Permis de conduire probatoire : définition et explications

Suite à l’obtention du permis, tout conducteur débute par une phase de permis de conduire probatoire. Pendant cette période, vous serez plus limité que les conducteurs aguerris, le temps d’acquérir une bonne maîtrise de votre véhicule.  

SOMMAIRE

Permis probatoire : définition et durée

Permis probatoire : définition

Une fois le permis en poche, vous entrez dans une période dite probatoire. Au départ, vous disposez de 6 points sur votre permis de conduire au lieu de 12 et vous en gagnez au fil des années.

Les personnes concernés par le permis de conduire probatoire sont celles ayant obtenu pour la première fois le permis et celles dont le permis a été invalidé retrouvant le droit de conduire. La période probatoire à donc pour but d’encadrer les usagers ayant peu d’expérience ou commis trop de fautes.

Combien de temps dure la période probatoire ?

Selon le parcours d’apprentissage de la conduite que vous avez suivi, la durée de cette période varie :

  • Pour les formations classiques ou en conduite supervisée : 3 ans avec un ajout de 2 points par an
  • Pour les formations en conduite accompagnée : 2 ans, avec un ajout de 3 points par an

Le permis de conduire probatoire : des restrictions particulières

Vitesse autorisée en période probatoire : on lève le pied !

Le permis probatoire, par définition, entraîne certaines contraintes. Les premières règles à suivre sont relatives aux limitations de vitesse. L’usager en permis de conduire probatoire doit respecter :

  • Une vitesse maximum de 110 km/h sur l’autoroute au lieu de 130 km/h
  • Une vitesse maximum de 100 km/h sur les portions d’autoroutes limitées à 110 km/h ou les routes à chaussées séparées (comme les 2 fois 2 voies)
  • Une vitesse maximum de 80 km/h sur une route hors agglomération

Et pendant toute la période probatoire, n’oubliez pas d’accrocher le “A” destiné aux apprentis conducteurs à l’arrière de votre véhicule si vous ne voulez pas risquer 22 euros d’amende !

permis probatoire définition
Pendant le permis de conduire probatoire, le taux d’alcoolémie autorisé pour conduire équivaut environ à un verre d’alcool.

Permis probatoire : tolérance zéro pour l’alcool

L’alcool est l’une des premières causes de mortalité sur la route et est impliqué dans près d’un tiers des accidents mortels. À savoir que les jeunes conducteurs sont souvent impliqués dans ces drames ayant lieu sur tout type de routes : en ville ou sur voies rapide. D’où une réglementation stricte établie par le code de la route.

Le taux d’alcoolémie autorisé en permis probatoire est ainsi diminué à 0.2 g par litre de sang maximum. Une dose qui correspond environ en moyenne à un peu plus qu’un verre d’alcool. En période probatoire, restez donc sobre. Si vous êtes contrôlé positif, vous risquez une amende de 135 euros ainsi qu’un retrait de 6 points !

Les sanctions en cas d’infraction lors du permis de conduire probatoire

Perte de points en période probatoire

Si vous perdez des points en période probatoire, vous ne récupérerez plus de points jusqu’à la fin de cette période. Par exemple, si vous perdez un point au début de votre période probatoire, vous le récupérez au bout de 6 mois. Pour retrouver la totalité des points (12 points), vous devrez attendre 3 ans à compter du jour du retrait de points. La perte d’un seul point peut vous coûter cher !

À noter que les pénalités de points sont les mêmes que pour les conducteurs expérimentés.

permis de conduire probatoire
Attention à la perte de points durant la période probatoire !

Récupérer des points en suivant un stage

Une fois les points perdus, vous avez deux possibilités : attendre ou faire un stage de récupération de points. Un stage peut vous permettre de gagner 4 points selon la limite annuelle en cours (8,10 ou 12 pour une formation classique en 3 ans).

Attention, si vous avez perdu 3 points ou plus en une seule fois, vous serez obligés de suivre un stage de récupération. Dans le cas d’une perte totale de points, il vous faudra repasser l’examen du code et du permis. Un certain nombre de personnes dans cette situation choisissent d’ailleurs de passer le permis en candidat libre.

D’après une ordonnance du 28 mars 2018, cette période probatoire pourrait être réduite à l’avenir… affaire à suivre ! En attendant, ne jouez pas aux têtes brulées et préférez conduire avec prudence pour passer la période du permis probatoire en toute sécurité. Afin de devenir un conducteur aguerri, n’hésitez pas à consulter nos conseils pour conduire la nuit, ou lorsque l’adhérence à la route est réduite par exemple.