le 31 mars 2024 il est obligatoire d’équiper son véhicule en pneus hiver ou de détenir des chaînes ou chaussettes à neige dans 34 départements proches de massifs montagneux (source : Sécurité routière).

Phares de neige : quels feux allumer ?

Feux de neige à prioriser : les feux de croisement

Parmi les différents phares de votre voiture, les premiers phares de neige que vous avez le droit d’allumer et qu’il FAUT allumer sont les feux de croisement. Ces feux vous assureront une visibilité minimale pour bien voir et être vu des autres conducteurs.

Cependant lorsque les conditions météo sont trop mauvaises, vous aurez besoin de feux de neige plus puissants : les feux de brouillard.

Phares de neige
Les phares en cas de neige : savez-vous quels feux de neige utiliser ?

Feux de brouillard avant et arrière : à allumer pour les neiges plus importantes

Lorsque la faible chute de neige se transforme en tempête et que la visibilité est très faible, vous pouvez également activer vos feux de brouillard comme phares de neige.

Allumer les feux de brouillard avant en cas de neige permet d’éclairer la chaussée. La lumière de ces feux est plus large et plus puissante que celle des feux de croisement ou de route, sans pour autant éblouir les autres conducteurs. C’est pourquoi il est recommandé de les utiliser comme phares de neige lorsque la visibilité est très faible.

L’utilisation des feux de brouillard arrière sous la neige est également possible. Vous serez ainsi plus visible par les conducteurs derrière vous. Ces feux de brouillard sont rarement utilisés mais sont très pratiques dans ce cas-là.

Les phares de neiges ne sont pas suffisants : équipement et bons comportements

Bien entendu, allumer ses phares en cas de neige ne suffit pas pour éviter les risques liés à ce climat. Il est recommandé voire obligatoire dans certains cas d’équiper son véhicule de pneus neige, de chaînes ou de chaussettes à neige. Cela permet d’augmenter l’adhérence à la route et d’éviter les dérapages. Une autre astuce est de suivre les traces des machines de salage qui passent sur les routes principales après des chutes de neige. Vous prenez ainsi beaucoup moins de risques.

Conduire neige
Quand les phares de neige ne suffisent plus : sortez les pneus neige !

Dans tous les cas, une fois vos feux de neige allumés, pensez à bien ralentir et à adopter une allure stable. Augmentez votre distance de sécurité afin de minimiser les risques d’accident en cas de freinage soudain. Vous aurez alors une meilleure vision et plus de temps pour analyser la situation.

En allumant vos phares de neige et en suivant ces conseils, vous serez parfaitement équipé pour affronter ce climat ! En hiver, la brume peut aussi influencer la visibilité, découvrez quels feux allumer en cas de brouillard !

Découvrez nos autres articles conseils spécial Neige ❄️ :

Feux de brouillard avant, arrière : les feux antibrouillard

brouillard

En voiture, on utilise rarement les feux de brouillard. Cependant, lorsque les conditions sont périlleuses, comme en cas de brume épaisse, ils sont indispensables ! Feux de brouillard avant et arrière : voici quand les utiliser.

Feux de brouillard : à quoi servent-ils ?

Par temps de brouillard épais, des effets d’optique peuvent altérer la conduite. Les feux antibrouillard sont justement conçus pour corriger ces effets d’optique et garantir une meilleure sécurité.

Voici les effets d’optique qui surviennent par temps de brouillard :

  • l’effet de halo entourant les sources lumineuses
  • l’effet de voile, qui diminue la netteté des obstacles et les rend flous
  • l’extinction, c’est-à-dire la disparition visuelle de certains obstacles

Dans certaines situations, les feux de croisement ne sont pas assez puissants pour parer à ces effets d’optiques. Il convient alors d’utiliser les feux de brouillard avant et les feux de brouillard arrière, qui sont les phares de voiture les plus puissants et offrent une zone d’éclairage plus large.

Quels feux de brouillard ?
Les feux de brouillard avant et arrière : des feux spécialement conçus pour améliorer la visibilité en cas de brouillard.

Quels feux utiliser en cas de brouillard ?

Feux de croisement et feux de brouillard avant et arrière

Dès que la visibilité est altérée, il convient d’allumer les feux de croisement. Cela est valable par temps de brouillard mais également en cas de pluie ou de neige par exemple.

Les feux de brouillard doivent être allumés lorsque la visibilité est très faible, en cas de brouillard épais. Les feux de brouillard avant ont pour rôle d’éclairer le bord et le centre de la chaussée, afin de maintenir sa trajectoire. Les feux de brouillard arrière permettent d’être vu par les automobilistes à l’arrière.

Lorsque la brume se dissipe, n’oubliez pas d’éteindre vos feux antibrouillard, pour ne pas éblouir les autres automobilistes.

Feux de route interdits

Même si leur puissance d’éclairage est très forte, n’activez surtout pas les feux de route en cas de brouillard ! Cela aurait pour conséquence de créer un “mur blanc” devant vous. Ce phénomène est dû au fait que les feux de route éclairent plus en hauteur, tandis que la lumière des feux de brouillard est orientée vers la chaussée.

Quelques conseils pour conduire en cas de brouillard

En cas de brouillard, si la visibilité est réduite à moins de 50 mètres, l’utilisation seule des feux de brouillard ne suffit pas à assurer votre sécurité. Dans ces conditions, vous devez rouler à 50km/h au maximum et augmenter vos distances de sécurité pour éviter les carambolages. Ne prenez pas non plus le risque de dépasser d’autres conducteurs, le brouillard masque les obstacles et fausse l’appréciation des distances. Enfin, restez sur la file de droite pour être le plus en sécurité possible.

Feux de brouillard : dans quelles autres conditions peut-on les utiliser ?

En cas de pluie : feux de brouillard avant uniquement

Parmi les feux à utiliser en cas de pluie, les feux de brouillard avant permettent d’améliorer la visibilité en cas de forte averse. Attention cependant à ne jamais allumer les feux de brouillard arrière quand il pleut, car cela éblouirait les autres usagers.

En cas de neige : feux de brouillard avant et arrière

Une importante tombée de flocons peut également créer une sorte de “voile” réduisant radicalement votre vision et votre visibilité. Dans ces cas-là, vous pouvez allumer vos feux antibrouillard avant et arrière en plus de vos feux de croisement, afin de mieux voir et d’être vu par les autres usagers.

Les feux de brouillard permettent donc une meilleure visibilité sur la route, mais ne réduisent pas tous les risques liés aux mauvaises conditions météorologiques ! Prenez garde au brouillard givrant par exemple, dont les gouttelettes d’eau gèlent au contact de la chaussée. N’hésitez pas à consulter nos conseils en cas de mauvaise adhérence à la route, pour vous préparer au mieux au permis de conduire.

Feux de nuit : savoir quels feux allumer la nuit en voiture

L’éclairage de la lune ne suffit malheureusement pas pour conduire après le coucher du soleil. Rouler sans feux de nuit est dangereux et interdit par le code de la route ! Pour bien voir et être vu, découvrez quels feux allumer la nuit.

Quels feux allumer la nuit sur une chaussée éclairée ?

Même lorsque la route est éclairée, il faut toujours utiliser des feux de nuit, au moins pour être vu par les autres usagers. Voici donc quels feux allumer la nuit sur une chaussée éclairée.

Quels feux la nuit
Pour bien voir et être vu, quels feux allumer la nuit ?

Feux de croisement

Si vous vous demandez quels feux utiliser la nuit lorsque la chaussée est éclairée, les feux de croisement sont toujours appropriés ! Parmi tous les types de phare de voiture, ce sont les feux les plus communément utilisés. Ils permettent d’améliorer la visibilité et d’être vu, sans pour autant éblouir ou gêner les autres usagers.

Feux de position : en agglomération uniquement

En agglomération uniquement, si l’éclairage public vous assure une visibilité suffisante, il est possible de n’allumer que les feux de position comme feux de nuit. Cela vous permet notamment d’être vu par les autres usagers. Bien entendu, dès que la visibilité devient insuffisante, repassez en feux de croisement. 

Quels feux allumer la nuit sur une route non-éclairée ?

Les chaussées non-éclairées sont les plus dangereuses car la vision y est très réduite. Il est donc indispensable de savoir quels feux allumer la nuit sur ce type de route.

Les feux de route

Les feux de route doivent être activés en agglomération et hors-agglomération quand la chaussée n’est pas éclairée, ou que l’éclairage est insuffisant. Ils sont très puissants, ils offrent donc plus de visibilité que les feux de croisement. Cependant, ils sont aussi très éblouissants ! C’est pourquoi vous ne devez pas rester en feux de route lorsque vous croisez ou suivez un autre usager.

Les feux de croisement

Lorsque la chaussée n’est pas éclairée mais que vous ne pouvez pas activer les feux de route, les feux de croisement sont les feux de nuit à utiliser. Cette règle est valable en agglomération comme hors-agglomération.

Pour rouler en toute sécurité à la tombée du soleil, il ne s’agit pas uniquement de savoir quels feux allumer la nuit. Outre la visibilité réduite, les conditions de conduite de nuit sont plus complexes. Les réflexes peuvent êtres diminués à cause de la fatigue par exemple. Il est donc primordial de savoir adapter sa conduite la nuit, suivez nos conseils !

Conduire sous la pluie : quels feux en cas de pluie ?

Les premières gouttes tombent sur votre pare-brise, puis rapidement, la fine pluie se transforme en averse. Le trafic est ralenti et vous n’y voyez plus rien. Mais alors, quels feux utiliser en cas de pluie ? Feux de croisement ? Feux de brouillard ? Lepermislibre vous guide !

Pourquoi faut-il allumer ses feux en cas de pluie ?

Quels feux allumer en cas de pluie pour conduire dans de bonnes conditions ? Entre feux de croisement et feux de brouillard, la pluie n’a qu’à bien se tenir !

Tout comme la nuit, la pluie diminue la visibilité. L’eau ruisselant sur le pare-brise atténue nettement la visibilité du conducteur. Les essuie-glaces en balayent une partie, mais votre visibilité reste altérée.

De plus, les autres usagers sur la route projettent de l’eau lors des croisements ou dépassements, notamment à cause du système d’évacuation de l’eau par les pneus. Ces projections n’améliorent pas votre visibilité !

Il est donc nécessaire d’allumer ses feux pour voir et être vu sur la route. Voici quels feux allumer en cas de pluie, pour conduire dans les meilleures conditions possibles.

Quels feux en cas de pluie : feux de croisement ou de brouillard

quels feux en cas de pluie
Quels feux allumer en cas de pluie pour conduire dans de bonnes conditions ? Entre feux de croisement et feux de brouillard, la pluie n’a qu’à bien se tenir !

Il existe deux types de phares autorisés par temps pluvieux. Voici donc quels feux utiliser en cas de pluie.

Feux de croisement et pluie

Les feux de croisement par pluie sont les premiers que vous devez activer. Ceux-ci vous donneront une bonne visibilité et vous permettront d’être mieux vus par les autres usagers.

Feux de brouillard et pluie

S’il pleut à verse et que la visibilité est très réduite, vous pouvez aussi allumer les feux de brouillard sous la pluie, mais uniquement les feux de brouillard avant. Ils sont plus puissants que les feux de croisement. Les feux de brouillard par pluie vous offriront donc une meilleure visibilité.

Il est interdit en revanche d’allumer les feux de brouillard arrière sous la pluie, car ils aveugleraient les conducteurs derrière vous ! Ils sont réservés à la conduite par temps de brouillard ou de neige uniquement.

Voici donc quels feux utiliser en cas de pluie pour vous permettre de passer l’orage. Grâce à vos feux de croisement par pluie et vos feux de brouillard avant, restez bien éclairés !

Vous savez maintenant quels feux allumer en cas de pluie. Cependant, améliorer sa visibilité n’est pas le seul soucis auquel on fait face sous la pluie. L’eau sur la chaussée réduit l’adhérence des pneus à la route et provoque des risques d’accident et d’aquaplaning. Des notions indispensables pour passer le code de la route et le permis de conduire

Aquaplaning ou aquaplanage : les risques et comment les éviter

Par temps de pluie, l’aquaplaning, aussi appelé aquaplanage, constitue l’un des dangers principaux en voiture. Mais qu’est-ce que l’aquaplanage et comment éviter les risques de l’aquaplanage ? Une notion cruciale pour le permis de conduire et la sécurité routière !

Qu’est-ce que l’aquaplanage, ou l’aquaplaning en voiture ?

Les termes “aquaplanage” ou “aquaplaning” paraissent sortis d’un parc d’attraction aquatique. Mais ne vous y laissez pas prendre, l’aquaplanage est un phénomène très dangereux pouvant survenir en cas de pluie.

Mais qu’est-ce que l’aquaplanage ?

Lorsque la route est mouillée, il se crée une pellicule d’eau entre le pneu et la chaussée. Cette pellicule d’eau peut empêcher totalement l’adhérence au sol du pneu. Si celui-ci ne peut évacuer suffisamment et rapidement l’eau, le véhicule devient alors incontrôlable et glisse sur la chaussée. C’est ce phénomène qu’on appelle l’aquaplaning.

Aquaplaning ou aquaplanage en voiture : les risques
L’aquaplaning ou aquaplanage, un phénomène dangereux en cas d’intempérie, qui entraîne la perte de contrôle du véhicule.

Quels sont les risques de l’aquaplanage, ou aquaplaning ?

Ce n’est pas le danger le plus présent à l’esprit des conducteurs, mais les risques de l’aquaplanage sont bien réels  : dérapage, perte de contrôle, glissement de la voiture sur la chaussée.

Si l’aquaplaning se produit sur une voie vide, le véhicule peut tourner sur lui-même sans rien heurter. Cependant sur une route fréquentée ou en cas de circulation dense, les conséquences peuvent être bien plus dramatiques !

En cas de fortes pluies ou d’averses, il est donc important de faire attention à l’aquaplaning.

Le risque d’aquaplanage est encore plus important lorsque la visibilité est limitée, notamment de nuit. La vision réduite ajoutée à la perte d’adhérence multiplie le risque d’aquaplanage.

Comment éviter l’aquaplaning?

Afin de limiter le plus possible les risques d’aquaplanage, plusieurs solutions existent.

Contrôler l’état des pneus pour prévenir l’aquaplaning

Tout d’abord il est important de bien contrôler la pression et l’état des pneus. Si vos pneumatiques sont sous gonflés, le risque d’aquaplanage est multiplié ! N’oubliez pas de surveiller les sculptures des pneus, moins elles sont profondes, moins l’eau est évacuée. C’est pourquoi insistons sur l’importance de vérifier régulièrement l’état des pneus afin de garantir une bonne adhérence à la route et de prévenir le phénomène d’aquaplaning.

Ne pas freiner brusquement pour éviter les risques d’aquaplanage

Un bon freinage peut également vous sauver de l’aquaplaning. Privilégiez toujours le frein moteur et ne soyez jamais brutal avec la pédale de frein. En effet, les gestes brusques augmentent les chances de déraper. Enfin, ne roulez pas sur les flaques d’eau, surtout si elles sont profondes.

Pensez à consulter nos autres conseils pour la conduite en cas d’adhérence et de visibilité réduites.