Comment avoir confiance en soi pendant les heures de conduite ?

enseignant et élève heure de conduite

Si certains sont très à l’aise pendant les heures de conduite, d’autres peinent à avoir confiance en eux. Cela se traduit par du stress avant et pendant les séances d’apprentissage, un manque de sérénité au volant et de nombreux doutes. Avoir confiance en soi pendant les heures de conduite est pourtant la clef pour passer son examen du permis de conduire avec brio. Cela évite aussi de cumuler des dizaines et des dizaines d’heures de leçons de conduite. Mais ce n’est pas si facile ! Nous vous livrons 5 conseils pour avoir confiance en vous pendant les heures de conduite. 

SOMMAIRE

Pourquoi stresse-t-on quand on apprend à conduire ?

La vraie question pourrait être comment ne pas stresser pendant les heures de conduite ! Les raisons de stresser sont nombreuses : on peut avoir eu un accident en étant plus jeune entraînant un stress post-traumatique, on peut aussi manquer de confiance en soi et donc ne pas se sentir suffisamment fort et compétent pour conduire une voiture. 

Dans de nombreux cas, les heures de conduite peuvent s’apparenter à un véritable calvaire pour quiconque manque de confiance. On retrouve des traits de personnalité comme l’anxiété et le fait de voir le danger absolument partout, ou encore la peur de perdre le contrôle et de ne pas pouvoir fuir ou être sauvés. Rappelons que les peurs sont généralement irrationnelles. Le moment où on apprend à conduire est idéal pour calmer ses angoisses, faire taire son stress et gagner en confiance. 

Conseil 1 : Respirer pour être zen 

Pour vaincre sa peur pendant les heures de conduite, vous devez prendre le temps de respirer. C’est une solution efficace pour diminuer le stress. Vous pouvez inspirer pendant 4 secondes, puis bloquer la respiration pendant le même temps et ensuite expirer pendant 4 secondes. N’hésitez pas à renouveler ce petit exercice autant de fois que nécessaire. Avant de prendre le volant, il est essentiel de combattre le stress. Les conséquences du stress en conduite sont nombreuses comme avoir le regard fixe, être déconnecté de son corps et surtout manquer de concentration. Pour vaincre le stress, vous pouvez utiliser aussi la technique de la conduite commentée. Cela consiste à vous dire tout ce qui se passe et tout ce que vous faites (dans votre tête principalement), en faisant ça, vous avez moins le temps d’être stressé. 

Conseil 2 : Communiquer avec son enseignant

enseignant et élève heure de conduite

Pendant les heures de conduite, vous devez être un minimum à l’aise avec votre moniteur. Par son côté pédagogue, il doit parvenir à vous rassurer et à vous donner confiance en vous, pour vous permettre d’apprendre à conduire dans les meilleures conditions possibles. Si le courant ne passe pas et qu’en plus votre moniteur vous stresse, demandez à en changer… C’est capital pour la réussite de votre apprentissage. Dans tous les cas, discutez et échangez au maximum avec votre moniteur. Vous pouvez lui confier vos peurs et vos craintes pour qu’il vous aide à prendre confiance au volant. Rappelez-vous que conduire est loin d’être inné. Certaines personnes très motivées et impatientes de conduire se mettent derrière un volant et sont bluffantes. Mais ce n’est pas forcément le cas de tout le monde et ce n’est pas grave. 

Conseil 3 : Dédramatiser

C’est plus facile à dire qu’à faire, mais regardez autour de vous : tout le monde (ou presque) conduit ! Il n’y a pas besoin d’avoir fait 14 ans d’études ou d’être un prix Nobel pour conduire une voiture et même être un excellent conducteur. Chaque année, plus d’un million de personnes passent leur permis en France et elles sont plus nombreuses à l’avoir qu’à le rater… Donc arrêtez de paniquer, dédramatisez et relativisez ! À cette étape, vous avez aussi la possibilité de craquer, de pleurer un bon coup pour évacuer le stress et repartir de zéro. 

Conseil 4 : Prendre le temps

Dans l’apprentissage de la conduite, il n’y a pas de course pour arriver premier… A priori, tous les candidats au permis de conduire finissent par l’avoir, même s’ils doivent repasser l’examen à de nombreuses reprises. Certains ont besoin d’une trentaine d’heures de leçons de conduite, quand d’autres en cumulent plus de quatre-vingts ! Et ce n’est pas grave ! Il est essentiel de prendre son temps pour se sentir à l’aise au volant et avoir confiance. Le principal est de se sentir prêt : prêt pour les leçons de conduite, prêt pour l’examen, prêt pour ensuite prendre le volant de manière totalement autonome et responsable. Faites aussi votre maximum pour corriger vos lacunes ou vos faiblesses sur la conduite. Plus vous prendrez de l’assurance sur des points techniques qui peuvent vous stresser (créneau en ville, démarrage en côte, insertion sur l’autoroute, etc.), plus vous serez potentiellement rassuré sur vos compétences et donc vous soulagerez votre stress. 

Conseil 5 : Être positif

Le dernier conseil – et pas des moindres – pour apprendre à se détendre pendant les heures de conduite : soyez positif ! N’ayez pas peur de pratiquer l’auto-motivation et la pensée positive. Plus vous vous répéterez que vous en êtes capable, plus vous parviendrez à prendre confiance au volant. Il faut se convaincre que vous êtes le meilleur (ou la meilleure) pour conduire et que vous allez surmonter votre stress comme un.e chef.fe. Cela peut sembler un peu idiot mais ça ne l’est pas du tout. Au contraire. Le gros point fort de tous ces conseils, c’est qu’ils s’appliquent à chaque situation de stress dans la vie pour vous permettre de les affronter avec brio et de gagner confiance en vous. 

L’apprentissage de la conduite est un moment pas toujours évident… Peur de soi, des autres, manque de confiance en soi, appréhension, etc. sont souvent au programme. Vous ne devez pas vous laisser envahir par le stress qui risquerait d’avoir des conséquences fâcheuses sur votre conduite. Il ne faut pas non plus être trop à l’aise et se prendre pour un automobiliste aguerri ! Suivez nos conseils qui vous permettront de vaincre votre peur pendant les heures de conduite en apprenant à vous détendre et à relativiser. 

Comment bien s’insérer sur l’autoroute ? 

autoroute

Conduire sur l’autoroute peut effrayer des jeunes conducteurs ou des candidats au permis de conduire. S’insérer n’est pas forcément le plus évident de prime abord, alors qu’il suffit de suivre des consignes et des conseils précis. Nous allons répondre à vos questions les plus fréquentes sur l’insertion sur l’autoroute. 

SOMMAIRE

Comment savoir si on peut s’insérer sur l’autoroute ?

Lorsque vous arrivez sur la voie d’insertion, n’hésitez pas à prendre un maximum d’informations. Les rétroviseurs sont de très bons alliés car ils vous permettent d’analyser le trafic. 

Deux possibilités :

  • La circulation est dense. Dans ce cas, il faudra adapter sa vitesse et ralentir. 
  • La circulation est fluide. Vous n’aurez pas d’autre choix que d’accélérer. 

Dans l’une et l’autre de ces situations, vous devez mettre le clignotant pour indiquer que vous souhaitez vous insérer. 

Soyez également vigilant sur tous les véhicules, qu’ils se trouvent à l’avant, à l’arrière et sur la voie que vous souhaitez emprunter. Vous devez ensuite contrôler votre rétroviseur extérieur gauche afin d’estimer où vous allez pouvoir vous insérer. Dès que vous avez repéré un espace libre (il faut être rapide), vérifiez encore une fois votre rétroviseur et l’angle-mort. Il est enfin le moment tant attendu et redouté de l’insertion. Il est important de respecter les distances de sécurité entre le véhicule qui vous précède et celui qui vous suit. 

Comment prendre une voie d’insertion sur l’autoroute ?

Qui a la priorité ?

Généralement, un panneau « Cédez le passage » se trouve à l’entrée de la voie d’insertion. Ce panneau est là pour signifier aux conducteurs qu’ils ont l’obligation de céder la priorité aux autres usagers de la route qui circulent sur la voie centrale. Quand vous vous insérez sur l’autoroute, vous ne devez pas gêner les autres conducteurs ni les obliger à changer de voie. C’est à vous d’assurer votre insertion, sans gêner les autres et encore moins les mettre en danger. 

La circulation doit se faire sur la voie de droite… Les voies du milieu et de gauche sont réservées au dépassement. 

Quelle vitesse adopter ?

Avant de s’insérer sur l’autoroute, la voie d’insertion sert à ce que vous atteignez une certaine vitesse. Il est évident que vous n’allez pas rouler sur l’autoroute à 50 km/h, une vitesse inappropriée qui mettrait les autres conducteurs en danger. Vous devez vous rapprocher au maximum de la vitesse autorisée sur autoroute, soit 130 km/h si les conditions climatiques sont favorables. En effet, si la visibilité est inférieure à 50 mètres, la vitesse autorisée ne doit pas dépasser les 50 km/h. En présence de pluie ou d’autres précipitations, la limitation de vitesse est de 110 km/h. Elle est de 90 km/h pour les véhicules tractant une remorque. Rappelons qu’il est généralement conseillé d’aller au bout de la voie d’accélération pour atteindre la vitesse. 

Quelles sont les fautes éliminatoires au permis lors d’une insertion sur autoroute ?

De manière générale, lors de l’examen au permis de conduire, toute erreur de conduite qui génère des risques pour les usagers représente une faute éliminatoire au permis. La sécurité et la non-mise en danger d’autrui sont les points les plus importants. 

Lors d’une insertion sur l’autoroute, si vous ne respectez pas la priorité des autres usagers en les obligeant à freiner ou à se déporter brusquement, vous commettez une faute éliminatoire. Le refus de priorité est donc une faute éliminatoire au code de la route. 

Si l’examinateur intervient sur les commandes, vous avez près de 100% de risques de devoir repasser votre examen. 

Nos conseils pour ne pas avoir peur de conduire sur l’autoroute

Alors que beaucoup de conducteurs sont à l’aise en ville, nombreux ont peur sur l’autoroute. La peur excessive et irrationnelle de conduire s’appelle l’amaxophobie. Cela peut provoquer des crises de panique, des palpitations, des transpirations excessives, etc. Comment calmer ses peurs ? 

N°1 : Ne laissez rien au hasard 

Pour ne plus avoir peur sur l’autoroute, il est indispensable de bien savoir ce qu’il faut faire. 

Être calé sur l’insertion sur l’autoroute est la première étape. Il faut aussi respecter les règles comme le fait de conduire à droite, les distances de sécurité, les limitations de vitesse, l’adaptation de son allure, ne pas oublier de mettre les clignotants et savoir prendre et analyser les informations. Sans oublier le point capital : faire des pauses régulièrement. Les panneaux sur l’autoroute conseillent de prendre des pauses toutes les deux heures. 

N°2 : Détendez-vous ! 

Pour avoir une conduite tout en sécurité, il est essentiel d’être en confiance et un minimum détendu. Soyez zen et soufflez avant d’arriver sur l’autoroute. Vous pouvez pratiquer la respiration abdominale en mettant une radio agréable. 

N°3 : Demandez de l’aide à votre enseignant

Si vraiment la peur de conduire sur l’autoroute vous bloque dans l’apprentissage de la conduite, le mieux est de demander de l’aide à votre enseignant. Ne restez pas dans l’angoisse de devoir prendre l’autoroute lors de chaque heure d’apprentissage… Vous n’allez pas y arriver et vous risquez de rendre le tout très pénible. N’ayez pas peur de lui poser des questions pour appréhender au mieux l’insertion sur autoroute et demandez-lui des conseils pour y arriver comme un chef. 

Bien s’insérer sur l’autoroute demande savoir et expérience. Il est important de connaître les règles à suivre et de les respecter, mais aussi de pratiquer la conduite sur autoroute. Plus vous roulerez sur des voies rapides, plus vous aurez le savoir-faire. Après, il ne faut jamais oublier que la conduite demande rigueur et vigilance que vous soyez un jeune automobiliste ou un conducteur aguerri. 

Lexique assurance auto

lettre lexique
lettres lexique

A

Assistance auto : Garantie qui peut être présente dans le contrat d’assurance auto, ses modalités varient selon le contrat. Cette assistance signifie une prise en charge matérielle en cas de sinistre en tout genre. Il s’agit généralement d’un dépannage en cas d’accident.
Découvrez notre offre d’assurance auto juste ici.

Assurance auto tous risques : C’est la formule d’assurance la plus protectrice mais aussi la plus onéreuse, son prix varie en fonction du nombre ainsi que de la qualité des prestations garanties. Elle vous couvre en cas de sinistre, responsable ou non. En clair, vous recevrez une indemnisation quelle que soit la nature de votre sinistre. Le montant de l’indemnisation dépendra de votre tarif, plus il est élevé plus l’indemnisation sera élevée en conséquence.
Découvrez notre article sur l’assurance tous risques ici.

Assurance auto au tiers : Également qualifié de “responsabilité civile”, la garantie d’assurance auto au tiers est la protection minimale légale. Elle protège autrui contre les dommages que vous pourriez lui infliger mais ne vous indemnisera pas en cas de sinistre. Son tarif est plus attractif en raison du faible nombre de garanties qu’elle octroie.
Découvrez notre article sur l’assurance au tiers ici. 

Assurance auto au km : La formule d’assurance auto au kilomètre permet à l’assuré de calculer son tarif en fonction de la distance qu’il parcourt chaque année. Il paiera donc uniquement en fonction des kilomètres parcourus, sur la base d’un forfait kilométrique prédéterminé. Les modalités varient selon l’assureur, il existe plusieurs types d’assurances au km. Cette formule est principalement plébiscitée par les petits rouleurs et les rouleurs urbains.
Découvrez notre article sur l’assurance auto au kilomètre ici. 

Avenant : Élément ajouté au contrat visant à modifier vos garanties et protections, généralement utilisé pour des cas spécifiques.

B

Bonus auto : Avoir du bonus auto signifie que votre coefficient de réduction majoration (CRM) est inférieur à 1, ce qui correspond à une réduction de votre tarif d’assurance. 5% de bonus est accumulé chaque année sans être déclaré responsable/semi-responsable d’un sinistre. Exemple : si vous payez 1000 euros d’assurance auto mais que votre CRM est de 0,70 alors votre nouveau tarif sera de 700 euros (1000 x 0,70).
Découvrez notre article sur le bonus/malus auto ici

C

Carte grise : Certificat d’immatriculation du véhicule, elle est propre à chaque véhicule et fait office de carte d’identité. Elle doit pouvoir être présentée lors d’un contrôle routier ou en cas de sinistre.
Découvrez notre article sur la carte grise ici

Carte verte : Attestation d’assurance, ce document à pour but de certifier la validité de votre assurance auto. Elle doit pouvoir être présentée lors d’un contrôle routier ou en cas de sinistre.
Découvrez notre article sur la carte verte ici

Collision/versement : Protection financière concernant les dommages sur votre véhicule lorsque vous êtes responsable d’un sinistre, en comprenant les dommages issus d’un délit de fuite.

Contrat d’assurance auto : Il est obligatoire à partir du moment où vous possédez un véhicule. Il répertorie toutes les conditions et garanties relatives à votre assurance auto. Son tarif est spécifique à chaque conducteur, en fonction de plusieurs critères tels que : l’âge, le bonus/malus auto, le véhicule et bien d’autres. Réalisez des devis pour connaître le montant d’un contrat d’assurance auto. 

CRM : Le Coefficient de Réduction Majoration correspond au multiplicateur appliqué à votre prime d’assurance pour obtenir votre tarif final. Il est compris entre 0,5 et 3,5, plus il est bas moins vous paierez cher. Exemple : avec un tarif d’assurance de 1000 et un coefficient de 0,5, vous paierez donc 500 euros ( 1000 x 0,5 ).

D

Dépréciation : Elle correspond au coût d’un véhicule ou d’une pièce après la prise en compte des dégradations dues au temps et à l’utilisation.

Devis : C’est un document obtenu à la suite d’une simulation de contrat d’assurance auto, le but est de connaître le tarif de l’assurance en fonction de votre profil. Vous pouvez ensuite comparer plusieurs devis pour vous aider dans le choix de votre assurance auto.

E

F

Fichier central des sinistres automobiles : Ce fichier regroupe toutes les informations concernant les sinistres auto au cours des 10 dernières années. Il est sous la propriété de l’autorité des marchés financiers (AMF) mais il est géré par le groupement des assureurs automobiles.

Franchise : Inscrit dans votre contrat d’assurance, le montant de la franchise correspond à la somme qu’il vous restera à payer à la suite d’un sinistre, après l’indemnisation de votre assureur.
Découvrez notre article sur la franchise ici. 

G

H

I

Indemnité : Montant versé par l’assurance pour réparer les dégâts à la suite d’un sinistre. Ce montant varie en fonction de votre contrat et votre tarif d’assurance, plus il est élevé plus vos indemnisations prendront en charge une grosse partie des réparations.

J

K

L

M

Malus auto : Avoir du malus auto signifie un CRM supérieur à 1, ce qui correspond à une augmentation de votre tarif d’assurance. Il augmente à cause d’un sinistre responsable (+ 0,25) ou semi-responsable (+0,125) et diminue de 5% au bout d’une année sans être responsable ni semi-responsable d’un sinistre. Au bout de 2 ans sans être responsable/semi-responsable d’un sinistre, le malus auto est supprimé, le CRM vaut alors 1.
Découvrez notre article sur le bonus/malus auto ici

N

O

P

Q

R

S

Sinistre : Plus couramment appelé accident, sont qualifiés de sinistre tous les événements causant des dommages à votre véhicule ou à autrui. Un constat doit être rédigé pour évaluer la responsabilité de chacun dans un sinistre, afin de permettre à l’assurance d’indemniser en fonction.
Découvrez notre article sur les sinistres ici

Combien coûte l’assurance au km ?

tirelire

La cotisation d’une assurance auto au km est calculée en fonction de la distance parcourue et de différents autres paramètres. Cette formule d’assurance auto pour petits rouleurs permet de réaliser entre 30 à 40 % d’économies par rapport à un contrat d’assurance standard. Découvrez dans le détail le principe de calcul de la prime d’assurance auto au km, ainsi que les particularités de tarification de cette formule.

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Quels critères définissent le prix d’une assurance auto au km ?

Le calcul de la prime annuelle de son assurance auto au kilomètre se base en grande majorité sur les critères d’une assurance auto standard, avec une spécificité supplémentaire : le kilométrage !

Ainsi, l’assureur calcule la prime d’assurance auto au km en fonction :

1. du profil du conducteur (âge, adresse, ancienneté du permis de conduire, bonus ou malus auto, nombre de sinistre déclaré dans l’année, etc.), ces critères vont permettre à l’assureur de catégoriser le conducteur en fonction de son risque de sinistralité ;

2. du type de véhicule (marque et modèle, motorisation et puissance, année de première mise en circulation, etc.) ;

3. du niveau de protection de son assurance auto, défini par le nombre de garanties souscrites. Le conducteur peut faire le choix entre l’assurance auto au tiers (garanties minimales et assurance la moins chère), l’assurance au tiers complémentaire (bon rapport qualité/prix) ou l’assurance tous risques (garanties complètes et la plus chère) ;

4. l’usage du véhicule (type de stationnement, déclaration de conducteurs secondaires, fréquence d’utilisation, type de trajets (professionnels ou personnels), etc.) à partir duquel l’assureur va déterminer un niveau de risque.

Bien évidemment, l’impact de la distance parcourue est déterminant dans le calcul de la prime d’une assurance auto au km. Lors de la souscription du contrat, le conducteur doit définir un plafond de kilomètres à ne pas dépasser à la fin de l’année.

Quel est le coût moyen d’une assurance auto au km ?

Le prix d’une assurance auto au km varie en moyenne entre 140€ et 311€ par mois pour une couverture de garanties au tiers, et entre 199 € et 479 € pour une couverture de garanties tous risques (Source : Capital).

Ces moyennes de tarif pour une assurance auto au km dépendent essentiellement du plafond de kilomètres défini au contrat, et de la formule au km proposé par l’assureur. 

Ainsi, une fois définie sa tranche de kilométrage maximale à ne pas dépasser (2 000 km, 4 000 km, 5 000 km, 7 000 km, et jusqu’à 20 000 km), le conducteur peut souscrire selon son assureur à :

  • un forfait kilométrique compris entre 4 000 et 20 000 kilomètres annuels. Ce type de formule est la plus répandue chez le marché de l’assurance auto. En règle générale, le conducteur s’engage sur l’honneur sur le plafond de kilomètres avec un contrôle annuel ;
  • un paiement au kilomètre près parcouru, où le conducteur paie sa cotisation en fonction du nombre réel de kilomètres effectués. Le prix au kilomètre varie entre 0,010€ et 0,040€ selon le plafond de kilomètres défini, votre profil de risque et votre assureur. Pour facturer le prix de l’assurance auto au km au réel, le véhicule est équipé d’un boîtier connecté qui enregistre les données de navigation puis les transmet automatiquement à l’assureur.

En cas de dépassement du kilométrage défini au contrat, l’assureur peut appliquer une pénalité financière ou bien proposer à l’assuré d’acheter une recharge de forfait kilométrique (entre 1 000 et 5 000 km). D’autre part, il y a un risque important de majoration de la prime d’assurance lors de la réévaluation du contrat à l’échéance annuelle.

L’assurance auto au km : une formule économique

Depuis quelques années, les compagnies d’assurance proposent des formules d’assurance auto alternatives aux contrats standards. 

Venue tout droit des pays anglo-saxons, l’assurance auto au km ou « Pay as you drive » (Payez autant que vous conduisez) permet ainsi à certains automobilistes de payer moins cher leur assurance auto en échange d’un nombre réduit de kilomètres parcourus à l’année.

Cette formule d’assurance auto est donc très intéressante pour un profil de conducteur spécifique : les petits rouleurs !

Les jeunes conducteurs en particulier peuvent trouver une solution au problème de la surprime appliquée sur leur tarif d’assurance auto. D’autres profils comme les retraités ou les citadins qui utilisent uniquement leur voiture le week-end peuvent aussi être intéressés par cette formule.

En effet, si vous roulez peu ou sur de courtes distances, l’assureur va réduire le risque de sinistralité attaché à votre profil, ce qui aura pour conséquence de faire baisser le montant de votre cotisation annuelle.

Combien vous coûterait l’assurance auto au km Lepermislibre ?

L’offre d’assurance auto au km Lepermislibre s’adresse à tous les budgets et toutes les distances parcourues.

Utilisez notre formulaire de devis d’assurance auto en ligne pour obtenir en quelques clics une estimation de votre prime annuelle. Sachez que vous pouvez réaliser jusqu’à 500€/an d’économies avec notre formule assurance auto au km Lepermislibre par rapport à une formule standard !

logo lepermislibre

Notre formule d’assurance auto au km est 100% en ligne et se compose d’un forfait kilométrique au choix à partir de 3 000 km ainsi que des garanties modulables en fonction du niveau de protection souhaitée. Le tout est accessible sans surprime, ni frais cachés !

Et ce n’est pas tout puisqu’il y a de nombreux avantages dans notre assurance auto au km : une assistance 0 km 24H/24 et 7J/7, le report des kilomètres non utilisés dans son forfait sur l’année suivante, la possibilité d’acheter des recharges kilométriques en cours d’année, des franchises auto modulables, une protection juridique incluse, etc.

En résumé, le coût d’une assurance auto au km permet d’obtenir de substantielles économies sur son budget par rapport à une assurance auto classique au kilométrage illimité. Toutefois pour que cette formule reste avantageuse, il est important de respecter le  nombre de kilomètres à parcourir dans l’année.

Défaut de contrôle technique : quels risques pour son assurance auto ?

contrôle technique

La réalisation du contrôle technique est obligatoire pour la majorité des véhicules automobiles pour particuliers et professionnels. En cas d’oubli ou de retard, le défaut de contrôle technique est considéré comme un délit passible d’une amende forfaitaire. Au-delà des sanctions légales, il existe également des risques au niveau de votre couverture d’assurance auto en cas d’accident de la route. Découvrez en quoi consiste cette visite périodique et les diverses conséquences en cas de non présentation d’un contrôle technique valide.

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Qu’est-ce que le contrôle technique ?

Un contrôle technique obligatoire périodique doit être réalisé sur tout véhicule automobile dont le poids total autorisé en charge (PTAC) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes. Le premier contrôle technique doit être effectué à partir de sa 4e année de mise en circulation.

contrôle technique

Institué par l’article R323-1 du Code de la route, cet examen technique porte sur 133 points de contrôle afin de vérifier l’entretien et la conformité du véhicule vis-à-vis des normes de sécurité en vigueur. Les points de vérification du contrôle technique concernent différents éléments du véhicule : les dispositifs d’éclairage et de signalisation (feux de route, feux de croisement, etc.), le freinage, l’identification du véhicule, etc.

Aussi, tout propriétaire d’un véhicule automobile doit se rendre tous les deux ans dans un centre de contrôle technique agréé par l’Etat afin de respecter cette obligation.

A l’issue du contrôle technique, un procès-verbal (PV) est remis au conducteur du véhicule. Ce document mentionne les éventuelles défaillances à rectifier classées selon 3 catégories :

  • les défaillances mineures avec avis favorable sans contre-visite obligatoire ;
  • les défaillances majeures qui nécessitent des réparations sous 2 mois avec contre-visite obligatoire ;
  • les défaillances critiques qui impliquent de faire réparer le véhicule dans la journée dans un garage. 

La validation du contrôle technique est mentionnée sur le PV par un avis favorable et l’apposition d’une vignette sur le pare-brise du véhicule.

A noter que le contrôle technique obligatoire doit être effectué à l’initiative du propriétaire et à ses frais (prix moyens entre 60 et 80€).

Qu’est-ce qui est considéré comme un « défaut de contrôle technique »

Tout conducteur qui roule sans contrôle technique en cours de validité peut être sanctionné par les forces de l’ordre lors d’un contrôle routier. Les autorités peuvent considérés comme un défaut de contrôle technique :

  • le non-respect des délais réglementaires fixés tous les 2 ans avant la date d’échéance mentionnée sur le PV ou vignette, ou 6 mois avant la 4e année de première mise en circulation ;
  • des réparations non effectuées suite à des défaillances majeures relevées lors d’un contrôle technique, et non suivies d’une contre visite.

A noter :

Les sanctions pénales en cas de défaut de contrôle technique impliquent une amende forfaitaire de classe 4 fixée à 135 €.

Selon les situations, les forces de l’ordre peuvent ordonner l’immobilisation du véhicule avec rétention de la carte grise. Enfin, une mise en fourrière du véhicule peut être demandée en cas de persistance du défaut de contrôle technique.

Est-ce que je peux être assuré sans contrôle technique (ou périmé) ?

Le risque de sanction civile en cas de défaut de contrôle technique ne doit pas être confondu avec le risque de sanction pénale lors d’un contrôle routier.

Un défaut de contrôle technique lors d’une souscription d’assurance auto n’est pas considéré comme une fausse déclaration par le Code des assurances. En effet, lorsque vous souscrivez à une assurance auto, vous répondez à un questionnaire portant principalement sur votre profil de conducteur et sur les caractéristiques du véhicule. La question de la date du dernier contrôle technique n’est quasiment jamais posée.

En conséquence, l’assureur ne peut pas prouver une fausse déclaration intentionnelle à l’assurance comme le stipule l’article L. 113-8 du code des assurances. Votre contrat d’assurance auto ne peut pas être annulé.

Quel impact sur l’assurance en cas d’accident responsable ou non responsable ?

Les conséquences d’un défaut de contrôle dans un accident responsable ou non responsable sont variables.

  • Dans un accident non responsable, le conducteur reçoit une indemnisation de l’assurance auto sur les dommages corporels et/ou matériels subis ;
  • Dans un accident responsable, la portée de garantie de la responsabilité civile obligatoire ne change pas. Autrement dit, les tiers victimes du sinistre auto sont indemnisés de leurs dommages même en cas d’absence de contrôle technique sur le véhicule du conducteur responsable.

En revanche, le défaut de contrôle technique peut être considéré comme une exclusion ou une limitation de garanties portant sur l’indemnisation des dommages corporels et/ou matériels du conducteur responsable. L’assureur peut ainsi refuser de couvrir en partie ou en totalité les risques couverts par la garantie conducteur. 

Il convient de vérifier si l’absence de contrôle technique est mentionnée comme une exclusion de garanties dans les conditions générales du contrat.

Plus de questions sur le défaut de contrôle technique

Quel est le délai pour faire le contrôle technique ?

La visite technique périodique obligatoire doit être réalisée dans les 6 mois précédant la 4e année de première mise en circulation du véhicule. Ensuite, le délai réglementaire du contrôle technique est fixé à tous les deux ans.

Sachez qu’à l’issue du contrôle technique, des défaillances majeures impliquent une contre visite obligatoire à réaliser sous un délai réglementaire de 2 mois.

Qu’est-ce que je risque si je n’ai pas fait mon contrôle technique ?

En cas d’absence de contrôle technique, vous vous exposez à des sanctions pénales des forces de l’ordre. En cas de contrôle routier, rouler dans un véhicule sans contrôle technique implique une amende forfaitaire de 135 €, voire son immobilisation selon les circonstances.

D’autre part, l’assurance auto peut refuser de prendre en charge vos dommages dans un accident de la route responsable en fonction des conditions générales du contrat.

Quels sont les risques/amendes de rouler avec un contrôle technique périmé ?

Rouler avec un contrôle technique expiré est considéré comme une infraction au Code de la route. Ce risque est le même quelle que soit la période de dépassement : 1 jour, 1 mois, 6 mois, etc.

En conséquence, le conducteur risque d’avoir une amende de 135 € en cas de contrôle routier.

Comment faire des économies avec mon assurance auto ?

Le prix d’une assurance auto est de 647 € en moyenne/an (Source : Lelynx) tous profils confondus et jusqu’à 1 347 €/an pour un profil de jeune conducteur (Source : LeLynx). Un budget important pour de nombreux français, qu’il est impossible de contourner car l’assurance auto est obligatoire. Toutefois, en appliquant quelques bonnes pratiques, vous pouvez réduire le montant de votre cotisation d’assurance. Suivez nos 5 conseils pour économiser sur votre assurance auto !

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Conseil n° 1 : Améliorer votre profil de risque à la conduite

Préservez votre capital confiance auprès de votre assureur en adoptant une conduite sécurisée et respectueuse du Code de la route.

Maintenir son bonus d’assurance auto

Le nombre d’accidents responsables déclarés au cours de l’année va influer fortement sur votre profil de risque et in fine sur le prix de votre assurance auto.

En effet, chaque année, l’assureur applique un coefficient de réduction/majoration ou bonus/malus auto compris entre 0,5 et 3,5. Ce système de “bon point/mauvais point” permet de récompenser les conducteurs adoptant une conduite responsable au cours de l’année.

  • Sans accident d’auto responsable sur une année, le coefficient est revu à la baisse et le conducteur bénéficie d’un bonus d’assurance auto. L’assureur applique un coefficient de 0,95 sur le dernier coefficient en date, soit l’équivalent d’une réduction de 5 % sur le prix de son assurance auto chaque année.
  • Avec un sinistre responsable, la prime d’assurance auto peut augmenter en moyenne de 25 % avec l’application d’un coefficient de 1,25 sur le dernier coefficient en date.

Prenons un exemple simple : le tarif de votre assurance auto est de 650 € avec un bonus de 0,85. Sans accident responsable pendant 3 ans, le tarif de votre assurance auto peut être réduit à 474 € soit une économie de 176 € !

Ne pas déclarer tous les petits sinistres auto responsables

Faire profil bas sur certains sinistres est une autre astuce à appliquer pour économiser sur le tarif de votre assurance auto.

Imaginons, vous provoquez un petit accident de la route avec un rétroviseur cassé pour seul dommage. Selon votre niveau de garanties, vous pouvez déclarer ce sinistre auto et obtenir une prise en charge de votre assureur. Seulement, ce dernier est en droit de vous appliquer un malus auto. Parfois, il est plus avantageux économiquement de prendre en charge vous-même les réparations !

Conseil n°2 : Comparer les offres d’assurance auto sur le marché

Pour économiser sur le prix d’une assurance auto, l’astuce classique est de faire jouer la concurrence. Le plus rapide et pratique est de faire appel à un comparateur d’assurance en ligne qui va sélectionner pour vous les meilleures assurances auto du marché.

A garanties équivalentes, faites établir plusieurs devis d’assurance auto. C’est aussi l’occasion pour vous de faire le point sur vos besoins en termes de couverture d’assurance auto. Certaines garanties ne sont peut-être plus adaptées à votre situation actuelle :

  • votre assurance tous risques est-elle justifiée pour une voiture ancienne de plus de 5 ans ?
  • devez-vous conserver la garantie valeur de remplacement à neuf pour une voiture qui n’est plus cotée à l’Argus ?

En fonction de ses besoins, il peut être utile de réduire ses garanties en choisissant une formule d’assurance auto au tiers ou tiers complémentaire. De même, supprimez les garanties qui peuvent être en doublon avec d’autres assurances (ex. : la protection juridique est souvent déjà incluse dans une assurance habitation ou une assurance accidents de la vie).

Négociez aussi les niveaux de franchises d’assurance auto pour réduire le montant de votre cotisation annuelle. En optant pour une franchise plus élevée, l’assureur peut réduire le montant de votre prime d’assurance.

Conseil N°3 : Payer uniquement les kilomètres parcourus

Une assurance petits rouleurs comme l’assurance auto au km peut être une solution pour économiser sur le prix de votre assurance. Ce type d’assurance est spécialement étudié pour les profils de conducteurs avec peu de kilomètres au compteur en fin d’année : moins de 10 000 km en moyenne.

Concrètement, votre prime d’assurance auto est calculée en fonction du nombre de kilomètres parcourus ! Aussi, il peut être intéressant de choisir l’assurance auto au km si vous avez peu de trajets quotidiens ou si vous utilisez votre véhicule sur de courtes distances.

En moyenne, sachez que l’assurance auto au km permet de réaliser de 30 à 40 % d’économies sur le prix de son assurance auto, soit 250 €/an en moyenne par rapport à une assurance auto standard.

Conseil N°4 : Eviter les voitures trop puissantes

Un bolide surpuissant est synonyme de haut risque de sinistralité pour les assureurs. En effet, la vitesse est en cause dans 30% des accidents de la route mortels chaque année en France (Source : Sécurité routière). Aux yeux de l’assureur, le risque prévisionnel à couvrir est important, ce qui implique fatalement un tarif d’assurance auto élevé.

Aussi, il est recommandé de choisir une voiture de moyenne ou petite cylindrée. Le profil de risque du véhicule est ainsi revu à la baisse par l’assureur, ce qui vous permet de réaliser des économies sur le prix de votre assurance auto.

Conseil n°5 : Protéger votre véhicule (garage, box…)

Informez votre assureur de tout élément qui peut vous aider à diminuer le risque attaché à votre véhicule. Par exemple, le lieu de stationnement du véhicule est un critère ayant une influence sur le prix d’une assurance auto. Aussi, un stationnement sécurisé comme un box de parking fermé est plus sécurisant qu’un parking ouvert ou pire, la voie publique !

Dans le même ordre d’idée, n’hésitez pas à signaler à votre assureur que le véhicule est doté d’un système antivol.

En résumé, il existe des astuces simples pour économiser sur le montant de sa prime d’assurance auto. En utilisant ces leviers, vous pouvez obtenir des réductions substantielles sur le montant de votre prime d’assurance.

Quelles sont les aides en France pour financer son permis ? Découpage par région

carte de France

Passer son permis de conduire représente un certain budget. Il n’est pas toujours évident de sortir une telle somme. Sachez qu’il existe de nombreuses aides en France pour financer son permis de conduire. Il est fort probable que vous puissiez bénéficier au moins d’une d’entre-elles. Voici un passage en revue des différentes aides qui peuvent être un vrai coup de pouce pour passer son permis de conduire sans se ruiner !

SOMMAIRE

Quelles sont les subventions accordées par les régions ?

carte de france

Saviez-vous que de nombreuses régions proposent des aides pour financer son permis ? Dans plusieurs départements, le Conseil Général peut intervenir pour aider les jeunes et les étudiants en situation difficile à financer les frais relatifs au permis de conduire. Il est vivement conseillé de se rendre dans les missions locales pour obtenir le maximum d’informations.

Pour bénéficier de ces aides, il convient d’effectuer quelques démarches. Il faut déposer la demande à effectuer sur la plateforme régionale par le jeune candidat au permis. Un représentant de la structure peut également intervenir pour attester du caractère professionnel de la formation. Il faut joindre à la demande moult justificatifs :

  • Attestation sur l’honneur certifiant ne pas bénéficier d’une autre aide équivalente,
  • Formulaire de demande en ligne accompagné de la la carte nationale d’identité, attestation du conseiller de la mission locale et/ou attestation d’inscription à Pôle Emploi,
  • Contrat de formation avec l’auto-école signé et une facture des dix premières heures de conduite,
  • Attestation préfectorale de réussite,
  • Facture globale des prestations acquittées à l’auto-école par le candidat avec la mention « acquittée »,
  • Relevé d’identité bancaire,

Pour résumer, pour obtenir des aides, n’hésitez pas à vous renseigner auprès des différents organismes comme Pôle emploi et les missions locales.

➡️Aides au permis en Auvergne-Rhône-Alpes

La région Auvergne-Rhône-Alpes propose de prendre en charge une partie des coûts de la formation au permis de conduire, à hauteur de 200 euros. Cela s’adresse à tous les jeunes de 18 ans en cours de formation au moment de la demande et résidant dans la région.

➡️Aides au permis en Bourgogne-Franche-Comté

Pour les jeunes bourguignons-franc-comtois, le financement d’une partie du permis B est de 500 euros. Il faut être âgé de 15 à 25 ans, être inscrit dans une auto-école de la région, être engagé dans un parcours de formation ou en mission de Service civique ou Contrat d’Engagement Jeune ou être demandeur d’emploi, mais aussi être rattaché au foyer fiscale parental (il y a des conditions de ressources financières).

➡️Aides au permis en Bretagne

Dans les Côtes d’Armor, le montant de l’aide est fixé à 300 euros. L’objectif est de soutenir les jeunes ayant validé leur code de la route dans le cadre du passage de leur permis de conduire. Renseignez-vous également sur le Fonds d’Aide aux Jeunes qui permet aux 18-25 ans d’obtenir des aides individuelles ou collectives dans différents domaines.

➡️Aides au permis en Centre-Val de Loire

Le département du Cher propose une aide de 150 euros pour les jeunes de 15 à 18 ans qui répondent aux trois obligations : obtention du code de la route, inscription obligatoire dans une auto-école du Cher et la participation à une session d’initiation aux gestes qui sauvent.

➡️Aides au permis en Corse

Pour les résidents corses depuis plus de 2 ans, il existe une aide d’un montant maximum de 500 euros pour les 15-25 ans. À savoir que le permis de conduire sera entièrement pris en charge pour tous les jeunes en situation de handicap.

➡️Aides au permis en Grand Est

La ville de Reims a mis en place une aide sociale à la mobilité jusqu’à 500 euros par personne. Cette aide peut notamment être utilisée pour co-financer un permis de conduire.

➡️Aides au permis en Hauts-de-France

Nombreux sont ceux qui peuvent bénéficier d’une aide de 1200 euros en plus des aides déjà existantes pour financer leur permis de conduire : lycéens, apprentis, demandeurs d’emplois âgés de moins de 30 ans, parents isolés des Hauts-de-France sans limite d’âge, jeunes engagés dans l’accès à l’emploi au titre d’un Contrat d’Engagement Jeune.

➡️Aides au permis en Île-de-France

L’aide est plafonnée à 600 euros par permis de conduire et elle concerne les jeunes de 16 à 25 ans, résidant en Île-de-France, suivis par une mission locale francilienne et ayant un projet professionnel nécessitant le permis, validé par leur conseiller.

➡️Aides au permis en Normandie

La Région Normandie propose une aide spécifique au financement du permis B pour certaines personnes en ciblant les métiers (aide soignant, accompagnant éducatif et social, etc.) pour lesquels l’obtention du permis de conduire est une condition presque absolue. Le montant de l’aide est plafonné à 600 euros.

➡️Aides au permis en Nouvelle-Aquitaine

Les bénéficiaires de l’aide sont les jeunes âgés de 17 à 25 ans, diplômés de la filière professionnelle ou agricole, en insertion professionnelle suivi par une mission locale, scolarisé en établissement régional d’enseignement adapté, en contrat d’engagement de service civique. Le montant de l’aide varie entre 400 et 1200 euros en fonction des ressources fiscales.

➡️Aides au permis en Occitanie

L’aide s’élève à 500 euros et ne peut être attribuée qu’une seule fois. Vous devez être titulaire de la Carte jeune Région. Vous êtes en dernière année d’un CAP ou Bac professionnel dans un CFA ou une Section d’Apprentissage d’un établissement situés sur le territoire de la Région.

➡️Aides au permis en Pays de la Loire

Le département Loire-Atlantique propose une aide de 750 euros pour le permis de conduire B à tous les jeunes éligibles. Il faut être âgé de 17 à 24 ans, vivre dans le département depuis plus d’un an, avoir un quotient familial au titre des impôts égal ou inférieur à 800 €, être inscrit dans une auto-école et ne pas bénéficier d’une autre aide.

➡️Aides au permis en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Il est possible de bénéficier d’une aide forfaitaire de 500 euros pour le financement de votre permis de conduire si vous êtes âgé d’au moins 18 ans, titulaire d’un contrat d’apprentissage en cours et engagé dans un parcours d’obtention du permis B.

Les aides accordées par l’Etat

Différents organismes proposent des aides financières pour passer le permis de conduire : la CAF, Pôle Emploi, et le CPF.

L’aide accordée par la CAF

La CAF propose une aide financière à certaines personnes :

  • les allocataires de la CAF avec au moins un enfant à charge
  • celles et ceux qui perçoivent une prestation familiale ou sociale
  • le quotient familial local doit être inférieur à 900 euros

Si les candidats au permis de conduire répondent à tous ces critères, ils perçoivent une aide au paiement des leçons de conduite à condition d’être inscrits dans une démarche professionnelle. Le montant maximum s’élève à 1200 euros et l’aide ne concerne pas le code de la route.

L’aide à l’obtention du permis de conduire par Pôle Emploi

Pôle emploi

Vous pouvez bénéficier de l’aide du permis de conduire B sous réserve de remplir certaines conditions d’inscription et de ressources :

  • Être inscrit à Pôle Emploi au moins 6 mois de manière continue et être disponible pour travailler
  • Ne pas être indemnisé au titre d’une allocation chômage, ou être indemnisé au titre d’une autre allocation dont le montant est inférieur ou égal à celui de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) minimale
  • Être âgé d’au moins 18 ans
  • Ne pas ou plus être titulaire du permis B

Ne pas avoir son permis de conduire doit représenter un réel frein à l’embauche et faire l’objet d’un constat partagé avec votre conseiller Pôle Emploi.

L’utilisation du compte personnel de formation

Le compte personnel de formation peut être utilisé quelle que soit votre situation. En effet, le CPF peut vous permettre de financer votre permis de conduire (le code et la conduite) des catégories suivantes : B, C1, C, D1, D, C1E, CE, D1E, DE.

Attention tout de même car deux conditions sont à remplir :

  • L’obtention du permis est essentiel pour la réalisation ou la sécurisation de votre projet professionnel
  • Vous ne devez pas être soumis à une interdiction de demande de permis

Pour être prise en charge, la formation doit être assurée par un établissement agréé (déclaré en tant qu’organisme de formation). La bonne nouvelle est que cette aide est cumulable avec les autres aides au financement du permis de conduire comme le permis à 1€ par jour pour les 12-25 ans.

Les aides pour les jeunes

jeunes étudiants

Si vous êtes jeune, sachez que vous pouvez profiter de différentes aides pour financer votre permis de conduire.

Le permis à 1€ par jour pour les 15-25 ans

Le permis à 1€ par jour, concrètement c’est quoi ? Il s’agit d’un prêt dont les intérêts sont payés par l’Etat, pour aider les jeunes âgés de 15 à 25 ans à financer leur permis de conduire. Les conditions sont les suivantes :

  • Être âgé de 15 à 25 ans révolus
  • S’inscrire dans une auto-école partenaire
  • Préparer le permis de conduire B, A1 ou A2.

Le montant du prêt fonctionne par palier de 600€, 800€, 1000€ ou 1200€, dans le cadre d’une première inscription au permis de conduire. Sur le principe d’un euro par jour, le remboursement du prêt se fait par mensualités de 30 euros au maximum. Rappelons que ce prêt est cumulable avec d’autres aides locales, régionales ou de l’Etat.

L’aide pour les apprentis

Il existe une aide très pratique pour les apprentis. Elle s’adresse aux personnes de plus de 18 ans, apprenties dans une entreprise et qui souhaitent préparer le permis B. Vous cochez ces trois conditions ? Alors vous pouvez bénéficier d’une aide de 500 euros pour financer votre permis de conduire.
Comment ça marche ? Il vous faut transmettre une demande d’aide à votre centre de formation d’apprentis (CFA) avec les documents suivants :

  • formulaire de demande d’aide renseigné et signé
  • copie recto-verso d’une pièce d’identité
  • copie d’un devis ou d’une facture de l’école de conduite datant de moins d’un an
  • relevé d’identité bancaire (cela permet d’avoir l’aide versée directement sur le compte)

En France, il existe de nombreuses aides pour financer son permis de conduire. Chaque aide répond à un profil bien précis. En définitive, il y a les aides pour les personnes en situation précaire ou complexe, les aides pour les chômeurs, les aides pour les jeunes, les aides pour les apprentis. À retenir : vous souhaitez passer votre permis de conduire ? Renseignez-vous auprès de tous les organismes pour obtenir l’aide appropriée et pourquoi pas cumuler différentes aides. Grâce à notre article, vous êtes déjà bien au fait des demandes à effectuer.

Comment récupérer son bonus auto ? 

Que vous soyez un conducteur expérimenté ou un jeune conducteur, vous êtes concerné par le bonus auto. Il impacte directement le prix de votre prime d’assurance auto et vous avez tout intérêt à le maintenir en dessous de 1. Un bonus auto inférieur à 1 signifie une diminution du coût de votre assurance auto. Si votre bonus auto est supérieur à 1 vous serez considéré comme un conducteur malussé, les frais d’assurance augmenteront en conséquence.

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Que signifie bonus/malus en assurance auto ? 

Tout au long de votre vie de conducteur, vous serez amené à cumuler du bonus ou du malus sur votre contrat d’assurance auto. Le but du bonus/malus est de récompenser les bons conducteurs en leur accordant une réduction sur la prime de base de l’assureur. Il sert également à pénaliser les moins bons conducteurs en appliquant une augmentation sur leur prime d’assurance. Le coefficient de réduction majoration (CRM), plus simplement appelé bonus/malus est un coefficient qui s’applique au montant de votre assurance auto. Il détermine annuellement le tarif de votre contrat. Lorsque vous souscrivez à votre premier contrat d’assurance auto, votre bonus initial est de 1. Ce qui signifie que vous paierez 100% du montant indiqué sur votre contrat d’assurance.

Chaque année écoulée sans commettre de sinistre responsable vous permettra de diminuer votre bonus de 5% par rapport à l’année précédente. Concrètement, votre ancien bonus de 1 vaudra alors 0,95 au bout d’un an.

En d’autres termes, votre facture d’assurance baissera de 5%, vous ne paierez plus que 665€ (700 x 0.95) si le montant de votre prime était de 700€ l’année précédente. Vous pourrez atteindre le bonus maximal de 0.50 au bout de 13 années consécutives sans sinistre responsable. Votre prime d’assurance sera alors 2 fois moins chère qu’elle l’était au moment de la souscription du contrat.

Si vous êtes déclaré responsable d’un sinistre votre coefficient augmentera de 25% et passera donc à 1,25. Le coût de votre prime d’assurance augmentera également de 25% et vous payerez alors 875€ (700×1.25) si vous aviez payé 700€ l’année précédente. Le malus auto est plafonné à 3.5, si le montant de votre prime d’assurance était de 700€ initialement, votre prime ne pourra pas excéder 2 450€ (700 x 3.5).

Lorsque vous êtes responsable d’un sinistre à 50%, vous êtes alors déclaré comme semi-responsable et votre bonus/malus augmentera de 12.5%. Il passera donc à 1.125 et le montant de votre prime sera de 787.5€ (700 x 1.125) si le coût de l’année précédente était de 700€.

Les raisons qui provoquent du malus sur l’assurance ? 

Les raisons qui causent du malus sont les sinistres responsables et semi-responsables. Certains sinistres ne sont donc pas pris en compte dans le calcul du CRM, c’est le cas des : 

  • incendies de voiture 
  • vols de voiture
  • bris de glace 
  • accidents de stationnement sans tier identifié

Les accidents de la route dans lesquels le conducteur est responsable causent une majoration du coefficient de bonus de 25% par rapport à l’année précédente. Un bonus qui valait 0.75 vaudra donc 0.93 (0.75×1.25) à la suite d’un accident responsable. Un conducteur en état d’ivresse responsable d’un accident subira une majoration de son bonus de 150%.

Dans le cas d’un stationnement gênant, le bonus augmentera de 12.5%. Si le stationnement est régulier alors le bonus ne sera pas impacté.

La majoration du coefficient du bonus auto est également impactée par la suspension et l’annulation du permis de conduire. Dans le cas d’une suspension de permis comprise entre 2 et 6 mois, le bonus augmente de 50%. Pour une suspension de plus de 6 mois, le bonus est doublé. En ce qui concerne une annulation ou plusieurs suspensions de plus de 2 mois au cours de la même période, la majoration est de 200% : le coût de votre prime d’assurance auto triple.

Bon à savoir : le bonus/malus auto est conservé lorsque vous changez d’assurance auto. Il n’est pas possible de repartir à un bonus de 1 en souscrivant à une nouvelle assurance. Le seul moyen de faire baisser son malus est de soigner sa conduite pour ne plus être responsable ni semi-responsable d’un sinistre.

Comment récupérer son bonus ? 

Vous avez accumulé du malus auto ? Tout n’est pas perdu, vous pouvez toujours récupérer votre bonus auto. Pour cela, il vous suffit de ne pas être responsable ou ni semi-responsable d’un sinistre au cours des 12 derniers mois. 

Quel délai pour récupérer son bonus ?

  • Au bout d’une année sans sinistre responsable ou semi-responsable votre malus diminue de 5%. Avec un malus de 1.8 l’année précédente, vous aurez donc un nouveau malus de 1.71 (0.95×1.8). Dans le cas où votre prime d’assurance était de 1 250€, votre nouveau tarif sera de 1 187.5€ (1250×0.95).
  • À la fin de la 2ème année consécutive sans commettre de sinistre responsable ou semi-responsable, votre bonus auto est automatiquement rétabli à 1. Le montant de votre prime d’assurance sera alors égale à celui de référence, peu importe de combien était votre malus. 

En plus de vous garantir une meilleure sécurité, adopter une bonne conduite vous permettra d’accumuler du bonus rapidement, ce qui fera baisser le prix de votre assurance auto. Au bout de 4 années sans sinistre responsable ou semi-responsable vous économiserez 20% du prix de votre assurance auto, ce n’est pas négligeable !

Comment passer le Code de la route avec ses crédits CPF ?

photo application code de la route lepermislibre

Depuis le 1er novembre 2019, de nombreuses formations au permis de conduire peuvent être financées par le Compte Personnel de Formation. Ainsi, l’apprentissage du Code de la route avec vos droits CPF vous permet de valider l’examen théorique, la première étape obligatoire pour obtenir le permis de conduire. Vous pouvez poursuivre avec une formation à la conduite ou bénéficier d’une formation complète (code + conduite) selon les droits acquis sur votre compte CPF.

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Les avantages de passer son code avec le CPF

En utilisant vos droits CPF pour une formation au Code de la route, vous pouvez financer la partie théorique de la formation au permis. Un avantage indéniable en cas de solde CPF insuffisant pour couvrir une formation complète (Code + conduite) ou de moyens financiers limités ! Une fois obtenu, vous avez 5 ans pour passer l’épreuve pratique de la conduite :

  • soit en établissant un autre dossier de formation au permis via le CPF une fois acquis des droits suffisants ;
  • soit en finançant la formation à la conduite avec vos propres deniers.

Sans permis de conduire, de nombreux salariés sont pénalisés dans leur vie professionnelle. L’accès à la formation au code et au permis grâce au CPF est une porte ouverte vers l’autonomie dans votre vie personnelle ou professionnelle.

Comment passer le code de la route avec le CPF ?

Depuis le 1er novembre 2019, toute personne (salarié, fonctionnaire, chômeur ou travailleur indépendant) ayant un compte personnel de formation peut mobiliser ses droits CPF pour se former à la partie théorique et à la partie pratique du permis de conduire. Ces droits à la formation sont disponibles sur le compte personnel de formation sous la forme d’une somme en euros ou d’heures de formation.

Pour financer son permis avec ses droits CPF, il suffit de remplir quelques conditions :

  • avoir un solde CPF suffisant pour financer sa formation ;
  • ne pas avoir l’objet d’une suspension de permis B ou une interdiction de le repasser ;
  • décider de passer un permis éligible au financement CPF : B, B78, C1, C, D1, D, C1E, CE, D1E, DE ;
  • sélectionner une école de conduite agréée pour faire passer des formations au permis CPF ;
  • acheter une offre de formation au code de la route ou à la conduite (ou au deux) via « Mon compte formation » pour un premier passage aux examens du permis de conduire. Certaines exclusions existent : un stage de récupération de points, une remise à niveau à la conduite, ou un passage du permis d’une boîte auto à une boîte manuelle.

Avec lePERMISLIBRE financez votre code et la conduite avec vos droits CPF

lePERMISLIBRE est une auto-école en ligne disposant d’un agrément pour faire passer des formations au code de la route et à la conduite financées par le compte personnel de formation. Nos offres CPF sont adaptées à tous les budgets : formations au code, formations “code + conduite” avec différents packs d’heures de conduite (10h, 15h, 20h, 25h).

La formation lePERMISLIBRE « Permis de conduire B Code + Examen Code » à 79 € TTC vous donne accès pendant 1 an à des prestations variées :

  • accès illimité au cours de code 100% en ligne disponible 24h/24 et 7j/7 avec +3000 questions conforme à l’examen de 2022 ;
  • totale liberté d’aménager votre planning en dehors de vos heures de travail ;
  • live vidéo pour réviser vos cours de code ;
  • examens blancs du code en condition réelle ;
  • chat avec une monitrice d’auto-école diplômée et expérimentée ;
  • accompagnement dans vos démarches administratives ;
  • disponibilité du Service Pédagogique, expert du code de la route pour répondre à toutes vos questions.
  • présentation à l’examen du code (coût 30€) inclus dans la formule.
code de la route Lepermislibre

Le CPF est une aide financière bienvenue pour se payer une formation utile pour sa vie personnelle et professionnelle. De plus avec une offre au permis CPF d’une auto-école en ligne, vous accédez à des cours de code à distance à tout moment sans avoir à vous déplacer. Pratique pour réviser lors de sa pause repas au bureau ou tranquillement chez soi !

Quels sont les critères de tarification de l’assurance auto ?

tirelire

Le montant de sa prime d’assurance auto dépend de multiples paramètres. Les principaux critères qui permettent d’établir le prix d’une assurance auto concernent le profil du conducteur et du véhicule, ainsi que son usage. Découvrez en détail ces facteurs pour comprendre la tarification appliquée par votre assureur.

SOMMAIRE

Les critères qui définissent le prix de l’assurance auto

Le tarif d’une assurance auto peut varier de plusieurs centaines d’euros entre assurés en fonction de critères précis. Décryptage.

Le profil du conducteur et profils à risque

Le calcul de la prime d’assurance auto va se baser en grande partie sur la personne au volant du véhicule. Le profil du conducteur va être analysé via :

  • ses caractéristiques personnelles (âge, adresse, profession ou activité, ancienneté du permis de conduire) ;
  • ses antécédents de conducteur, comme le nombre de sinistres déclarés sur l’année. L’assureur se réfère au coefficient bonus/malus relevé sur le relevé d’information. Le calcul de cet indicateur permet d’augmenter (malus auto) ou réduire le montant (bonus auto) de la prime d’assurance.

A partir de ces éléments, certains conducteurs sont catégorisés comme des profils à risque du fait de leur sinistralité ou de leur profil. Ainsi, les jeunes conducteurs (moins de 3 ans de permis) du fait de leur manque d’expérience au volant, sont considérés comme ayant une probabilité plus importante d’avoir des accidents de la route. En conséquence, le tarif de leur assurance auto est assortie d’une surprime.

Les critères liés au véhicule

La couverture assurantielle d’une assurance auto porte sur le véhicule en priorité. En conséquence, les caractéristiques propres au véhicule ont une forte influence sur le calcul du tarif de son assurance auto :

  • la marque et le modèle du véhicule ;
  • voiture d’occasion ou voiture neuve ;
  • la puissance fiscale (chevaux fiscaux CV) ;
  • la valeur du véhicule ;
  • l’âge du véhicule.

Ainsi, l’assureur va considérer certains types de véhicules avec un risque de sinistralité plus important. Le tarif d’une assurance auto pour une voiture puissante et de grande valeur est plus élevé que celui d’une voiture d’occasion avec une petite motorisation. En moyenne, le remboursement est plus important en cas d’accident de la route, de vol ou d’incendie.

Les critères d’usage du véhicule

L’usage que l’on fait de son véhicule est également un critère clé de tarification de l’assurance auto et concerne :

  • le type de stationnement envisagé : parking fermé ou ouvert, garage privé, voie publique, etc. ;
  • le nombre de km moyens parcourus sur une année ;
  • le type de trajet (professionnel, privé, les deux) ;
  • le nombre de conducteur désigné au contrat (prêt du véhicule à conducteur occasionnel, conducteur secondaire) ;
  • la fréquence d’utilisation.

Ainsi, l’assureur va considérer que la prévision du risque de certains modes de stationnement est plus élevée (voie publique vs parking privé fermé).

Les garanties de l’assurance auto

Le tarif de l’assurance auto peut également être modulé en fonction du choix de garanties de l’assuré :

  • la couverture minimale et la moins chère proposée par l’assurance au tiers ;
  • l’équilibre de couverture et de prix de l’assurance au tiers complémentaire ;
  • les garanties complètes et la formule la plus chère offerte par l’assurance tous risques.

Quel est le prix moyen d’une assurance auto en France ?

Le tarif moyen d’une assurance auto toutes formules et profils confondus est de 641€ pour l’année 2021 (étude LeLynx). On constate cependant de grandes disparités de prix entre assurés. En comparaison, le prix d’une assurance auto pour jeune conducteur est en moyenne de 1347€ (source).

Pour réduire le montant de sa prime, il est conseillé de comparer les formules d’assurance auto et de souscrire à des garanties adaptées à son profil de risque. Ainsi, un jeune conducteur peut réduire le tarif de son assurance auto avec plusieurs astuces : acheter une voiture d’occasion, se concentrer sur des garanties minimales (tiers, tiers plus), souscrire à une formule petits rouleurs comme l’assurance auto au km, etc.

Maintenant, vous comprenez les facteurs pouvant impacter le montant d’une prime d’assurance auto. Toutefois avec ces connaissances, il vous est possible d’obtenir un bon tarif pour son assurance auto en comparant les offres des assureurs.