Tout savoir pour utiliser votre klaxon correctement

klaxon

Le terme « klaxon » est associé à l’avertisseur sonore d’un véhicule, mais il s’agit en fait du nom de l’entreprise l’ayant inventé au début du XXème siècle. Il est toutefois approprié, puisque ce mot est dérivé du grec « klazō » qui signifie « hurler ». C’est bien à ça que sert ce dispositif : produire un son assez puissant pour être entendu dans les environs. Comme tous les outils, il faut savoir s’en servir sans en abuser. Savez-vous exactement comment utiliser votre klaxon ? Dans le doute, voici tout ce que vous devez savoir. 

SOMMAIRE

Comment utiliser le klaxon et à quoi sert-il ?

Le klaxon est un équipement de série sur tous les véhicules motorisés. Dans l’éventualité où vous n’avez jamais eu à vous en servir (pas encore), il s’actionne en effectuant une pression sur le centre du volant. Une corne, située généralement derrière la calandre, émet alors un son puissant. 

Telle une corne de brume utilisée par les navires, le but du klaxon est de signaler votre présence dans certaines situations, particulièrement quand la visibilité ou l’urgence présentent un risque pour le conducteur et ses environs. Vous n’êtes donc pas censé vous en servir n’importe quand, ni n’importe comment.

utilisation du klaxon

Que dit le code de la route sur l’utilisation du klaxon ?

Comme tous les dispositifs présents à bord d’une voiture, l’usage du klaxon est strictement encadré par le Code de la route (articles R416-1, R416-2 et R416-3). Il est autorisé de s’en servir dans certaines conditions.

Dans quel(s) cas avez-vous le droit d’utiliser votre klaxon ?

En agglomération, l’usage de l’avertisseur sonore n’est autorisé qu’en cas de danger immédiat. Autrement dit, servez-vous-en si cela permet d’éviter une collision. Par exemple, si une voiture « grille » la priorité alors que vous vous engagez, vous avez le droit de klaxonner pour signaler le danger.

Hors agglomération, sur les routes de campagne, les voies express et les autoroutes, le klaxon est autorisé pour signaler votre présence ou une situation risquée. 

Par exemple, vous avez le droit de klaxonner :

  • Quand la route n’offre pas une bonne visibilité, comme dans un virage avant un tunnel, etc. ;
  • Si quelqu’un se déporte brusquement devant vous quand vous êtes en train de doubler sur l’autoroute ;
  • Etc.

Le reste du temps, utiliser le klaxon est interdit.

Quelle sanction risquez-vous en cas d’abus de klaxon ?

Que ce soit en agglomération ou hors agglomération, de jour comme de nuit, la sanction est la même. Pour un usage intempestif du klaxon, vous risquez une amende de 2ème classe. Dans ce cas, le montant forfaitaire est de 35 €. Il peut être minoré à 22 € (si vous réglez rapidement) et majoré à 75 €. Dans le pire des cas, vous pouvez devoir payer 150 €.

La bonne nouvelle, c’est que ce type d’infraction n’occasionne aucun retrait de points sur votre permis de conduire.

Quand est-il interdit d’utiliser le klaxon ?

Lorsqu’il n’y a pas de danger immédiat ni de nécessité d’avertir les autres usagers, l’usage de l’avertisseur sonore est strictement interdit. 

Vous n’avez donc pas le droit d’utiliser votre klaxon :

  • Pour signifier votre mécontentement. La frontière est mince entre la nécessité et l’incivilité. En agglomération, l’usage abusif du klaxon est interdit, pour préserver au mieux la tranquillité des riverains. Vous vous en doutez, beaucoup de conducteurs l’ignorent, sciemment ou non. Ils s’en servent sous le coup du stress ou à cause d’une urgence personnelle (retard au travail, par exemple), ce qui est interdit.
  • Pour forcer les automobilistes, les deux-roues ou même les cyclistes à céder le passage ou à avancer plus vite. Ce faisant, vous ne les avertissez pas d’un danger potentiel. Vous devenez un danger, en les incitant à prendre des décisions brutales et inconsidérées.

La nuit tombée, vous devez utiliser vos avertisseurs lumineux (signaux intermittents des feux de croisement ou des feux de route). Le klaxon ne doit servir qu’en dernier recours. 

Dans tous les cas, les coups de klaxon doivent être brefs. Ils ne doivent pas se prolonger plus qu’il n’est nécessaire. Un excès est considéré comme un comportement indésirable, et puni par le Code de la route. 

La loi vous autorise-t-elle à modifier votre klaxon ?

Vous avez peut-être déjà entendu d’autres véhicules se servir d’avertisseurs originaux. Vous vous dites alors : « Pourquoi ne pas utiliser un klaxon différent, histoire de me distinguer ? ». Vous en avez le droit, mais en restant dans les limites fixées par la loi.

Vous n’avez pas le droit de faire installer sur votre véhicule un avertisseur qui n’est pas homologué. Trompes à sons multiples, sirènes et sifflets sont interdits. Sinon, c’est une infraction entraînant une contravention de 3ème classe (cf. article R313-33 du Code de la route). Le montant de l’amende forfaitaire est alors de 68 €.

Bon à savoir : vous avez besoin d’un klaxon en état de marche pour passer le contrôle technique de votre véhicule. Sinon, vous serez recalé et devrez revenir pour une contre-visite. Changer un klaxon de voiture ou de moto coûte généralement entre 5 € et 30 €. Si vous le faites changer par un professionnel après une panne, les réparations coûtent souvent entre 50 € et 100 €.

Vous savez désormais comment utiliser votre klaxon, et ce que vous encourez en cas d’infraction. Rappelez-vous toujours de ne pas en abuser. Il s’agit d’un avertisseur réservé aux cas d’urgence. Respectez toujours la tranquillité des riverains. Servez-vous-en strictement pour préserver votre sécurité sur les routes, ainsi que celle d’autrui. 

Comment contrôler les niveaux des liquides du moteur ?

changement huile moteur

Comme vous avez dû le voir pendant l’apprentissage du code de la route, tous les véhicules consomment différents liquides afin de rendre leur utilisation possible et durable. Si vous ne contrôlez pas régulièrement ces liquides, le moteur s’abîmera bien plus rapidement et vous risquez une casse non réparable ou très coûteuse. Nous allons voir quels sont ces liquides, quelle est leur utilité et comment contrôler leur niveau.

SOMMAIRE

Quels sont les niveaux de liquide à surveiller ?

Pour assurer le bon fonctionnement de votre véhicule et réduire son usure au cours du temps, il est primordial de s’assurer que les différents liquides que votre véhicule consomme soient à niveau. Il s’agit précisément de l’huile moteur, de l’huile de frein, du liquide de refroidissement, de transmission et de direction assistée, ainsi que du liquide lave-glace. La vérification du niveau de ces liquides se fait sur un terrain plat et à froid.

L’huile moteur

Qu’est ce que l’huile moteur ?

 Il s’agit d’une substance lubrifiante essentielle au bon fonctionnement d’un moteur. Son but est de protéger les pièces mobiles du moteur contre l’usure, la corrosion et l’abrasion. Elle permet aussi de maintenir le moteur à une température idéale ( entre 75° et 95°) en absorbant puis dissipant la chaleur.

Comment faire le niveau de l’huile moteur ?

C’est très simple, il suffit de retirer la jauge d’huile située à l’intérieur du réservoir d’huile puis de la nettoyer avec un chiffon propre. Réinsérer-la ensuite dans le réservoir d’huile. En retirant de nouveau la jauge, vous pourrez lire le niveau d’huile actuel et en ajouter si nécessaire. Il est important de maintenir un niveau d’huile optimal pour assurer le bon fonctionnement du moteur, veillez à contrôler le niveau tous les 2000km.

Le liquide de frein

Qu’est ce que le liquide de frein ?

Afin de garantir la fiabilité de votre système de freinage, l’utilisation du liquide de frein est obligatoire. Ce fluide hydraulique permet de transmettre la force appliquée sur la pédale de frein aux roues, en actionnant les pistons des étriers de frein. Il doit être remplacé régulièrement, car il absorbe l’humidité. Ce qui peut entraîner la corrosion des composants internes du système de freinage.

Comment faire le niveau du liquide de frein ?

Le réservoir transparent du liquide de frein est localisé sous le capot de votre véhicule, proche des roues généralement. Pour vérifier qu’il soit à niveau, il suffit de s’assurer visuellement que le niveau est compris entre les repères MIN et MAX..

Attention :

Un niveau de liquide de freinage trop faible entraînera une perte d’efficacité des freinages.

Le liquide de transmission

Qu’est ce que le liquide de transmission ?

Le liquide de transmission est un fluide lubrifiant qui permet de protéger les engrenages qui composent la boite de vitesse. Sans ce fluide, l’usure de votre transmission serait bien plus rapide et importante. Son rôle secondaire est de refroidir et nettoyer les composants de la transmission.

Comment faire le niveau du liquide de transmission ?

Commencez par repérer le réservoir du liquide de transmission sous le capot. À la manière de la vérification de l’huile moteur : retirer la jauge, nettoyer la tige avec un chiffon propre, puis réinsérez la jauge dans le tube de remplissage. Lorsque vous la retirerez, vous pourrez lire le niveau de liquide de transmission. Si le niveau est trop faible, ajoutez du liquide jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau préconisé. Maintenir le liquide de transmission au niveau permettra d’assurer le fonctionnement de la transmission et prolonger sa durée de vie.

Le liquide de refroidissement

Qu’est ce que le liquide de refroidissement ?

Le liquide de refroidissement circule à travers le moteur afin d’absorber la chaleur issue de la combustion. Cette chaleur est ensuite redirigée vers le radiateur grâce auquel elle est dissipée vers l’extérieur. Ce liquide est généralement composé d’une solution d’eau traitée, d’anticorrosif et d’antigel qui empêche le liquide de geler ou de bouillir, au vu des conditions extrêmes qu’il doit supporter.

Comment faire le niveau du liquide de refroidissement ?

Pour éviter une surchauffe du moteur qui peut causer des dommages irréparables, vous devez maintenir le niveau de ce liquide entre les repères MIN et MAX. Pour ce faire, trouvez le réservoir avec un bouchon qui comporte un thermomètre au milieu d’un triangle. Ensuite, assurez-vous que le niveau de liquide est bien situé entre les repères, en regardant l’échelle sur le côté du réservoir.

Le liquide lave-glace

Qu’est ce que le liquide lave-glace ?

À l’inverse des autres liquides, celui-ci n’est pas essentiel au bon fonctionnement de votre voiture. Le liquide lave-glace est un produit qui sert à nettoyer le pare-brise avant et arrière de votre véhicule. Il est composé d’un agent nettoyant et d’eau mais aussi d’un agent antigel pour l’hiver. Ce liquide peut être acheté dans n’importe quel magasin d’accessoires automobiles. Vous pouvez également choisir de le fabriquer vous-même en mélangeant de l’eau et du vinaigre blanc ou de l’alcool isopropylique.

Comment faire le niveau du liquide lave-glace ?

Le réservoir du liquide lave-glace est souvent situé près du pare-brise, il est facilement identifiable grâce à son bouchon coloré. Lorsque vous l’avez repéré, il suffit d’enlever le bouchon et de verser lentement le liquide lave-glace jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau recommandé. Il est important de ne pas dépasser ce niveau, cela pourrait causer des dommages au système de lave-glace.

Le liquide de direction assistée

Qu’est ce que le liquide de direction assistée ?

Présent uniquement sur les voitures dotées d’un système de direction assistée, le liquide de direction assistée est un fluide hydraulique qui permet de faciliter la direction. Concrètement, il applique une pression qui vous aide à tourner le volant. Il est essentiel pour assurer le bon fonctionnement du système de direction assistée qui vous facilite le quotidien. Il lubrifie les éléments qui le composent, réduit l’usure et prévient les fuites.

Comment faire le niveau du liquide de direction assistée ?

Une fois le réservoir de liquide de direction assistée identifié, il suffit de retirer le bouchon et de vérifier le niveau du liquide en utilisant la jauge attachée au bouchon. Si le niveau est situé en dessous du marqueur, il faut rajouter du liquide jusqu’à ce que le niveau soit correct. Important : Vous devez suivre les instructions du fabricant pour le type de liquide de direction assistée à utiliser pour votre voiture.

Pourquoi est-il important de vérifier régulièrement les niveaux ? 

Il est crucial de vérifier régulièrement tous les niveaux de liquide moteur de votre voiture, pour bénéficier d’un fonctionnement optimal et se prévenir des dommages coûteux. Si ces liquides sont présents ce n’est pas pour rien, alors ne les négligez pas. Il est recommandé de vérifier le niveau de liquide moteur une fois par mois ou avant un long trajet. Si le niveau d’un des liquides est bas, il est important d’en ajouter aussi vite que possible pour éviter des dommages au moteur. Il est également recommandé de faire une vidange et de remplacer les liquides moteur tous les deux ans ou selon les recommandations du fabricant.

Quel risque de rouler avec des niveaux non conformes ?

Il existe des conséquences négatives spécifiques à chaque liquide. Globalement, le manque d’un liquide cause le dysfonctionnement du système dont il assure le fonctionnement. Ce qui peut aller jusqu’à une casse non réparable. Par exemple, le liquide de refroidissement joue un rôle vital dans la régulation de la température au sein du moteur. Si le niveau de liquide de refroidissement est trop bas, le moteur peut surchauffer et causer des dommages importants.

Voici les 3 principaux risques lorsque vous roulez avec des niveaux de liquide non conformes : 

  • Surchauffe : Les différentes huiles présentent dans le moteur emmagasinent la chaleur sur leur passage et l’évacuent par le radiateur. Si il manque de l’huile ou si elle est en mauvais état, son effet thermorégulateur sera amoindri.
  • Perte de puissance : Si le moteur est trop chaud ou trop froid, cela peut affecter la combustion du carburant et par conséquent la performance de la voiture en général. 
  • Usure des pièces : Le rôle des liquides est entre autres de lubrifier les pièces afin de limiter l’abrasion. Cette lubrification permet au mécanisme de fonctionner sans accroc, ce qui préserve les pièces d’une usure prématurée.

Vous l’aurez compris, vérifier le niveau des différents liquides que votre moteur consomme est essentiel. Référez-vous aux recommandations du constructeur de votre véhicule afin de savoir exactement la fréquence préconisée pour vérifier les niveaux de vos liquides moteurs. Sachez tout de même qu’une vérification régulière (tous les 2 mois) vous permettra de vous assurer qu’il n’y a pas de fuite et que tout fonctionne correctement.

Contester une indemnisation de sinistre 

marteau de justice

Subir un sinistre n’est jamais une partie de plaisir. Qu’il s’agisse d’un bris de glace ou d’un accident, l’assuré doit effectuer une déclaration de sinistre auprès de son assurance auto. Selon sa formule (au tiers, intermédiaire, tous risques), la prise en charge du sinistre auto n’est pas la même. L’étendue des garanties entraîne une certaine indemnisation. Mais parfois on n’est pas d’accord avec le montant alloué par la compagnie d’assurance.

Dans ce cas-là, comment faire ? Est-il possible de contester une indemnisation d’assurance ? Quel est le délai ? Quels sont les recours ? Quel est le rôle du médiateur d’assurance ? Contester une indemnisation de sinistre, c’est possible et on vous explique tout !  

SOMMAIRE

Dans quel cas peut-on contester une indemnisation d’assurance ?

Suite à un accident, l’assuré fait une déclaration de sinistre auprès de sa compagnie d’assurance dans le but de recevoir une indemnisation compensant les dommages matériels et / ou corporels. S’il n’est pas d’accord avec la décision de l’assureur, il a la possibilité de contester le montant d’indemnisation d’assurance dans les cas suivants : 

  • refus d’indemnisation par l’assurance 
  • montant de l’indemnisation trop faible 
  • augmentation de la prime d’assurance
  • toute décision considérée injuste par l’assuré 

Quel est le délai pour contester ?

Pour contester une décision de la compagnie d’assurance, il est impératif de respecter les délais. L’assuré dispose d’un délai de 2 ans pour contester la décision. Ce délai court de la date de constatation du sinistre. En cas d’accident corporel, le délai est de 10 ans. Une fois ces délais passés, il n’y a plus aucun moyen de contester les montants d’indemnisation fixés par les compagnies d’assurance. 

À savoir :

Les délais de prescription sont les mêmes que vous optiez pour un recours à l’amiable ou pour un recours juridique.

Les recours pour contester une indemnisation d’assurance

Pour contester une décision de l’assureur, il existe deux recours principaux : le recours à l’amiable et le recours juridique. Si l’assuré refuse l’offre d’indemnisation, son assureur n’a aucune obligation légale de lui en présenter une nouvelle. 

Le recours à l’amiable 

Si vous n’êtes pas d’accord avec le montant d’indemnisation fixé par votre assureur, la première chose à faire est d’opter pour un recours à l’amiable. C’est simple, l’assuré doit envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception à sa compagnie d’assurance. Cette lettre de refus d’indemnisation d’assurance doit indiquer clairement la volonté d’utiliser le droit de contestation, tout en expliquant les arguments avancés. Il ne faut pas hésiter à accompagner ce courrier de preuves comme des documents ou des photos pour appuyer la demande. Malgré cette lettre recommandée, l’assureur peut refuser la demande. Dans ce cas, la solution est de s’adresser au médiateur d’assurance. Vous trouverez son nom dans votre contrat d’assurance. 

Le recours juridique 

En fonction des situations (notamment de la gravité du sinistre), un recours à l’amiable peut s’avérer une démarche insuffisante pour l’assuré. Si c’est le cas, il peut se tourner vers un recours juridique. La procédure varie selon la somme sur laquelle porte le litige. 

  • Pour une somme inférieure à 4 000 euros : l’assuré doit saisir le tribunal par un courrier avec des preuves de la contestation. 
  • Pour une somme comprise entre 4 000 et 10 000 euros : l’assuré doit mandater un huissier pour saisir le tribunal et assigner l’assureur. 
  • Pour un montant supérieur à 10 000 euros : l’assuré doit consulter un avocat pour saisir le tribunal et assigner l’assureur. 

Peu importe la procédure, l’ensemble des frais juridiques sont à la charge de l’assuré. Selon les garanties prévues dans votre contrat d’assurance auto, vous pouvez bénéficier de la « garantie assistance juridique » pour une prise en charge de ces dépenses par l’assurance. 

Au-delà de proposer une indemnisation insuffisante, l’assurance peut également refuser de verser une indemnisation. Si ce litige intervient, l’assuré dispose des deux mêmes recours, à savoir le recours à l’amiable et le recours juridique. 

Comment écrire une lettre de contestation d’assurance ?

En cas de contestation d’indemnisation de sinistre, vous pouvez écrire une lettre à votre assureur dans le cadre d’un recours à l’amiable. Il est important de rédiger un courrier en bonne et due forme pour avoir plus de chances d’obtenir gain de cause auprès de l’assurance. Dans cette lettre, vous devez argumenter et apporter des éléments de preuve. Mettre seulement en avant votre volonté de contester n’est guère suffisant pour obtenir gain de cause. 

Il est aussi indispensable de contester en vous basant sur une raison bien précise. Cela peut être que la décision de l’assureur est irrecevable parce que le sinistre est bien couvert par votre contrat, ou que le refus n’est pas valable parce que la disposition n’est pas stipulée dans les termes du contrat, ou encore que le refus pour déclaration tardive ne prouve aucunement que ce retard ait porté préjudice. Nous vous conseillons également de télécharger des modèles de lettre de contestation d’assurance disponibles gratuitement sur Internet. 

Le médiateur d’assurance : son rôle et ses limites

Suite à un recours à l’amiable, la compagnie d’assurance peut décider de ne pas donner suite à la contestation de l’assuré. En cas de litige, il est possible d’avoir recours à un médiateur en assurance. Pour l’obtenir, il convient de faire une demande par courrier recommandé avec accusé de réception. 

Il faut savoir que le médiateur est entièrement indépendant. Dans la majorité des situations, son avis est consultatif. Mais certains contrats d’assurance auto lui confèrent un avis décisif.
Entre 3 et 6 mois après sa saisine, le médiateur d’assurance se doit de rendre un avis. Libre ensuite à la compagnie d’assurance de tenir compte ou non de ce retour. Dans tous les cas, la décision est automatiquement portée au contrat d’assurance. 

En définitive, suite à un sinistre, vous n’êtes pas obligé d’accepter le montant d’indemnisation fixé par votre assureur. Vous avez des droits et des recours si la somme promise vous semble insuffisante, ou si votre compagnie d’assurance refuse carrément de vous verser une indemnisation. 

Litige suite à un défaut de paiement d’assurance auto

pieces de monnaie

Lorsque l’on souscrit à une assurance auto, il est obligatoire de s’acquitter d’une prime pour être couvert par l’assureur. Toutefois, il peut arriver que le conducteur ne paye pas le montant de sa cotisation d’assurance auto dans les temps impartis. Ce défaut de paiement à son assureur expose le conducteur à de lourdes conséquences pouvant aller jusqu’à la résiliation de son assurance auto. Quels sont les délais pour régler sa cotisation en cas de non-paiement ? Quelles sont les sanctions possibles ? Que faire après une résiliation pour défaut de paiement de son assurance auto ?

SOMMAIRE

Que se passe-t-il si je ne paye pas ma prime d’assurance auto ?

Quel est le délai de paiement de la prime d’assurance ?

Un oubli ou un problème financier… Vous avez manqué de payer le tarif de votre assurance auto ? Sachez que votre assureur va suivre une procédure pour demander le recouvrement des primes de cotisation non payées :

  • 10 jours après la date d’échéance, l’assureur envoie une lettre recommandée avec une mise en demeure de payer son échéance de cotisation ;
  • 30 jours après la mise en demeure, l’assuré s’expose à une suspension de garanties en cas de non règlement, soit au total 40 jours après la date d’échéance. En cas de non régularisation de sa situation, le conducteur n’est plus couvert et risque de rouler sans assurance auto ;
  • 10 jours après la suspension de garanties, l’assureur peut résilier le contrat d’assurance auto en cas de non-paiement de la cotisation, soit au total 50 jours après l’échéance du contrat.

Dans le cas où le conducteur régularise le paiement de sa dette pendant la période de suspension de garanties, l’assureur peut rétablir sa couverture d’assurance. La remise en activité des garanties intervient le lendemain du règlement de la cotisation.

Bon à savoir : Quel délai en cas de paiement fractionné de sa prime d’assurance ?

Il est possible de payer sa cotisation d’assurance de manière fractionnée : chaque mois, trimestre ou semestre. Dans ce cas, les délais pour régulariser sa situation en cas de défaut de paiement de sa cotisation mensuelle, trimestrielle ou semestrielle sont identiques à un non-paiement à l’échéance du contrat. Attention, la période de suspension de garanties est généralement fixée jusqu’à l’échéance du contrat.

Le paiement de sa cotisation d’assurance auto : une obligation légale

Chaque année, vous recevez un avis d’échéance de votre contrat d’assurance auto. Cet avis acte l’obligation de paiement de sa cotisation d’assurance selon la périodicité définie avec son assureur : mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle.

L’article L. 113-3 du Code des Assurances encadre cette obligation de paiement de prime d’assurance auto. En cas d’absence de règlement, le conducteur ne remplit pas ses obligations contractuelles. Cette situation est considérée comme un litige par l’assureur.

En conséquence, la compagnie d’assurance peut envoyer une mise en demeure de payer l’échéance de sa prime d’assurance auto.

Les risques en cas de non-paiement de sa cotisation

Dans le cas où le conducteur persiste à ne pas payer le montant de sa prime d’assurance, l’assureur peut tout simplement résilier le contrat. Cette résiliation d’assurance auto pour impayé a de multiples conséquences pour le conducteur :

Tout d’abord, un assuré résilié pour défaut de paiement peut avoir de grandes difficultés à trouver une nouvelle assurance auto. En effet, la mention « résilié pour impayé » ou « résiliation pour non-paiement » est apposée sur le relevé d’information. Ce document officiel est transmis au fichier AGIRA (Association pour la Gestion des Informations sur le Risque en Assurance) et peut être consulté par un assureur lors de toute nouvelle souscription.

Sachez que cette procédure en cas de défaut de paiement est coûteuse pour la compagnie d’assurance. En conséquence, l’assureur peut répercuter ces frais sur l’assuré. Ce dernier peut avoir à régler des coûts divers liés aux actions mises en place pour obtenir le règlement de la prime d’assurance impayée : frais de recouvrement, frais de poursuite judiciaire, voire frais pour une injonction de payer.

Que faire en cas de litige avec son assurance pour défaut de paiement ?

Dans le cas où vous venez de recevoir une mise en demeure de payer de votre assurance auto, le mieux est de contacter votre assureur au plus tôt et de mettre certaines actions en place :

  • le versement d’un acompte pour payer une partie de la cotisation d’assurance ;
  • obtenir un délai supplémentaire pour payer votre dette. Votre assureur peut accepter d’échelonner le paiement suivant un accord écrit. Les dates de paiement et les montants doivent être stipulés sur le nouvel échéancier ;
  • faire une réclamation au sujet de votre impayé par lettre recommandée : hausse de tarifs injustifiée, demande de paiement de cotisation pour un contrat déjà résilié ou jamais souscrit. L’assureur doit apporter la preuve de votre obligation de payer le montant demandé.

Sachez que le service contentieux d’une compagnie d’assurance auto abandonne rarement la procédure pour impayé en cours de route. Il est vivement recommandé de choisir la voie amiable pour effacer sa dette, au risque de rouler sans assurance auto.

Quelles sont les sanctions pour un défaut d’assurance ?

Un conducteur résilié pour impayé par son assurance auto s’expose à de multiples sanctions s’il continue à circuler sans être couvert.

Il est illégal de rouler sans être couvert par une assurance auto (Article L211-1 Code des assurances). En cas de contrôle routier, le conducteur peut recevoir diverses sanctions prévues au Code de la route : une amende pour défaut d’assurance dont le montant peut atteindre 7 500 €, une suspension ou un retrait de permis, des travaux d’intérêt général, une confiscation du véhicule, voire une peine de prison.

Un sinistre auto responsable pour un conducteur non assuré peut entraîner des conséquences très pénalisantes : des poursuites judiciaires, l’obligation de payer les dommages corporels et/ou matériels de tiers victimes. D’autre part, le conducteur non assuré ne bénéficie d’aucune prise en charge de ses propres dommages.

Comment savoir si on est dans le fichier Agira ?

En cas de résiliation pour non-paiement de sa cotisation, le fichage à l’AGIRA (Association pour la Gestion des Informations sur le Risque en Assurance) est d’une durée légale de deux ans. 

Pendant toute cette période, un assureur a accès au motif de résiliation de l’ancienne assurance auto. Il peut donc refuser la demande de souscription du conducteur fiché pour impayé.

Pour vérifier l’existence de son fichage à l’AGIRA, le conducteur peut s’adresser directement par courrier à cet organisme au 1 rue Jules Lefebvre 75009 Paris.

Sachez également qu’il est possible d’effacer le motif de résiliation pour non-paiement de son assurance auto. Ainsi en cas de remboursement de l’impayé, l’assureur doit demander la suppression de la mention « résiliation pour défaut de paiement » ou « résiliation pour impayé ». La mention du règlement de la dette est indiquée sur le relevé d’information.

Néanmoins, une compagnie d’assurance est libre de refuser la demande de souscription de l’assurance.

Comment s’assurer après une résiliation pour non-paiement ?

Une résiliation pour un défaut de paiement est une vraie épine dans le pied pour un conducteur. Il sera en effet difficile de souscrire à un contrat d’assurance auto chez un nouvel assureur.

Néanmoins, plusieurs solutions existent pour trouver une assurance auto pour résiliés :

  • le conducteur peut saisir le BCT (Bureau Central de la Tarification) dont la mission principale est d’accompagner les dossiers de refus d’assurance obligatoire.
  • un assureur peut aussi accepter de couvrir un conducteur résilié pour impayé en contrepartie d’une surprime de cotisation.
  • il est aussi possible de choisir une assurance auto spécialisée dans les profils à risque (conducteurs malussés ou sinistrés, conducteurs résiliés).

Il est essentiel d’assurer ses échéances de paiement de cotisation sous peine d’être en litige avec son assurance auto. Tout retard ou défaut de paiement d’une assurance auto expose le conducteur a des conséquences lourdes pour son avenir sur les routes. 

Conduire sans assurance auto : que risquez-vous ?

controle de police

L’assurance auto est obligatoire pour tout véhicule à moteur en état de circuler. Par conséquent, rouler sans assurance expose le conducteur à des risques judiciaires et financiers. Quelles sont les conséquences de conduire sans assurance ? Et peut-on pallier à un défaut d’assurance avec une formule au meilleur rapport qualité/prix ?

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Est-ce illégal de conduire sans assurance ?

L’assurance automobile est une obligation légale en France pour tous les véhicules en état de circuler (Article L211-1 Code des Assurances). Aussi, le minimum légal requis est la garantie « responsabilité civile » connue sous le nom d’assurance au tiers. Cette formule d’assurance voiture permet de couvrir les dommages corporels et matériels causés à un tiers dans un accident de la route responsable.

En conséquence, tout conducteur qui roule sans assurance est exposé à de nombreux risques légaux et financiers en cas de sinistre ou de contrôle routier.

Sachez en effet que circuler sans assurance, ou sans carte grise par ailleurs, est considéré comme une infraction au Code de la route. Cette infraction constitue un délit passible d’une amende et de multiples sanctions. Ainsi, le propriétaire est tenu de présenter obligatoirement aux forces de l’ordre les papiers d’assurance et d’immatriculation du véhicule lors d’un contrôle routier : carte verte ou attestation d’assurance auto et carte grise.

A noter également que l’obligation d’assurance auto concerne tous les véhicules à moteur en état de circuler. De ce fait, une voiture qui dort à l’année dans son garage doit être assurée (exclusion de la voiture désossée qui ne fonctionne plus). Cette obligation d’assurance auto concerne tous les types de véhicules à moteur y compris les voitures sans permis, les motos ou autres deux-roues (scooter, cyclomoteur). 

Quels sont les risques et sanctions si je roule sans assurance ?

En 2020, près de 800 000 personnes sont en défaut d’assurance auto. Pourtant, les conséquences financières et légales peuvent être importantes.

Les risques légaux à une conduite sans assurance voiture

Rouler sans assurance auto est considéré comme un délit puni par la loi. En effet, en cas de contrôle routier par les forces de l’ordre, l’amende pour conduite sans assurance peut atteindre 3 750 € (article L 324-2 du code de la route).

A noter que dans le cadre d’une 1er infraction, l’amende forfaitaire pour défaut d’assurance voiture est de 750€ pour un paiement à 30 jours (paiement sous 15 jours fixé à 600 €, ou amende majorée de 1 500 € au-delà de 45 jours). En cas de récidive constatée en défaut d’assurance, une 2e infraction peut impliquer l’application d’une amende très élevée jusqu’à 7 500€, ainsi que des peines complémentaires.

Ainsi, le conducteur qui se pose la question de savoir « quelle est la sanction pour un défaut d’assurance ? », la réponse dépasse le cadre d’une simple amende. En effet, plusieurs sanctions complémentaires (1e et 2e infraction) peuvent être appliquées selon la gravité de l’infraction constatée :

  • une suspension de permis de conduire jusqu’à 3 ans maximum ;
  • un retrait de permis assorti d’une interdiction de conduire jusqu’à 5 ans maximum ;
  • l’immobilisation ou la confiscation du véhicule par les forces de l’ordre ;
  • des peines de travaux d’intérêt général ;
  • des peines de jours amendes ;
  • un stage de sensibilisation à la Sécurité routière. Le financement est pris en charge par le conducteur sans assurance auto.

Les risques financiers à conduire sans assurance

Un sinistre causé par un conducteur sans assurance auto peut déclencher des conséquences financières très importantes – bien plus élevées qu’une simple amende forfaitaire.

Sans couverture assurantielle, la question se pose pour le conducteur responsable d’un sinistre auto : comment faire face à des frais médicaux ou des frais de réparations causés à un tiers ? En France, cette mission est remplie par le Fonds de Garantie des Assurances obligatoires de dommages (FGAO) qui prend en charge l’indemnisation des victimes.

Toutefois, le conducteur qui roule sans assurance et responsable d’un sinistre devra assumer :

  • ses propres frais médicaux et le montant des réparations de son véhicule ;
  • le remboursement de la FGAO selon un échéancier mensuel établi en fonction de la somme à rembourser. Le risque est important car en cas de sinistre grave, le conducteur sans assurance devra rembourser toute sa vie le montant des dommages.

Bon à savoir : Les forces de l’ordre peuvent contrôler rapidement les conducteurs sans assurance voiture via le Fichier des Véhicules Assurés (FVA) créé en 2018 (selon le décret n° 2018-644 du 20 juillet 2018 relatif au dispositif de lutte contre le défaut d’assurance de responsabilité civile automobile). Cette base de données répertorie l’ensemble des véhicules disposant d’une immatriculation en France. Chaque immatriculation est assortie d’une mine d’informations telles que le nom de l’assurance, la date de validité et le numéro du contrat d’assurance. D’un coup d’œil, les policiers ou gendarmes peuvent savoir si le véhicule contrôlé

Quels sont les risques du défaut d’assurance auto pour un jeune conducteur ?

Un jeune conducteur s’expose aux mêmes risques légaux et financiers qu’un conducteur expérimenté en cas de contrôle routier ou de sinistre avec un défaut d’assurance.

Le FGAO dresse un constat sans appel à ce sujet, dans son dernier baromètre de la non-assurance routière de 2020 : 60% des conducteurs sans assurance auto responsables d’un sinistre pris en charge par la FGAO se situent dans la tranche d’âge inférieure à 35 ans (dont 27% ont entre 18-25 ans et 32% entre 26-35 ans).

Il est vrai qu’un « jeune conducteur » est un profil de conducteur comprenant autant des jeunes permis que des conducteurs n’ayant pas eu de contrat d’assurance auto depuis plus de 3 ans. Pour autant, la tranche d’âge des moins de 35 ans est assez représentative d’un conducteur venant d’obtenir son permis de conduire.

D’autre part, ce constat soulève le problème de la surprime sur l’assurance auto. Cette majoration sur le prix de l’assurance auto peut être un frein pour de nombreux jeunes conducteurs. Pour autant, il est obligatoire de souscrire à une assurance auto jeune conducteur pour rouler légalement sur les routes.

Autres questions et cas spécifiques

Quels sont les risques à conduire une voiture sans assurance à son nom ?

Les conséquences à une conduite sans assurance à son nom peuvent être graves en fonction de la situation. Un simple contrôle routier peut impliquer une amende de 750€ à 3 750€, jusqu’à des sanctions complémentaires comprenant le retrait ou l’annulation du permis et la confiscation du véhicule.

En cas de sinistre, conduire sans être assuré peut impliquer l’insolvabilité du conducteur dans le cas où les dommages corporels ou matériels sont importants. Le FGAO prend en charge le coût des dommages causés à des tiers. Par la suite, le conducteur responsable sans assurance doit le rembourser.

Conduire la voiture d’un parent, ami ou quelqu’un d’autre sans être assuré

Les risques encourus à conduire une voiture prêtée sans assurance à son nom sont essentiellement liés au type de formule souscrite. Avec une assurance tous risques, un conducteur secondaire en défaut d’assurance est couvert en cas de sinistre responsable.

En revanche avec une assurance au tiers ou tiers complémentaire, sans déclaration d’un conducteur secondaire au contrat, il n’y a aucune indemnisation de la part de l’assureur.

Conduire sans assurance et avoir un accident

Les conséquences d’une conduite sans assurance auto en cas de sinistre varient en fonction de la responsabilité du conducteur :

Le conducteur non-assuré est responsable de l’accident. Dans ce cas, les dommages corporels et matériels subis par un tiers sont couverts par le Fonds de Garantie des Assurances obligatoires de dommages. Le conducteur non-assuré doit rembourser le FGAO. Il s’expose également à une amende et à des sanctions complémentaires en cas de défaut de présentation de son attestation d’assurance aux forces de l’ordre.

Le conducteur non-assuré n’est pas responsable de l’accident. Dans ce cas, les dommages qu’il a subi peuvent être pris en charge par l’assurance du tiers responsable. En revanche, il encourt les amendes et sanctions d’un défaut d’assurance auto.

Peut-on conduire sans vignette assurance ?

La vignette d’assurance ou papillon vert remis par l’assureur est une attestation d’assurance auto. Elle doit être exposé obligatoirement sur le pare-brise de la voiture assurée. De cette façon, un véhicule en stationnement peut être contrôlé facilement par les forces de l’ordre. La non-présentation du certificat d’assurance ou l’exposition de la vignette verte expose le conducteur à une amende forfaitaire de classe 2 d’un montant de 35€.

Faut-il une assurance pour conduire une voiture sans permis ?

Tout véhicule à moteur en circulation doit obligatoirement être assuré. De ce fait, cette obligation d’assurance auto concerne plusieurs types de véhicules, y compris les voitures sans permis. Pour rappel, l’obligation de garantie de responsabilité civile permet l’indemnisation de victimes tiers dans un accident responsable. A noter également, qu’une assurance auto d’une voiture sans permis est généralement moins chère qu’une assurance auto classique.

Avec Lepermislibre, roulez sans prendre de risque !

Le prix d’une assurance auto peut être une des raisons aux nombres élevés de conducteurs sans assurance auto sur les routes. Il est pourtant essentiel de penser aux conséquences en cas de sinistre responsable.

Notre solution d’assurance auto Lepermislibre propose des formules de garanties à un prix juste . Jeune conducteur, conducteur malussé ou résilié, conducteur classique, quel que soit votre profil nous avons une solution adaptée sans concession sur les garanties ni sur le prix.

La conduite sans assurance comporte des risques importants en cas de contrôle routier ou d’accident de la route. Pour pallier aux conséquences financières et légales, il est possible de trouver une assurance auto adaptée à votre budget.

Litiges et fraudes

Un problème sur le montant de l’indemnisation de son sinistre auto, un différend avec son assureur concernant le paiement de ses cotisations ou une déclaration de sinistre… À tort ou à raison, plusieurs milliers de conducteurs rencontrent un désaccord avec leur assureur. Suivez notre guide pour tout comprendre des litiges en assurance auto, les cas de fraudes les plus fréquents et leurs risques, ainsi que les voies de médiation à suivre pour sortir de ce mauvais pas.

SOMMAIRE

Les cas les plus fréquents de litige assurance auto

Aucun conducteur n’est à l’abri d’un désaccord avec sa compagnie d’assurance auto. Ainsi, un litige avec votre assurance auto peut se produire au cours de la vie de votre contrat d’assurance au tiers, tiers plus ou tous risques :

  • une hausse injustifiée du tarif de l’assurance auto ;
  • le versement d’une indemnisation dont le montant ne correspond pas aux garanties souscrites ;
  • un refus de couverture d’un sinistre auto ;
  • une évaluation à dire d’expert contestable ;
  • une hausse des franchises auto ;
  • une résiliation de contrat à l’initiative de l’assureur ;
  • un refus de résiliation dans les délais légaux et avec paiement de pénalités ;
  • une exclusion de garanties ;
  • un défaut de paiement de ses cotisations d’assurance auto.

Que faire et qui contacter en cas de litige avec son assurance ?

Quel que soit le litige que vous rencontrez avec votre compagnie d’assurance auto, il est très important de ne pas laisser la situation s’envenimer.

Plusieurs voies de recours en cas de litiges avec son assurance auto existent pour vous aider à résoudre votre problème.

En premier lieu, nous vous invitons à contacter le conseiller ou l’agent en assurance chargé de votre dossier. Par téléphone ou directement en agence, engagez le dialogue pour tenter de trouver un accord à l’amiable. Au cours de la discussion, vous pourrez exposer les raisons de votre désaccord et négocier un accord amiable. Il est aussi possible qu’il y ait une incompréhension de votre part sur les termes du contrat.

Dans un second temps, en cas d’échec de la discussion en raison de tensions ou de désaccord persistant, vous pouvez contacter le service réclamation de votre compagnie d’assurance. Ses coordonnées figurent obligatoirement dans les conditions générales du contrat d’assurance auto. La prise de contact se fait généralement par courrier. Dans votre lettre de réclamation suite à un litige d’assurance auto, vous pouvez exposer dans le détail les raisons du désaccord et joindre tout document utile. En l’absence de réponse sous 2 mois, vous pouvez estimer que votre demande est rejetée.

Enfin, le médiateur de l’assurance constitue la dernière voie de recours amiable en cas d’absence de réponse / de différend avec le service réclamation. Cette instance indépendante va agir de manière objective pour tenter de régler le litige opposant un conducteur et un assureur.

Une fois épuisées toutes les voies de recours amiable, il ne vous reste que la voie judiciaire. Selon le montant du dommage estimé, la juridiction compétente à qui s’adresser est différente : tribunal de proximité (préjudice inférieur à 10 000 €), tribunal judiciaire (préjudice supérieur à 10 000 €).

Bon à savoir : Encadrés par la loi (articles L114-1 à L114-3 du Code des assurances), les litiges en assurance auto ont un délai de prescription légal de deux ans.

Les cas les plus fréquents de fraudes

La fraude en assurance auto regroupe un ensemble de situations caractérisées en général par un acte volontaire de la part du conducteur en vue d’escroquer sa compagnie d’assurance.

Autrement dit, le conducteur agit délibérément afin de réaliser un profit financier et illégitime sur son contrat d’assurance auto. Il peut ainsi dissimuler ou falsifier la réalité dans le but de faire des économies sur son tarif d’assurance ou bien obtenir une indemnisation de son assurance auto plus avantageuse.

Les exemples de fraudes à l’assurance auto peuvent concerner (liste non-exhaustive) :

  • la déclaration d’un faux sinistre auto qui consiste à aggraver les dommages voire à inventer de toute pièce un accident de la route ;
  • la fausse déclaration à l’assurance lors de la souscription d’un contrat ;
  • l’envoi de fausses factures de réparation mécanique ;
  • la non information d’un changement de situation (lieu de stationnement ou d’habitation, etc.) ;
  • la non-déclaration d’un conducteur secondaire ;
  • le fait d’assurer un véhicule à son nom pour le compte d’un conducteur à risque (jeune conducteur, conducteur malussé ou résilié) afin d’éviter la surprime ;
  • le retard de déclaration de sinistre auto en dehors du délai légal de 5 jours ;
  • la fausse déclaration d’adresse (zone géographique) pour payer moins cher son assurance auto.

Fausse déclaration à l’assurance : que risque-t-on ?

La fraude à l’assurance auto est très sévèrement puni, tant au niveau contractuel, financier que pénal :

  • résiliation de contrat d’assurance auto ;
  • amendes entre 4 500 € et 375 000 € ;
  • peines de prison entre 2 et 5 ans ;
  • remboursement de tous les sinistres depuis 2 ans ;
  • absence de prise en charge en cas de sinistre.

Néanmoins, l’application d’une sanction suite à une fraude dépend de son caractère intentionnel ou non intentionnel.

Fraude non intentionnelle à l’assurance auto

Ainsi, il peut arriver que le conducteur fraude par omission ou oubli. L’assureur accorde alors le bénéfice du doute au conducteur au titre de sa bonne foi. 

Prenons un exemple, le lieu de stationnement de votre véhicule change : du garage fermé à la voie publique. Vous oubliez de prévenir votre assureur pour faire une modification ou un avenant au contrat. Dans ce cas, l’assureur est en droit de vous appliquer une surprime.

Autre cas, le constat amiable est mal rempli suite à un sinistre. L’assureur peut décider de réduire le montant de votre indemnisation. La compagnie d’assurance peut aussi vous demander le versement de dommages et intérêts si cette fausse déclaration a un impact sur sa prise en charge.

Fraude intentionnelle à l’assurance auto

La fausse déclaration est alors assimilée à une arnaque ou une escroquerie à l’assurance auto. Le niveau des sanctions dépend principalement du type de fausse déclaration, ainsi que du moment où l’assurance se rend compte de la fraude.

Prenons un exemple, vous faites une fausse déclaration à la souscription du contrat d’assurance. Vous mentez au sujet de votre expérience au volant ou du conducteur à assurer afin de réduire le montant de votre prime d’assurance. Dans ce cas, l’assureur peut résilier votre contrat de manière unilatérale et conserver le montant de la prime annuelle déjà versée. Vous risquez également une amende de 4 500 € et une peine de prison de deux ans pour usage de faux.

Autre exemple plus grave, la fausse déclaration de sinistre auto (aggravation ou invention d’un accident de la route, incendie du véhicule, etc.). Outre la résiliation du contrat, ce type de fraude à l’assurance est très sévèrement puni par la loi. Vous risquez une amende de 375 000 € et 5 ans d’emprisonnement.

Rappel sur les obligations de l’assureur envers l’assuré

Si conducteur a l’obligation d’informer son assureur de toute information susceptible d’avoir un impact sur le risque couvert ; l’assureur de son côté a aussi quelques obligations envers l’assuré :

  • avoir un rôle de conseil et d’information vis-à-vis du contrat d’assurance (portée et limites des garanties, choix des garanties utiles selon le profil, etc.) ;
  • transmettre à l’assuré tout document contractuel utile (contrat, conditions générales et particulières, fiche d’information du produit) ;
  • réaliser l’indemnisation des sinistres auto dans la limite des conditions contractuelles ;
  • couvrir les dommages causés par les personnes sous la responsabilité de l’assuré.

Les relations contractuelles entre un conducteur et son assurance auto peuvent être complexes. Pour éviter les conséquences d’un litige ou d’une fraude à l’assurance, il est recommandé de jouer la carte de la transparence et de la communication.

Comment obtenir votre permis boîte de vitesses automatique du premier coup ? 

jeune homme tenant son permis de conduire

Le permis de conduire pour boîtes de vitesses automatiques (BVA) n’est pas un type de permis de conduire, c’est une mention additionnelle du permis B. Elle indique que le détenteur a été formé uniquement sur une voiture à double commande équipée d’une boîte de vitesses automatique. Dans cet article lePERMISLIBRE vous donne toutes les clés pour réussir votre permis sur boîte auto du premier coup !

boite de vitesse automatique

SOMMAIRE

Pourquoi passer son permis en boîte automatique est plus simple ?

Obtenir un permis BVA : les avantages

La conduite avec boîte automatique est plus sûre et agréable. Il y a une meilleure harmonie entre changements de vitesse et niveaux d’accélération, et les freins ont plus de répondant (mais ils nécessitent un entretien plus fréquent).

Détenir un permis BVA a ses avantages, mais l’obtenir est également plus facile que pour un permis B en boîte manuelle :

  • Ce permis s’obtient plus rapidement. La formation au permis pour boîte de vitesses automatique dure 13 h minimum, contre 20 h pour le permis « boîte manuelle ».
  • L’apprentissage est plus aisé et rapide, car en automatique, les commandes nécessitent moins de gestes et moins d’attention. Il n’y a pas de boîtier de vitesse ni de pédale d’embrayage. Durant sa formation, l’apprenti conducteur apprend plus rapidement les mécaniques de la conduite (démarrage en côte, changements de vitesse, etc.). Il passe ainsi plus de temps à assimiler d’autres détails importants pour circuler sur la route : s’habituer à la signalisation, appréhender les autres véhicules, regarder dans les rétroviseurs, etc.
  • La formation coûte moins cher. « Moins d’heures » signifie aussi « moins de frais ». En moyenne, le permis pour boîte de vitesses automatique coûte environ 600 €, contre 900 € pour le permis B (le coût dépend de l’école, mais aussi de la zone géographique). Obtenir un permis BVA est donc plus à portée des budgets modestes.

Comment passer facilement votre permis boîte de vitesses automatique ?

Pour obtenir votre permis de conduire sur boîte auto du premier coup et facilement, il faut bien vous préparer. Le permis pour boîte de vitesses automatique est certes plus facile à obtenir que le permis B classique. Mais ça ne change rien à vos obligations. Pour l’avoir, il faut étudier, pratiquer, et réussir l’examen.

Commencez par choisir où vous comptez passer votre permis. Par exemple, en province, la circulation est moins dense que dans les grandes agglomérations, ce qui peut vous soulager d’une part de stress. Par ailleurs, les délais de formation y sont souvent plus courts, et les tarifs moins élevés.

Si vous avez déjà la chance d’avoir une voiture équipée d’une boîte automatique (par votre partenaire, vos parents), entraînez-vous dessus. Faites des manœuvres sur des parkings publics, dans l’allée devant chez vous ou dans votre jardin : créneaux, marches arrières, demi-tours, etc. Le jour de l’examen de conduite, vous vous en sortirez déjà bien plus facilement. 

Même sans tenir compte de cela, vous pouvez obtenir rapidement votre permis boîte de vitesses automatique. Souvenez-vous des 5 clés pour réussir. 

5 conseils pour réussir son permis boite automatique du 1er coup

Voici 5 recommandations pour y arriver encore plus facilement !

Évacuez le stress

Vous devez vous sentir dans votre élément. La gestion du stress est un facteur déterminant pour obtenir ou manquer votre permis. La veille de l’examen, videz votre esprit. Tâchez de bien vous reposer et de passer une bonne nuit.

Révisez autant que possible et à l’avance

Révisez bien votre code. Consacrez-y le maximum de temps possible. Idéalement, commencez plusieurs semaines avant l’examen de conduite. Évitez de vous y prendre à la dernière minute.

Passez le code et l’examen de conduite en même temps

Vous avez encore plus de chances de réussir si vous passez votre code en même temps que la conduite ! Ainsi, vous n’avez pas le temps d’oublier ce que vous avez appris.

Passez suffisamment d’heures au volant

La confiance est la clé. Pour avoir suffisamment confiance en vous, il faut pratiquer. C’est pourquoi vous devez passer autant de temps que possible derrière un volant. Un minimum de 20 h est recommandé. Mais pour avoir l’esprit tranquille et maîtriser parfaitement vos acquis, essayer d’accumuler jusqu’à 30 h de conduite. Si avant de passer votre permis, vous avez opté pour la conduite accompagnée, vous avez sûrement pris assez confiance en vous. 

Choisissez la bonne auto-école pour vous former

Pour devenir un bon cuisinier, il faut apprendre auprès d’un chef. C’est la même chose pour conduire. Si vous voulez bien apprendre, il faut aller à bonne école. Pour passer votre permis pour boîte de vitesses automatique, ne vous précipitez pas sur la première auto-école trouvée sur Internet. Prenez le temps de comparer les formations, les tarifs, mais également les commentaires sur ses prestations. Privilégiez l’auto-école offrant le meilleur taux de réussite, avec de bons moniteurs et une formation rapide.

Formez-vous à la conduite en boîte automatique avec lePERMISLIBRE

Vous pouvez bénéficier d’une formation au permis BVA sur le lepermislibre.fr, auto-école en ligne labellisée. 

Les avantages sont nombreux :

  • Un accompagnement par un enseignant de la conduite diplômé, parmi plus de 900 moniteurs indépendants ;
  • Des tarifs 30 % moins chers en moyenne, par rapport à une auto-école traditionnelle ;
  • Un accès illimité à la formation du code de la route, avec des tests, des révisions et des examens blancs ;
  • Enfin, grâce à notre espace en ligne complet, il est possible de gérer votre formation de n’importe où, en temps réel et en toute autonomie : accédez au planning des enseignants, à plus de 1000 points de rendez-vous partout en France, aux heures des conduite, etc.

Le jour J, l’examen pratique du permis boîte de vitesses automatique se déroule comme celui du permis classique. Il dure 30 mn en moyenne. Vous êtes noté sur 31 points. Pour que l’inspecteur vous accorde le permis, vous devez en réussir 20 ou plus, sans réaliser de faute éliminatoire.

Les tarifs, les modalités et la durée d’une formation au permis pour boîte de vitesses automatique en font une bonne alternative. Sans parler de la conduite plus aisée et agréable qu’avec une boîte manuelle. Le permis BVA convient à plus d’un profil de candidat au permis B. Sur le plan pratique, il s’obtient plus facilement et plus rapidement. Sur le plan financier, il est moins coûteux. N’hésitez pas à vous renseigner sur nos formations et leurs tarifs.

AdBlue : à quoi sert-il et comment l’utiliser ? 

adblue

De nos jours, la thématique du code de la route « l’environnement » et sa protection sont sur toutes les lèvres. C’est aussi un impératif que se sont fixés bon nombre d’organismes et de gouvernements. Les constructeurs automobiles ont ainsi des normes anti-pollution à respecter. On leur doit les pots anti-catalytiques, les filtres à particules, et plus récemment, l’AdBlue. Mais qu’est-ce que l’AdBlue, à quoi sert-il et comment l’utiliser ?

SOMMAIRE

Qu’est-ce que l’AdBlue ?

L’AdBlue n’est pas un ustensile comme un pot d’échappement ou un filtre spécial. Il ne s’agit pas non plus d’un carburant ni d’un additif. Il s’agit d’un liquide spécialement créé pour les véhicules fonctionnant au diesel. 

adblue

À quoi sert l’AdBlue ?

L’AdBlue est un produit séparé du carburant de votre véhicule. Il s’agit d’une solution aqueuse constituée d’urée (32,5 %) et d’eau déminéralisée (67,5 %). Elle a tout un tas d’avantages. Elle est incolore, biodégradable, non toxique, non explosive et ininflammable. Elle ne représente donc pas un danger majeur pour l’environnement ni pour la santé. 

L’AdBlue a été créée pour répondre aux normes de protection de l’environnement. Cette solution ne se mélangeant pas au diesel, elle dispose de son propre réservoir. En réalité, elle est injectée aux gaz d’échappement. Son action est de réduire les émissions d’oxydes d’azote (Nox), en les convertissant en vapeur d’eau et en azote inoffensif.

Le véhicule est ainsi conforme aux dernières normes Euro pour la réduction des émissions polluantes. En plus de protéger l’environnement, cela permet aussi de contrecarrer la taxe diesel imposée par le gouvernement.

Comment savoir si mon véhicule a besoin d’AdBlue ?

Pour profiter des avantages de l’AdBlue, il faut obligatoirement posséder un véhicule équipé d’un système de réduction catalytique sélective (SRC). Attention, les véhicules équipés de ce système ne peuvent pas rouler sans AdBlue. 

Cette technologie est de plus en plus courante dans tous types de véhicules (voitures, 4×4, camping-cars, etc.) et chez les constructeurs (Renault, Peugeot, Citroën, Audi, etc.). Si votre véhicule est concerné, il faut bien surveiller vos niveaux et vous assurer que le réservoir d’AdBlue est toujours rempli.

Il est facile de savoir si votre véhicule fonctionne à l’AdBlue. Si vous l’avez acheté neuf, le constructeur vous l’a dit, et/ou le manuel du véhicule comporte cette indication. Quant aux signes visuels, un voyant s’allume sur le tableau de bord quand le niveau est faible, et le bouchon du réservoir dédié porte la mention AdBlue.

Note : les poids lourds sont habituellement équipés d’une jauge spécifique pour l’AdBlue.

Quand faut-il refaire le plein d’AdBlue ?

Si votre véhicule fonctionne à l’AdBlue, il ne peut pas rouler sans cette solution. C’est pourquoi vous devez toujours garder un œil sur vos niveaux, et remplir le réservoir quand c’est nécessaire.

Attention, dès que le voyant au tableau de bord s’allume, n’attendez pas pour refaire le plein d’AdBlue. Sinon, les alertes sonores vont se multiplier, et petit à petit, l’électronique, puis le moteur vont se dégrader jusqu’à l’immobilisation totale du véhicule. 

Comment vérifier le niveau d’AdBlue sur mon véhicule ?

Pour éviter d’être à court, contrôlez régulièrement les messages et icônes qui s’affichent sur votre tableau de bord. Vous devez vous préoccuper de faire le plein quand apparaît le voyant lumineux. Suivant les modèles, le voyant peut indiquer « AdBlue » ou « Urea » (rappelez-vous que l’AdBlue est en partie constitué d’urée).

Sur certains modèles, le voyant peut être accompagné d’un message plus précis, de type : « Ajoutez AdBlue – Démarrage impossible dans XX km ». Enfin, certains modèles permettent de consulter en temps réel le niveau approximatif d’AdBlue restant.

Un niveau d’AdBlue proche de zéro entraîne l’équivalent d’une panne d’essence. Lorsque cela arrive, pour que le véhicule redémarre, il suffit de remettre une certaine quantité de solution dans le réservoir (lire plus bas). Toutefois, dans certains cas, l’électronique du véhicule peut refuser de se relancer. Il faut alors recourir à l’intervention d’un technicien.

Le voyant apparaît généralement bien à l’avance, lorsqu’il reste entre 800 km et 2400 km de roulage avant la panne sèche. Soyez donc prévoyant, faites le plein aussi tôt que possible. Attention : en cas d’insuffisance d’AdBlue, le véhicule ne redémarrera plus.

Où peut-on acheter de l’AdBlue pour faire le plein ?

Vous pouvez acheter de l’AdBlue en bidon :

  • Dans plusieurs grands magasins, au rayon auto ;
  • Dans les grandes surfaces spécialisées dans l’automobile ;
  • Chez certaines enseignes spécialisées dans l’outillage (Leroy Merlin, Brico Marché).

Bien sûr, vous pouvez aussi refaire le plein dans un garage. Il est également possible de faire le plein directement dans une station de carburant, à la pompe AdBlue. Cependant, toutes les stations ne le proposent pas.

Suivant les marques et les modèles, l’embout de remplissage pour l’AdBlue se trouve soit à côté de la trappe à carburant, soit dans le coffre, soit sous le capot du moteur. Il est facilement identifiable grâce à un capuchon bleu, ainsi qu’une inscription claire.

Selon la marque et le modèle du véhicule, le réservoir d’AdBlue peut contenir entre 7 L et 28 L de solution. Pour éviter la panne, il faut verser au moins 4 à 5 L. Si vous voulez être tranquille, arrondissez à 10 L, pour ne pas être obligé de faire des arrêts à la pompe trop fréquemment. 

Votre véhicule est-il essence ou diesel ? Est-il équipé du système SRC/AdBlue ? Dans ce cas, vous savez comment remplir votre réservoir et éviter la panne. Rappelez-vous que qui veut voyager loin ménage sa monture. Si vous voulez rouler plus longtemps et éviter les arrêts imprévus, entretenez bien votre véhicule et vérifiez fréquemment que les niveaux sont corrects. 

Feux diurnes : comment utiliser les feux de jour sur la route ?

Pour être vu sur la route pendant la journée, les feux diurnes s’allument automatiquement afin de signaler la présence du véhicule aux autres usagers de la route. Ces feux de circulation sont devenus obligatoires sur certains types de véhicules à moteur via une directive de la Commission Européenne. Appelés également feux de jour, ces types de phares sont utilisés dans des conditions de route précises. Découvrez l’essentiel à savoir sur les feux diurnes : Quand et comment les utiliser ? Sont-ils obligatoirement présents sur les véhicules ? Existe-t-il un encadrement du Code de la route pour les feux diurnes ?

SOMMAIRE

Dans quel cas utilise-t-on les feux diurnes ?

Les feux diurnes sont des dispositifs d’éclairage du véhicule apparus récemment chez les véhicules à moteur (automobiles, motos, poids-lourds, bus et autocars).

Rôle et objectifs des feux de jour

Les feux diurnes ont pour principal objectif de rendre visible le conducteur et son véhicule des autres usagers de la route pendant la journée. Ces types de feux sont positionnés uniquement à l’avant du véhicule, de part et d’autre des phares (sur le côté ou en dessous).

Les feux diurnes servent à améliorer la visibilité du véhicule. Ils permettent d’être vu par les autres usagers et de ne pas être confondu avec un motard, afin de renforcer la sécurité du trafic routier. Les autres usagers de la route interpellés par l’effet lumineux des véhicules arrivant de face, sont ainsi plus attentifs aux conditions de circulation. Les feux de jour ont ainsi un rôle à jouer dans la limitation des collisions et des accidents de la route.

A noter que leur utilisation permet aussi de repérer plus rapidement les véhicules électriques, dont le fonctionnement « silencieux » peut être une cause d’accidents de la circulation.

Quand utilise-t-on les feux diurnes ?

Ces dispositifs d’éclairage sont allumés uniquement le jour, comme leur nom l’indique. D’autre part, lorsque les conditions météorologiques ne sont pas favorables (brouillard, pluie, luminosité déclinante), les feux diurnes ne peuvent pas se substituer aux autres phares. Il sera obligatoire d’allumer selon la situation les feux de croisement, les feux de route ou les feux de brouillard, etc.

La réglementation routière autour des feux diurnes : sont-ils obligatoires ?

La présence des feux diurnes et leur utilisation sur le réseau routier français répond à la  directive 2008/89/CE du 24 septembre 2008  de la Commission Européenne. Cette dernière stipule que l’installation des feux diurnes est obligatoire sur tous les véhicules légers commercialisés depuis le 1er janvier 2011. Cette réglementation s’est étendue aux camions poids-lourds, bus et autocars en 2012.

A quoi ressemblent les feux diurnes ?

Encadrés en France par l’article R313-4-1 du Code de la route, les feux diurnes diffusent une lumière blanche vers l’avant du véhicule.

Il n’existe pas de voyant pour les  feux diurnes sur le tableau du bord du véhicule.

En respect de la directive de la Commission Européenne, la plupart des constructeurs ont fait le choix d’installer sur leurs véhicules des dispositifs d’éclairage composés de diodes électroluminescentes (LED).

L’utilisation d’ampoules LED pour les feux diurnes permet ainsi de limiter la consommation de carburant et donc l’impact de la pollution sur l’environnement.

La réglementation européenne encadre la position des feux diurnes dans le véhicule :

  • des dispositifs distincts des autres feux de circulation / dispositifs d’éclairage ;
  • un espacement de 60 cm ;
  • une fixation entre 25 cm et 150 cm en hauteur ;
  • une puissance comprise entre 400 et 1 200 candelas.

Bon à savoir : les propriétaires de véhicules sans feux de jour (mis en circulation avant le 1er janvier 2011) peuvent tout de même les équiper via des kits feux diurnes disponibles sur le marché.

Comment les faire marcher et les éteindre ?

Le fonctionnement des feux de jour est d’une grande simplicité. En fait, le conducteur n’a aucune action à faire en règle générale.

L’allumage des feux diurnes est automatique lors du démarrage du véhicule. De la même façon, les feux s’éteignent dès l’arrêt du véhicule (arrêt du moteur, frein à main, stationnement) ou lorsque d’autres phares sont allumés (feux de croisement, feux de position, feux de route, etc.).

Selon le modèle de son véhicule, le conducteur peut aussi gérer la mise en marche des feux diurnes de manière manuelle via une commande présente sur le levier de commande du volant. Dans ce cas, le bouton des feux diurnes est le mode « éclairage de jour » avec 2 types de positions : la position «0» (arrêt manuel) ou «AUTO» (allumage automatique).

Bon à savoir : Aucun article du Code de la route ne prévoit d’amendes en cas de défaut d’allumage des feux diurnes. L’allumage des feux en plein jour comme dans certains pays d’Europe n’est pas une obligation en France. En revanche, le fait pour un conducteur d’avoir ses feux diurnes activés alors que les conditions de route nécessitent l’allumage de feux spécifiques est passible d’une amende de 3e classe de 135 euros.

En résumé, les feux diurnes sont des dispositifs d’éclairage utiles pour renforcer la Sécurité routière de manière générale. Si vous venez d’acquérir une voiture neuve ou une voiture d’occasion commercialisée après 2011, vous connaissez désormais la réglementation autour de ces feux de circulation.

5 conseils pour conduire en sécurité à la montagne

Les routes sinueuses de montagne sont souvent une source de stress pour de nombreux conducteurs, qu’ils soient expérimentés ou qu’ils viennent d’obtenir leur permis de conduire. Aussi, il est essentiel d’adopter une conduite sécurisée quelle que soit la tenue de route (virages, routes étroites, pentes) et les conditions climatiques (chutes de neige, vent, verglas). Suivez nos conseils pour rouler en montagne en toute sécurité et savoir quels sont les équipements obligatoires ou indispensables pour son véhicule.

IMPORTANT

Pour la 3ème année consécutive, entre le 1er novembre 2023 et le 31 mars 2024 il est obligatoire d’équiper son véhicule en pneus hiver ou de détenir des chaînes ou chaussettes à neige dans 34 départements proches de massifs montagneux (source : Sécurité routière).

SOMMAIRE

Quels équipements pour rouler en montagne ?

Il existe quelques précautions d’usage à prendre avant de prendre le volant et de conduire en montagne.

véhicule circulant en montagne

Le premier équipement auquel on pense fatalement lorsque l’on évoque les routes des montagnes est le pneu neige. Sachez que depuis la loi Montagne, tous les véhicules à moteur à quatre roues doivent disposer de ces équipements obligatoires entre le 1er novembre et le 31 mars de chaque année.

En fonction de la zone montagneuse traversée, vous devez donc équiper votre véhicule soit :

  • de pneus d’hiver (marquages « M+S », « M.S » ou « M&S » ou « 3PMSF » pour 3 Peak Mountain Snow Flake),
  • de chaussettes ;
  • de chaînes.

De plus si les roues sont essentielles à la tenue de route et à la sécurité des usagers, il est également conseillé de se munir de quelques matériels indispensables à une conduite sur routes montagneuses : une pelle pour déneiger la route, un grattoir pour dégivrer un pare-brise, des pinces pour relancer une batterie sensible aux températures très basses, etc.

Pour éviter la panne, vous devez prendre la route une fois accomplies les vérifications d’usage sur le véhicule : pression de pneus, vérification des balais d’essuie-glace, contrôle des niveaux de liquide de frein et d’huile moteur, état d’usure des plaquettes de frein, état de la batterie, fonctionnement des dispositifs d’éclairage (feux de route et de croisement, feux de brouillard), etc.

Enfin, n’oubliez pas de vérifier les prévisions de circulation. Certaines routes ou cols de montagne peuvent être fermés pour cause d’intempéries ou de travaux. D’autre part, vous devez choisir l’itinéraire de montagne le plus adapté à votre véhicule. Certaines voies de circulation sont interdites aux véhicules avec attelage ou de tractage de caravane.

5 conseils pour conduire en sécurité à la montagne

La conduite sur les routes de montagne ne s’improvise pas quelles que soient les conditions climatiques. Négocier les virages en épingle et gérer les descentes, circuler sur des routes enneigées ou verglacées sont autant d’exemples de conduite à intégrer pour rouler sans danger en montagne.

Aussi, nous vous donnons 5 conseils pour avoir une conduite sécurisée à la montagne :

Adaptez votre vitesse aux conditions de la route

En montagne, les routes sont souvent sinueuses et des conditions météorologiques défavorables peuvent diminuer la visibilité. Aussi, il est conseillé de rouler prudemment en diminuant la vitesse au compteur. Dans un virage, il faut décélérer avant d’entrer dans la boucle et appuyer sur la pédale d’accélérateur en sortie de virage. En cas de neige ou de brouillard, la route manque d’adhérence et les dérapages sont fréquents. Aussi, pour limiter tout risque d’accident de la route, il est indispensable de réduire la vitesse du véhicule. Ce qui permet de garder une distance de sécurité indispensable avec les autres usagers.

Utilisez le klaxon pour signaler votre présence

En cas d’absence de visibilité en sortie de virage sur route étroite ou de tunnel, il est vivement recommandé d’actionner l’avertisseur sonore du véhicule. Vous évitez une collision frontale avec les autres usagers en sens inverse.

Actionnez les feux de brouillard

En cas de manque de visibilité (chutes de neige, brouillard, etc.). Évitez les feux de route, ces types de phare peuvent se réfléchir sur la neige et vous éblouir. Dans les tunnels de montagne, l’usage des feux de croisement est obligatoire.

Privilégier le frein moteur plutôt que la pédale de frein

En montagne, les descentes sont nombreuses. Si vous appuyez de manière récurrente sur la pédale de frein, vous risquez une usure prématurée des plaquettes ou des disques. Au contraire, si vous utilisez le frein moteur, le véhicule ralentit doucement de lui-même et vous préservez le système de freinage du véhicule.

Respectez les règles de circulation d’usage en montagne

Sur une route étroite et pentue, les conducteurs en montée sont prioritaires.

Pour profiter des joies de la glisse en hiver et des randonnées en période estivale, il est essentiel d’adopter une conduite sécurisée en montagne. Vous connaissez maintenant les principaux conseils pour circuler dans les règles sur les routes de montagne.

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