Covoiturage et assurance auto : comment ça marche ?

covoiturage
covoiturage

Le covoiturage consiste à emprunter à plusieurs un seul véhicule, en partageant les frais liés au trajet, comme le carburant et le péage. Il y a plusieurs raisons de pratiquer le covoiturage. Par exemple, vous voulez aller au travail ou partir en vacances à moindre frais. Pour posséder un véhicule, vous savez déjà que vous avez l’obligation de souscrire une assurance minimum. Mais devez-vous modifier votre assurance auto pour un covoiturage ?

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Devez-vous souscrire une assurance auto pour le covoiturage ?

Légalement, rien ne vous empêche de faire du covoiturage. Votre voiture est obligatoirement couverte par une assurance responsabilité civile. Cela vous suffit amplement comme assurance auto pour un covoiturage. En tout cas, c’est vrai tant que ledit covoiturage n’enfreint pas les conditions de votre contrat d’assurance.

Si vous n’êtes pas assez couvert, vous pouvez souscrire auprès de votre assureur une garantie spéciale pour le covoiturage (voir plus bas).

Quelle est votre couverture en cas de sinistre ?

En cas de sinistre, l’assurance responsabilité civile basique vous protège contre les dommages que vous et votre véhicule pouvez causer à des tiers. Les passagers que vous prenez en covoiturage sont également couverts par cette assurance.

Évidemment, les dommages matériels et corporels sont remboursés selon les responsabilités établies et les garanties de votre assurance auto. En covoiturage, cependant, ces responsabilités peuvent ne pas correspondre aux conditions du contrat que vous avez signé. Par exemple, si l’accident a eu lieu alors que vous aviez laissé le volant à un passager, ou si l’usage du véhicule ne correspondait pas à ce que vous aviez déclaré à l’assureur, c’est considéré comme une faute de votre part. L’assurance a le droit de ne pas vous indemniser, sinon, très peu. 

Pour être indemnisé, il faut respecter les conditions de votre contrat d’assurance auto, le covoiturage étant un peu différent d’un usage « normal ». Il faut donc souscrire une assurance adéquate, en prenant des garanties supplémentaires ou en changeant de contrat. 

Comment bien vous couvrir en cas de covoiturage ?

Suivant l’usage que vous faites de votre véhicule, vous pouvez avoir besoin de réviser votre assurance auto en covoiturage. Si vous êtes dans l’un des cas suivants, voici ce que nous vous recommandons de faire pour être bien assuré.

Si vous souhaitez faire l’aller-retour au travail

Si vous faites du covoiturage avec votre véhicule pour un aller-retour quotidien au travail, il faut souscrire une garantie spéciale. Dans ce cas, votre contrat doit couvrir les déplacements « domicile-lieu de travail ».

S’il s’agit d’un véhicule de fonction, votre employeur doit vous donner la permission de l’utiliser en covoiturage.

Si vous comptez laisser le volant à un passager

Vérifiez votre contrat d’assurance. Il vous interdit le prêt du volant (il est mentionné « conduite exclusive »). Il peut aussi prévoir une majoration de la franchise, en cas de sinistre dû au prêt de la voiture à un conducteur non déclaré.

Cette majoration peut être supprimée, moyennant le versement d’une surprime. 

Si vous voulez faire du covoiturage à but lucratif

Si vous faites des bénéfices et vos passagers paient plus que leur participation aux frais de trajet, ce n’est plus du covoiturage. Vous entrez dans la catégorie des transporteurs professionnels.

Les contrats souscrits par les particuliers ne couvrent pas le transport de personnes à titre onéreux, même s’il est occasionnel. Il faut être un chauffeur détenteur d’une carte professionnelle, et souscrire une assurance de responsabilité civile professionnelle.

Les sites de covoiturage proposent-ils une assurance ?

Les sites de covoiturage permettent de constituer un réseau, pour mettre en relation les conducteurs et les passagers en recherche de covoiturage. Par exemple, les sites les plus populaires et performants en la matière sont BlablaCar, LaRoueVerte et Carpooling. 

Ces plateformes de mise en relation rendent le covoiturage bien plus facile, mais elles ont leurs conditions. Par exemple, le site de BlablaCar est très fréquenté et très complet, mais il prend 7 % sur le montant du trajet. LaRoueVerte est totalement gratuit, mais il y a moins de fréquentation et de longs trajets. Etc.

Certains ont la bonne idée de proposer une assurance auto pour le covoiturage. Par exemple, BlablaCar vous assure pour 2 € par trajet, tant que le voyage est confirmé par au moins une personne. Pour un accident, les frais sont pris en charge jusqu’à 1 500 €. L’assurance inclut aussi le remorquage du véhicule, et garantit votre arrivée à destination par le moyen le plus rapide (taxi, train, etc.).

Toutes les plateformes ne proposent pas ce type de couverture. Avant de choisir un site de covoiturage, renseignez-vous sur l’existence ou non d’une police d’assurance. 

Le covoiturage et l’assurance auto n’ont plus de secret pour vous. Vous pouvez dès maintenant vous mettre au covoiturage, et choisir la meilleure assurance auto, si nécessaire. N’oubliez pas que tout ceci a pour but de garantir votre sécurité, celle de vos passagers, mais également celle des autres usagers de la route.

Voiture grêlée, comment être indemnisé par l’assurance auto ?

voiture grele

Après un violent orage avec une averse de grêle, les dégâts sur les véhicules peuvent être coûteux. La grêle et plusieurs autres évènements climatiques peuvent être couverts par l’assurance auto. Cette prise en charge dépend des garanties souscrites chez son assureur et des franchises applicables. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’indemnisation de l’assurance auto suite à un impact de grêle sur sa voiture.

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Est-ce que la grêle est prise en charge par l’assurance auto ? 

Les impacts de grêle peuvent être responsables de nombreux dommages matériels sur un véhicule. Bosses sur la carrosserie, vitres brisées, équipements endommagés (rétroviseur, pare-chocs) … la facture du garagiste peut être assez élevée.

voiture grele

C’est pourquoi, une bonne protection de son assurance auto est indispensable pour couvrir le montant des réparations suite à un impact de grêle. La prise en charge de l’assurance dépend essentielle du type de garanties et de la formule souscrites :

  • en assurance au tiers, la couverture de garanties est minimale et généralement concentrée sur la responsabilité civile automobile. Seuls les dommages corporels et matériels causés à des tiers dans un sinistre auto sont couverts par l’assureur. En d’autres termes, vous ne recevez aucune indemnisation pour les dégâts causés par la grêle à votre véhicule ;  
  • en assurance tous risques, le niveau de protection de l’assurance auto pour couvrir les dégâts de la grêle est maximal. Ainsi dans le cadre de la garantie tous accidents ou bris de glace, vous pouvez obtenir une indemnisation pour prendre en charge les frais de débosselage du véhicule et/ou le remplacement de vitres ou pare-brise cassés.
  • dans le cas d’une assurance au tiers complémentaire, il est nécessaire dé vérifier la présence de certaines garanties essentielles telles que la garantie bris de glace et la garantie catastrophe naturelle.

Comment déclarer un sinistre de grêle à son assureur ? 

Suite à une chute de grêle sur son véhicule, le conducteur dispose d’un délai légal de 5 jours pour effectuer sa déclaration auprès de son assureur. Il est impératif de respecter ce délai afin de bénéficier au plus tôt de l’indemnisation accordée par l’assurance auto.

La déclaration de sinistre de grêle peut être effectuée selon les assureurs par lettre recommandée ou directement en ligne dans son espace client

Bon à savoir :

En fonction des dommages subis par le véhicule, un expert automobile peut être missionné par l’assureur afin d’évaluer les frais de réparation.

D’autre part, en cas d’évènement climatique important, il est conseillé de faire sa déclaration de sinistre de grêle auprès de son assureur sans attendre la déclaration de catastrophe naturelle par arrêté ministériel.

Quelle garantie/franchise s’applique en cas de dégâts de grêle ?

Pare-brise, vitres, carrosserie, etc…. Les dommages causés par la grêle peuvent toucher plusieurs parties du véhicule.

Aussi, il est important de comprendre que la garantie activée dans le cadre d’impacts de grêle dépend de la partie endommagée sur le véhicule :

  • la garantie bris de glace couvre les dommages causés aux vitres du véhicule par une chute de grêle. A noter qu’il peut y avoir des limites de garanties sur les équipements couverts d’une assurance auto à l’autre. Certaines garanties bris de glace étendues peuvent prendre en charge les frais de réparation sur les optiques des phares ou les bosses sur le toit-ouvrant du véhicule, etc. Une franchise est généralement applicable. ;
  • la garantie tous accidents couvre l’ensemble des dommages subis par le véhicule. Cette garantie est accessible dans la formule d’assurance tous risques de l’assurance auto ;
  • la garantie catastrophes naturelles peut prendre en charge les réparations du véhicule suite à l’orage de grêle, sous condition qu’un arrêté ministériel soit déclaré. Cette garantie présente par défaut dans la formule tous risques, est souvent disponible en option dans la formule tiers complémentaire. Sachez qu’une franchise réglementaire de 380 euros est applicable quelle que soit son assurance auto.

Quelle indemnisation de l’assurance en cas de grêle ? 

Une fois effectuée la déclaration de sinistre grêle, la compagnie d’assurance va procéder à la procédure d’indemnisation suivante en fonction des dommages causés au véhicule.

  • Pour des petits bris de glace (rétroviseur, pare-brise, vitre), la prise en charge de l’assureur intervient sous condition de transmettre tout élément important : photo des équipements cassés, facture ou devis de réparation du garagiste ;
  •  Pour des frais de réparation élevés (carrosserie ou plusieurs équipements), l’assureur missionne un expert automobile. Ce dernier procède à une évaluation et établit un rapport d’expertise chiffré pour fixer le montant de l’indemnisation.

Dans les deux cas, l’indemnisation pour un sinistre de grêle est fixée dans la limite des plafonds de remboursement de la garantie et des franchises applicables.

L’assuré peut confier la réparation de son véhicule grêlée à un garage de son choix ou choisir un garagiste agréé par l’assurance auto.

Que se passe-t-il pour un véhicule grêlé non réparable ?

Le véhicule peut être déclaré « économiquement non réparable » dans le cas où le montant des réparations dépasse la valeur du véhicule.

L’assureur peut proposer de régler l’indemnisation à hauteur de la valeur du véhicule retenue par l’expert. Le conducteur doit céder son véhicule à l’assureur pour obtenir l’indemnisation.

L’assuré peut aussi décider de garder le véhicule pour le faire réparer. L’assurance auto verse une indemnisation calculée sur la différence entre la valeur du véhicule avant le sinistre et la valeur actuelle. Une fois les réparations effectuées, une seconde expertise a lieu afin de lever l’opposition sur la carte d’immatriculation du véhicule.

Sur la route, tout sinistre auto est en général imprévisible, que l’on parle de risque de grêle ou de grêlons, d’un accident ou d’une collision, etc. Aussi, il est important de contrôler le niveau de couverture de son assurance auto afin de bénéficier de la meilleure protection.

La garantie dommages tous accidents 💥

accident de voiture

La garantie dommages tous accidents couvre les dommages matériels subis par le véhicule dans tous types d’accidents de la route. Cette garantie de l’assurance auto offre un niveau de couverture élevé. Aussi, la garantie dommages tous accidents est disponible par défaut dans la formule la plus complète de l’assurance auto : l’assurance tous risques. Peut-on souscrire à cette garantie en option ? Quels sont les risques couverts ? Suivez notre guide pour tout connaître de la garantie tous accidents.

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Qu’est-ce que la garantie dommages tous accidents ?

Définition de la garantie tous accidents

La garantie dommages tous accidents permet d’avoir une indemnisation des dommages matériels subis par son véhicule dans un accident de la route, quelle que soit sa cause

  • que vous soyez impliqué dans un accident responsable ou non responsable ;
  • que le tiers responsable soit identifié ou non identifié (délit de fuite).

La garantie dommages tous accidents est disponible par défaut dans toutes les formules d’assurances tous risques. Toutefois, il est possible de souscrire en option à la garantie dommages tous accidents dans certaines formules au tiers complémentaire ou tiers plus.

Attention, l’intervention de la garantie tous accidents dans un sinistre auto où votre responsabilité est engagée ne vous dispense pas d’un malus auto !

Bon à savoir :

Si la garantie dommages tous accidents couvre les dommages matériels subis par le véhicule, qu’en est-il des dommages corporels du conducteur dans un accident responsable ? Pour être couvert, l’assuré doit souscrire à la garantie du conducteur.

Quel est l’intérêt de souscrire à cette garantie ?

Cette garantie facultative de l’assurance auto propose un niveau de couverture très étendu et sécurisant pour le conducteur du véhicule. En effet, quel que soit son niveau de responsabilité dans un sinistre auto, le conducteur peut obtenir une indemnisation de son assurance auto pour régler les frais de réparation de son véhicule endommagé.

accident de voiture

Toutefois, la souscription d’une garantie dommages tous accidents implique une prime d’assurance élevée. C’est pourquoi, il est conseillé d’y souscrire uniquement pour certains types de véhicule dont les coûts de réparation mécanique ou de carrosserie peuvent atteindre des montants élevés :

  • une voiture neuve ;
  • une voiture avec une cote Argus ;
  • une voiture utilisée fréquemment et sur de longs trajets est plus à risque de provoquer ou de subir un sinistre auto.

En revanche, il est déconseillé de souscrire à une garantie dommages tous accidents pour une voiture d’occasion avec un kilométrage élevé.

Que couvre-t-elle ?

Les risques de la garantie tous accidents

La garantie dommages tous accidents intervient dans des types d’accidents de la route très variés :

  • un choc ou collision avec tout corps fixe ou mobile : un mur, un arbre, un panneau de signalisation, un animal ;
  • tout accident de la route avec un autre véhicule quelle que soit sa gravité (de l’accrochage sur un parking, au carambolage avec un retournement de la voiture ou pièce de la voiture endommagé/arraché/détruit) ;
  • un événement climatique non reconnu catastrophes naturelles (avalanche, tempête, inondation, etc.) ;
  • une chute accidentelle d’un objet (arbre, pierres) ou chute du véhicule dans un ravin.

Chaque formule d’assurance auto détermine le champ d’intervention de la garantie. 

Par exemple, certaines assurances auto proposent de prendre en charge le risque d’actes de vandalisme dans la garantie dommages tous accidents. Ce niveau supplémentaire permet ainsi d’être couvert en cas de dégradations matérielles volontaires par un tiers sur le véhicule, tels qu’un rétroviseur arraché, des rayures de clés sur la carrosserie ou une crevaison de pneus. 

D’autres assurances auto décident de détacher ce risque dans une garantie vandalisme distincte.

Existe-t-il des limites à l’indemnisation de la garantie tous accidents ?

Il est rare que les assureurs prennent en charge 100 % des dommages matériels. Des franchises auto s’appliquent souvent sur la garantie dommages tous accidents.

La franchise est la somme d’argent qui reste à votre charge sur le coût des réparations du véhicule. Elle est généralement déduite du montant de l’indemnisation versée par votre assureur.

Le montant de la franchise de la garantie tous accidents est variable d’un assureur à l’autre. Vous pouvez en prendre connaissance dans les conditions générales de votre contrat d’assurance auto.

Quelle est la différence avec la garantie dommages collision ?

Il ne faut pas confondre la garantie tous accidents avec la garantie dommages collision. Ces deux garanties présentent des similitudes : elles indemnisent les dommages matériels subis par le véhicule du conducteur qu’il soit impliqué dans un accident responsable ou non.

Cependant, la garantie dommages tous accidents intervient, comme son nom l’indique, sur tous types d’accidents de la route, tandis que la seconde a un champ d’intervention beaucoup plus limité.

La garantie dommages collision prend en charge uniquement les collisions avec des responsables identifiés (piétons, véhicules, animaux domestiques). Concrètement, le conducteur ne sera pas indemnisé dans les cas de collision avec un tiers en fuite, un animal sauvage ou un corps fixe (panneau de signalisation, arbre, etc.).

Les exclusions de la garantie dommage tous accidents

Un assureur peut décider dans certaines situations de ne pas faire intervenir la garantie tous accidents. Ces exclusions de garantie propres à chaque assureur sont des limites à l’indemnisation de la garantie dommages tous accidents. Il convient donc de se renseigner dans les conditions particulières de son contrat d’assurance auto.

Toutefois, nous vous donnons quelques exemples d’exclusions de garantie communes à tous les contrats d’assurance auto :

  • conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants ;
  • délit de fuite ;
  • accident de la route intentionnel (provoqué par le conducteur) ;
  • conduite sans permis de conduire ;
  • accident sur circuit automobile.

Combien coûte cette garantie ?

La garantie dommages tous accidents est incluse par défaut dans l’assurance auto tous risques. En contrepartie d’une protection complète, la formule tous risques est aussi la plus chère sur le marché.

En option, la garantie tous accidents dans une assurance au tiers complémentaire peut impacter le montant des cotisations.

Il est toutefois possible de faire baisser le prix de son assurance auto en acceptant de payer une franchise plus élevée sur la garantie dommages tous accidents.

Sachez qu’en dehors de cette garantie, plusieurs facteurs peuvent impacter le tarif de votre assurance auto :

  • votre profil de conducteur (jeune conducteur ou conducteur expérimenté) ;
  • la marque et le modèle du véhicule ;
  • l’âge du véhicule ;
  • le type de stationnement (dans la rue, garage fermé ou ouvert) ;
  • le type d’usage (nombre de kilomètres parcourus, trajets professionnels ou personnels).

Comment souscrire avec Lepermislibre ?

Votre assurance auto est actuellement au tiers simple ? Vous souhaitez avoir une protection plus étendue en cas de dommages matériels sur votre véhicule ? Lepermislibre assurance auto peut vous aider à dénicher la meilleure garantie tous accidents.

Nous vous proposons une formule d’assurance auto au km tous risques avec une garantie tous accidents aux multiples atouts :

  • un forfait au kilomètres qui vous garantit de payer uniquement le nombre de kilomètres parcourus (forfait kilométrique au choix à partir de 3 000 km par an) ;
  • des garanties optionnelles dont le montant de la franchise auto est modulable ;
  • une protection juridique incluse ;
  • une assistance 0 km 7j/7 et 24h/24.

Pour obtenir une estimation de prix de notre formule d’assurance auto économique, utilisez notre formulaire de devis en ligne : simple et rapide !

La garantie dommages tous accidents est une garantie auto très utile qui vous garantit une sécurité financière en cas d’accident de la route. L’indemnisation versée peut vous aider à rembourser les frais de réparation de votre véhicule accidenté. Une aide précieuse mais qui a un prix ! Toutefois pour éviter de payer trop cher votre assurance auto avec une garantie tous accidents, faites appel à une formule économique. Sachez que vous pouvez réaliser en moyenne jusqu’à 250 € d’économies par an avec la formule d’assurance auto au km de Lepermislibre.

Garantie perte financière : un plus pour votre assurance auto

Vous avez loué ou acheté à crédit une voiture. En théorie, tout va bien se passer. Vous savez conduire, et puis d’ailleurs, cette situation ne durera pas très longtemps. Mais imaginez qu’il se produise quelque chose. Sur la route, un imprévu peut arriver tellement vite ! En cas de dégâts, qu’il s’agisse d’un petit ou d’un gros accident, il vaut mieux avoir les moyens de défendre vos intérêts ainsi qu’une bonne assurance auto. C’est encore plus délicat dans votre situation que si vous étiez seulement propriétaire. La garantie perte financière est la solution pour vous.

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Qu’est-ce que la garantie perte financière ?

Vous avez loué une voiture sur une longue durée ou avec option d’achat ? Ou alors, vous l’avez achetée grâce à un prêt bancaire ? Tant que vous n’avez pas fini de rembourser ce que vous devez au bailleur ou à la banque, vous n’êtes pas à l’abri d’un souci.

C’est pourquoi vous avez besoin d’assurer le véhicule pour un temps provisoire contre certains types de risques. Dans votre situation, une garantie perte financière est la solution la plus logique. Il s’agit d’un complément à votre assurance auto, dédié aux risques particuliers que vous encourez durant cette période précise

Cette garantie permet de protéger votre véhicule loué ou acheté à crédit en cas de :

  • Vol éventuel ;
  • Dégâts matériels suite à un sinistre auto (accident, incendie) ;
  • Dégâts dus à une cause naturelle (inondation, catastrophe naturelle). 

Les conditions exactes de la garantie perte financière varient d’un assureur à l’autre, mais elles sont toujours explicitées dans le contrat. Lisez donc son contenu avec soin avant d’apposer votre signature. En préambule à cela, nous vous proposons de vous expliquer l’essentiel. 

À qui s’adresse la garantie perte financière ?

Tout le monde n’a pas besoin d’ajouter une garantie perte financière à son assurance auto. Ce complément est approprié si vous avez souscrit :

  • Un contrat de location longue durée (LLD) ;
  • Un contrat de leasing ou de location avec option d’achat (LOA) ;
  • Ou un prêt bancaire pour acheter votre véhicule.

La garantie perte financière n’est pas obligatoire, mais elle est fortement recommandée pour plus de sécurité. D’ailleurs, beaucoup de contrats de leasing l’intègrent par défaut.

Si les termes de la garantie ne vous conviennent pas, vous n’êtes pas obligé d’en prendre une chez le même organisme que votre assurance automobile. Vous avez le droit de souscrire une garantie complémentaire auprès d’un assureur tiers, si ses conditions et ses tarifs vous satisfont davantage.

Quand s’applique la garantie perte financière ?

Voyons d’abord ce qui arrive sans garantie. Supposons que votre voiture a été volée ou détruite en cours de location ou de remboursement du prêt. Vous êtes toujours en train de régler les mensualités à la société de location ou à la banque. Malheureusement, le vol ou la destruction de votre véhicule ne change rien à cela. Vous devez solder ce qui reste à payer, en plus d’assumer le coût de la voiture endommagée ou perdue. 

Soyons plus clair. Voici un exemple : vous avez loué sur 4 ans une voiture valant à la base 16 000 €. Mais au bout de seulement un an, on vous l’a volée. Au moment des faits, vous aviez déjà réglé 4 000 €. Vous devez payer à la banque ou à la société les 12 000 € de différence, en plus des mensualités restantes !

Avec une garantie perte financière, il n’en est rien. Cette garantie couvre tout dommage ou vol subi. Elle assure un remboursement pour l’ensemble des mensualités qui vous restent à payer envers la banque, la société de LLD ou de LOA.

Est-ce que l’assureur rembourse tout ?

Toutefois, vous n’obtenez pas systématiquement un remboursement de la valeur totale du véhicule au moment où vous l’aviez loué. Vous percevez une indemnisation d’après sa valeur marchande au moment du sinistre ou du vol. Or, la valeur d’un véhicule baisse au fil du temps.

Au moment des faits, il est possible que votre voiture vaille moins cher qu’au début de votre location. Cela impacte alors le montant du remboursement. Pour l’exemple, si votre véhicule à 16 000 € ne valait plus que 13 000 € au moment du vol, on ne vous rembourserait que 9 000 € (13 000 € moins les 4 000 € que vous aviez déjà réglés).

En souscrivant une garantie perte financière, vous êtes mieux protégé qu’avec une simple assurance auto. Suite à un sinistre, l’assureur rembourse le coût de votre prêt ou de votre contrat de location, idéalement, en intégralité. Vos finances en souffrent alors beaucoup moins que si vous étiez sans protection. 

Combien coûte la garantie perte financière ?

C’est une question complexe. Le coût de la garantie perte financière dépend surtout du modèle de voiture que vous assurez, et de l’organisme auprès duquel vous souscrivez.

Chez ceux qui proposent cette garantie de base dans leur formule, son coût est inclus dans le montant global de l’assurance. Il est donc facile de savoir combien tout va coûter. 

Si votre société de location ne propose pas systématiquement cette garantie, vous avez le droit de faire le tour des organismes d’assurance. Comparez les tarifs et les offres proposées, pour savoir laquelle correspond le plus à vos besoins et à votre budget. 

« Garantie perte financière » ou « garantie valeur à neuf » ?

Attention, on confond parfois la garantie perte financière avec la garantie valeur à neuf. Ce sont deux garanties très semblables, mais avec des différences notables. 

La finalité de la garantie perte financière est de pouvoir combler la différence entre la valeur de votre voiture au moment du sinistre et ce que vous devez rembourser. La garantie valeur à neuf vous donne droit au remplacement du prix d’achat de la voiture, ou à la place, au prêt d’un véhicule de remplacement, d’une valeur équivalente. 

Vous n’avez pas besoin de souscrire aux deux garanties à la fois, étant donné que leurs services sont globalement très semblables. Ce serait des frais en plus pour rien. Il vaut mieux souscrire à celle qui vous arrange le plus, suivant votre situation. 

Voici ce que nous vous recommandons :

  • Souscrivez la garantie perte financière si vous êtes locataire sur une longue durée, avec des mensualités à régler auprès de la banque ou du bailleur.
  • Souscrivez la garantie valeur à neuf si votre véhicule est récent (moins d’un an), neuf, d’une grande valeur ou plus exposé à un vol que les autres modèles. 

Et voilà ! Vous êtes désormais incollable (ou presque !) au sujet de la garantie perte financière. Maintenant, vous avez besoin de choisir la meilleure garantie pour accompagner votre assurance auto. Pour cela, étudiez la garantie proposée par votre bailleur, et/ou faites le tour des offres proposées par divers organismes d’assurance auto. Prenez votre temps avant de décider. Après tout, vous allez vous lancer dans un remboursement sur une longue durée. Autant que vos mensualités servent à couvrir la meilleure assurance possible pour votre véhicule. 

Garantie protection juridique du conducteur : tout ce qu’il faut savoir

Vous savez que conduire n’est pas sans danger. Un problème peut survenir à tout moment lorsqu’on est au volant. Si vous emboutissez votre voiture, c’est contrariant. Si vous avez un accident, ça peut devenir dramatique, même si ce n’est que financièrement. Car, qui dit dégâts, dit « litige ». Dans ce cas, il va falloir faire jouer les assurances auto et lancer une procédure. C’est là qu’entre en jeu la garantie protection juridique du conducteur.

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Qu’est-ce que la garantie protection juridique du conducteur ?

Imaginons que vous avez eu un accident de la route. Dans ce cas, il vaut mieux avoir les moyens de défendre correctement vos intérêts. Surtout si la procédure mène jusqu’au tribunal ! Vous avez besoin d’une garantie protection juridique. Ainsi, vous allez pouvoir financer vos démarches, et bénéficier d’une protection plus complète et sécurisante.

À quoi sert cette garantie ?

La garantie protection juridique du conducteur n’indemnise pas les dégâts que vous avez causés à un tiers. Ça, c’est le rôle de la garantie responsabilité civile.

Son nom est très explicite : protection « juridique ». En cas de litige avec un conducteur tiers, cette garantie permet de couvrir le montant de vos démarches judiciaires. Elle est facultative, mais très utile en cas de recours en justice. Grâce à elle, vous pouvez être représenté et défendu devant un tribunal. 

Par exemple, la garantie protection juridique du conducteur intervient :

  • Quand vous désirez obtenir réparation pour un préjudice causé par un tiers ;
  • Si vous devez être défendu en cas de préjudice que vous avez causé à un tiers ;
  • Si vous avez besoin d’un expert ou d’un avocat au cours d’une procédure.

Vous pouvez même être couvert pendant la procédure de conciliation.

Comment bénéficier de la protection juridique du conducteur ?

La garantie protection juridique du conducteur n’est pas obligatoire. Il s’agit d’une garantie optionnelle, que vous pouvez ajouter à votre formule d’assurance auto. En cas de litige, si vous souhaitez y recourir, il faut donc être sûr que vous l’aviez ajoutée à votre contrat d’assurance. 

Si tel est le cas, contactez votre assureur. Faites-lui part de votre conflit avec un autre usager dans le cadre d’un ou de plusieurs litiges. L’assureur vérifie alors que les actions nécessaires (pour vous conseiller, vous représenter et vous défendre) rentrent dans le cadre de votre contrat. 

La protection juridique ne peut être mise en œuvre qu’à partir d’un certain montant. Ce montant dépend des intérêts financiers mis en jeu. Le contrat prévoit généralement un seuil minimum d’intervention. Il y a un seuil différent pour les procédures amiables et pour les procédures juridiques. Ces dernières sont rarement possibles en dessous d’un coût minimum de 800 euros.

Enfin, la protection juridique peut être soumise à diverses limitations : plafonds financiers, limitations géographiques, ou encore, un délai de carence prévu dans le contrat.

Note : aucune loi n’encadre la durée de non-application de l’assurance auto suite à sa souscription. Le délai de carence est fixé librement par l’assureur.

Que couvre la garantie protection juridique ?

La garantie protection juridique du conducteur couvre le montant d’une procédure judiciaire : honoraires d’avocat, coût des expertises, frais d’huissiers et frais de procédure.

Elle est limitée dans son application. Ces limites dépendent de la nature même du contrat d’assurance. En l’occurrence, elle ne peut couvrir que des litiges et des actions en justice liés à des véhicules motorisés. 

Par exemple, si vous êtes victime d’un accident de la route, vous serez défendu en cas de litige avec le conducteur responsable. Vous êtes également couvert si vous rencontrez un problème lors de la réparation ou du contrôle technique de votre véhicule.

Il est utile de savoir que :

  • Il existe des contrats avec une protection juridique étendue, qui permettent de vous couvrir dans un grand nombre de situations, au-delà d’une catégorie spécifique du contrat d’assurance.
  • La garantie protection juridique du conducteur ne peut pas s’appliquer rétroactivement. Elle ne couvre que les litiges survenus après la date de son ajout dans le contrat. 
  • Vous n’êtes pas obligé de choisir l’avocat proposé par votre assureur.
  • Il est possible d’obtenir le remboursement des sommes et honoraires payés avant la déclaration du sinistre, si vous prouvez que ces frais étaient nécessaires pour faire avancer la procédure.

Enfin, la garantie protection juridique du conducteur ne couvre ni les amendes ni les indemnités de retard, ni les dommages et intérêts.

Comment souscrire une garantie protection juridique ?

Tout le monde peut souscrire cette garantie auprès de son assureur. Peu importe votre situation, que vous soyez un jeune conducteur ou un usager expérimenté. La formule de l’assurance ne change rien non plus, que ce soit au tiers, intermédiaire ou tous risques. Vous avez le droit d’ajouter la protection juridique à votre contrat d’assurance auto. 

Vous pouvez demander une garantie protection juridique du conducteur dès la signature de votre contrat. Sinon, vous pouvez l’ajouter à tout moment. Il suffit d’en faire la requête auprès de votre assureur. 

Combien coûte une garantie protection juridique ?

Le coût de la garantie protection juridique du conducteur dépend de la manière dont vous souscrivez.

Tout d’abord, elle peut faire partie des options de votre contrat d’assurance auto. Son coût est alors inclus directement dans les cotisations que vous versez. Elles peuvent être annuelles ou mensualisées. Si vous souscrivez une garantie dans un second temps, il est fort probable que votre tarif d’assurance augmente en conséquence. 

Votre seconde option est de souscrire une garantie à part. C’est ce que l’on appelle une protection juridique « autonome ». Pour cela, vous pouvez vous tourner vers un assureur tiers. Dans ce cas, la compagnie d’assurance décide du coût de la garantie et de ses limitations. Les prix pratiqués sont relativement similaires, mais la qualité de la couverture varie d’une compagnie à l’autre. En moyenne, le coût d’une garantie annexe est compris entre 70 € et 100 € par an. Les garanties « premium » peuvent dépasser 200 €.

Une garantie protection juridique ne vous permet pas de jouir d’un crédit illimité ! La compagnie d’assurance convient d’un plafond d’indemnisation. Le montant maximal pouvant être remboursé change grandement suivant l’assureur, les conditions de la garantie et l’importance du litige. En conséquence, le plafond de remboursement peut varier. Il va de 4 000 € pour les cas les plus bas, jusqu’à 100 000 € avec les meilleures garanties.

Il existe aussi des contrats destinés aux professionnels. Dans ce cas, le champ d’application s’étend aux conflits éventuels avec un salarié, avec un fournisseur ou avec un client.

Comme vous pouvez le constater, les options ne manquent pas pour souscrire une garantie protection juridique du conducteur. Elle est accessible à tous, auprès de nombreux assureurs. Il y en a pour toutes les bourses et selon tous les besoins envisageables. Vous n’avez pas forcément besoin d’être riche pour vous offrir une garantie minimum. Et en plus, vous pouvez directement vous couvrir contre les litiges, dès la signature de votre contrat d’assurance auto. 

C’est une idée à creuser, n’est-ce pas ? Pourquoi attendre quand vous pouvez parer à toute éventualité dès le premier jour ? Certes, le coût pour vous assurer est plus élevé. Mais avec la garantie protection juridique du conducteur, vous dormirez plus tranquille, vous sachant mieux protégé. 

Assurance auto : que faire en cas d’intempérie, tempête, grêles ?

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En cas d’intempérie, tempête ou grêles, les maisons ne sont pas les seules à être touchées. Les voitures en font aussi souvent les frais. L’assurance auto dispose de garanties spécifiques aux intempéries. Comment ça marche ? Quels types d’intempéries peuvent être pris en charge ? Quelles sont les différentes garanties existantes en cas d’intempéries ? Comment déclarer auprès de son assureur pour obtenir une prise en charge rapide ? Explications. 

SOMMAIRE

Quels types d’intempéries peuvent être pris en charge par une assurance auto ?

Selon les contrats d’assurance auto, différents types d’intempéries peuvent être pris en charge. 

  • Fortes précipitations : on parle là de grosses pluies qui peuvent entraîner des inondations voire même des crues dans certaines villes ou régions. 
  • Tempête : il s’agit de vent violent, des rafales, des brusques de vent qui peuvent présenter des dangers avec la chute d’objets sur votre véhicule comme des arbres, des tuiles ou même des poteaux électriques. 
  • Orages : là aussi des orages violents peuvent entraîner une chute d’arbres ou autres sur votre voiture.
  • Grêle : souvent la chute de grêle ou de grêlons ne pardonne pas et peut causer des dégâts en tombant sur les voitures, en fonction de leur taille et de leur poids. 
    Lire notre article dédié : Voiture grêlée, comment être indemnisé par l’assurance auto ?
  • Neige : la chute de neige et la formation de verglas ne sont pas sans risque pour les conducteurs 
  • Vagues / submersion : il est possible d’être submergé par l’eau en raison de vagues violentes sur les routes situées en bord de mer. 

Les intempéries peuvent provoquer de nombreux dommages sur les véhicules, comme des dégâts sur la carrosserie ou sur les éléments vitrés. Les pare-brises, par exemple, peuvent avoir des impacts ou des fissures, voire pire selon l’intensité de l’intempérie. 

Les différentes garanties d’assurance en cas d’intempéries

Les compagnies d’assurance prévoient des garanties spécifiques en cas d’intempéries. Le tout est d’y avoir souscrit pour pouvoir être pris en charge et indemnisé si votre véhicule fait les frais d’une météo déchaînée. 

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La garantie intempérie appelée aussi “tempête”

La garantie intempérie, connue également sous le nom de tempête, événements climatiques ou assurance grêle prend généralement en charge les dégâts sur votre voiture causés par des événements de causes naturelles comme une tempête de grêle, des vents violents, de la neige, etc. 

Pour que l’assurance reconnaisse l’événement comme une intempérie, il doit remplir certaines conditions

  • La garantie doit être présente dans votre contrat d’assurance auto. Si vous êtes au tiers, il y a peu de chances que vous soyez couvert. Sachez que dans une formule tous risques, vous êtes toujours couvert. 
  • Dans certains cas, la tempête doit avoir touché les véhicules autour de vous dans un périmètre de 5 km par exemple. 
  • Les compagnies peuvent exiger que les vents aient soufflé à plus de 100 km/h. 
  • Si vous êtes au volant pendant la forte tempête, votre assureur peut décider de ne pas prendre en charge le sinistre estimant que vous avez fait preuve d’imprudence. C’est pareil si vous avez garé votre véhicule dehors alors que vous avez un parking fermé ou un garage.

La garantie catastrophe naturelle

La garantie catastrophes naturelles est généralement présente dans les contrats, à l’exception de certaines formules au tiers. Pour que cette garantie soit prise en charge, un arrêté ministériel doit être promulgué au Journal officiel. Il convient de savoir que cet acte peut prendre du temps, et même parfois ne jamais intervenir. En conséquence, cette garantie n’est pas toujours suffisante pour vous protéger, d’autant plus si la tempête a été modérée entraînant peu de dégâts. 

La garantie bris de glace

Pour des dégâts moins importants, la garantie bris de glace est très intéressante. À savoir qu’elle peut intervenir dans différentes situations : 

  • si vous n’avez pas de garantie spécifique liée aux tempêtes
  • si votre compagnie d’assurance refuse de vous prendre en charge parce que les vents ou les chutes de neige / grêle n’étaient pas suffisamment violents et trop localisés 
  • si les dégâts se concentrent uniquement sur les vitres et n’ont pas touché autre chose comme la carrosserie 

La garantie bris de glace prend en charge et indemnise généralement les vitres, les phares avant et les pare-brise. 

Comment déclarer un sinistre intempéries auprès de son assureur ?

Selon votre compagnie d’assurance, vous avez différentes manières de déclarer un sinistre, mais nous vous conseillons l’envoi d’un courrier recommandé avec accusé de réception. Ce qui est commun à tous les assureurs, c’est le délai pour le faire. 

  • Vous avez 10 jours pour effectuer la déclaration de catastrophe naturelle, à compter de la publication au Journal officiel. 
  • Vous avez 5 jours pour effectuer la déclaration événements climatiques, grêle ou bris de glace à compter de l’événement. N’hésitez pas à joindre des photos, des articles de presse et des témoignages pour prouver la météo déchaînée. Certains assureurs n’hésitent pas à demander un certificat d’intempérie, délivré par Météo France, contre la somme de 70 euros et non remboursé par l’assureur. Vous pouvez également justifier les causes du sinistre, comme une chute de tuiles ou des branches d’arbres sur votre véhicule. 

En cas de catastrophe naturelle, le montant de la franchise est fixé légalement à 380 euros et votre compagnie d’assurance dispose d’un délai de 3 mois pour vous indemniser. N’oubliez pas qu’il ne faut jamais engager des réparations sans l’aval de votre assureur. 

Il est très fréquent que la météo ne soit pas clémente et que les véhicules en fassent les frais. Pour se protéger au maximum, renseignez-vous auprès de votre assurance pour souscrire, le cas échéant, les garanties utiles comme la garantie intempéries (ou tempête) qui est à ce jour la plus complète.

Rayures sur ma voiture : quelles démarches & indemnisation de l’assurance ?

Si vous avez une voiture, il est fort probable de l’avoir déjà retrouvée avec des rayures. Il faut dire qu’à partir du moment où vous laissez votre voiture garée en extérieur, il se peut qu’elle subisse des dommages matériels. Il existe d’ailleurs de nombreuses raisons à des rayures sur une voiture. Comment réagir ? Que faire ? Est-ce que c’est un événement couvert par l’assurance ? Quelle indemnisation de son assurance voiture ? Lepermislibre vous explique tout !

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Qu’est-ce qui est considéré comme une rayure pour l’assurance ?

En assurance automobile, une rayure représente un endommagement de la peinture et de la carrosserie d’une voiture à l’aide de clés, d’un objet en métal ou d’une intempérie. Généralement, les rayures se présentent sous la forme de lignes sur un flanc de la carrosserie. 

Les rayures ont deux origines principales : volontaires ou accidentelles. 

Que faire en cas de rayure sur votre voiture ?

Si vous constatez une ou plusieurs rayures sur votre voiture, vous pouvez prendre contact avec votre compagnie d’assurance pour la ou les déclarer. Votre assureur pourra prendre en charge ou non la réparation des rayures en fonction de la situation mais également selon votre contrat d’assurance automobile.

1. Je connais le responsable de la rayure : faire un constat à l’amiable

Si vous connaissez la personne responsable de la rayure, il est essentiel de remplir un constat amiable. Dans ce constat, doivent figurer les coordonnées des deux conducteurs, le contexte du « sinistre », la liste complète et précise des dégâts causés, sans oublier de joindre des photos si possible. Dans cette situation, c’est la responsabilité civile de la personne fautive qui entre en compte. Vous disposez d’un délai de 5 jours ouvrés pour envoyer le constat amiable à votre assurance auto. N’oubliez pas qu’une franchise restera probablement à votre charge, et que son montant dépend de votre contrat d’assurance auto. 

2. J’ignore qui a rayé ma voiture : porter plainte contre X

Quand vous rejoignez votre voiture garée, vous découvrez une ou plusieurs rayures. Impossible de savoir qui est responsable ni ce qui s’est passé ! Dans ce cas, vous devez porter plainte contre X auprès des autorités compétentes comme la police ou la gendarmerie. Une fois la plainte déposée, vous obtiendrez un récépissé. 

Problème : si vous ne savez pas qui est le responsable de la rayure et que vous n’avez pas souscrit la bonne formule dans votre contrat d’assurance auto, vous ne serez pas indemnisé et les frais de réparation seront donc à votre charge. 

3. Déclarer le sinistre à votre assurance auto

Une règle d’or : quoi qu’il arrive à votre voiture, le réflexe est de toujours prévenir votre compagnie d’assurance. Qu’il y ait dépôt de plainte ou constat amiable, vous disposez d’un délai de 5 jours pour effectuer une déclaration de sinistre auprès de votre assurance auto. La déclaration se fait par l’envoi d’une lettre recommandée à laquelle vous pouvez joindre tous les éléments utiles (constat, récépissé, preuves avec des photos ou des témoignages, etc.). 

En fonction de la déclaration, l’assurance auto peut envoyer un expert pour constater les dégâts directement chez vous ou dans un garage automobile. 

Et si je suis responsable de la rayure ?

Si vous êtes responsable de la rayure, alors la prise en charge des réparations dépendra de la formule d’assurance souscrite. Une formule d’assurance Tous Risques peut vous permettre d’être indemnisé en cas d’événement responsable tel que la rayure de votre carrosserie.

Quelle indemnisation de l’assurance auto pour des rayures ?

L’indemnisation pour rayures dépend de nombreux critères. Il faut savoir que l’assurance auto peut prendre en charge les frais liés aux réparations. Pour commencer, il faut avoir souscrit le bon contrat en optant pour un contrat tous risques ou éventuellement un contrat au tiers étendu. Si c’est inclus dans votre contrat, il faut ensuite connaître le responsable, avoir une garantie vandalisme, et le conducteur doit conduire le véhicule ou celui-ci doit être bien garé. Si vous êtes garé n’importe comment, il ne faut pas s’étonner d’avoir des rayures… Et donc l’assurance ne prend rien en charge ! 

À savoir : ce sinistre n’a pas d’impact sur votre bonus-malus à partir du moment où vous n’êtes pas responsable et que vous avez bien effectué la déclaration !

Choisir la bonne garantie rayures et vandalisme auto

Pour être pris en charge en cas de rayure, il est indispensable de souscrire la garantie vandalisme. Elle est généralement incluse dans la formule « tous risques ». Si vous n’êtes assuré qu’en responsabilité civile, vous pouvez être indemnisé par l’assureur adverse, à condition que l’auteur des rayures soit identifié et reconnu. 

Nos conseils pour éviter les rayures

Pour éviter les rayures, prenez quelques précautions ! Évitez les places de parking serrées ou celles collées aux piliers, manœuvrez avec douceur et prudence dans les espaces réduits ou compliqués. De manière générale, pour éviter d’avoir des problèmes sur sa voiture, il est fortement conseillé de privilégier les garages privés, d’éviter les quartiers difficiles, les rassemblements autour des lycées ou collèges, les manifestations, etc. Dernier point important : ne vous garez pas sur des emplacements réservés. Vous risquez fortement de vous retrouver avec un ou plusieurs coups de clef sur votre carrosserie ! 

La garantie panne mécanique : définition, prix et fonctionnement

La garantie panne mécanique du contrat d’assurance auto permet la prise en charge des frais de réparations en cas de panne mécanique. Il s’agit d’une protection optionnelle à laquelle vous pouvez souscrire. Qu’est-ce qu’exactement une panne mécanique ? Comment fonctionne-t-elle ? Quelle garantie d’assurance couvre la panne mécanique ? Combien coûte-t-elle ? Comment se passe le dépannage ? On vous explique tout. 

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Qu’est-ce qu’une panne mécanique ?

La définition d’une panne mécanique est une panne de voiture touchant les pièces mécaniques, électriques ou électroniques au niveau du moteur, de la boîte de vitesses, du système de freinage ou encore de la climatisation. La garantie panne mécanique, idéale pour les véhicules d’occasion, permet aux conducteurs d’être protégés une fois que la garantie constructeur est expirée. Elle prend généralement le relais de cette garantie constructeur qui dure environ deux ans. 

La garantie panne mécanique fonctionne quand la panne survient de façon imprévisible. La garantie n’est pas applicable lorsqu’elle survient suite à l’usure “normale” du véhicule. La panne ne doit pas non plus résulter d’un vice caché par l’assuré. Au regard de l’assurance auto, elle n’est pas véritablement considérée comme un sinistre, à proprement parler. Les types de sinistre les plus fréquents sont l’accident, le bris de glace, l’incendie et le vol. 

Pour information

Pour l’instant l’assurance auto Lepermislibre ne propose pas la garantie panne mécanique.

Quelle garantie d’assurance couvre la panne mécanique ?

La garantie d’assurance qui couvre la panne mécanique est la garantie « panne mécanique ». Il s’agit d’une option à rajouter à son contrat d’assurance auto. Dans le cas d’une souscription à cette garantie, l’assurance se doit de prendre en charge les réparations si le dommage résulte d’une panne mécanique, électrique ou électronique. Rappelons que la panne doit être imprévue, fortuite et résultant d’une cause interne. Elle ne doit pas être le résultat d’une panne liée à l’usure du véhicule, comme les freins par exemple. 

Par conséquent, plus un véhicule est vieux, plus les risques de panne mécanique deviennent importants. C’est pourquoi les assurances n’hésitent pas à définir une limite d’âge et de kilométrage du véhicule à partir de laquelle elle ne couvre plus les pannes mécaniques. 

En cas de panne de voiture, pour savoir si l’on est couvert, il suffit de se référer à son contrat et à toutes les conditions générales. Il est indiqué si vous avez souscrit cette garantie optionnelle ou non. Si vous avez des doutes, le plus simple est de contacter directement votre assureur pour qu’il vous informe à ce sujet.

Comment fonctionne la garantie panne mécanique ?

Si vous rencontrez une panne mécanique, vous devez contacter immédiatement votre assureur afin d’enclencher le processus de garanties. Vous pouvez avoir le dépannage à 0 km, 25 km ou 50 km de votre domicile selon la formule, mais aussi un véhicule de remplacement, le contact des garages agréés, etc. 

Après la prise de contact, votre véhicule est remorqué et un devis sera effectué pour les pièces et la main d’œuvre. Si tout est bien couvert par votre garantie panne mécanique, votre assureur prendra en charge les réparations dans la limite du plafond d’indemnisation prévu. En fonction de votre compagnie d’assurance, vous pouvez ne même pas avoir à avancer les frais. La hauteur d’indemnisation dépend donc de nombreux paramètres. 

Il est important de savoir que même s’il y a une prise en charge de l’assureur pour la panne mécanique, celui-ci appliquera systématiquement une décote, il s’agit d’un coefficient de vétusté sur les pièces à changer. En effet, votre véhicule doit être remis en état de circulation, mais sa valeur ne doit pas augmenter. L’indemnisation s’appuie donc sur un pourcentage de la valeur de la pièce. Quant à la main d’œuvre, elle est généralement prise en charge à 100% par l’assureur. 

Combien coûte cette garantie ?

Le tarif de la garantie panne mécanique varie entre 150 et 200 euros par an (Source). Le prix est fixé librement par chaque assureur. La garantie ne coûte pas forcément le même prix d’un véhicule à un autre et en fonction de la formule. Plusieurs paramètres entrent en jeu comme la durée de couverture de la garantie, l’âge de la voiture, la puissance du moteur, le kilométrage, le nombre de pièces et le type de pannes prises en charge par le contrat.

Comment faire dépanner sa voiture en panne ?

Vous êtes au volant de votre voiture, vous roulez tranquillement et d’un coup c’est la panne. Généralement, c’est la panique qui envahit les conducteurs les empêchant d’adopter les bons réflexes. La première chose à faire est de respecter les règles de sécurité (feux de détresse, triangle de signalisation, etc.). Ensuite, si vous avez identifié la panne (panne d’essence, crevaison, panne de batterie, incendie moteur ou véhicule…), vous pouvez agir en conséquence. Si ce n’est pas le cas, deux options s’offrent à vous : utiliser une borne d’appel d’urgence ou appeler le 112 avec votre téléphone mobile. N’hésitez pas non plus à joindre votre assurance.

Les frais de remorquage peuvent être pris en charge sur présentation de facture si vous avez souscrit au préalable l’option qui prévoit le remorquage. À savoir que c’est parfois sous certaines conditions de kilométrage. 

L’assistance dépannage vous permet d’être secouru en cas de panne de votre véhicule et également indemnisé des frais relatifs à ce dépannage. Si vous êtes bien couvert, généralement, vous n’aurez aucun frais à avancer et vous aurez même la possibilité de bénéficier d’un véhicule de remplacement jusqu’à la réparation de votre voiture. 

Catastrophe naturelle et assurance auto : le guide complet

Tremblements de terre, vents violents, tsunamis, séismes, tornades, mouvements de terrain, avalanches, coulées de boue, cyclones, éruptions volcaniques, inondations, tempêtes, etc. ne sont pas forcément les points de départ d’un film catastrophe. Beaucoup se souviennent en France de vents violents ou encore d’inondations qui créent de gros dégâts sur les maisons mais aussi sur les voitures. Les catastrophes naturelles sont parfois à l’origine de dégâts d’une telle importance qu’ils ont justifié la mise en place d’un régime spécial d’assurance.

Pour les véhicules, il est important de comprendre la garantie catastrophes naturelles de l’assurance auto. Nous allons faire un point complet sur la thématique des catastrophes naturelles, l’indemnisation, les délais, la déclaration, etc.

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Qu’est-ce qu’une catastrophe naturelle en assurance auto ? 

Pour les compagnies d’assurance auto, la notion de catastrophe naturelle est désignée par la loi du 13 juillet 1982 (article L.125.1 du Code des assurances). Ainsi, sont considérés comme effets d’une catastrophe naturelle «  les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l’intensité anormale d’un agent naturel, lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises. »

Concrètement, les catastrophes naturelles couvertes par la garantie sont notamment : orage, tempête, séisme, inondations, sécheresse, tornade, tremblement de terre, cyclone, action mécanique des vagues, avalanche, glissement de terrain, ouragan,…  

Il faut savoir que la garantie catastrophes naturelles n’est pas une garantie obligatoire, elle reste facultative. Par exemple, ceux qui souscrivent uniquement une assurance au tiers ne sont pas couverts en cas de catastrophes naturelles. 

Les villes et communes touchées par de fortes intempéries ou des phénomènes naturels de grande ampleur requièrent la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Cette demande remonte à l’état qui, lui seule, est habilité à reconnaître cette situation via un arrêté ministériel. 

L’indemnisation grâce à la garantie catastrophe naturelle

Si vous avez souscrit la garantie catastrophe naturelle, vous êtes assuré en cas d’événements naturels géologiques ou météorologiques dévastateurs. 

Mais qu’en est-il de l’indemnisation ? La garantie permet une prise en charge de nombreux frais relatifs au sinistre. L’indemnisation dépend également de la gravité des dommages causés sur votre véhicule. Suite à une catastrophe naturelle, vous pouvez vous retrouver avec une carrosserie cabossée ou carrément une destruction totale. 

L’assureur peut prendre en charge différentes choses

  • Les frais de réparation 
  • Les frais de contrôle technique
  • Les frais de déblayage 
  • Les frais de démolition 

Si votre véhicule est définitivement inutilisable, vous devez reprendre les conditions générales de votre contrat pour savoir ce qui est prévu. Selon les contrats et les assureurs, l’indemnisation diffère. Au vu des différences de remboursement possibles, il est primordial de bien savoir ce que votre garantie catastrophes naturelles comprend si vous prenez cette option. 

À savoir : si la somme proposée par l’expert ne vous apporte pas satisfaction, vous avez la possibilité de demander une contre-expertise, voire même une tierce expertise si besoin. Mais n’oubliez pas que les contre-expertises sont à la charge intégrale de ceux qui en font la demande. 

>> L’arrêté interministériel de catastrophes naturelles

Avoir la garantie catastrophes naturelles ne suffit pas… Pour pouvoir bénéficier de la prise en charge, vous n’avez pas d’autre choix que d’attendre la publication au Journal Officiel de la République française d’un arrêté interministériel de catastrophes naturelles. Suite à la parution de cet arrêté, vous disposez d’un délai de 10 jours pour effectuer votre déclaration. 

Mais que faire si aucun arrêté ministériel n’est publié ? 

Dans ce cas-là, ce n’est pas la garantie catastrophe naturelle qui est appliquée… Mais la garantie intempéries, aussi appelée la garantie “tempête”. Cette garantie est présente par défaut dès lors qu’une garantie de dommages est incluse dans le contrat. A savoir : la garantie “tempête” peut faire l’objet d’une attestation d’une station de météorologie nationale proche du lieu du sinistre ou d’une , c’est une coupure de presse attestant de l’événement. Dans cette situation, le délai pour déclarer le sinistre est de 5 jours à compter de l’intempérie. 

A noter : le 28 décembre 2021, une nouvelle loi relative à l’indemnisation des catastrophes naturelles a été adoptée afin de faciliter les procédures de reconnaissance d’un état de catastrophe naturelle. Cette loi vise aussi à accélérer et améliorer l’indemnisation des victime, tout en renforçant la transparence des procédures.

>> Les frais pris en charge et les remboursements

En cas de catastrophe naturelle, les frais pris en charge et les remboursements reposent sur de nombreux points. Comme nous l’avons vu précédemment, l’indemnisation consécutive à un événement entrant dans la catégorie « catastrophes naturelles » permet la prise en charge des dommages que le véhicule aurait pu subir : 

  • Les frais de réparation et de contrôle technique 
  • Les frais de démolition ou de déblayage 
  • Les frais résultant de mesures de sauvetage telles que le pompage, la désinfection ou le nettoyage 
  • Les frais d’étude géotechnique (généralement ils sont plus souvent engagés pour l’assurance habitation)

Les trois niveaux d’indemnisation dépendent en grande partie de ce qui a été choisi lors de la signature du contrat mais aussi de l’ancienneté du véhicule. Lire les conditions générales d’un contrat est souvent embêtant, mais vraiment primordial en cas de sinistre ou de tout événement imprévu. 

Les trois situations les plus fréquentes sont : 

  • Un remboursement à la “valeur de remplacement à dire d’expert”, selon la cote à l’Argus de la voiture, en tenant compte de l’usure et du taux de vétusté.
  • Un remboursement selon la “valeur à neuf” (soit le prix d’achat). Dans ce cas, la prime est forcément plus élevée, mais cette option peut être idéale en cas de véhicule neuf et/ou à grande valeur. 
  • Un remboursement de la valeur conventionnelle, ou “valeur garantie” (il s’agit d’un montant fixé préalablement et versé de la même façon peu importe la gravité du sinistre). 

>> Quels sont les délais d’indemnisation ?

D’après le site service-public.fr, l’assurance doit vous verser une provision sur vos indemnités dans les 2 mois qui suivent la date de remise de l’état estimatif des biens endommagés ou des pertes subies.

Dans le cas où la publication de l’arrêté ministériel de catastrophe naturelle est postérieure à la remise de l’état estimatif des biens endommagés, la provision doit être versée dans un délai de 2 mois suivant la date de publication. 

L’assurance dispose d’un délai maximal de 3 mois pour verser l’indemnisation en totalité suite à la remise effective de l’état estimatif des biens endommagés ou des pertes subies. 

>> La franchise en cas de catastrophe naturelle

En général, vous disposez d’une franchise contractuelle indiquée dans votre contrat automobile en cas de sinistre impliquant des dommages matériels. 

Pour la garantie catastrophe naturelle, il existe une franchise dite “légale” ou “réglementaire” qui restera à la charge de l’assuré. Elle est fixée par le gouvernement.  

Dans le cas d’une catastrophe naturelle, cette franchise réglementaire pour tous les particuliers est de 380 euros, fixée par arrêté ministériel. Cette franchise légale peut s’élever à 1520 euros en cas de dommages résultant d’une sécheresse ou de la réhydratation des sols. Elle n’est en aucun cas modulable pour les véhicules terrestres à moteur. 

Selon son lieu d’habitation et de travail, il existe certaines zones plus à risque de subir des catastrophes naturelles que d’autres. Si c’est votre cas, réfléchissez bien avant de souscrire votre contrat d’assurance auto. La garantie catastrophe naturelle est possible dans le cadre d’une formule tiers plus ou d’une formule d’assurance auto tous risques. Elle n’est pas envisageable pour la formule au tiers, limitée à la protection de la Responsabilité Civile du conducteur. 

Déclarer un sinistre après une catastrophe naturelle : quand et comment ?

À l’instar de chaque sinistre pris en charge par votre assurance auto, la première étape pour être indemnisé est de déclarer votre sinistre. Après la publication de l’arrêté ministériel, vous disposez d’un délai de 10 jours pour faire la déclaration et envoyer une preuve à votre compagnie d’assurance. 

Il est très important de fournir le maximum d’éléments permettant de simplifier le travail de l’expert et espérer une indemnisation plus rapide. Être proactif et accélérer ce genre de procédures un peu laborieuses est toujours une excellente idée.

Vous pouvez fournir à votre assureur tout ce que vous jugerez utile : photographies mettant en évidence les dommages, articles de presse, bulletins émis par Météo France, preuves d’achat tels que les tickets de caisse ou factures, ect.

N’oubliez pas que vous ne devez jamais entamer des réparations de votre côté sans avoir la réponse et l’accord de votre compagnie d’assurance et sans connaître les modalités de remboursement. Cela peut être un motif pour eux pour décider de ne pas vous indemniser. Si un déblayage d’urgence doit être effectué, il est primordial de conserver la facture de l’intervention afin que cette opération puisse également être prise en charge.

En conclusion, la garantie catastrophes naturelles est une garantie facultative mais essentielle pour se prémunir contre des événements météorologiques de grande envergure et aux conséquences substantielles. Prenez le temps de demander toutes les informations nécessaires à votre assureur afin de choisir la meilleure option permettant de vous couvrir idéalement pour ce type d’événement. 

Vol ou tentative de vol en assurance auto

Les vols et tentatives de vol sont de plus en plus nombreux au quotidien. Plus de 200 délits par jour sont recensés en France. Malheureusement, ils ne vous garantissent aucunement une indemnisation automatique. Pour que ce soit couvert par l’assurance auto, la garantie contre le vol doit être incluse dans le contrat. Pour être indemnisé, vous devez déclarer au plus vite selon la procédure indiquée dans votre contrat.
Mais concrètement, quelle garantie faut-il ? Quelles démarches effectuer en cas de vol ou de tentative de vol de voiture ?

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La meilleure indemnisation : la garantie vol de véhicule

La garantie vol de véhicule est indispensable en cas de vol ou de tentative de vol. Elle offre aux assurés une indemnisation. Pour les compagnies d’assurance, le vol et la tentative de vol peuvent prendre plusieurs formes. Cette garantie est facultative et qu’elle peut être intégrée dans un contrat d’assurance auto. Elle sert à couvrir les dommages engendrés par un vol de voiture ou une tentative de vol, en tenant compte des limites indiquées dans les conditions générales du contrat. 

La prise en charge, en termes de tarifs et de couverture, diffère d’une compagnie d’assurance à une autre. Au moment de la souscription d’un contrat d’assurance auto, il est indispensable d’être attentif à cet aspect. 

Le tarif d’une assurance vol dépend de nombreux facteurs.Il est consécutif au risque. Si la voiture n’est pas à l’abri dans un garage (par exemple), les risques de vol ou de tentative de vol sont plus importants et donc la prime d’assurance est plus élevée. Si le véhicule est protégé, l’assureur constate des risques moindre, donc la prime d’assurance vol de voiture sera forcément moins coûteuse. 

Est également prise en compte la valeur et l’ancienneté du véhicule : une Twingo ou une Mercedes ne valent ainsi pas la même chose. Les options entrent aussi en ligne de compte. En somme, plus la couverture est importante, plus le tarif de la garantie vol sera élevé. 

Vous n’avez pas souscrit cette garantie, mais vous souhaitez finalement l’inclure dans votre contrat ? Vous pouvez faire deux choses : 

  1. Contacter votre compagnie d’assurance, et demander des informations et un devis adapté à votre véhicule et votre situation. 
  2. Utiliser un comparateur d’assurance en ligne pour trouver les garanties les plus étendues au meilleur prix.

Si vous avez un an d’ancienneté avec votre assureur actuel, vous avez la possibilité de résilier facilement votre contrat grâce aux lois Chatel et Hamon, mises en application pour protéger les consommateurs. 

>> Les sinistres couverts par la garantie vol

Certains sinistres sont par principe inclus dans la garantie vol. La Fédération française des sociétés d’assurances les a listés :

  • Le vol du véhicule suite à une effraction 

À partir du moment où le véhicule disparaît de façon soudaine et inexpliquée, le vol est présumé… Même si la voiture réapparaît en étant plus ou moins abîmée. 

  • La tentative de vol du véhicule par effraction 

On parle de tentative de vol dès lors qu’on retrouve son véhicule vandalisé, avec des indices montrant une volonté de le dérober. Les effractions peuvent revêtir différentes formes et toucher différents endroits comme les vitres, les portières, les serrures, etc. 

  • L’escroquerie / abus de confiance 

Dans un cas d’escroquerie, le propriétaire du véhicule peut remettre ses clefs à un individu qui emploie des techniques frauduleuses. Quant à l’abus de confiance, c’est le détournement d’un véhicule au préjudice d’un tiers. Soyez vigilants : l’escroquerie et l’abus de confiance ne sont pas inclus automatiquement dans toutes les garanties vol. 

  • Le vol du véhicule par agression 

C’est le fait de se faire voler sa voiture en subissant en plus des violences physiques. 

>> Les dégâts remboursés par la garantie vol

Il est important de passer en revue les dégâts causés par la garantie vol. 

Généralement, tous les contrats d’assurance auto pourvus de la garantie vol assurent une prise en charge des dégâts “principaux” comme les vitres brisées, les portières abîmées mais également les serrures forcées. De manière quasi-systématique, les assureurs prévoient aussi la remise en état des antivols et des systèmes de sécurité, le remboursement des sièges auto, les équipements de série de la voiture, sans oublier les aménagements pour les professionnels ou les personnes handicapées. 

Il est possible d’avoir une couverture plus étendue en souscrivant des extensions de garanties dans le but d’être encore mieux protégé en cas de vol ou de tentative de vol. 

Parmi ses extensions de garanties, on retrouve : 

  • Le vandalisme : c’est lorsque le véhicule subit des dégâts volontaires lors d’un vol ou d’une tentative de vol. 
  • La mise en fourrière : suite à un vol, la voiture peut être placée en fourrière, ce qui occasionne des frais. 
  • Le dépannage : il s’agit de tous les frais nécessaires pour dépanner le véhicule.
  • Le vol du contenu (ou vol à la roulotte) : cela permet d’avoir une prise en charge de tous les objets se trouvant dans le véhicule au moment du vol. 
  • Les aménagements spéciaux : c’est la possibilité d’inclure les accessoires et les aménagements réalisés pour exercer une activité professionnelle. 

Cambriolage et vandalisme : sont-ils traités comme le vol ?

Dans le cadre de l’assurance auto, il est important de ne pas confondre les notions de vol, de cambriolage et de vandalisme. 

Ces trois termes ne définissent pas le même sinistre. Le vol indique la disparition du véhicule, pris par un tiers, qu’il soit identifié ou non. Le vol est, par principe, inclus dans la garantie vol. Le cambriolage, quant à lui, désigne le vol des objets présents dans le véhicule ou qui peuvent être pris à l’extérieur comme les pare-chocs, les pneus, les jantes, etc. Pour le vandalisme, c’est un acte unique de dégradation, sans qu’il y ait une intention de vol ou de cambriolage par la suite. 

Pensez à bien regarder votre contrat et toutes les conditions générales pour connaître avec précision l’étendue de votre couverture.

Les restrictions de garanties de vol

Dans le cas d’un vol ou d’une tentative de vol d’un véhicule, les conditions générales du contrat peuvent prévoir plusieurs restrictions au niveau des garanties. 

Les restrictions de garanties de vol les plus courantes sont : 

  • La franchise 

La franchise est la somme qui reste à la charge de l’assuré, en cas de prise en charge. La compagnie d’assurance indemnise le sinistre, mais il restera une somme à régler sous la forme d’un montant fixe ou d’un pourcentage. 

  • Le plafond 

Après un sinistre, le plafond représente la somme maximale qui peut être remboursée. Il est souvent appliqué sur le vol des objets présents dans la voiture. 

  • Le système de sécurité 

Certains assureurs exigent la mise en place d’un système de sécurité pour intégrer une garantie vol au contrat d’assurance auto. Il peut revêtir différentes formes comme une alarme, un dispositif anti-démarrage ou même un verrou sur les roues. 

  • Les refus d’indemnisation 

Dans certaines situations, les assureurs peuvent refuser d’indemniser. 

Exemples : systèmes d’antivol non activés, la clé laissée sur le contact, des portières ou vitres mal fermées, des objets de trop grande valeur laissés dans le véhicule, etc. 

  • L’escroquerie 

Alors que certains contrats prévoient le vol, l’escroquerie ou l’abus de confiance ne sont pas systématiquement prévus. Il convient d’être vigilant sur ces points. 

Quelles démarches effectuer en cas de vol de voiture ou de tentative de vol ?

Si vous êtes victime d’un vol de votre véhicule ou si vous constatez une tentative de vol, il est important de respecter deux étapes essentielles : 

  • Déposer une plainte auprès des forces de l’ordre 
  • Effectuer une déclaration à l’assurance 

Pour le dépôt de plainte, vous devez vous adresser à la police ou à la gendarmerie pour entamer la procédure. C’est le cas pour un vol, une tentative de vol ou des actes de vandalisme sur votre véhicule. Il faut porter plainte au plus vite, d’autant plus que vous avez un délai de 48 heures suivant cet événement pour contacter votre assurance. 

Munissez-vous de vos papiers d’identité et de ceux de la voiture pour recevoir ensuite un récépissé de dépôt de plainte. Si le véhicule touché est un véhicule professionnel, les étapes sont les mêmes.  

Pour la déclaration à la compagnie d’assurance, il est indispensable de les contacter directement, juste après votre passage au poste de police ou à la gendarmerie. Si vous ne respectez pas le délai de 2 jours ouvrés imposé, votre compagnie d’assurance peut refuser de vous indemniser, même si vous disposez de la garantie vol dans votre contrat. Si vous déclarez une tentative de vol, vous devez fournir à votre assureur le maximum d’éléments pour apporter la preuve. Commencez par prendre des photos qui sont généralement incontournables dans cette situation. Lors de la déclaration, l’assuré doit fournir ses informations personnelles, son numéro de contrat d’assurance auto, les circonstances les plus précises possible du sinistre, telles que l’heure, le lieu et tous les éléments importants, les dommages subis et la copie du récépissé du dépôt de plainte. 

La déclaration peut être effectuée par voie postale (privilégiez la lettre recommandée avec accusé de réception), par le biais de votre compte personnel ou directement en agence. 

L’indemnisation n’est jamais fixe ni garantie. En cas de tentative de vol, si votre véhicule présente des dommages, attendez la réponse de votre assureur avant d’entamer des démarches pour les réparations. De nombreuses compagnies d’assurance n’hésitent pas à demander l’avis d’un expert dans cette situation. Si vous ne respectez pas les procédures, vous risquez de ne pas être indemnisé. 

Il peut aussi arriver que la compagnie d’assurance refuse de vous indemniser si elle estime que vous n’avez pas pris les mesures de sécurité de base pour éviter le vol ou la tentative de vol.