Le livret d’apprentissage du permis B

Le livret d’apprentissage du permis B est essentiel dans la formation du permis de conduire. Aujourd’hui obligatoire, ce livret accompagne les conducteurs en devenir dès le début de leur formation, et ce pendant toute la période d’apprentissage. Envie de tout savoir sur le livret d’apprentissage du permis de conduire ? C’est par ici ! 

SOMMAIRE

Qu’est-ce qu’un livret d’apprentissage ?

L’obligation légale de posséder un livret d’apprentissage de la conduite remonte à un arrêté en date du 29 juillet 2013. L’article 1 précise notamment l’obligation légale pour un conducteur en apprentissage de posséder ce livret. Ce dernier doit être fourni par les auto-écoles à chaque apprenti conducteur qui débute sa formation. Le livret d’apprentissage doit être présent dans le véhicule, ainsi que le formulaire de demande du permis de conduire validé, pendant chaque leçon de conduite. Lors d’un contrôle par les forces de l’ordre, ce document peut être demandé à l’élève et son moniteur. Il est sous la forme d’un petit cahier ou dématérialisé. Il fait donc partie des documents obligatoires d’un moniteur d’auto-école à bord de la voiture. 

À quoi sert ce livret ? 

Le livret d’apprentissage du permis de conduire permet le suivi de la formation des élèves. En effet, il précise l’ensemble des compétences à acquérir au cours de la formation. L’objectif est de responsabiliser l’apprenti conducteur. Ce dernier ne doit pas mettre sa sécurité et celle des autres usagers en danger. Ce livret est donc présent pour guider le conducteur en formation dans son parcours. Celui-ci lui permet de suivre en temps réel sa progression dans la conduite. 

Le livret d’apprentissage comprend deux parties, une pédagogique et une administrative. 

Tous les livrets doivent contenir les éléments suivants au minimum : 

  • les documents obligatoires : l’Attestation de Fin de Formation Initiale et le récépissé de dépôt du dossier de demande de la catégorie B du permis de conduire
  • les objectifs établis par le programme de formation

Les objectifs s’inscrivent dans une grille d’évaluation très précise. L’apprentissage de la conduite se compose de 4 grandes thématiques à valider

  • la maîtrise du maniement du véhicule dans un trafic faible ou nul 
  • l’appréhension de la route et la circulation dans des conditions normales 
  • la circulation dans des conditions difficiles et le partage de la route avec les autres usagers 
  • la pratique d’une conduite autonome, économique et responsable 

Où trouver le livret d’apprentissage sur votre espace Lepermislibre ?

Sur votre espace personnel en ligne Lepermislibre, le livret d’apprentissage se trouve à la rubrique « Conduite ». Une fois que vous êtes dans la rubrique « Conduite », vous devez cliquer sur l’onglet « Livret d’apprentissage ». 

Le numéro du livret d’apprentissage se trouve généralement sur la première page, sur votre espace personnel Lepermislibre vous pouvez le retrouver dans “Paramètres” >> “Formation”. Il s’agit du numéro NEPH (« Numéro d’Enregistrement Préfectoral Harmonisé »). C’est un numéro unique à 12 chiffres attribué par la préfecture à la suite de votre inscription au permis de conduire. Cet identifiant vous suit tout au long de la formation. Sachez qu’il deviendra ensuite votre numéro de permis de conduire. 

À savoir que le livret d’apprentissage n’a aucune valeur administrative et ne sera pas demandé le jour de l’examen pratique. 

Comment remplir son livret d’apprentissage de conduite ? 

La question que tout le monde se pose : qui doit remplir le livret d’apprentissage ? À qui incombe cette tâche ? Le livret d’apprentissage est complété par le moniteur d’auto-école à la fin de chaque heure de conduite. Le moniteur est chargé de contrôler l’acquisition des grandes étapes de la formation. Pour passer à l’étape suivante, l’apprenti conducteur est obligé de recevoir un avis favorable à l’issue de l’évaluation de synthèse. Si ce n’est pas le cas, il doit améliorer sa conduite en concentrant ses efforts sur les points à améliorer. 

En cas de conduite accompagnée 

Les jeunes conducteurs en conduite accompagnée doivent tenir à jour leur livret d’apprentissage du permis de conduire. Véritable outil pédagogique, l’apprenti conducteur doit utiliser son livret pour sa formation. Il est dans l’obligation de noter tous les trajets effectués mais aussi de s’auto-évaluer en suivant une liste de compétences à valider pour passer l’examen pratique du permis. 

Pour avoir un suivi fiable et au plus juste de tous les déplacements, il est indispensable de noter de nombreuses informations comme la date à laquelle le trajet a été effectué, la durée au volant, la distance parcourue, les circonstances (lieu de départ et d’arrivée), mais aussi toutes les remarques et impressions utiles pour progresser. 


Beaucoup se demandent ce qu’est un livret d’apprentissage du permis de conduire. Derrière ce petit carnet physique ou dématérialisé, se cache – comme nous l’avons vu ! – un outil pédagogique absolument incontournable. Apprendre à conduire n’est pas un jeu, mais demande autonomie et responsabilité. Il est essentiel d’être suffisamment responsable au volant pour ne pas se mettre en danger et encore moins les autres usagers. 



Que peut-on conduire avec un permis B ?

Le permis B vous permet de conduire plusieurs types de véhicules : voiture, moto, scooter, camionnette/véhicule utilitaire, camping car et tracteur. Il vous offre la possibilité de conduire des véhicules qui ont un usage courant. Malgré tout, certaines conditions sont à respecter pour conduire ces véhicules lorsque vous disposez uniquement du permis de conduire B, on vous donne toutes les infos juste ici !

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Que dit la loi sur les véhicules autorisés par le permis B ?

Les véhicules que permet de conduire le permis B sont des véhicules de transport de personnes ou de marchandises. Il ne doivent pas dépasser un PTAC (poids total autorisé en charge) de 3,5 tonnes mais ils peuvent prendre en charge une remorque jusqu’à 750 kg. Ils ne doivent pas comporter plus de 9 places assises en prenant en compte celle du conducteur.

À lire aussi : Catégories de permis de conduire : quelles sont-elles ?

Depuis la loi Macron, il a récemment été rendu possible grâce au permis B de conduire des véhicules ou appareils agricoles et forestiers, sans la nécessité pour le véhicule d’être rattaché à une exploitation spécifique.
Plus d’informations ici sur le site officiel de l’administration française.

Les véhicules que l’on peut conduire avec un permis B :

Conducteur en voiture
Conducteur en voiture

Grâce au permis B vous êtes en capacité de conduire plusieurs véhicules, en voici la liste détaillée :

  • Voiture et camionnette/véhicule utilitaire :  Le PTAC (poids total autorisé en charge) doit être inférieur ou égal à 3,5 tonnes, le véhicule doit comporter au maximum 9 places (conducteur compris). 

Il peut disposer d’une remorque d’un poids de 750 kg maximum et ne doit pas dépasser un PTAC total de 3,5 tonnes (véhicule+remorque). Il est possible d’augmenter le PTAC totale jusqu’à 4 250 kg grâce à une formation de 7 heures vous octroyant la mention additionnelle 96.

  • Moto légère : Que ce soit une moto ou un scooter à 2 roues, le moteur ne doit pas excéder une puissance de 15 chevaux (11 kilowatts) et une cylindrée de 125 cm³. 

Vous devez également avoir obtenu le permis B depuis au moins 2 ans ainsi qu’avoir suivi une formation pratique. Vous pouvez suivre cette formation de 7 heures dès lors que vous avez votre permis B depuis 1 an et 11 mois. Cette formation n’est pas nécessaire si vous avez eu votre permis B (avec l’équivalence A1) avant mars 1980, mais aussi si vous conduisiez une moto légère ou un scooter 3 roues appartenant à la catégorie L5e entre 2006 et 2010 après avoir obtenu votre permis B depuis au moins 2 ans.

Moto 125cc
Moto 125cc
  • Scooter 3 roues : il doit appartenir à la catégorie L5e, son poids à vide ne doit pas dépasser 1000 kg, il doit avoir une vitesse maximale supérieure à 45 km/h et une cylindrée qui doit être comprise entre 50 cm³ et 500 cm³.

En plus de ces conditions, vous êtes soumis aux mêmes prérequis que les motos légères. 

  • Camping-car : vous pouvez conduire un camping-car sous les mêmes conditions qu’une voiture ainsi qu’une camionnette/véhicule utilitaire. Vous pouvez conduire un camping-car de plus de 3,5 tonnes si vous avez obtenu votre permis B avant le 20 janvier 1975, en France, dans les conditions classiques et sans avoir subi d’invalidité ou d’annulation.
  • Tracteur agricole ou forestier : La vitesse maximale du véhicule ne doit pas dépasser les 40 km/h, il n’existe pas de limitation concernant le poids de la remorque. 

Bien que le permis B vous autorise à conduire un large choix de véhicules, il est nécessaire d’obtenir d’autres types de permis de conduire si vous souhaitez pouvoir utiliser d’autres types de véhicules. C’est le cas des permis de catégorie C pour les véhicules lourds de transport de marchandises ou de matériel, il existe aussi la catégorie D pour les véhicules pouvant transporter plus de 8 passagers. Les permis de catégorie A quant à eux vous seront exigés pour conduire des motos à 2 ou 3 roues de grosse cylindrée.

Pneus hiver (ou « pneus neige ») : le guide complet !

La saison de la neige bat son plein, pour les amateurs de ski ou de randonnée c’est la période idéale pour profiter de la montagne ! Pour rouler en toute sécurité, mieux vaut s’équiper correctement. Vous vous posez peut-être des questions sur les pneus d’hiver aussi appelés “pneus neige” pour savoir quand est-ce qu’ils sont obligatoires, comment les monter, etc… On vous explique tout juste ici !

IMPORTANT

Pour la 3ème année consécutive, entre le 1er novembre 2023 et le 31 mars 2024 il est obligatoire d’équiper son véhicule en pneus hiver ou de détenir des chaînes ou chaussettes à neige dans 34 départements proches de massifs montagneux (source : Sécurité routière).

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pneu hiver

Qu’est-ce qu’un pneu neige et quelle est sa particularité ?

Ce sont des pneus qui ne sont pas fabriqués avec les mêmes gommes que les pneus d’été. Plus souples et avec une sculpture à lamelles, ils permettent d’être efficaces quand la température de la route baisse en dessous de 7°C sur un sol sec, mouillé, enneigé ou verglacé. Les rainures plus profondes et plus larges permettent à la neige de s’écouler immédiatement. Les pneus neige adhèrent plus et permettent de freiner sur une distance beaucoup plus courte qu’avec des pneus d’été. En moyenne, des pneus neiges freinent 30 mètres avant, comparé à des pneus été.

Il n’est pas du tout recommandé d’utiliser des pneus hiver toute l’année, il est préférable de les changer car ils n’ont pas la même efficacité que les pneus d’été. En effet, ils s’useront beaucoup plus vite en période estivale mais également vous feront consommer plus et modifieront vos distances de freinage.

Quelle est la différence entre un pneu hiver et un pneu neige ?

Entre pneus neige et pneus d’hiver vous êtes peut-être perdu par ses appellations différentes. Il n’y a pas de différence, les noms ont évolué avec le temps et les technologies mais ce sont similairement les mêmes pneus.

Enfin, il existe aussi les pneus 4 saisons : c’est un compromis si l’on ne souhaite pas changer de pneus 2 fois par an. Ceux-ci sont assez efficaces mais il faut garder en tête que l’on n’obtiendra jamais les mêmes performances en matière d’adhérence et de consommation qu’un pneu spécifiquement conçu pour l’hiver ou l’été. Mais si vous habitez dans une zone peu enneigée ils feront l’affaire.

Comment reconnaître un pneu neige ?

Pour reconnaître un pneu neige homologué, c’est tout simple, il suffit de regarder l’inscription marquée sur le flanc du pneu ! Il existe deux types de marquage de pneumatiques d’hiver : 

  • les M+S “Mud and Snow”, abréviation anglaise qui signifie “boue et neige”. Ce marquage seul, prouve que ces pneus sont adaptés à l’hiver. Cependant, il n’est pas spécifique aux pneumatiques d’hiver car beaucoup de pneus 4 saisons l’ont également. Ce ne sont pas des pneus soumis à des tests par un organisme certifié. Ils sont reconnaissables par la mention M+S marquée sur le flanc.
pneu neige M+S
  • les 3PMSF “3 Peak Mountain Snow Flake” signifiant en français : 3 pics montagneux avec un flocon de neige. Ces pneus homologués signifient qu’ils sont certifiés et soumis à des tests minutieux de conduite sur neige. Réellement conçus pour la neige, ils sont d’autant plus performant que les M+S. On les reconnaît grâce au symbole alpin (un flocon de neige entouré de 3 pics montagneux), normalement  toujours accompagné du logo M+S.
pneu neige 3PMSF

Quand sont-ils obligatoires, que dit la réglementation ?

Vous avez déjà dû entendre parler de la nouvelle Loi Montagne II qui est entrée en vigueur cette année, le 1er novembre 2021. Dans certaines zones montagneuses définies, il est devenu obligatoire de porter des pneus hiver ou des chaînes durant la période du 1er novembre au 31 mars de chaque année. Si l’on ne respecte pas ses règles, l’automobiliste risque l’immobilisation de sa voiture et également une amende de 135€. Pour vous éviter tous ses inconvénients et être parfaitement en règle chaque hiver, il suffit d’avoir 4 pneus d’hiver ou de détenir des chaînes ou chaussettes dans son coffre.

Pour la loi Montagne, un pneu d’hiver légal est celui qui est marqué sur son flanc 3 PMSF et/ou M+S. Jusqu’au 1er novembre 2024, les pneus d’hiver uniquement marqués « M+S » seront tolérés mais par la suite il faudra obligatoirement avoir les 3PMSF.

Les zones montagneuses concernées à l’intérieur des 48 départements ont été définies en amont par les préfets et seront signalées par de nouveaux panneaux à l’entrée et sortie des zones.

panneaux zone obligation équipement neige

Voici une liste des départements concernés  : Ain (01), Allier (03), Alpes-de-Haute-Provence (04), Hautes-Alpes (05), Alpes-Maritimes (06), Ardèche (07), Ariège (09), Aude (11), Aveyron (12), Cantal (15), Corrèze (19), Corse-du-Sud (2A), Haute-Corse (2B), Côte-d’Or (21), Doubs (25), Drôme (26), Gard (30), Haute-Garonne (31), Hérault (34), Isère (38), Jura (39), Loire (42), Haute-Loire (43), Lot (46), Lozère (48), Meurthe-et-Moselle (54), Moselle (57), Nièvre (58), Puy-de-Dôme (63), Pyrénées-Atlantiques (64), Hautes-Pyrénées (65), Pyrénées-Orientales (66), Bas-Rhin (67), Haut-Rhin (68), Rhône (69), Haute-Saône (70), Saône-et-Loire (71), Savoie (73), Haute-Savoie (74), Tarn (81), Tarn-et-Garonne (82), Var (83), Vaucluse (84), Vosges (88), Yonne (89), Territoire de Belfort (90).

Certaines communes comprises dans ces départements sont exemptées, si vous souhaitez en savoir plus rendez vous sur le site de la sécurité routière.

 Est-ce que deux pneus d’hiver suffisent ?

Nous vous conseillons de faire équiper vos voitures de 4 pneus d’hiver pour une sécurité optimale et une meilleure tenue de route. Si vous mettez seulement 2 pneus hiver à l’avant, l’arrière de votre voiture aura tendance à déraper et si vous équipez seulement l’arrière, vous aurez du mal à freiner. 

De plus, il faut savoir que même s’il neige, les pneus hiver ne suffisent pas toujours. En montagne, il faut parfois mettre des chaînes, des chaussettes ou même des pneus à clous.

Comment choisir des pneus neige ?

Avant de prendre la décision d’acheter des pneus adaptés pour la saison, posez-vous la question de l’usage que vous allez en faire. Comptez-vous souvent aller en montagne ? Vivez-vous dans une zone où il neige beaucoup ? Quel est votre budget ?

Une fois que vous avez la réponse à toutes ses questions, pensez à vérifier les prescriptions du constructeur du véhicule en termes de dimensionnement.

Attention également au marquage des pneus, pour être sûr d’avoir affaire à des pneus adaptés pour l’hiver, il faut qu’ils soient homologués  M+S ou 3PMSF comme expliqué juste avant.

Et pour finir, prenez également en compte les labels des étiquettes européennes afin de comparer l’adhérence sur l’eau et la neige de votre pneu.

Quand les monter ? 

Nous vous conseillons de monter vos pneus neige, dès que les températures descendent en dessous de 7°c. Souvent dès le mois d’Octobre vous pouvez commencer à adapter vos pneus pour les périodes hivernales et ensuite les remonter au mois de Mars. Au-delà de ses indications, fiez-vous à la législation de la Loi Montagne II pour ne pas avoir de mauvaises surprises. En effet, il n’est pas bon de rouler toute l’année avec des pneus d’hiver. Ils s’useront beaucoup plus vite et perdront de leur efficacité.

Comment savoir si un pneu neige est usé ? 

Il faut faire attention à l’usure de vos pneus. Pour déceler s’ils sont en bon état, regardez les rainures : il ne faut pas qu’elles soient inférieures à une profondeur de 1,6 mm. Vous pouvez facilement le vérifier grâce au témoin d’usure. Lors d’un contrôle, les forces de l’ordre seront tolérants de plus ou moins 0,6 mm, au-delà ils pourront vous verbaliser d’une amende. Des pneus abîmés peuvent aussi vous valoir une contre visite au contrôle technique, pensez à souvent regarder leurs états !

Est-ce qu’il y a des questions sur les pneu neige à l’examen du code ?

Dans l’épreuve du code de la route, un cours est destiné à cette thématique. “Comment conduire sur la neige ?”. Dans celui-ci, on vous demandera de connaître : quel comportement adopter en cas de neige ? ou quels équipements est-il nécessaire d’avoir ? Nous pourrions également vous interroger sur la signification des panneaux d’entrée et de fin de zones montagneuses réglementées.

Une seule réponse à toutes ces questions : Lepermislibre ! Inscrivez-vous via l’espace candidats pour bénéficier de tous les cours et entraînements au code de la route.

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Les feux de position : le guide pratique

Un véhicule à moteur dispose de plusieurs types de phares. Les feux de position sont utilisés pour être vu dans des conditions de circulation précises. Dans quel cas les utiliser ? Quels sont les risques à ne pas les allumer ? Quelles sont les différences avec d’autres feux de signalisation ? Suivez le guide Lepermislibre pour avoir une idée éclairée des questions sur les feux de position à l’examen du Code de la route.

SOMMAIRE

Qu’est-ce que les feux de position ?

Encadrés par le code la route, l’utilisation et la mise en place des feux de position sont obligatoires dans la majorité des véhicules terrestres à moteur.

Définition des feux de position

Les feux de position font partis des dispositifs d’éclairage et de signalisation disponibles sur un véhicule à moteur. On les connait également sous le terme commun de « veilleuses » du fait de leur principale caractéristique : leur faible luminosité.

Leur fonction première est de signaler la présence du véhicule. En aucun cas, les feux de position servent à voir les éléments entourant le véhicule en situation de visibilité réduite. De ce fait, les feux de position sont utiles pour être vu des autres usagers, lorsque la visibilité est rendue difficile par des conditions de circulation précises.

feux de position

Où se situent les feux de position ?

Les feux de position sont situés à l’avant et l’arrière du véhicule. Plus précisément, le Code de la route (Article R313-4, Article R313-5 et R 313-4.1) donne les principales caractéristiques suivantes des feux de position :

Les feux de position avant :

  • Deux feux de position avant obligatoires sur un véhicule à moteur de « couleur blanche ou jaune et être visibles de nuit à une distance de 150 m » ;
  • Un à deux feux de position avant obligatoires sur un véhicule type tricycle ou quadricycle à moteur.

Les feux de position arrière :

  • Deux feux de positions arrière obligatoires sur un véhicule à moteur de « couleur rouge, non éblouissante, visible la nuit, par temps clair, à une distance de 150 mètres. » ;
  • Un à deux feux de positions arrière obligatoires sur un véhicule type tricycle ou quadricycle à moteur.

Bon à savoir

Sur le tableau de bord de la voiture, le symbole des feux de position est facilement reconnaissable par son pictogramme d’ampoule verte allumée.

Dans quels cas les utiliser et comment les allumer ?

L’utilisation des feux de position est encadrée par l’article R416-8 du Code de la route. Ils peuvent être allumés seuls ou avec d’autres phares de voiture, type feux de croisement, feux de route ou feux de brouillard selon des conditions de route et de visibilité précises.

Quelles conditions de route pour utiliser les veilleuses ?

Les feux de position peuvent être utilisés seuls uniquement lorsque la visibilité est déclinante sur une voie de circulation en ville parfaitement éclairée. Ce cas de figure se retrouve typiquement en agglomération avec un éclairage public suffisant dans une rue, avec une baisse de luminosité liée à la fin d’après-midi.

D’autre part, le conducteur a l’obligation d’allumer ses veilleuses en cas de stationnement gênant sur une chaussée mal éclairée.

A défaut d’avoir une visibilité optimale (moins de 200 mètres), le conducteur doit coupler l’utilisation des feux de position avec d’autres phares :

  • en conduite de nuit, avec des feux de croisement ou des feux de route sur une chaussée mal éclairée en agglomération ou hors agglomération ;
  • en cas de pluies, avec les feux de croisement voire les feux de brouillard en cas d’épisode pluvieux intense ;
  • en cas de chutes de neige, avec des feux de croisement ou le conducteur peut coupler l’utilisation des feux de position avec des feux de brouillard avant (et arrière si la visibilité est difficile) ;
  • en cas de brouillard, le conducteur peut allumer les feux de croisement, ou les feux de position avec ses feux de brouillard avant (si disponibles sur le véhicule) et arrière si la visibilité est très difficile.

Mise en marche des feux de position

Pour allumer ses feux de position, il suffit d’enclencher le comodo situé à la gauche du volant en tournant la manette sur la position du symbole de l’ampoule allumée.

Il est également possible de régler l’allumage des feux de position de façon automatique via un bouton situé à la gauche du volant en dessous de la ventilation. L’allumage s’effectue en fonction de la luminosité extérieure. Seuls les feux de route ont besoin d’une manœuvre manuelle du conducteur pour être mis en marche.Exception faite des véhicules équipés de feux de route automatiques.

Quelle est la portée des feux de position ?

Pour rappel, la fonction première des feux de position est de rendre le véhicule visible, et non de voir les autres usagers ou la voie de circulation.

L’utilisation des 4 feux de position permet aux autres usagers de la route de voir le véhicule sur une portée de 150 mètres. En cas de faible luminosité en agglomération en journée, ou quel que soit le type de voie de circulation en conduite de nuit, il est obligatoire d’allumer ses feux de croisement voire ses feux de route.

La différence entre feux de position et feux de croisement

Feux de position et feux de croisement sont des phares différents dans l’utilisation que l’on en fait. Les feux de croisement servent à la fois à voir et à être vu.

Contrairement aux feux de position, les feux de croisement servent à éclairer la voie de circulation (routes, autoroutes) de nuit en toutes circonstances, mais également le jour lorsque les conditions de visibilité sont difficiles (pluies, neige, brouillard). Les « codes » comme les appelle communément ont une portée de 30 mètres.

A noter qu’en dehors de l’agglomération, sur une chaussée non éclairée, il est obligatoire d’utiliser alternativement les feux de route et les feux de croisement afin de ne pas éblouir les usagers de la route que l’on croise.

La différence entre feux de position et feux diurne

Installés par défaut sur tous les véhicules commercialisés depuis le 01 janvier 2011, les feux diurnes ou feux de jour sont utilisés comme leur nom l’indique, en journée. Ils partagent une similitude commune avec les feux de position : rendre le véhicule visible des autres usagers.

Ces types de phares sont positionnés exclusivement à l’avant, contrairement aux feux de position. Autre point de différence, lors d’un stationnement gênant il est préférable de choisir d’allumer les feux de position pour signaler la position du véhicule plutôt que les feux diurnes. A la différence des feux diurnes, les feux de position peuvent rester allumés même lorsque l’on coupe le contact du véhicule.

Quand et comment changer les ampoules des feux de position ?

Pour une bonne longévité du système d’éclairage de son véhicule, il est indispensable de veiller à un entretien régulier de ses phares. Il est en effet recommandé de contrôler le bon fonctionnement de ses phares en général, et précisément de ses feux de position, à chaque fois que l’on s’apprête à utiliser son véhicule. Cet appel à la vigilance est également le même pour le réglage de la hauteur des feux.

Pour remplacer une ampoule de feux de position avant, il suffit de suivre les étapes suivantes :

  • débrancher au préalable la batterie ;
  • accéder au feu de position et dévissez le cache de protection ;
  • tirer vers l’arrière sur la douille de l’ampoule pour la sortir de l’optique ;
  • sortir la douille de l’ampoule de son emplacement et la remplacer par une ampoule neuve ;
  • remonter la douille de l’ampoule dans l’optique ;
  • refermer le couvercle de protection ;
  • rebrancher la batterie.

Bon à savoir

Sachez qu’une ampoule de feux de position défectueuse est une infraction au code de la route passible d’une amende de 3e classe de 68€.

Peut-on avoir des questions sur les feux de position à l’examen du code de la route ?

L’examen du code de la route se compose de 40 questions sur des thématiques diverses entourant la Sécurité routière et les règles de conduite à adopter sur le réseau routier.

Le sujet des « feux de position », ainsi que des dispositifs d’éclairage et de signalisation dans leur ensemble, sont abordés à différents niveaux, dans les 10 thèmes du Code de la toute. Ces thématiques font parties intégrantes des questions posées lors de l’examen du code.

En tant que candidat au permis et futur usager de la route, il est essentiel de maîtriser la définition et les usages des feux de position, au regard de la circulation routière, de l’environnement, de la mécanique du véhicule (localisation, mise en marche, entretien et maintenance).

Futur titulaire du permis de conduire, les feux de position n’ont plus de secrets pour vous dès maintenant. Vous savez maintenant quand les utiliser à bon escient pour votre sécurité et celle des autres usagers de la route. D’autre part, l’entretien des veilleuses est un point essentiel à ne pas négliger pour circuler en toute sécurité.

Régulateur de vitesse : définition & conseils utilisation

Équipement indispensable pour contrôler votre véhicule, le régulateur de vitesse permet de stabiliser automatiquement la vitesse lors de longues distances. Souvent confondu avec le limiteur de vitesse, le régulateur de vitesse n’a pourtant pas les mêmes fonctions. Quel est son rôle ? Comment l’utiliser ? Zoom de Lepermislibre pour tout savoir sur cet équipement de la voiture et réussir haut la main votre permis de conduire.

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Définition et rôle du régulateur de vitesse

Le régulateur de vitesse est un système d’aide à la conduite qui permet à un conducteur de fixer automatiquement la vitesse de son véhicule.

En 1945, un ingénieur mécanicien américain du nom de Ralph Teedor, est l’inventeur qui a créé le régulateur de vitesse. Aveugle depuis son plus jeune âge, il crée le régulateur de vitesse suite à un passage en voiture particulièrement agaçant dans la voiture de son avocat. Le 1er régulateur de vitesse fut installé sur une Chrysler Imperial en 1958.

Au fil des années et des améliorations, le régulateur de vitesse prend diverses appellations : Controlmatic, Touchomatic, Pressomatic.

Le conducteur fixe ou programme la vitesse souhaitée via une commande du régulateur. Ce dernier prend le relais de manière automatique pour maintenir une vitesse de croisière constante tout au long du voyage – sans intervention du conducteur sur la pédale d’accélération.

Bon à savoir : Où se trouve le régulateur de vitesse dans ma voiture ?

Le régulateur de vitesse est une commande installée généralement sur un comodo à gauche du volant ou sur le volant lui-même suivant les modèles de véhicule. Quant au symbole du régulateur de vitesse, il représente un cadran avec une flèche pointant sur la vitesse programmée.

Dans quelle situation utiliser le régulateur de vitesse ?

L’utilisation du régulateur de vitesse est réalisable dans des conditions de route bien précises. Il est fortement recommandé de mettre en marche son régulateur de vitesse sur des grandes lignes droites, avec un trafic fluide, soit sur des routes de type départementales, autoroutes ou nationales.

A contrario, plusieurs situations de route sont fortement déconseillées à l’utilisation du régulateur de vitesse :

  • en agglomération, où le trafic routier est souvent dense. Sans compter la diversité des usagers de la route présents (cyclistes, piétons, camions, autocars et bus, etc.) ;
  • en route descendante, car le conducteur aura tendance à freiner, désactivant de fait le régulateur de vitesse ;
  • sur une chaussée glissante (pluie, verglas), car le conducteur peut perdre le contrôle de son véhicule. A noter que le système antipatinage de certains modèles de véhicules désactive automatiquement le régulateur de vitesse en cas de mauvaise adhésion des roues motrices à la route ;
  • sur une route comportant beaucoup de virages. Le conducteur est obligé d’effectuer des manœuvres fréquentes : changement de vitesses, accélération et freinage.

Comment fonctionne un régulateur de vitesse ?

Le système d’aide à la conduite que constitue le système du régulateur de vitesse se décompose ainsi :

1. un capteur de la vitesse du véhicule installé à la sortie de la boîte de vitesses. Il est parfois couplé avec le système antiblocage de roues ABS ;

2. une unité de contrôle moteur ou l’Engine Control Module (ECM).

Le conducteur enclenche la mise en marche du régulateur de vitesse en programmant une vitesse souhaitée. Le capteur de vitesse envoie la consigne de vitesse à l’unité de contrôle moteur. En parallèle, le capteur de vitesse endosse le rôle de la pédale de l’accélérateur et ajuste en permanence le régime moteur au regard de la vitesse programmée. Sur les véhicules récents sans câble d’accélérateur, le capteur de vitesse contrôle le micromoteur de commande des gaz.

Bon à savoir

A noter que le régulateur de vitesse s’active dès que la voiture franchit une vitesse variable entre 30 à 50 km/h selon les modèles de véhicules. En dessous, le système se coupe automatiquement.

Comment l’actionner et le désactiver ?

Les commandes du régulateur de vitesse se trouvent généralement sur le volant avec plusieurs boutons à actionner, ou sur un comodo à la gauche dudit volant.

Actionner le régulateur de vitesse

Les commandes disponibles sur le régulateur varient en fonction des modèles de véhicules. Pour actionner le régulateur de vitesse, il suffit d’appuyer généralement sur le bouton « set » et d’entrer par pressions successives la vitesse souhaitée (110, 120, 130 km/h), puis selon le type de boîtes de vitesse :

  • sur une boîte automatique, le régulateur de vitesse ajuste la vitesse pour trouver sa vitesse de croisière ;
  • sur une boîte de vitesses manuelle, le conducteur doit au préalable effectuer toutes les manœuvres (changement de vitesse) pour atteindre la vitesse souhaitée. Le régulateur prend le relais dès que la vitesse programmée est atteinte.

Désactiver le régulateur de vitesse

Pour désactiver le système du régulateur de vitesse, le conducteur doit simplement sélectionner la commande prévue à cet effet sur le volant. Suivant les modèles de véhicule, le changement du mode régulateur à un mode classique peut être à la fois un bouton « cancel » que des boutons indiquant une flèche à droite (>) ou à gauche (<).

La désactivation du régulateur de vitesse peut également être temporaire. En cause, une intervention du conducteur (ex. : freinage, appui prolongé sur la pédale d’embrayage, dépassement) ou des conditions de route dangereuses (manque d’adhérence des pneus, régime moteur élevé, température élevée des freins, vitesse en dessous de 30km/h). Dans ce cas, le mode veille est activé. Le conducteur doit généralement programmer de nouveau le régulateur de vitesse manuellement.

Quelle est la différence entre un limiteur et un régulateur de vitesse ?

Souvent confondus, le régulateur et le limiteur de vitesse sont deux dispositifs d’aide à la conduite. Ils permettent tous deux d’adopter une conduite confortable, mais ont pourtant des missions très différentes.

Le limiteur de vitesse – connu également sous le nom de Dispositif Limiteur Réglable de la Vitesse (DLRV) – est un outil de bridage de la vélocité du véhicule. Son fonctionnement est très différent du régulateur de vitesse, puisqu’il permet au conducteur de circuler normalement dans son véhicule en effectuant toutes les manœuvres au volant – changement de vitesses, freinage et accélération – jusqu’à une vitesse limite programmée. Une fois la limite de vitesse atteinte, la pédale d’accélérateur se coupe.

Ainsi, le limiteur de vitesse est un outil efficace pour éviter tout excès de vitesse. Un signal sonore se déclenche dès que la vitesse limite programmée est dépassée.

Bon à savoir

A partir de juillet 2022 tous les véhicules neufs seront obligatoirement équipés d’un limitateur de vitesse !

Selon une des dernières directives de la commission Européenne, tous les véhicules mis en circulation dès juillet 2022, seront équipés obligatoirement d’un limiteur de vitesse intelligent. Ce système d’adaptation intelligente de la vitesse (AIV) permet de respecter la vitesse réglementaire autorisée. Via une caméra et un traceur GPS, le dispositif intelligent est capable de reconnaître les limitations en vigueur sur la route empruntée. L’AIV agit sur la pédale d’accélérateur en la faisant vibrer et peut déclencher un signal sonore pour prévenir le conducteur en cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée.

Est-ce que l’on consomme plus avec un régulateur de vitesse ?

Dans des conditions d’utilisation optimale (de grandes lignes droites sur autoroute, nationale et départementale), le régulateur de vitesse peut être une aide précieuse pour réduire sa consommation de carburant.

En effet, les avantages du régulateur de vitesse vont permettre au conducteur d’adopter une vitesse constante et d’éviter les accélérations intempestives ainsi que les à-coups (débrayage, accélération). Des manœuvres souvent gourmandes en consommation d’énergie.

D’autre part, outre l’aspect économique et écologique pour l’environnement, sachez que la fonction première du régulateur de vitesse est de vous permettre d’adopter une conduite sécurisée et responsable.

Le régulateur de vitesse est un système ingénieux d’aide à la conduite. Ce dispositif de confort ne doit pourtant pas vous faire oublier les réflexes à avoir au volant de votre véhicule. Jeune permis ou conducteur expérimenté, gardez votre vigilance intacte pour respecter les règles de base de la Sécurité routière et du Code de la route !

Le frein moteur : définition et usage

Le frein moteur est une notion qui revient beaucoup quand on passe son Code de la route. C’est d’ailleurs souvent une énigme pour les jeunes conducteurs. C’est tout simplement une expression qui fait référence à un comportement du moteur dans une situation donnée. Mais c’est quoi exactement le frein moteur ? Comment fonctionne-t-il ? À quoi sert-il ? Dans quelles situations l’utiliser ? Nous vous révélons tous les secrets du frein moteur : sa définition, son usage, son fonctionnement, sans oublier nos conseils avisés. 

SOMMAIRE

Qu’est-ce que le frein moteur et comment fonctionne-t-il ? 

D’après les notions mécaniques du code de la route, le frein moteur est un phénomène mécanique créé de façon automatique par le moteur du véhicule lorsque, en roulant, un conducteur lâche la pédale d’accélérateur après avoir passé une vitesse. En définitive, le frein moteur est une décélération aussi automatique que naturelle gérée par le moteur, qui donne l’impression au conducteur qu’il est en train de freiner. 

Son fonctionnement est (presque) simple. Dans cette situation, ce sont les roues qui entraînent le moteur sur l’élan de la voiture. A contrario, lorsqu’un conducteur accélère, c’est son moteur qui engendre un mouvement des roues et génère ainsi une force motrice. 

Lorsqu’un conducteur est au volant d’une voiture, il a trois options pour réduire la vitesse : 

  • Il appuie son pied droit sur la pédale de frein située au milieu du pédalier (c’est le frein principal).
  • Il lève le frein à main (en cas de dysfonctionnement du frein principal, en démarrage en côte ou au moment de se garer).
  • Il utilise le frein moteur pour ralentir en rétrogradant les vitesses pour s’arrêter tranquillement en appuyant ensuite sur la pédale du frein principal. 

Attention : le frein moteur n’a aucune utilité en cas de freinage d’urgence ! Il n’offre pas à la voiture la possibilité de s’arrêter totalement. En revanche, l’utilisation conjointe du frein moteur et du frein principal est importante pour s’arrêter doucement et avertir les usagers qui vous suivent à l’aide des feux-stop. 

Dans quelles situations utiliser le frein moteur ? 

Lorsque vous êtes au volant de votre voiture, il existe de nombreuses situations dans lesquelles utiliser le frein moteur est la bonne option. 

  • Pour ralentir 

Il n’est pas toujours nécessaire de freiner dans l’urgence, au contraire ! Grâce au frein moteur, vous pouvez rétrograder et ralentir quand c’est nécessaire. 

Exemples : à l’approche d’un carrefour à sens giratoire, d’un passage piéton, d’un feu de signalisation, par mesure de sécurité, vous allez décélérer. Le frein moteur est idéal pour anticiper les besoins. Généralement, vous levez le pied de l’accélérateur et vous baissez de régime en rétrogradant… Et vous avez la possibilité de freiner avec la pédale de frein pour arrêter le véhicule si c’est nécessaire. 

  • Pour gérer une descente ou une montée 

Lors d’une descente, il est absolument impératif d’utiliser le frein moteur. Les descentes à forte pente ont tendance à être dangereuses. En effet, plus la vitesse du véhicule est élevée, plus la distance de freinage est importante. 

Pour les pentes supérieures à 10%, l’utilisation du frein moteur peut être amplifiée pour des raisons de sécurité. Pour cela, il suffit d’augmenter le régime moteur, ce qui revient à rétrograder. C’est bruyant mais efficace ! 

Cela vous permet aussi de limiter l’usage des freins à frictions (à disque ou à tambour), surtout dans les zones montagneuses où leur efficacité est limitée à cause d’une surchauffe. 

  • Pour redémarrer en côte 

Le conducteur utilise principalement le frein moteur pour redémarrer en côte, avec ou sans l’utilisation du frein à main. Sachez qu’en montée, le frein moteur est plus efficace avec les trois premières vitesses. 

  • Pour aborder un virage 

Dans les virages, il convient d’utiliser le frein moteur pour rétrograder avant l’amorce de la courbe, en s’aidant des petits rapports. Pour ne pas abîmer le moteur, il est conseillé de ne pas dépasser les 3000 tours par minute sur le compte-tours. 

Dans tous les cas, il faut savoir comment fonctionnent les freins d’une voiture et avoir conscience qu’une mauvaise technique de freinage peut s’avérer dangereuse. 

Où se situe-t-il et comment le déclencher ? 

Le frein moteur est un phénomène mécanique qui se manifeste sur tous les véhicules existants, qu’ils soient à boîte manuelle ou automatique. Pour que le phénomène du frein moteur se mette en place, il faut toujours commencer par lever le pied de l’accélérateur. Ensuite, vous pouvez exercer une pression douce et sans à-coup sur la pédale de frein. Pour réussir son freinage, la clef est l’anticipation. Dans tous les cas, privilégiez les freinages en douceur pour préserver tous les équipements liés au freinage comme les disques et les plaquettes de frein mais aussi l’ensemble de votre véhicule. Cela permet de limiter l’usure et de prolonger la durée de vie. Votre véhicule vous dit merci ! 

Le frein moteur est une véritable aide à la conduite et s’avère particulièrement efficace lors des phases de freinage et de rétrogradage. Il se manifeste sur tous les rapports de votre boîte de vitesse, de la première jusqu’à la sixième. N’oubliez pas qu’une vitesse doit obligatoirement être enclenchée pour que le phénomène de frein moteur s’actionne.

Pour rappel, il faut passer de la cinquième vitesse à la quatrième à 70 km/h, de la quatrième à la troisième à 50 km/h, de la troisième à la deuxième à 30 km/h et de la deuxième à la première si vous roulez à moins de 15 km/h.

Le frein moteur avec une boîte automatique 

L’utilisation du frein moteur peut se faire sur toutes les voitures, même celles à boîte automatique, bien qu’elles ne disposent pas de boîte de vitesse. Sur une boîte automatique, il existe deux façons d’enclencher le frein moteur :

  • À l’aide des commandes 

Les commandes peuvent être placées au niveau du commodo, sur le levier de vitesse ou sur le volant. Elles sont présentes sur les boîtes séquentielles et se reconnaissent généralement grâce aux symboles « + » et « -« . 

  • À l’aide du blocage de rapport 

Grâce au levier de vitesse, vous avez la possibilité de choisir le rapport sur lequel vous souhaitez être. Généralement, vous êtes sur la position « D » (Drive), mais vous aurez besoin de vous mettre sur « 3 », « 2 » ou « L » (Low) en cas de descente avec du dénivelé. 

Le frein moteur abîme-t-il le moteur ? 

Halte aux idées reçues ! Le frein moteur n’abîme pas le moteur de votre véhicule. Si vous savez bien l’utiliser, il permet même de le préserver et d’allonger sa durée de vie en évitant le sous-régime. Autre avantage non négligeable : cela vous évite aussi de consommer trop de carburant ! Chaque fois que vous appuyez sur la pédale du frein principal, vous dépensez du carburant… Et vous seriez étonné de savoir combien de fois vous appuyez sur cette pédale lors d’un trajet ! 

Le frein moteur, terme obscur et redouté des apprentis et jeunes conducteurs, est en fait un véritable allié des conducteurs aguerris. Il permet une conduite fluide, de s’adapter au mieux à chaque situation, de préserver ses équipements et de faire des économies de carburant. C’est également la solution idéale si vous voulez adopter une conduite respectueuse de l’environnement. Il n’y a plus qu’à le mettre en pratique dans les meilleures conditions possibles pour profiter de tous ces avantages. 

L’angle mort en voiture : l’essentiel à connaître

personne qui conduit

L’angle mort est une notion essentielle à connaître dans l’apprentissage de la conduite, mais également pendant toute la vie du conducteur. Véritable ennemi des automobilistes, l’angle mort est la cause de nombreux accidents. Il est important de savoir ce qu’est l’angle mort, où il se trouve, dans quelles situations le contrôler, etc. Lepermislibre fait un point complet sur l’angle mort en voiture. 

SOMMAIRE

Pourquoi dit-on « angle mort » et que cela signifie-t-il ? 

Dans une voiture, plusieurs champs de vision sont naturels et complétés par les rétroviseurs pour les conducteurs. Malheureusement, certaines zones restent invisibles, ce sont ces zones qu’on appelle « angle mort ». L’angle mort correspond donc à la zone invisible du champ de vision du conducteur. Cette zone est comprise entre la zone relative à la vision latérale du conducteur et celle que le conducteur peut voir grâce à son rétroviseur latéral droit ou gauche. 

Où se trouve l’angle mort ? 

L’angle mort se retrouve sur de nombreuses zones en voiture et multiplie ainsi les dangers.

  • Les angles morts latéraux arrière

Il s’agit de deux angles morts qui se situent de part et d’autre de la voiture qui prennent la forme de deux triangles partant de l’arrière de la portière avant. 

  • Les angles morts oubliés 

De manière logique, certains endroits offrent une visibilité très limitée au conducteur. C’est par exemple le cas de la zone juste devant le capot de la voiture, mais aussi juste en-dessous du pare-brise arrière. Le danger est de ne pas voir une borne, un plot sur un trottoir, un animal, etc. Sans oublier les angles morts de carrosserie, il s’agit des montants de carrosserie qui gênent le conducteur. 

Dans quelles situations contrôler un angle mort ? 

Lors de l’apprentissage de la conduite, les moniteurs d’auto-école n’hésitent pas à insister sur les situations dans lesquelles il est primordial de contrôler un angle mort. Ne pas vérifier coûte de nombreux points lors du permis de conduire ! 

Lors d’un trajet en voiture, voici les situations les plus fréquentes qui nécessitent la vérification de l’angle mort

  • Lors d’un changement de direction à une intersection 
  • Avant un changement de file
  • Avant une intersection sur l’autoroute
  • Lors d’une sortie de stationnement 
  • Lors de la sortie d’un giratoire ou rond-point (prendre un rond-point n’est pas toujours chose aisée… Imaginez le rond-point de la place de l’Étoile à Paris !)
  • Durant une manœuvre 

De manière générale, il convient d’être particulièrement vigilant lors des croisements et dépassements qui nécessitent des règles et des contrôles bien particuliers. 

Comment regarder dans l’angle mort ? 

Effectuer les contrôles de l’angle mort doit être un réflexe. C’est une notion importante bien connue du Code de la route et des apprentis conducteurs, mais qui a tendance à s’oublier une fois installé confortablement au volant. Rappelons qu’en France, le non-respect des angles morts est à l’origine d’accidents mortels, ils sont responsables environ de 9% des accidents mortels concernant les piétons et de 8% chez les cyclistes.

Par définition, l’angle mort ne se trouve pas dans votre champ de vision. Il ne peut être contrôlé via les rétroviseurs intérieurs et extérieurs. Il faut donc regarder dans l’angle mort en vision directe. Pour y parvenir, l’astuce est de faire pivoter votre tête pour regarder directement dans la direction de l’endroit à couvrir. Attention ! Ce mouvement doit être réalisé très rapidement afin de garder toute votre attention en conduisant et de ne pas modifier votre trajectoire involontairement. 

L’angle mort et les autres usagers de la route 

Pour les cyclistes : 

À l’instar des piétons, les cyclistes sont des usagers particulièrement vulnérables. Si vous circulez à vélo, une des règles est de ne jamais dépasser par la droite près d’une intersection. De manière générale, les intersections présentent les principaux dangers pour les vélos. Si vous êtes près d’un camion, soyez vigilant et restez à bonne distance à l’avant ou à l’arrière, mais jamais sur un côté, où vous seriez immanquablement dans l’angle mort. 

Cyclistes sur la route

Pour les camions : 

Saviez-vous que l’angle mort est proportionnel à la longueur et à la hauteur du véhicule ? Autrement dit, plus le camion est imposant, plus l’angle mort est important, encore plus que sur une voiture.  Un poids lourd comporte des angles morts sur les côtés, mais aussi à l’avant et à l’arrière. Dites-vous que si vous ne parvenez pas à voir les yeux du conducteur par le rétroviseur ou par la fenêtre, alors il ne vous voit pas. Depuis le 1er janvier 2021, les véhicules lourds sont dans l’obligation d’être équipés d’une signalisation matérialisant leurs angles morts. 

L’angle mort est une notion à ne jamais oublier dans sa vie de conducteur. Il est essentiel de toujours contrôler ses angles morts pour éviter de mettre en danger les autres conducteurs, mais également les usagers les plus vulnérables comme les cyclistes et les piétons. Plus qu’un simple contrôle, c’est un réflexe ! 

Les avantages du permis : le top 5 !

Avec plus de 1,5 millions de tentatives à l’examen chaque année, le permis de conduire est aujourd’hui un indispensable et offre à son détenteur de nombreux avantages dont il ne pourra plus se passer par la suite ! L’autonomie et la facilité de se déplacer font notamment partie des nombreux avantages à réussir l’examen du permis B, mais pas que ! On vous dit tout juste ici.

Avantage #1 : Avoir son permis c’est pouvoir se déplacer quand on veut ! 

Le premier avantage d’avoir son permis de conduire mais aussi le plus évident c’est l’autonomie !

En effet lorsque vous obtenez votre permis de conduire vous ne dépendez plus de personne pour vous déplacer. Vous devenez alors totalement autonome et libre de vous rendre où vous le souhaitez, lorsque vous le souhaitez avec votre voiture.

Plus besoin de déranger ou d’attendre qui que ce soit lorsque vous voulez vous rendre quelque part, c’est maintenant vous qui décidez quand partir !

avantage du permis

Et où on veut !

Vous ne serez plus limités dans vos destinations !

On le sait, nombreux sont les problèmes liés aux transports en communs, que ce soit les retards, les temps de trajet allongés, les lieux non desservis ou le fait que vous devez encore marcher plusieurs minutes pour vous rendre à votre lieu de rendez-vous, les transports en communs ne sont pas toujours le moyen le plus pratique pour se déplacer.

Lorsque vous obtenez votre permis de conduire vous pouvez vous déplacer où vous voulez, peu importe la distance. Sans compter sur les départs en vacances ou week-end entre copains facilités !

Avantage #2 : Un accès plus facile à l’emploi 

Pour trouver l’emploi qui vous convient, le permis de conduire permet d’accéder à des postes qui seraient par exemple non desservis par des transports en commun ou qui le nécessiterait par sa nature (exemple : commercial itinérant).

Les possibilités accordées par le permis de conduire ne sont pas négligeables lorsqu’il s’agit de se rendre sur son lieu de travail. Il se peut que quelquefois le lieu ne soit pas desservi par les transports en communs s’il ne se situe pas en périphérie de la ville ou encore qu’ils vous mettent en retard régulièrement.

L’obtention de votre permis de conduire vous permettra également d’élargir votre champ de recherche d’emploi. Vous bénéficierez d’une plus grande mobilité, nécessaire et parfois requise pour l’obtention de votre job de rêve !

Avantage #3 : Se déplacer avec des proches et pouvoir transporter des objets encombrants

Avoir le permis de conduire c’est aussi avoir la possibilité d’accompagner ses proches pour les sorties. Qu’il s’agisse de rendre service à votre meilleur ami ou de déposer votre petit frère au sport, le permis de conduire s’avère très utile dans toutes sortes de situations pour déplacer une personne quand le contexte l’exige.

Pour ce qui est de la machine à laver que vous venez d’acheter, impossible de la ramener chez vous en bus. La voiture est un moyen simple et efficace de déplacer des objets encombrants !

Avantage #4 : Diviser les coûts de déplacement en proposant du covoiturage

Grâce à l’essor des plateformes de covoiturage, il est possible de gagner de l’argent en conduisant !

Lorsque vous utilisez le covoiturage en plus de faire un geste pour la planète, de rendre service et de faire de nouvelles rencontres, vous pouvez largement diminuer les coûts de vos trajets (essence et péages) voir même gagner de l’argent !

Avantage #5 : Le plaisir de conduire !

Conduire comme exutoire ? 

Certaines personnes se servent de la conduite comme d’un moyen de se vider la tête, de penser à autre chose. Que ce soit une conduite sous la forme d’une balade tranquille dans un beau décor ou encore une conduite sportive à bord d’un bolide sur un circuit pour les plus avides de sensations fortes, la conduite peut se transformer en un réel moment de plaisir !

Les avantages de passer son permis en ligne (candidat libre) :

Il existe maintenant de nouvelles solutions plus simples, rapides et moins coûteuses pour obtenir votre permis B que les auto-écoles traditionnelles.
Que ce soit pour les révisions du code de la route, l’examen théorique ou encore les cours de conduite et l’examen pratique des solutions en ligne existent, c’est le cas avec Lepermislibre !

En effet, en passant son permis en ligne :

  • Plus besoin de se rendre à l’auto-école pour s’entraîner au code !

On peut réviser directement de chez soi ou ailleurs, dès qu’on le souhaite car tout se passe sur la plateforme en ligne dès qu’on s’inscrit. A l’aide des cours officiels disponibles on apprend puis on peut s’exercer grâce aux quizz et aux examens blancs. 

  • On réserve sa place d’examen en ligne !

En tant que candidat libre, vous pouvez réserver votre place d’examen sur internet. Il existe une multitude de centres d’examen pour candidat libre en France pour passer son code et permis.

  • Pour ce qui est de la conduite c’est aussi plus simple !

Vous n’avez simplement qu’à réserver vos heures de conduite avec nos moniteurs diplômés sur la plateforme, en sélectionnant le point de rendez-vous le plus proche de chez vous et c’est parti !

  • Un prix bien moins élevé !

L’avantage principal de passer son permis en ligne c’est le prix, en moyenne le code est 16x moins cher qu’en auto-école classique. Quant aux 20 heures de conduite c’est 720€ contre en moyenne 1300€ en auto-école classique

N’attendez plus ! Avec tous ces avantages il ne vous reste plus qu’une chose à faire, passer le permis à votre tour !

L’histoire du code de la route : on vous dit tout !

Le code de la route tel qu’on le connaît aujourd’hui comporte l’ensemble des réglementations de la circulation sur la route et les chaussées. Il dicte à ses usagers les comportements à adopter lorsqu’ils circulent grâce à un véhicule, qu’il soit motorisé ou non. L’histoire du code de la route s’est construite au fur et à mesure pour aboutir à ce qu’il est aujourd’hui, il s’est adapté à son époque et aux problématiques qu’elle posait, toujours dans le but d’assurer la sécurité des usagers de la route ! 

SOMMAIRE

histoire du code de la route

Quand a été créé le code de la route et qui l’a écrit ?

Une réglementation de la circulation fut nécessaire dès le XVIIIème siècle pour encadrer les déplacements des voitures à cheval ou des chars à bœuf. Elle comprenait des règles basiques afin de faciliter la circulation.

C’est en 1893, après l’apparition des premières voitures à moteur en 1885, que Louis Lépine instaure à Paris un “certificat de capacité”, ce certificat destiné aux hommes est obtenu à la suite d’un examen technique : c’est l’ancêtre du permis de conduire.

Suite à l’explosion de l’automobile au début du XIXème siècle et à la hausse des accidents, Jules Perrigot rédige le 1er code de la route en 1904, il comporte 10 articles dont la fameuse priorité à droite, ce texte sera adopté et appliqué dès 1905.

C’est finalement le 27 mai 1921 que sort le “décret concernant la réglementation de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique”, c’est le premier livre de code de la route officiel. Ce texte rédigé par Yves Le Trocquer est issu d’une refonte des décrets précédents dont ceux de Jules Perrigot.

Ce modèle s’est évidemment amélioré mais il est resté durable car en 2021 on fêtait les 100 ans du code de la route !

Pourquoi a t-on créé le code de la route ? 

Le code de la route a été créé pour faire face au besoin de réguler et sécuriser une circulation toujours plus dense au cours du XIXème siècle.

Suite à l’augmentation du nombre d’automobilistes (53 000 en 1910 / 333 000 en 1920)  qui devaient partager la chaussée avec les calèches et autres véhicules à traction animale, les accidents se sont multipliés et le manque de sécurité se faisait ressentir. Il est devenu nécessaire d’établir des règles afin de limiter les accidents et permettre à tous les usagers de la chaussée de circuler plus sereinement et en toute sécurité.

A quoi ressemblait le premier code de la route ? 

Le premier livre de code de la route était composé de plusieurs décrets, constitués d’articles qui expliquaient les règles de circulation et la réglementation en vigueur. C’est depuis sa parution qu’on doit entre autres rouler à droite, on peut noter qu’il n’imposait pas de limitation de vitesse, les conducteurs devaient seulement “rester maître de leur vitesse”.

Source de l’image : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6150313g.texteImage

Est-ce qu’il a toujours fallu faire moins de 5 fautes pour le réussir ?

La réponse est oui !
Pour acquérir le permis de conduire, l’obtention au préalable d’un examen avec des questions posées par un examinateur qui confirme les connaissances du code de la route n’a été rendu obligatoire qu’en 1957. 

Depuis ce jour 5 fautes maximum sont tolérées pour obtenir le code de la route et avoir l’opportunité de passer le permis de conduire, si le candidat fait 6 fautes il devra alors retenter sa chance.

Il existe cependant de nombreuses rumeurs qui prétendent que le nombre minimum de fautes pour réussir l’examen du code de la route va diminuer à 3 fautes : il est important de préciser que cette rumeur est fausse et que cette modification n’est pas prévue.

Quand a t-il été modifié pour la dernière fois ?

Le code de la route fait régulièrement l’objet de modifications mineures, c’est par exemple le cas en 2021 où des équipements spéciaux de montages ont été rendus obligatoires sur les véhicules dans 48 départements montagneux. 

La dernière importante réforme du code de la route remonte quant à elle à mai 2016, cette réforme qui découle de la Loi Macron sur l’examen théorique et générale du code de la route comprend plusieurs modifications :

  • Ajout de plus de questions de code lors de l’examen 
  • Ajout de questions sous le format vidéo
  • Plus de thématiques abordées
  • Augmentation du nombre de place d’examen 

Si tu ne l’as pas encore, on t’aide à le réussir du 1er coup ! 

C’est ici qu’on rentre en jeu ! 

Lepermislibre c’est :

  • Des cours de code complets sur toutes les thématiques du code de la route
  • Des vidéos 360VR pour t’aider à prendre tes marques au volant
  • Plus de 2700 questions de code officielles 
  • Des quizz pour t’entrainer en illimité pendant 1 an
  • Des examens blancs pour te tester 
  • Un live chaque semaine avec un enseignant diplômé
  • La possibilité de réserver ta date d’examen en ligne 

Avec un taux de réussite au premier examen de 78% et un code 16x moins cher qu’en auto-école traditionnelle, Lepermislibre t’accompagne dans ta formation au code de la route pour obtenir ton code du 1er coup ! 

Avec plus de 1,5 millions de candidat chaque année, l’examen du code de la route ainsi que celui du permis de conduire représentent les examens les plus passés en France. Bien qu’il ait évolué et continuera d’évoluer avec son temps pour répondre aux problématiques de circulation actuelles comme il l’a toujours fait, le code de la route reste un examen incontournable dans la vie de chaque conducteur.

La conduite supervisée : tout ce qu’il faut savoir

Enseignants de la conduite

L’examen du permis de conduire est connu pour être un examen difficile, beaucoup de candidats ne réussissent pas du premier coup. Heureusement, il existe des moyens d’augmenter ses chances et d’arriver plus confiant le jour J. Si vous avez plus de 18 ans, la conduite supervisée vous permet de pratiquer la conduite avec un accompagnateur sans la présence d’un moniteur. On vous explique tout juste ici. 

SOMMAIRE

En quoi consiste la conduite supervisée ? 

La conduite supervisée permet à un candidat majeur, à la suite de sa formation initiale de 20h de conduite en auto école, de commencer la conduite en autonomie avec la présence d’un accompagnateur.
Le but de la conduite supervisée est d’offrir la possibilité au candidat lorsqu’il le souhaite (après un échec à l’examen de conduite ou non), de prendre en responsabilité en conduisant sans la présence du moniteur et sans les doubles commandes.
Le candidat est donc mis dans un cadre de conduite nouveau pour lui, il ne peut plus se reposer sur son moniteur mais doit au contraire se responsabiliser ce qui l’aidera à être plus à l’aise le jour de l’examen et donc à augmenter ses chances de réussite.

conduite supervisée

Qui peut en bénéficier et à quel âge peut-on commencer ?

Pour pouvoir bénéficier de la conduite supervisée il faut remplir les conditions suivantes :

  •  Premièrement le candidat doit avoir 18 ans pour commencer la conduite supervisée. 
  •  Il faut ensuite être titulaire du code de la route depuis moins de 5 ans.
  •  Le candidat doit avoir réalisé au minimum les 20h de conduite obligatoires en compagnie d’un moniteur d’auto école agréé.   
  •  Le candidat doit également obtenir l’attestation de fin de formation initiale (AFFI), ce document est délivré par le moniteur de conduite à la suite d’un rendez-vous de 2h en présence de l’accompagnateur. Le moniteur doit estimer que le candidat à un niveau de conduite suffisant pour conduire sans sa présence, il remet également un guide ainsi que des conseils pour que la conduite supervisée se passe au mieux.
  • Pour finir, l’accompagnateur doit obtenir l’accord de l’assureur de son véhicule, une extension de garantie peut être nécessaire. 

Dans le cas d’un échec à l’examen du permis de conduire, le candidat ne nécessite plus l’attestation de fin de formation (AFFI) pour bénéficier de la conduite supervisée. Cependant le candidat doit avoir validé des compétences minimales prédéfinies lors de son examen du permis de conduire, si ce n’est pas le cas alors le candidat doit obtenir l’AFFI pour accéder à la conduite supervisée.

A noter

Pour le moment Lepermislibre ne propose pas la conduite supervisée.

Comment se passe la conduite supervisée ? 

La conduite supervisée doit obligatoirement commencer par la formation initiale en auto-école de 20h de conduite avec un moniteur agréé. 
Le candidat doit ensuite choisir son accompagnateur, il doit correspondre à ces critères spécifiques :

  •  5 ans d’ancienneté de permis B
  •  pas d’annulation/d’invalidation de son permis de conduire au cours des 5 dernières années

Le candidat peut avoir recours à plusieurs accompagnateurs s’ il le souhaite.

A la suite de cette formation et l’obtention de l’attestation de formation initiale délivrée par le moniteur, le candidat peut alors commencer sa conduite supervisée. 
Lors de sa conduite supervisée le candidat peut conduire autant qu’il le souhaite et n’est soumis à aucun temps ou distance de conduite minimum.

Quelle différence avec la conduite accompagnée ?

Bien que la conduite supervisée bénéficie de nombreux avantages communs à la conduite accompagnée, on peut noter plusieurs différences.

La première différence entre la conduite supervisée et accompagnée est la durée de la période probatoire. Après l’obtention du permis de conduire en conduite supervisée, la période probatoire est de 3 ans (contre 2 ans en conduite supervisée). Ce qui signifie que les 12 points sont récupérés en 3 ans à raison de 2 points par an.

La seconde différence est que la conduite supervisée ne vous permettra pas de bénéficier de tarifs préférentiels “jeune conducteur” auprès de votre assurance.

Plus d’infos ici sur la différence entre la conduite accompagnée et la conduite supervisée

Quelles sont les règles à respecter ? 

Lors de la conduite supervisée le candidat doit :

  • Placer le disque autocollant ou magnétique “conduite accompagnée” à gauche de la vitre arrière du véhicule.
  • Conduire sur le réseau routier et autoroutier français et il est soumis aux limitations de vitesse jeune conducteur. 
  • Respecter les mêmes règles que lors de ses leçons de conduite avec son moniteur.


Du côté de l’accompagnateur, il est susceptible de subir les mêmes sanctions que s’il conduisait normalement et peut donc se voir retirer son permis s’il est sous l’effet de l’alcool ou de stupéfiants par exemple. 

Avantages et inconvénients de la conduite supervisée

La conduite supervisée est vue comme une aubaine par de nombreux candidats car elle permet d’améliorer sa conduite de manière non négligeable.!
La conduite supervisée est en effet très peu coûteuse car les seuls frais sont ceux relatifs au véhicule, ils comprennent généralement l’essence et l’assurance.

Elle permet au candidat de conduire très régulièrement et d’accentuer son travail  sur ses points faibles, le candidat peut se faire un emploi du temps avec des tâches spécifiques attribuées à des journées par exemple.

Le résultat de cette conduite est de rendre l’élève beaucoup plus responsable et autonome, confiant de l’expérience engrangée pendant cette période.

Il existe tout de même des points négatifs qui peuvent cependant être évités grâce à une bonne rigueur et à un accompagnateur impliqué. Il faut au maximum éviter de prendre des mauvaises habitudes qui pourraient compromettre l’obtention de l’examen, les mots d’ordre sont rigueur et organisation.