Code avec La Poste : où voir les résultats ?

Bureau La Poste

Depuis la réforme de 2016 et l’externalisation de l’organisation matérielle de l’examen du Code de la route, vous pouvez passer votre Code avec La Poste ou tout autre organisme privé agréé par le Ministère de l’Intérieur. Pourquoi ce changement de fonctionnement ? Tout simplement pour ouvrir plus de places et donc accélérer le passage du permis de conduire. 

La Poste est le partenaire le plus développé puisqu’elle gère à elle seule la majeure partie des centres d’examen du Code de la route répartis sur le territoire national.

Vous avez choisi La Poste pour passer le Code et ne savez pas comment accéder au résultat ? lePERMISLIBRE vous dit tout ce que vous devez savoir sur le Code avec La Poste.

Code avec La Poste
Code avec La Poste

La Poste : le centre d’examen officiel pour le Code

Que vous prépariez votre examen du Code de la route en ligne ou via une auto-école, vous pouvez choisir La Poste pour passer l’épreuve. Pourquoi La Poste ? Tout simplement parce que : 

  • c’est l’organisme qui propose le plus grand nombre de centres d’examen partout en France ;
  • son partenariat privilégié avec le Ministère de l’Intérieur permet de recevoir les résultats en quelques heures seulement.

Mais alors, comment faire pour passer son Code avec La Poste ?

C’est très simple !

Il suffit de se rendre sur le site de La Poste dédié à l’examen et de créer son espace personnel. Vous entrez alors votre code postal, obtenez la liste des centres La Poste proches de chez vous et les prochains créneaux disponibles.

Vous n’avez qu’à sélectionner celui qui vous convient et à vous acquitter du montant de 30 € pour valider votre inscription.

Il s’agit d’un montant forfaitaire qui est donc le même, quels que soient le centre et l’organisme que vous choisissez.

Connaître ses résultats au Code avec La Poste

Lorsque vous passez votre Code de la route avec La Poste, vous recevez vos résultats très rapidement. En effet, en moyenne, les candidats au Code qui ont choisi La Poste reçoivent leurs résultats en une heure, parfois même avant. Dans tous les cas, les organismes privés sont tenus de vous communiquer vos résultats en 48 heures maximum.

À noter que ce n’est ni La Poste ni les autres organismes agréés qui se chargent de la correction, mais le Ministère de l’Intérieur.

Mais comment savoir si vous avez réussi ou échoué à votre Code de la route ?

Recevoir les résultats du Code par mail

Lors de votre inscription à une cession du Code, vous devez obligatoirement renseigner une adresse mail. Et pour cause, vous recevez vos résultats directement dans votre boîte email : 

  • un avis favorable si vous obtenez 35 points ou plus ;
  • défavorable à partir de 6 erreurs.

L’attestation précise les chapitres sur lesquels vous avez fait des fautes, vous permettant ainsi de les retravailler en priorité.

Sur le site de la Poste

Vous n’avez pas reçu de mail après avoir passé votre Code avec la Poste ? Trois solutions s’offrent à vous : 

  • vérifier vos spams ;
  • vous rapprocher de votre auto-école si c’est votre moniteur qui vous a inscrit à l’Épreuve Théorique Générale (ETG) ;
  • vous connecter à votre espace personnel sur le site de La Poste.

En effet, vous y retrouverez l’attestation de réussite ou non du Code, la même qui est envoyée par mail.

Échec au Code de la route : quel délai pour se réinscrire ?

Vous venez d’échouer à l’examen du Code de la route ? Plus besoin d’attendre des semaines avant de le représenter. En effet, dès l’obtention du résultat négatif vous pouvez procéder à une nouvelle inscription directement sur le site de La Poste. Comme la première fois, il vous suffit de sélectionner le centre La Poste le plus proche de chez vous et de choisir le créneau qui vous convient. Vous pouvez également choisir de passer par lePERMISLIBRE pour bénéficier d’une préparation complète au Code de la route.

Vous voulez en savoir plus sur le déroulé de l’examen du Code de la route en 2024 (le déroulement de l’épreuve, les questions posées, des astuces pour réussir) ? C’est par ici que ça se passe pour connaître le déroulement du Code  !

Tricher au Code de la route : quelles conséquences ?

Tricherie au Code de la route

Le Code de la route est l’examen le plus passé en France. Indispensable à l’obtention du permis de conduire, il semblerait que certains candidats soient tentés de tricher pour valider cette épreuve théorique.

Mais le Code de la route est un examen officiel. Tout candidat se faisant prendre en train de tricher s’expose à d’importantes répercussions, tant financières que pour leur vie future.

Alors, quelles sont les conséquences en cas de tricherie au Code de la route?

Triche au Code de la route
Triche au Code de la route

Frauder à un examen officiel : pourquoi et comment ?

Frauder à l’Épreuve Théorique Générale (ETG), l’autre nom du Code de la route, peut sembler être une bonne idée pour des candidats qui : 

  • manquent de préparation ou de confiance en eux ;
  • subissent une trop grande pression sociale ou familiale pour réussir le Code de la route du premier coup ;
  • ont un besoin impératif d’obtenir leur permis de conduire dans un délai restreint ;
  • font face à un stress incontrôlable à l’idée de passer cette épreuve.

Généralement, les tricheurs tentent d’envoyer une tierce personne passer le Code de la route à leur place. Autre façon de tricher, faire appel à un examinateur qui viendrait falsifier les résultats de l’épreuve contre rémunération.

Dans tous les cas, les contrôles sont nombreux et les conséquences peuvent être dramatiques pour les personnes qui se font prendre.

Pourquoi ? Parce que le Code de la route est un examen organisé par l’État. Frauder à ce type d’épreuve est tout simplement considéré comme un délit.

Tricher au Code de la route : risques et sanctions

Tricher à l’épreuve théorique du Code de la route est loin d’être une bonne idée. En effet, les conséquences d’un tel acte vont bien au-delà d’un simple échec à l’examen.

Les conséquences en cas de tricherie au Code de la route

Quel que soit le procédé qui a permis l’obtention frauduleuse du Code de la route, par falsification d’un document officiel ou la substitution d’identité, la triche à l’examen du Code de la route est considérée comme un délit. 

Le candidat ayant eu recours à un moyen frauduleux pour obtenir son Code s’expose alors à : 

  • 3 ans d’emprisonnement ;
  • 9 000 euros d’amende ;
  • et 5 années d’interdiction de se présenter à tout examen du permis de conduire.

Et bien entendu, le candidat verra son Code de la route et son permis de conduire, s’il l’a obtenu entre temps, immédiatement retirés.

On comprend donc que se faire prendre en train de tricher à l’examen théorique du Code de la route peut avoir des répercussions énormes, et ce sur de nombreuses années. De quoi faire réfléchir à deux fois toute personne tentée de sauter le pas.

Peut-on passer le bac si on triche au permis (et vice-versa) ?

On entend souvent dire qu’un élève se faisant surprendre en train de tricher lors des épreuves du baccalauréat se verra interdire de se présenter à l’examen du permis de conduire. On peut donc facilement penser que l’inverse est également vrai.

-st pas vrai. Ni dans un sens ni dans l’autre.

Le baccalauréat est un examen organisé par l’Éducation nationale. Tricher à cette épreuve peut entraîner l’interdiction de participer à tout examen organisé par l’Éducation nationale pour les 5 années suivantes, mais pas de présenter le permis de conduire.

Inversement, la triche à l’épreuve du Code de la route peut entraîner l’interdiction de passer le permis ou tout autre examen organisé par l’État pendant 5 ans. On pense notamment aux concours d’entrée dans la fonction publique.
Que vous passiez le Code avec La Poste ou avec tout autre organisme, tenter de tricher est loin d’être une bonne idée. Mieux vaut prendre le temps de bien se préparer pour mettre toutes les chances de votre côté !

Triangle de présignalisation : zoom sur son utilisation

Triangle de signalisation de danger

Pour passer le permis, il faut maîtriser les règles au volant, savoir les gestes à adopter, et connaître les équipements nécessaires à bord. Parmi eux, il y a le triangle de présignalisation, ou « triangle de signalisation de danger ». Si vous avez des lacunes concernant son utilité, c’est l’occasion de faire le point.

À quoi sert le triangle de présignalisation ? 

Le triangle de signalisation de danger est un panneau rouge-orange rétroréfléchissant, visible de jour comme de nuit.

Suite à une panne ou à un accident, si votre véhicule ne peut pas quitter la chaussée, il constitue un danger pour la circulation, surtout quand la visibilité est réduite (la nuit, par brouillard, en sommet de cote, après un virage, etc.). Dans ce cas, vous devez déployer le triangle en amont sur la voie. Ainsi, les usagers arrivant après vous sont prévenus de la situation.

Triangle de présignalisation
Triangle de présignalisation

Pour des raisons de sécurité, ce dispositif doit être accompagné d’un gilet de sécurité, à enfiler avant de vous éloigner du véhicule. 

En France, il faut utiliser un triangle de présignalisation respectant les réglementations européennes. Un triangle aux normes comporte les marquages « CE » et « E 27 R ». Ce triangle est pliable et fourni avec sa boîte de rangement. Il est donc facile à ranger et à sortir.

Note : le triangle n’est pas le seul dispositif existant. Il existe un réflecteur portatif, léger et pliable, mais pas forcément rouge, pouvant servir en complément du triangle dans certains pays d’Europe. Il existe aussi un triangle à LED, ou « triflash ».

Comment utiliser votre triangle de présignalisation ?

En cas d’accident ou de panne, une fois votre véhicule immobilisé, procédez ainsi :

  1. Enfilez votre gilet de sécurité.
  2. Munissez-vous du triangle de présignalisation.
  3. Éloignez-vous de votre véhicule en remontant le sens de la circulation. Pour votre sécurité, restez le long de la chaussée (de l’autre côté de la rambarde, le cas échéant).
  4. Une fois à 30 mètres du véhicule, placez le triangle sur la chaussée.

Si vous avez été immobilisé après un virage, déployez votre triangle avant le début de la courbe, quelle que soit la distance à parcourir. Sur une autoroute, placez votre triangle à 150 m de votre véhicule.

Que dit la loi au sujet du triangle de présignalisation ?

Le triangle de signalisation de danger n’est pas obligatoire pour les deux-roues motorisés et les véhicules d’intérêt général utilisant un gyrophare. Mais il est obligatoire à bord des voitures et des poids lourds (cf. Code de la route, article R416-19).

Si l’utiliser entraîne un danger de mort pour vous et/ou les autres usagers, vous n’êtes pas obligé de le déployer. Par exemple, sur une autoroute à une heure d’affluence, immobilisez votre véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence, mettez-vous à l’abri derrière la rambarde de sécurité et prévenez un dépanneur.

Suivant la situation, les sanctions encourues sont les suivantes :

  • En cas de contrôle, si vous n’avez pas de triangle, vous risquez une amende de 135 €. 
  • En situation de panne, si vous n’avez pas utilisé votre triangle, vous vous mettez en danger ainsi que les usagers. Vous risquez une amende jusqu’à 750 €.

Les mêmes sanctions s’appliquent concernant le gilet de sécurité.

Devenez incollable sur la sécurité routière avec lePERMISLIBRE

Le triangle de signalisation de danger est une précaution et une obligation parmi beaucoup d’autres. lePERMISLIBRE propose des dizaines de modules pour le Code sur la sécurité routière. Ils abordent les équipements et les parties du véhicule, leur utilisation et les gestes à adopter. Le sujet n’aura plus aucun secret pour vous. Si vous étiez inquiet de savoir vous servir du triangle de présignalisation, c’est désormais plus le cas. La prochaine fois que vous tomberez en panne, vous saurez quoi faire pour assurer votre sécurité et celle d’autrui.

Zoom sur le fonctionnement des airbags en voiture

Airbag

En voiture, il y a la sécurité active et la sécurité passive. Les dispositifs de sécurité active servent à prévenir les accidents de la route (ABS, aide au freinage, etc.). Quand un accident à lieu, c’est au tour de la sécurité passive de s’enclencher, pour limiter les conséquences sur le véhicule et son conducteur. L’airbag est l’un de ces dispositifs. Voici un petit éclaircissement sur le fonctionnement des airbags, pour savoir exactement de quoi il s’agit.

En fait, c’est quoi un airbag ?

L’airbag a fait son apparition aux alentours des années 1980. Il s’agit d’un coussin en tissu flexible, qui se remplit de gaz et se déploie en cas de collision. 

Un airbag sert à amortir les chocs. Associé à la ceinture de sécurité et à son prétensionneur, il protège la tête et permet de réduire les risques de blessures du conducteur et du passager avant.

De base, il y a deux airbags à l’avant du véhicule. Ils se trouvent au centre du volant pour le côté conducteur, et généralement, au-dessus de la boîte à gants pour le côté passager.

Sur certains véhicules, l’on trouve en plus des airbags latéraux (dans les sièges ou les portières) et des airbags rideaux (qui se déploient sur les vitres). Ces types d’airbags offrent une protection supplémentaire pour la tête, le torse et les hanches.

Quel est le fonctionnement des airbags ?

Des capteurs (accéléromètres) mesurent en permanence les accélérations et décélérations du véhicule. Quand un choc violent est détecté, l’airbag est déployé instantanément. Le plus souvent, c’est grâce à une capsule de gaz logée dans l’airbag, qui le gonfle en explosant.

L’efficacité du fonctionnement des airbags tient dans leur vitesse de déploiement. Les plus petits peuvent se gonfler entre 5 et 50 ms. Les plus grands, souvent du côté passager, mettent moins de 150 ms. Cela reste plus rapide qu’un battement de cil.

Les airbags ne restent pas gonflés au maximum, sinon, votre tête rebondirait à l’impact ! De petits trous d’évent sont situés sur les flancs. Quand la tête fait pression sur le coussin, ce dernier laisse échapper de l’air, ce qui le rend plus « mou ». 

Le fonctionnement des airbags consiste donc en un processus complexe, bouclé en moins de 0,15 s : la détection, l’activation, le gonflage, l’amortissement du choc, et enfin, le dégonflage du coussin !

Airbags nourisson
Airbags nourisson

Attention au fonctionnement des airbags si vous embarquez un nourrisson

Si vous installez un nourrisson sur le siège passager avant, ne le faites pas n’importe comment. Vous devez impérativement remplir les conditions suivantes :

  • Le bébé doit être installé dans un siège auto homologué, adapté à son âge, sa taille et son poids. 
  • Le siège auto doit être installé dos à la route.
  • L’airbag doit obligatoirement être désactivé.

Respectez ces consignes pour garantir la sécurité de votre enfant. Sinon, l’airbag se déclencherait et percuterait le siège auto avec le bébé. Si vous ne pouvez pas désactiver l’airbag passager, le nourrisson doit impérativement voyager à l’arrière.

Un conducteur qui ne respecte pas ces consignes encourt une amende de 135 €.

Consultez notre cours sur la sécurité du passager et du véhicule

Vous voulez en apprendre davantage ? Avec lePERMISLIBRE, vous pouvez accéder à un cours complet sur la sécurité du passager et du véhicule. Nous abordons ces questions sur la sécurité routière également sur notre blog, accessible en ligne. Tous les dispositifs essentiels à la sécurité y sont abordés, comme les aides à la conduite et l’assistance au freinage, par exemple, ou encore l’usage du téléphone au volant.

Vous voilà devenu incollable sur le fonctionnement des airbags. Ce dispositif est peut-être intimidant, mais c’est une garantie supplémentaire de sécurité… Si toutefois vous aviez un accident. Gageons que ce ne sera jamais le cas, grâce à un bon apprentissage du Code de la route et à votre vigilance sans faille.

Le point sur les différents types de voies routières

autoroute

Vous êtes en train de préparer votre permis ? Vous avez peut-être entendu prononcer les mots « voie routière » au lieu de route. C’est parce qu’il y a plus d’un type de chaussée. Pour comprendre, voici un récapitulatif des différents types de voies routières. 

autoroute

Différence entre route et voie routière

Le terme « route » désigne une voie terrestre aménagée pour la circulation des véhicules sur roues. Une voie routière mène d’un point à un autre, en étant spécifique à un type de circulation.

Une voie routière est une portion de route sur le vaste entrelacs de notre réseau routier. Or, il existe plusieurs types de voies routières, chacune avec ses caractéristiques : autoroute, départementale, voie réservée, etc.

Autoroutes

Ce type de voie routière sert à la circulation à grande vitesse sur le territoire. Elles sont signalées par un cartouche rouge avec la lettre « A » et le numéro de la voie (par exemple, « A10 »).

Le trafic est à double sens, sans croisement. Les deux chaussées sont séparées par un terre-plein. Chaque chaussée comporte plusieurs voies de circulation (généralement 3).

La vitesse est limitée à 110 km/h ou 130 km/h.

Routes nationales et départementales 

Les routes nationales parcourent de longues portions du territoire. Elles sont signalées par un cartouche rouge avec la lettre « N » et le numéro de la voie (exemple : « N12 »). Elles sont à double sens, et la vitesse est limitée à 80 km/h. Certaines sont dotées d’une séparation et/ou de plusieurs voies, et la vitesse, limitée à 90 km/h ou 110 km/h.

Les routes départementales relient les points d’intérêt d’un département. Elles sont signalées par un cartouche jaune avec la lettre « D » et le numéro de la voie (exemple : « D191 »). La vitesse est généralement limitée à 80 km/h. Elle peut être limitée à 70 km/h, voire 50 km/h.

En clair

Les nationales sont ornées de bornes kilométriques blanches à sommet rouge. Les départementales sont ornées de bornes à sommet jaune.

Voies urbaines et interurbaines 

Les voies urbaines traversent les agglomérations. Les voies interurbaines font la liaison entre plusieurs zones urbaines. 

Les voies urbaines ont une circulation et une signalisation très réglementée : feux, priorités, passages piétons, etc. Elles peuvent être à double sens ou à sens unique, et limitées à 50 km/h ou 30 km/h.

Les voies interurbaines facilitent le déplacement sur de longues distances entre deux zones urbaines. L’on y trouve moins de croisements. La vitesse est généralement limitée à 70 km/h. Elles peuvent comporter des aires de stationnement et des stations-service.

Routes secondaires et chemins ruraux 

Les routes secondaires ne sont pas vraiment un type de voie routière. Ce sont des portions de routes en zone rurale, permettant une circulation fluide aux usagers vivant à proximité. Ça peut être une route fréquentée près d’une grande ville, ou une voie à usage agricole.

Les chemins ruraux appartiennent à la commune, et sont destinés à un usage public. Ce sont généralement des chemins de terre. Les règles de priorité à droite s’appliquent par défaut.

Voies rapides et voies réservées

Une voie rapide est un type de voie routière réservé aux véhicules motorisés. Elle est signalée par un panneau carré bleu avec le pictogramme d’une voiture. Les chaussées peuvent être séparées ou non. Si c’est non, la vitesse est généralement limitée à 90 km/h.

Une voie réservée est un aménagement prévu pour un type d’usagers. Pour les piétons, ce sont les trottoirs, aires et rues piétonnes. Pour les vélos et les transports en commun (taxis, bus, etc.), il existe des couloirs, délimités par une bande de peinture blanche ou un relief en béton. Le type d’usagers pour lequel elle est réservée est souvent peint  sur la chaussée (« BUS », par exemple).

À présent, vous savez faire la distinction entre les différents types de voies routières. Vous risquez moins d’être confus sur les routes.

Tout savoir sur la roue de secours et son utilisation 🛞

changer un pneu

La durée de vie moyenne d’un pneu avant de crever est d’environ 70 000 km et si cela vous arrive il vaut mieux savoir changer une roue de secours. Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, voici tout ce que vous devez savoir sur la roue de secours et sur son utilisation.

SOMMAIRE

« Roue de secours » ou « galette » ?

On vous a déjà parlé de « galette » et vous êtes confus. Quelle est la différence avec une roue de secours ? 

  • La roue de secours est identique aux roues de votre véhicule : même pneu, même modèle, et même dimensions. 
  • Une « galette » est plus petite que les roues de votre voiture. Elle va donc impacter votre conduite.

Quelle est la distance maximale pour rouler avec une roue de secours ?

Si vous installez une roue de secours, elle vous permet de conduire normalement.

Une roue « galette » n’est qu’une solution provisoire. Il ne faut pas conduire plus de 115 km avec. Par sécurité, ne dépassez pas 80 km. Ne roulez pas à plus de 80 km/h.

Quand faut-il utiliser la roue de secours ?

En cas de pneu crevé, le signe extérieur est un pneu à plat et/ou qui se dégonfle rapidement. 

Si vous êtes au volant, un pneu crevé impacte la conduite. La direction est faussée, vous sentez des vibrations dans le volant, et votre voiture tire sur un côté plutôt que l’autre. Vous pouvez aussi entendre un « flop-flop » caractéristique.

Changez votre pneu rapidement. Plus vous roulez comme ça, plus vous risquez d’entraîner des dégradations sur les roues, la suspension, la direction et le système de freinage.

La roue de secours est-elle un équipement obligatoire ?

D’après le Code de la route, vous n’êtes pas obligé d’avoir une roue de secours. De nos jours, elle est de plus en plus proposée en option à bord des véhicules neufs. 

La réparation peut peut-être s’effectuer sans avoir à installer de roue de secours. Une bombe anti-crevaison permet de colmater toute perforation ne dépassant pas 3 mm de diamètre. On en trouve dans les kits de dépannage des véhicules neufs. 

En cas de grosse perforation ou de déchirure, une roue de secours est nécessaire.

Note : si votre véhicule est équipé de pneus « run flat » (roulage à plat), ils gardent leur forme après une crevaison. Cela permet de continuer à rouler, le temps de voir un garagiste.

Comment installer une roue de secours ?

Immobilisez votre véhicule sur un sol plat, dur, et jamais en pente. Engagez le frein à main et enclenchez une vitesse (sur une boîte auto, sélectionnez la position « parking »). Si vous vous arrêtez sur le bord de la route, allumez vos feux de détresse, mettez votre gilet réfléchissant et placez votre triangle environ 30 m en amont. 

changer un pneu

Pour changer votre roue :

  1. Ôtez l’enjoliveur
  2. Desserrez légèrement les boulons de la roue abîmée (sens anti-horaire) avec la croix ou la clé de desserrage fournie.
  3. Placez le cric bien droit sous le « point de cric » le plus proche, puis soulevez le véhicule pour que la roue se sépare du sol.
  4. Desserrez et enlevez les boulons, puis ôtez la roue.

Astuce : au cas où le cric lâcherait, positionnez la roue sous votre véhicule, pour limiter les dégâts consécutifs à une chute.

  1. Placez la roue de secours, puis serrez les boulons (propres) à la main.
  2. Serrez les boulons avec la croix ou la clé.
  3. Descendez le véhicule avec le cric, puis ôtez ce dernier. 
  4. Serrez les boulons avec la croix ou la clé.
  5. Replacez l’enjoliveur.

Il ne vous reste plus qu’à ranger la roue de secours et vos outils dans le coffre.

Vous savez désormais comment repérer et changer une roue de secours, si l’occasion se présente un jour. N’oubliez pas de consulter un garagiste ensuite, afin de continuer à rouler en toute sécurité. 

Agressivité au volant : comment réagir ?

klaxon

Malgré nos efforts, nous sommes tous sujets, un jour, à un énervement tel qu’il nous rend agressif. Quand cette violence se décharge sur autrui, elle peut être verbale ou physique. Si vous croisez un conducteur agressif, il peut constituer une menace pour votre intégrité physique ou psychique. Voici des explications et quelques recommandations pour comprendre et agir face à l’agressivité au volant. 

klaxon

SOMMAIRE

Qu’est-ce qui cause l’agressivité au volant ?

En 2022, 21 % des Français confessaient se sentir plus nerveux ou impulsifs derrière un volant (cf. Fondation VINCI Autoroutes). Ce tracas peut se changer en frustration, puis en colère devant une situation stressante ou dangereuse. Par exemple, un accrochage mène souvent un conducteur à aboyer sur l’autre, quand ce n’est pas réciproque.

D’autres raisons peuvent justifier l’agressivité au volant :

  • Les conducteurs en retard pour arriver à leur destination (travail, rendez-vous important). Ils prennent souvent des risques inconsidérés pour arriver rapidement. 
  • Un conducteur trop confiant peut se sentir supérieur aux autres. Il adopte alors une conduite sportive, voire dangereuse : rouler plus vite, doubler sans prévenir, etc. Si vous ne le laissez pas circuler à sa guise, il risque de manifester son agacement.
  • Un usager peut souffrir de maladie favorisant le stress (angoisses, troubles psychologiques). Si la situation devient trop dure à assumer, et/ou si son traitement n’est pas suivi régulièrement, il risque de devenir agressif.
  • Etc.

Les erreurs de conduite et les incivilités provoquent la frustration de tels conducteurs. Une situation insignifiante peut dégénérer. Une personne garée en double file, une panne au milieu de la route, un usager roulant en sens inverse, etc. Risquent de faire réagir violemment des usagers déjà bien énervés.

Quelles sont les risques pour votre sécurité et celle de vos passagers ?

Si vous croisez la route d’un conducteur agressif, vous risquez avant tout une collision. Même sans cela, cette agressivité peut conduire à une violence verbale et/ou physique.

Si vous êtes victime  d’agressivité au volant, le Code de la route prévoit des sanctions. Les agressions verbales peuvent être punies quand la victime porte plainte. En plus de valoir une amende, elles peuvent mener le coupable devant un tribunal, puis en prison. La peine s’alourdit suite à des insultes raciales ou sexistes, ou en cas de menaces, surtout les menaces de mort.

La violence physique implique un choc, une bousculade, un coup, intentionnel ou non, vous marquant physiquement et/ou psychologiquement. Hormis en cas d’accident, les violences physiques dues à l’agressivité au volant nécessitent que le conducteur descende pour « s’expliquer » avec vous. Si vous portez plainte, les coups et blessures subis seront punis par un tribunal.

Comment réagir en cas d’agressivité au volant ?

Si un conducteur fait preuve d’agressivité, n’entrez pas dans son jeu.

En cas de « queue de poisson », d’abus des avertisseurs, de gestes énervés, etc. Réagissez suivant la position du conducteur agressif :

  • S’il se trouve devant vous, réduisez votre vitesse et gardez une distance de sécurité.
  • Si le danger est derrière vous, ralentissez pour le pousser à vous doubler, et/ou changez de voie dès que possible. 

Quelles sont les ressources utiles à connaître ?

Si vous êtes victime d’une agression au volant, appelez le 101 ou le 112 sur votre téléphone. En cas d’agression grave avec dégâts, appelez la police. Son rapport sera utile à l’assurance. Si la situation exige que vous portiez plainte, demandez aux usagers ou aux passants de témoigner.

Vous avez besoin de conseils ? Vous pouvez trouver du soutien et des réponses sur le site de la Ligue contre les violences routières.

Face à l’agressivité au volant, gardez votre calme et restez maître du véhicule. Il n’y a qu’ainsi que vous pouvez désamorcer une situation dangereuse. N’hésitez pas à faire usage des assistances à la conduite dont votre véhicule peut être équipé, comme le régulateur de vitesse.

Nouveautés Examen du Code de la route : ce qui change au 12 septembre 2023

nouveautés

Article publié le 11/09/2023

A partir du 12 septembre 2023, la sécurité routière a annoncé dans cet article que les questions de l’examen du Code de la route seraient refondues (contenu + mise en forme). En quoi cela consiste exactement ? On vous explique tout ici !

nouveautés

Utilisation d’un langage plus simple pour les questions

Pour éviter les risques d’incompréhension, le vocabulaire utilisé dans les questions de l’examen du code de la route va être simplifié, et des termes trop « techniques » vont être supprimés. La tournure des réponses sera également revue pour faciliter la lecture et la compréhension des questions.

Des précisions apportées sur le nombre de réponses attendues pour chaque question

Sur votre écran à droite, durant l’examen du code de la route vous aurez la possibilité de voir le nombre de réponses attendues à cocher pour chacune des questions.
Il y a aura alors indiqué :

  • Une réponse : une réponse parmi les propositions sera juste

ou

  • Plusieurs réponses : dans ce cas cela signifiera que deux ou trois propositions de réponses seront justes (car il y a maximum quatre propositions présentées pour une question).

Plus de questions portant sur les panneaux et les règles de priorité

Les panneaux de signalisation et les règles de priorité seront de nouveau mises en avant lors des questions de l’examen du Code de la route. Des notions essentielles à connaître pour l’apprentissage de la conduite afin de circuler en toute sécurité.

Relooking visuel des questions de code

Pour faciliter la lecture des questions et éviter des incompréhensions, des informations visuelles vont être apportées aux questions du code :

  • Pictogramme avec un fond jaune sur le type d’usager concerné par la question
pictogramme questions code
  • Ajout de cadres jaunes autour des véhicules ou indices importants pour mettre en évidence la situation posée par la question
  • Vue aérienne des questions prises grâce à des drones notamment pour les questions concernant les règles de priorité.

Envie d’en savoir plus sur l’examen du Code ?

6 étapes pour bien préparer votre voiture avant les vacances 

préparation voiture départ avant vacances
préparation voiture départ avant vacances


C’est les vacances ! Vous avez attendu toute l’année, et vous les avez bien méritées. Avant de prendre la route, il vaut mieux procéder à toutes les vérifications importantes. Elles garantissent non seulement le confort de votre conduite, mais aussi votre sécurité. Voici les 6 étapes à suivre pour bien préparer votre voiture avant les vacances. 

SOMMAIRE

1) Vérifiez l’état de gonflage de vos pneus

Plus le trajet est long, plus cette vérification est primordiale pour préparer votre voiture avant les vacances. Un pneu doit être remplacé lorsqu’il devient trop usé et lisse. Sinon, l’adhérence diminue et les risques d’accident augmentent : crevaison, dérapage, aquaplaning, tout peut arriver.

La saison joue aussi un rôle dans l’usure des pneus. En été, l’asphalte chauffe et leur gomme s’assouplit. Ils s’usent encore plus vite. Il est recommandé d’utiliser des pneus adaptés au terrain et au climat (pneu neige en hiver, par exemple).

Témoin d'usure pneu

Pour être sûr que vos pneus sont en bon état, vérifiez leur témoin d’usure. Il s’agit d’un petit pavé de caoutchouc placé au niveau de la bande de roulement du pneu. Il est accompagné d’un sigle de référence visible sur le flanc (triangle, logo ou les lettres « TWI »). Penchez-vous sur le pneu et vérifiez le témoin d’usure. Si la bande de roulement l’a atteint, alors vous devez remplacer le pneu. 

N’hésitez pas à consulter notre article dédié : Comment vérifier l’état des pneus ?

Attention, si vous roulez avec un pneu trop usé, en cas de contrôle routier, vous risquez une amende de 135 € et l’immobilisation de votre véhicule. 

2) Contrôlez les niveaux de liquides du véhicule

Pour préparer votre voiture avant les vacances, vérifiez les niveaux de tous les liquides du véhicule :

Huile moteur

Elle lubrifie le moteur. Laissez refroidir le moteur pendant au moins une heure. Tirez la jauge graduée hors de son logement. Si vous n’êtes pas sûr du niveau affiché, essuyez bien la jauge, replacez-la puis recontrôlez-la. Si le niveau est en deçà du minimum recommandé, ajoutez de l’huile. 

Liquide de frein

C’est lui qui transmet la commande de freinage quand vous appuyez sur la pédale. Le réservoir est transparent et marqué de traits de jauge. S’il n’y a pas assez de liquide, ajoutez-en jusqu’à mi-chemin entre le minimum et le maximum indiqués. Attention, un niveau trop bas peut être dû à une fuite ou à l’usure des plaquettes. Dans le doute, consultez un professionnel.

Liquide de refroidissement

Il évite au moteur de surchauffer. Laissez refroidir le moteur, puis contrôlez le niveau à travers le vase d’expansion. Remplissez selon les recommandations du constructeur. Attention, utilisez toujours du liquide de refroidissement, jamais d’eau !

Pour préparer votre voiture avant les vacances, la vérification du liquide de transmission et celle du liquide de direction assistée n’est pas indispensable. Si vous y tenez, il est préférable de confier cela à un professionnel.

Enfin, n’oubliez pas de remplir votre réservoir de produit lave-glace (adapté à la saison !).

3) Assurez-vous que tous les systèmes de sécurité fonctionnent

Pour bien préparer votre voiture avant les vacances, vous devez vous assurer du bon fonctionnement de ses systèmes de sécurité :

Pour bien préparer votre voiture avant les vacances, vous devez vous assurer du bon fonctionnement de ses systèmes de sécurité :

  • Feux de signalisation : feux de position, feux de route, feux arrière, clignotants, etc. Testez-les tous pour vous assurer qu’il n’y a aucun dysfonctionnement.
  • Ceintures de sécurité. Assurez-vous qu’elles se déroulent et se bouclent correctement.
  • Aides à la conduite. Si votre véhicule est équipé d’un ou plusieurs des systèmes suivants, vérifiez leur fonctionnement : GPS, caméra arrière, détecteurs automatiques (pour l’allumage des feux ou le démarrage des essuie-glaces), capteurs de proximité, AFIL (aide au franchissement involontaire de ligne), etc.
  • Aides au freinage. Le cas échéant, faites la même chose concernant l’ABS (qui limite le blocage des roues motrices), l’ESP (qui permet une meilleure stabilité du véhicule) et/ou l’AFU (amplificateur de freinage).
  • Airbags. En présence d’un passager avant, assurez-vous que l’airbag est activé. L’interrupteur se trouve soit dans la boîte à gants, soit à l’extrémité du tableau de bord côté passager.
  • Sièges enfants. Si vous devez emmener avec vous un ou des enfants nécessitant l’usage d’un siège auto, assurez-vous que le siège soit adapté et homologué. 

Important :

Si un siège enfant s’installe sur le siège passager avant, il doit être placé dos à la route, et l’airbag doit être désactivé.

4) Préparez l’intérieur de votre véhicule

Quitte à préparer votre voiture pour les vacances, faites un brin de ménage à l’intérieur. Passez l’aspirateur, secouez les tapis de sol, lavez les vitres et dépoussiérez le tableau de bord. 

Ensuite, assurez-vous que vous avez embarqué les équipements pour parer à toute éventualité. 

Vous avez surtout besoin :

  • D’un kit de sécurité routière en cas de panne. Vous devez obligatoirement en avoir un à bord. Il comprend un triangle de signalisation et un gilet de sécurité.
  • D’un kit pour changer de pneu en cas de crevaison. Il doit comprendre au moins une roue de secours, un cric et un démonte-roue. Il peut aussi inclure une bombe anti-crevaison, une jauge de pression, une lampe frontale et des gants de protection.
  • D’une trousse de premier soin. Une trousse pour voiture est censée contenir les éléments essentiels (bandages, crème anti-brûlure, analgésique, attelle, gaze, pince à épiler, etc.). Aussi, ayez toujours dans la voiture la copie des attestations de santé de tous les passagers, ainsi que vous-même.

Par précaution, vous pouvez embarquer des ampoules de rechange pour vos feux, des fusibles de rechange, des câbles de démarrage (en cas de panne de batterie), un extincteur (dans l’éventualité d’un incendie de véhicule) et une radio à manivelle (pour pouvoir vous informer en toute circonstance). Assurez-vous d’avoir toujours quelques chiffons et/ou des serviettes jetables, en cas de manipulations (vérification des niveaux, changement de roue, etc.).

Enfin, en cas de forte chaleur, pensez à prendre quelques bouteilles d’eau pour supporter un long trajet. Prévoyez aussi de quoi grignoter pour tout le monde.

Vous pouvez charger vos valises, car vous avez fini de préparer votre voiture pour les vacances. À l’intérieur, en tout cas.

5) Préparez votre voiture pour les vacances : dernières vérifications

Pour finir de préparer votre voiture pour les vacances, ajustez vos rétroviseurs et vérifiez que les essuie-glaces sont en état de marche. S’ils sont trop usés, cela va impacter votre visibilité en cas d’intempérie. Le cas échéant, remplacez-les par des neufs.

Enfin, rendez-vous dans une station-service ou un lave-auto pour :

  • Nettoyer la carrosserie, les pare-chocs et les roues. Vous pouvez utiliser un karcher ou recourir au lavage automatique. 
  • Contrôler le gonflage de vos pneus, et procéder à un ajustement si nécessaire. Référez-vous aux recommandations du constructeur. Le gonflage est différent suivant le poids de votre véhicule, chargé ou non.

Vous avez fini de préparer votre voiture pour les vacances. Elle est chargée et propre comme un sou neuf. Il n’y a plus qu’à démarrer.

6) Emmenez avec vous tous les documents importants

Votre voiture est assurée, n’est-ce pas ? Vérifiez vos options auprès de la compagnie d’assurances. Êtes-vous bien assuré contre tous les imprévus potentiels : types de pannes, d’accidents, etc. ? Ça vaut également pour les conducteurs, si vous et vos compagnons de route avez l’intention de vous relayer au volant.

Pour finir, emmenez avec vous tous les papiers nécessaires : permis de conduire, carte grise et attestation d’assurance. Ils vous seront notamment utiles en cas de contrôle.

Les 6 étapes ont été franchies. Vous avez fini de préparer votre voiture pour les vacances. Elle est fonctionnelle, propre, et vous ne manquez de rien. Vous pouvez partir l’esprit tranquille.

Que faire en cas de panne sur l’autoroute ?

borne urgence autoroute

Même si vous êtes un excellent conducteur, vous n’êtes pas à l’abri d’une panne sur l’autoroute (problème de moteur, pneu crevé, etc.). Ce genre de chose se produit quand on s’y attend le moins. Sur une artère aussi fréquentée, votre sécurité et celle des autres usagers dépend de votre réactivité. Afin de réagir vite et bien, voici ce que vous devez savoir en cas de panne sur l’autoroute

SOMMAIRE

Quelles sont les consignes de sécurité ?

Suite à une panne sur l’autoroute, procédez de la manière suivante :

  1. Allumez vos feux de détresse. 
  2. Placez votre véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence, le plus à droite possible, et arrêtez-vous.
  3. Revêtez votre gilet de sécurité.
  4. Sortez du véhicule ainsi que les passagers et placez-vous en sécurité derrière la barrière de sécurité. 
  5. Appelez la dépanneuse.

En France, depuis 2008, il est obligatoire d’avoir toujours à bord un kit comprenant un gilet de sécurité et un triangle, homologués et aux normes.

En clair :

Pour votre sécurité, ne restez pas sur la bande d’arrêt d’urgence, ni à l’intérieur du véhicule. Placez-vous derrière la glissière et attendez l’arrivée du dépanneur.

Comment appeler les secours ?

En cas de panne sur l’autoroute, il est préférable de contacter la borne d’urgence car vous serez directement mis en relation avec des personnes spécialisées et qualifiées pour vous aider. 

Mais il se peut qu’il n’y ait pas de borne d’urgence dans ce cas, utilisez votre téléphone portable.

Des bornes d’appel d’urgence sont disposées à intervalles réguliers le long de la chaussée. Servez-vous-en pour être mis directement en relation avec la société d’autoroute. Indiquez le numéro de l’autoroute, votre sens de circulation, le point kilométrique et la nature de la panne.

borne urgence autoroute

Comment se déroule le dépannage ?

En cas de panne sur l’autoroute, les opérations de dépannage, de remorquage et d’évacuation de véhicules sont prises en main par des entreprises agréées. Leur agrément et leurs tarifs sont strictement réglementés.

Le dépanneur doit arriver dans les 30 mn suivant votre appel à la borne. Si votre véhicule ne peut pas être dépanné sur place, il doit être évacué pour être réparé, soit vers l’aire de stationnement la plus proche, soit vers l’atelier du dépanneur. Sinon, il peut être déplacé vers le lieu de votre souhait. 

Note : pour être agréé, un dépanneur doit avoir un atelier à proximité, assurer la permanence téléphonique 24h/24, avoir le matériel de remorquage et du personnel qualifié, et pour finir, pouvoir assurer l’accueil et l’orientation des automobilistes en panne.

Combien coûte un dépannage ?

Les tarifs des services de dépannage sont très réglementés. Chaque année, ils sont révisés et fixés par un arrêté du ministre de l’Économie et des Finances.

Les dépanneurs ont l’obligation d’indiquer leurs tarifs de manière claire et lisible, et de fournir une facture détaillée de leur prestation.

Fin 2022, les tarifs en vigueur de dépannage étaient les suivants :

  • Dépannage sur place (intervention de moins de 30 mn) : 138,01 € TTC pour un véhicule d’un poids total inférieur à 3,5 t.
  • Remorquage chez le dépanneur, vers une aire de repos ou pour le lieu de votre choix, puis dépannage :
  • 138,01 € TTC pour un véhicule d’un poids inférieur à 1,8 t ;
  • 170,65 € TTC pour un poids compris entre 1,8 t  et 3,5 t.

Si vous voulez faire remorquer le véhicule pour le lieu de votre choix, ce dernier doit se trouver à une distance de 5 km ou moins après la sortie d’autoroute la plus proche.

Pour un véhicule de plus de 3,5 t, les dépanneurs sont libres d’appliquer les tarifs de leur choix. 

Une majoration de 50 % est à prévoir pour toute intervention entre 18h00 et 8h00 du lundi au vendredi, ainsi que les samedis, dimanches et jours fériés.

La prochaine fois que vous tomberez en panne sur l’autoroute (ce que l’on ne vous souhaite pas), vous savez désormais comment réagir, et à quoi vous attendre pour le dépannage. Vous pouvez rouler plus sereinement.