Assurance auto Dacia : le prix par modèle et les formules d’assurance Lepermislibre

photo voiture Dacia

Vous souhaitez trouver la meilleure assurance auto pour une Dacia ? Quelle formule d’assurance auto choisir selon le modèle de Dacia ? Quel est le tarif pour assurer son véhicule Dacia Sandero ou Duster ? Pour le savoir, suivez notre guide spécial assurance auto Dacia.

SOMMAIRE

Assurance pour une Dacia : quelle formule choisir ?

D’origine Roumaine et filiale de Renault, le constructeur automobile Dacia commercialise des véhicules très populaires en France pour leur robustesse alliée à un prix de vente très attractif.

Pour rouler dans une Dacia en toute sécurité et légalité, sachez qu’un niveau de garantie adapté est utile pour obtenir la meilleure protection de son assurance auto.

Il existe 3 types de formules d’assurance auto pour votre voiture Dacia :

  1. l’assurance auto au tiers qui propose le niveau de protection minimale avec la garantie responsabilité civile. Cette formule basique et la moins chère couvre uniquement les dommages causés à un tiers lors d’un sinistre auto. Choisissez cette formule de préférence pour une Dacia d’occasion avec une faible cote Argus ;
  2. l’assurance auto au tiers plus qui offre un bon équilibre entre le niveau de protection étendu (vol, incendie, bris de glace) et le coût de la cotisation annuelle. Cette formule d’assurance auto tiers+ pour une Dacia peut être intéressante pour un modèle de véhicule économique tel que le Sandero ;
  3. l’assurance auto tous risques qui permet d’avoir un niveau de protection complet sur tous les dommages causés ou subis dans un sinistre auto. Ce niveau de garantie accessible à un tarif souvent élevé est idéal pour un véhicule neuf avec de nombreuses options (Dacia Duster ou Spring).
photo voiture Dacia

 Quel est le prix moyen de l’assurance d’une Dacia ?

Pour trouver le meilleur tarif pour son assurance auto Dacia, il est recommandé de faire plusieurs simulations de devis et de choisir une formule avec un bon rapport garanties / prix.

Sachez que le tarif d’assurance auto pour une Dacia varie d’un assureur à l’autre entre 202 € et 1620 € (source Le Lynx) en fonction de nombreux critères :

  • le modèle de la marque (Dacia Sandero, Dacia Logan, Dacia Duster ou Dacia Spring électrique) ;
  • son ancienneté (occasion ou neuve) ;
  • la motorisation (essence ou diesel) ;
  • votre profil de conducteur (jeune conducteur ou expérimenté) ;
  • les antécédents de la conduite (bonus ou malus, nombre de sinistre auto déclaré, etc.) ;
  • le nombre de kilomètres parcourus (petit ou grand rouleur) ;
  • le type de stationnement (voie publique ou garage) ;
  • etc.

Est-ce que le prix change en fonction du modèle ?

Dacia Sandero, Dacia Duster, Dacia Spring ou Dacia Logan, la gamme des véhicules automobiles du constructeur roumain est diversifiée. Souvent, le choix d’un modèle de voiture va avoir un impact sur le niveau de votre prime d’assurance.

En effet, un modèle haut de gamme tel qu’un Duster Dacia représente un profil de risque plus important en cas de sinistre auto. Le coût des réparations est souvent plus élevé par rapport à un modèle d’une gamme plus économique, telle que la Logan ou la Sandero. En conséquence, le conducteur choisit généralement la formule complète de l’assurance auto tous risques pour Dacia Duster.

A titre d’exemple, nous avons effectué plusieurs simulations de devis d’assurance auto selon le modèle Dacia :

Simulations de tarifs pour assurer une Dacia selon modèle

 Prix assurance au tiers par an en € TTCPrix assurance au tiers+ par an en € TTCPrix assurance auto tous risques par an en € TTC
 Dacia Sandero  165€ 205€ 285€
 Dacia Logan  149€ 162€ 255€
 Dacia Duster  268€ 387€ 555€
 Dacia Spring  215€ 395€ 563€
Tarifs annuels moyens issus du comparateur LeLynx pour une simulation concernant un conducteur de 40 ans célibataire sans enfant, vivant à Paris, avec un bonus de 50 %.

L’offre d’assurance auto Lepermislibre pour Dacia

Pour réduire le coût d’une assurance auto pour votre véhicule Dacia, optez pour la formule d’assurance auto au km de Lepermislibre. 

logo lepermislibre

Avec l’assurance auto Lepermislibre pour Dacia, vous obtenez de nombreux avantages :

  • le choix d’un forfait kilométrique compris entre 4 000 km et 20 000 km par an. Le tarif est progressif en fonction du nombre de kilomètres parcourus. Moins vous roulez, moins vous payez !
  • au menu, 3 formules de garanties à partir de 8 €/mois seulement, avec un niveau de protection adapté à vos besoins et à votre Dacia : tiers simple, tiers complémentaire ou tous risques ;
  • des franchises et des options ultra-personnalisables : franchise à 0 € sur le bris de glace ou vol & incendie, ajout d’un conducteur secondaire, protection juridique, etc. ;
  • une assistance 0 km incluse dans toutes les formules ;
  • un service client en France accessible par téléphone, e-mail ou en ligne ;
  • une souscription de contrat en ligne ultra-rapide.

En clair

Avec l’assurance au km Lepermislibre vous pouvez réaliser jusqu’à 250 €/an d’économies par rapport à une assurance auto standard !

En résumé, vous pouvez assurer une Dacia au meilleur prix en choisissant une formule bien adaptée au véhicule et à votre profil de conducteur.

Assurance auto Renault : tout ce que vous devez savoir

voiture Renault

Vous venez de devenir propriétaire d’une voiture Renault. C’est peut-être votre premier véhicule, ou alors, vous avez dû en changer. Maintenant, vous avez besoin de l’assurer avant de prendre le volant. Vous avez de la chance. Dans cet article, nous allons vous expliquer combien coûte une assurance auto pour votre véhicule, comment choisir votre contrat d’assurance, et comment procéder aux démarches nécessaires.

Voici tout ce que vous devez savoir pour assurer votre véhicule Renault. 

SOMMAIRE

Combien ça coûte d’assurer un véhicule Renault ? 

Est-ce que ça coûte cher d’assurer votre Renault ? Pas forcément. Cela dépend notamment de l’assureur, des conditions de votre contrat d’assurance auto, et du véhicule que vous voulez assurer (type, ancienneté, etc.)

voiture Renault

Voici les prix enregistrés en 2022 pour assurer un véhicule Renault :

  • Fourchette basse : 233 € environ ;
  • Fourchette de prix moyens : 814 € environ ;
  • Enfin, la fourchette haute : 2265 € environ.

Il est possible d’entrer davantage dans les détails, et de déterminer les prix en 2022 pour un véhicule neuf ou ancien :

  • Pour assurer un véhicule neuf, les montants allaient de 318 € à 2340 € (851 € en moyenne).
  • Pour assurer un véhicule d’occasion, les montants allaient de 254 € à 2703 € (989 € en moyenne).

(Source :  lelynx.fr)

En théorie, il y en a pour toutes les bourses et selon tous les besoins. 

Les prix varient-ils suivant les modèles de voiture ?

Comme nous l’avons dit, les prix sont en fonction du type de contrat souscrit et de ses conditions. Et ceci dépend, d’une part, de l’assureur, d’autre part, du modèle de voiture que vous voulez assurer. 

Voici les tarifs enregistrés en 2022 pour assurer un véhicule Renault, selon les modèles :

Pour une Clio :

  •  Clio : 703 € environ ;
  • Clio 3 : 870 € environ ;
  • Clio 4 : 1041 € environ ;
  • Clio 5 : 1158 € environ.

Pour une Megane :

  • Megane 2 : 813 € environ ;
  • Megane 3 : 940 € environ ;
  • Megane 4 : 1152 € environ.

Pour une Scenic :

  • Scenic 2 : 632 € environ ;
  • Scenic 3 : 669€ € environ.

Pour une Twingo :

  • Twingo : 554 € environ ;
  • Twingo 2 : 742 € environ ;
  • Twingo 3 : 779 € environ.

Pour les autres modèles :

  • Captur : 874 € environ ;
  • Laguna 3 : 765 € environ ;
  • Modus : 675 € environ.

En clair

De nombreux critères font varier le montant de la prime d’assurance d’une voiture Renault : niveaux de couverture, profil de l’assuré, coefficient bonus-malus, etc. Il faut étudier tout cela avant de signer votre contrat d’assurance.

Lepermislibre peut assurer votre véhicule Renault


Grâce à Lepermislibre, vous pouvez assurer votre véhicule Renault facilement et en quelques clics. 

logo lepermislibre

La démarche est simple :

  1. Rassemblez tous les documents obligatoires : carte grise, permis de conduire, relevé d’information, etc.
  2. Remplissez notre formulaire en ligne.

Vous devez renseigner votre profil de conducteur en précisant toutes les données personnelles nécessaires : vos coordonnées, votre date de naissance, la date d’émission de votre permis de conduire, le modèle du véhicule que vous assurez, et ainsi de suite.

Vous aboutissez à une simulation de prix. Il ne vous reste plus qu’à choisir la formule qui semble la plus adaptée à vos besoins.

Comment souscrire une assurance pour votre Renault ?

Après avoir choisi la formule d’assurance auto qui vous convient le mieux, il ne vous reste plus qu’à souscrire votre assurance auto.

Voici les 5 étapes restantes avant d’assurer votre véhicule Renault :

  1. Notez le numéro d’immatriculation de votre véhicule.
  2. Indiquez la date de début souhaitée pour votre contrat.
  3. Procédez au règlement du montant de la cotisation d’assurance auto.
  4. Vous allez recevoir une carte verte provisoire. En attendant de recevoir la vraie, en cas de contrôle, cette attestation prouve que vous avez bien souscrit une assurance auto. 
  5. Envoyez tous les justificatifs demandés : relevé d’identité bancaire, copie de votre pièce d’identité, copie de la carte grise, copie de votre permis de conduire, relevé d’information. Vous disposez d’un délai d’un mois pour procéder à l’envoi.

Une fois tout cela fait, vous n’avez plus qu’à attendre la validation de votre inscription. Vous allez bientôt recevoir votre carte verte définitive. 

Vous êtes maintenant incollable en la matière. Vous êtes en mesure de choisir la meilleure formule pour assurer votre véhicule Renault. Avant de vous assurer avec Lepermislibre, si vous avez d’autres questions concernant les démarches, n’hésitez pas à nous les poser. Nous serons heureux de vous éclairer. 

Assurance auto selon la marque et le modèle de voiture

marques de voiture

Vous êtes propriétaire d’un véhicule ? Vous devez savoir qu’il vaut mieux ne pas sortir au volant sans avoir une bonne assurance auto. Le coût de ladite assurance dépend de plusieurs facteurs, notamment la marque et le modèle du véhicule. Car toutes les voitures n’ont pas la même valeur, les mêmes options, etc. Si vous voulez savoir ce que va coûter l’assurance auto selon le modèle et la marque de votre véhicule, vous êtes bien tombé. Nous allons tout vous expliquer. 

SOMMAIRE

Le coût de l’assurance change-t-il selon la marque ou le modèle du véhicule ?

Dans l’Hexagone, une assurance au tiers est le minimum obligatoire pour votre voiture. Pour y souscrire, l’assureur va vous demander de nombreux éléments. Vous devez notamment communiquer l’état du véhicule (neuf ou d’occasion), sa puissance en chevaux, le nombre de kilomètres déjà parcourus, et sa valeur à neuf. 

Le modèle et la marque sont aussi des facteurs clés. En fonction du type de véhicule, de son constructeur et de son usage, les risques ne sont pas les mêmes. On n’assure pas de la même manière une berline et une voiture de sport, par exemple. L’assurance doit donc être adaptée à vos besoins.

marques de voiture

En cas de sinistre, l’assurance doit pouvoir couvrir les frais de réparation et/ou de remplacement. Ainsi, le coût de l’assurance est généralement proportionnel à celui du véhicule que vous voulez protéger. Plus la voiture vaut cher, plus l’assurance risque, elle aussi, d’être onéreuse. Voyons maintenant à quel point.

Quelles sont les marques et modèles de voitures les moins chères à assurer ?

Vous aimeriez savoir si vous pouvez assurer votre voiture pour un coût raisonnable ? En 2024, voici le « top 10 moins cher » en assurance auto selon la marque :

  1. Dacia : 461 € de prime annuelle environ ;
  2. Toyota : 520 € de prime annuelle ;
  3. Hyundai : 523 € ;
  4. Kia : 529 € ;
  5. Citroën : 537 € ;
  6. Nissan : 538 € ;
  7. Smart : 549 € ;
  8. Škoda : 560 € ;
  9. Fiat : 567 € ;
  10. Renault : 584 €.

(source : reassurez-moi.fr)

Bon à savoir :

En général, les citadines sont les voitures les moins chères à assurer (Dacia Sandero ou Toyota IQ, par exemple). L’assurance est aussi plus abordable pour les berlines compactes (par exemple, la Dacia Logan).

Quelles sont les assurances auto les plus chères ?

Ce n’est pas surprenant, les marques haut de gamme sont aussi les plus coûteuses à assurer.

Dans le top 5 « assurance auto selon la marque » la plus chère, on retrouve :

  1. Maserati : 1.117 € de prime annuelle environ ;
  2. Porsche : 1.055 € de prime annuelle ;
  3. BMW : 933 € ;
  4. Subaru : 923 € ;
  5. Tesla : 915 €.

(source : radins.com)

Comment choisir l’assurance auto d’après la marque de votre voiture ?

En France, en matière d’assurance auto, selon la marque ou non, vous avez l’embarras du choix. Il existe des dizaines d’assureurs proposant chacun ses propres formules, garanties et tarifs. Vous devez donc prendre le temps de bien étudier ce que chaque organisme vous propose, le coût demandé comme les garanties offertes.

Il y a une variation du coût de l’assurance auto selon le modèle de la voiture, mais également, suivant la formule choisie pour l’assurer. 

Quelles sont les couvertures possibles ?

Généralement, vous avez le choix entre trois degrés de couverture :

  • L’assurance au tiers, qui est le minimum obligatoire. Il s’agit de la moins chère, privilégiée pour les marques peu onéreuses. Avec ça, vous êtes couvert au moins pour la Responsabilité Civile. 
  • L’assurance au tiers plus, qui est une formule « intermédiaire », en quelque sorte. Pour un coût raisonnable, vous bénéficiez d’une meilleure couverture que l’assurance au tiers, car elle comprend des options supplémentaires. Vous pouvez souscrire celles que vous voulez, et ainsi, moduler le prix et le contenu de votre assurance auto.
  • Enfin, une assurance tous risques. Il s’agit de la formule la plus complète, mais bien évidemment, la plus chère. Avec ça, vous pouvez rouler l’esprit tranquille. Vous êtes couvert contre tous les risques possibles.

Pour trouver la meilleure assurance auto selon la marque de votre voiture, vous pouvez consulter un comparateur d’assurances en ligne. Vous pouvez ainsi voir en temps réel les tarifs pratiqués, ainsi que les garanties offertes par les diverses compagnies d’assurance.

Lepermislibre permet également d’assurer votre voiture. Prenez le temps de comparer toutes les offres à votre disposition avant de décider. Vous trouverez à coup sûr la meilleure assurance auto selon la marque et le modèle de votre véhicule. 

La distance d’arrêt : calcul et définition

distance d'arrêt

Lors d’un événement imprévu sur la route, le conducteur doit pouvoir stopper son véhicule rapidement. Il est donc essentiel de comprendre la notion de distance d’arrêt pour conduire en toute sécurité. Cette notion abordée lors de l’examen du code de la route définit la distance totale entre le temps de réaction et le freinage du véhicule. Comment calcule-t-on la distance d’arrêt ? Quels sont les facteurs qui peuvent la faire varier ?

SOMMAIRE

La distance d’arrêt : définition

Un piéton qui traverse en dehors du passage clouté, un animal qui court au travers de la route… Différents événements inattendus nécessitent de stopper immédiatement son véhicule à moteur. Aussi, un conducteur doit connaître et maîtriser le calcul de la distance d’arrêt pour sa sécurité et celle des autres usagers.

On peut ainsi définir la distance d’arrêt comme la distance totale parcourue par le véhicule à une certaine vitesse, incluant :

  • la distance parcourue pendant le moment où survient l’événement. C’est ce que l’on désigne comme le temps de réaction au volant ;
  • et la distance parcourue pendant le freinage.

Concrètement, il vous suffit de retentir la formule de calcul simple suivante :

La distance d’arrêt = distance du temps de réaction + distance de freinage.

Calcul de la distance d'arrêt
Distance d’arrêt et temps de réaction.

Les facteurs qui influencent la distance d’arrêt

La distance totale pour arrêter son véhicule dépend de nombreux facteurs liés à la fois au temps de réaction et aux conditions de freinage influent sur la distance d’arrêt.

Les facteurs impactant la distance de perception-réaction

Entre le moment où se produit un événement dangereux sur la route et le moment du freinage, il y a un décalage dans le cerveau du conducteur entre la perception et l’analyse de l’information. Pendant ce temps de réaction de 1 à 2 secondes, la voiture continue d’avancer sur plusieurs mètres.

Cette distance de réaction peut être allongée à 2 ou 3 secondes (et autant de mètres sur la route) en fonction de l’état du conducteur :

  • sa consommation de stupéfiants ou d’alcool ;
  • sa prise de médicaments ;
  • son état de fatigue ;
  • son utilisation du téléphone portable (envoi de sms, appel téléphonique).

Les facteurs influençant la distance de freinage

A partir du moment où le conducteur appuie sur la pédale de frein, le véhicule va parcourir une certaine distance principalement en fonction de la vitesse du véhicule. Plus la voiture roule vite, plus la distance pour immobiliser le véhicule est importante.

Les conditions de route ainsi que l’état du véhicule ont également un impact sur la distance de freinage :

  • l’état de la route (crevasses, goudron usé, etc.) ;
  • l’état d’usure des pneumatiques, du système de freinage ou de la suspension ;
  • l’adhérence du véhicule à la chaussée qui peut être réduite en fonction des conditions météorologiques (pluie, verglas, etc.).

La formule de calcul de la distance d’arrêt

Il est possible d’estimer la distance d’arrêt totale du véhicule en fonction d’un aspect important de la qualité de freinage : l’état de la chaussée humide ou sèche.

Sur route verglacée, mouillée ou enneigée, la distance d’arrêt est considérablement allongée.

 Calcul de la distance d’arrêt sur sol sec

Conduire son véhicule sur une chaussée sèche fait partie des conditions de route optimales pour un conducteur. Néanmoins, il est possible que vous soyez surpris par les différents résultats obtenus en fonction de la vitesse du véhicule.

La formule de calcul de la distance d’arrêt sur sol sec est la suivante : la dizaine de la vitesse du véhicule en km/h x la dizaine de la vitesse du véhicule en km/h.

Vitesse en km/h :Formule :Distance d’arrêt moyenne sur sol sec :
50 km/h5 x 525 m
75 km/h7 x 749 m
100 km/h10 x 10100 m
130 km/h13 x 13169 m
Calcul de la distance d’arrêt moyenne sur sol sec en fonction de la vitesse du véhicule

Calcul de la distance d’arrêt sur sol mouillé

Sur une chaussée mouillée et glissante, la voiture va freiner sur une distance plus longue.

La formule de calcul de la distance d’arrêt sur sol mouillé = distance d’arrêt sur sol sec + (distance d’arrêt sur sol sec / 2).

Vitesse en km/h :Distance d’arrêt moyenne sur sol sec :Formule :Distance d’arrêt moyenne sur sol mouillé :
50 km/h25 m25 + (25 /2)37,5 m
75 km/h49 m49 + (49 /2)73,5 m
100 km/h100 m100 + (100 /2)150 m
130 km/h169 m169 + (169 /2)253,5 m
Calcul de la distance d’arrêt moyenne sur sol mouillé en fonction de la vitesse du véhicule

En tant que notion importante de la Sécurité routière, vous savez maintenant qu’il ne faut pas sous-estimer l’importance de la distance d’arrêt d’un véhicule. De nombreux conducteurs ont du mal à l’évaluer. En conséquence, les distances de sécurité et leur vitesse sont souvent inadaptées ; ce qui constitue un très grand risque d’accident de la route.

Les panneaux passage d’animaux 🐗 🦌

panneau passage d'animaux sauvages

Les conducteurs peuvent être confrontés à toutes sortes de dangers sur la route. Les passages d’animaux sauvages ou domestiques font partie des événements exceptionnels qu’il est impératif de signaler pour éviter tout accident de la route. La traversée d’animaux au travers de la route s’effectue via des panneaux de danger spécifiques.
Il est impératif de les connaître pour réussir son Code de la route et circuler en toute sécurité sur la route. Quels sont ces panneaux de passage d’animaux ? Comment conduire en toute sécurité à proximité d’un lieu de passage d’animaux ?

SOMMAIRE

Qu’est-ce qu’un passage d’animaux ?

La localisation des passages animaux

Le réseau routier en France traverse des zones forestières et de campagne peuplées de divers animaux sauvages ou domestiques. Ces animaux ont un comportement imprévisible qui les pousse à traverser la route de manière inattendue.

Le passage des animaux sur la chaussée peut alors constituer un véritable danger pour les automobilistes qui empruntent la route à proximité de ces lieux.

Pour limiter les risques d’accident de la route, les autorités repèrent les zones de passage les plus fréquentées par les animaux, puis les indiquent au moyen de panneaux de signalisation.

Ces panneaux de danger ont ainsi pour objectif de prévenir les usagers de la route de leur entrée dans un point de passage régulier d’animaux sauvages ou domestiques.

Quels sont les risques liés aux passages d’animaux

Cerfs, sangliers, chevreuils, vaches et autres ruminants, mais également hérissons, serpents et amphibiens sont susceptibles de traverser la chaussée à tout moment.

Concernant les plus petits de ces animaux, la menace est nulle pour les usagers de la route. En revanche, les animaux de grande taille représentent un danger réel pour la vie des conducteurs et de leurs passagers. Le choc brutal entre un véhicule à pleine vitesse et un animal imposant occasionne aussi des dégâts importants pour la carrosserie et les pièces mécaniques.

A noter

En France, 40 000 collisions entre animaux et automobilistes ont lieu chaque année en moyenne. Sachez que dans 45 % des cas, les dégâts causés par une collision avec un sanglier sont irréparables.

Suis-je couvert par mon assurance auto en cas de collision avec un animal ?

L’indemnisation de votre assurance auto dépend essentiellement du niveau de protection de son contrat :

  • dans le cadre d’une assurance tous risques, les dommages matériels et corporels sont couverts au titre de la garantie « dommages tous accidents » ;
  • dans le cadre d’une assurance au tiers ou tiers complémentaire, les dommages matériels ne sont pas couverts. Les tiers impliqués (passagers) peuvent obtenir une indemnisation des dommages corporels au titre de la responsabilité civile. Le conducteur obtient une prise en charge uniquement si la garantie du conducteur est incluse au contrat.

Il est impératif de déclarer le sinistre auto dans les 5 jours suivants la collision et de joindre au dossier toutes les informations essentielles : photos de la voiture endommagée, procès-verbal de la police ou de la gendarmerie, constat amiable, etc.

Comment est signalé un passage d’animaux sur la route ?

Les accidents de la route causés par les passages d’animaux sont une préoccupation majeure des autorités en matière de sécurité routière.

2 types de panneaux de dangers signalent le passage d’animaux sur le réseau routier en France. Placés aux abords des routes, vous les reconnaissez facilement à leur forme triangulaire avec un fond blanc et un bord rouge.

Les panneaux de danger passage d’animaux adoptent la nomenclature A15. Ils sont considérés dans le Code de la route comme des panneaux de signalisation permanente.

A noter que les panneaux de passage d’animaux sont souvent associés à un panneau d’étendue ; sa mission est d’indiquer le nombre de mètres couverts par le panneau de danger.

 Les panneaux de passage d’animaux domestiques

Les panneaux de signalisation A15A signalent le passage d’animaux domestiques. Le pictogramme représente soit une vache (A15a1), soit un mouton (A15a2), en fonction du type de troupeau susceptible de traverser la chaussée.

panneau passage d'animaux domestiques

Les panneaux de passage d’animaux sauvages

Les panneaux de signalisation A15B indiquent le passage d’animaux sauvages (gibier, sanglier). Le pictogramme affiche la course d’un cerf au centre du panneau.

panneau passage d'animaux sauvages

Comment adapter sa conduite au passage d’animaux ?

Quel que soit le type de route empruntée (autoroute, voie rapide, route départementale, etc.), un conducteur se doit de respecter les règles de base de la sécurité routière et du code de la route : limitations de vitesse, distance de sécurité, utilisation des phares, etc.

Pour éviter une rencontre avec des animaux sauvages ou domestiques, il est conseillé de redoubler de vigilance et de lever le pied sur la pédale d’accélérateur :

  • aux abords des forêts, des bois ou en rase campagne ;
  • pendant la nuit et au crépuscule, qui sont des moments propices au déplacement des troupeaux ;
  • durant l’hiver et la période de la chasse ;
  • dans les passages où la visibilité est faible, comme à la sortie d’un virage.

Dans le cas où un animal traverse la route, ralentissez sans donner de brusques coups de volant. Soyez vigilant, un animal peut en cacher un autre. La plupart des animaux se déplacent en troupeau.

Systèmes de sécurité enfant en voiture 👶 : ce qu’il faut savoir

enfant dans un siège auto voiture

Tous les véhicules nécessitent des équipements pour garantir la sécurité des usagers. Certains sont déjà embarqués à bord. D’autres doivent être installés avant de faire monter un certain type de passager. Concernant les enfants, différents dispositifs sont prévus pour les faire voyager en toute sécurité. Nous vous proposons de faire le point sur les systèmes de sécurité enfant en voiture, et ce qu’en dit le Code de la route.

SOMMAIRE

Conseils importants pour asseoir votre enfant en voiture 

Un enfant, ça grandit. Jusqu’à 10 ans, la taille, le poids et la morphologie de votre bambin va évoluer. Les véhicules sont conçus de base pour accueillir des usagers de taille adulte. Les dispositifs déjà embarqués dans votre voiture ne sont donc pas 100 % adaptés à un jeune enfant. La ceinture de sécurité est obligatoire, mais elle ne suffit pas. 

Pour garantir la sécurité d’un garçon ou d’une fille de moins de 10 ans, vous devez l’asseoir dans un équipement spécial. Le type d’équipement et ses spécificités dépendent de l’âge et du poids de l’enfant : porte-bébé, siège auto, rehausseur, etc. C’est valable aussi bien pour les places à l’arrière qu’à l’avant. 

Lorsqu’il s’agit d’un bébé, son corps est encore frêle et sa nuque fragile. Il est donc fortement déconseillé d’installer l’enfant face à la route, car en cas de freinage brusque, il risque d’être blessé. Il faut placer votre enfant dos à la route. Si l’enfant doit monter à l’avant, vous devez impérativement désactiver l’airbag avant passager. 

Dans tous les cas, respectez scrupuleusement les consignes d’installation du dispositif.

enfant dans un siège auto voiture

Quels sont les systèmes de sécurité enfant en voiture ?


Il existe différents systèmes de sécurité pour les enfants en voiture. 

Systèmes de sécurité enfant de la voiture

Il s’agit d’un dispositif embarqué, disponible sur chaque portière arrière de la voiture. Il permet au conducteur de verrouiller les portières arrière de l’intérieur, pour empêcher que les enfants ne les ouvrent par accident pendant le roulage.

Suivant le modèle du véhicule, ce système peut se présenter sous la forme de boutons, de leviers ou de mécanismes avec clé. 

Porte-bébé

Un porte-bébé est aussi appelé « lit nacelle ». Il est adapté aux très jeunes enfants :

  • Jusqu’à 1 an ;
  • Pesant moins de 13 kg ;
  • Mesurant moins de 85 cm.

Il se place dos à la route, pour prévenir tout risque de choc. Si vous l’installez sur le siège passager avant, il faut impérativement désactiver l’airbag. Pour cela, vous devez insérer la clé du véhicule dans la commande de l’airbag. Elle se trouve généralement près de la portière avant droite. Consultez le manuel du véhicule si nécessaire.

Les meilleurs porte-bébés sont ancrés aux sièges arrière du véhicule grâce au procédé ISOFIX. Il est imposé sur toutes les voitures neuves depuis 2013. 

Sièges auto

De tous les systèmes pour la sécurité d’un enfant en voiture, il s’agit du plus emblématique. Pourtant, il n’y a pas qu’un type de siège auto, mais une ribambelle.

Les spécificités varient suivant l’âge, le poids et la taille de l’enfant. Ce qui compte, c’est que le dispositif soit adapté à la morphologie du petit passager. Par exemple, certains enfants sont précoces. Ils grandissent si vite qu’ils peuvent s’en passer très tôt, du moment qu’ils ont atteint la taille et le poids requis. Assurez-vous donc bien d’avoir le bon type de siège auto pour votre enfant. 

Le siège auto doit toujours être installé sur une place comportant une ceinture de sécurité. Vous devez aussi toujours respecter le manuel d’installation du dispositif.

Rehausseurs

Les rehausseurs conviennent aux enfants n’ayant pas besoin de siège auto. Si votre enfant a déjà atteint la taille ou le poids requis pour pouvoir utiliser la ceinture de sécurité, vous pouvez l’asseoir sur un rehausseur. 

Ils sont conçus pour les enfants :

  • Entre 3 et 12 ans ;
  • Pesant entre 15 et 36 kg ;
  • Mesurant jusqu’à 150 cm.

Les rehausseurs doivent toujours être installés à l’arrière du véhicule.

Pour éviter les risques d’étranglement, faites attention de ne pas faire passer la ceinture de sécurité autour du cou de votre enfant. 

Pour finir : un autocollant et un panneau « bébé à bord » ne sont pas à proprement parler des « systèmes » de sécurité pour un enfant en voiture. Toutefois, c’est une sécurité supplémentaire. Elle n’a rien d’officiel, ni aucune reconnaissance légale. Mais il s’agit d’un signe facilement reconnaissable. Il permet de prévenir les usagers et de les inciter à plus de prudence. 

Que dit le code de la route sur les systèmes de sécurité enfant en voiture ?

Il est reconnu que :

  • Tout enfant de moins de 10 ans doit être installé à l’arrière, harnaché à un siège auto.
  • Le dispositif doit être homologué, adapté à la morphologie et au poids de l’enfant.
  • L’enfant doit faire au moins 135 cm pour ne pas utiliser de siège auto ou pour s’asseoir à l’avant.

L’âge minimum est surtout une indication. Selon l’Association pour la prévention routière, l’usage du siège auto dépend de la taille de l’enfant, et non de son poids. C’est pourquoi il faut toujours se servir d’un siège auto homologué, qui doit respecter les normes CE pour une utilisation sans risque. 

Vous avez le droit de l’installer votre enfant à l’avant sur la place du passager, à condition que :

  • Le siège auto soit conçu pour ça. Il doit être conforme aux normes européennes R44 ou R129. Il faut qu’il ait une étiquette officielle comprenant un « E » dans un cercle, et le chiffre « 2 » qui signifie la France.
  • Le siège auto soit équipé d’un dossier.
  • Qu’il soit placé dos à la route.
  • Que l’airbag soit obligatoirement désactivé.

La norme R44 classe les sièges suivant le poids de l’enfant. La norme R129 (aussi appelée « Isize ») les classe suivant sa taille.

Pour avoir le droit de monter devant sans dispositif de retenue homologué, votre enfant doit avoir au moins 10 ans et porter sa ceinture de sécurité. 

Cas exceptionnels

En temps normal, un enfant de moins de 10 ans doit obligatoirement être installé sur la banquette arrière, et maintenu par un siège homologué. 

Toutefois, l’enfant a le droit de s’installer sur le siège passager avant dans des cas exceptionnels :

  • La voiture ne dispose pas d’une banquette arrière.
  • La banquette arrière n’est pas équipée de ceintures de sécurité.
  • Il est temporairement impossible de se servir des sièges arrière.
  • Tous les sièges arrière sont déjà occupés par des enfants de moins de 10 ans (bien attachés, évidemment).

Bon à savoir :

La France a ses propres règles concernant les systèmes de sécurité enfant en voiture. Si vous devez conduire jusque dans un autre pays, renseignez-vous sur la réglementation en vigueur dans votre pays de destination.

Quelles sont les sanctions en cas de non-respect ?

On ne plaisante pas avec les systèmes de sécurité enfant en voiture. Si vous installez votre enfant sans dispositif réglementaire, et si vous n’avez pas de raison valable (cf. cas exceptionnels), vous risquez une contravention de classe 4. Vous encourez une amende forfaitaire de 135 €, dont le montant peut être majoré jusqu’à 750 €.

Si votre enfant a le droit de monter sans dispositif, que ce soit à l’avant ou à l’arrière, il doit impérativement porter une ceinture de sécurité. Si ce n’est pas le cas, vous risquez une amende de 135 €.

Les sanctions sont proportionnelles au nombre d’enfants pas ou mal attaché. Si deux enfants sont mal attachés, vous devez donc payer deux amendes, et ainsi de suite. 

Attention, une ceinture de sécurité ne peut servir à attacher qu’un seul enfant par place. 

A noter qu’un manquement aux systèmes de sécurité enfant en voiture n’entraîne pas le retrait de points sur votre permis.

Avez-vous une grande famille ? Combien d’enfants de moins de 10 ans comporte-t-elle ? Est-ce que vous les attachez correctement avant de prendre le volant ? Disposez-vous des systèmes pour la sécurité de votre enfant en voiture, et/ou avez-vous le droit de vous en passer ? Après ce petit point, vous savez tout pour garantir la sécurité de vos enfants sur les routes.

Le point sur les panneaux d’accès interdit ⛔

exemple panneau interdiction

Lorsque vous êtes au volant de votre véhicule, la signalisation régit par le code de la route peut vous interdire de circuler dans certaines zones. Dans ce cas, cette interdiction est mentionnée par un panneau de signalisation spécifique. Il existe plus d’une interdiction en fonction des véhicules et des situations. Prenez le temps de faire le point sur les panneaux d’accès interdit, leur fonctionnement et leur signification.

SOMMAIRE

Panneaux d’accès interdit : que faut-il savoir ?

Les panneaux d’accès interdit sont des panneaux ronds à fond blanc, bordés d’un liseré rouge et parfois barrés en travers. Un pictogramme noir représente le type de véhicule interdit : voiture, moto, cyclomoteur, camion de marchandise, etc.

Le panneau peut être accompagné d’un panonceau pour préciser les conditions de l’interdiction (distance avant l’interdiction, par exemple). 

Ce panneau existe parfois sur fond jaune, car il est plus réfléchissant la nuit. On peut en trouver de tels sur des barrières de péage fermées à la circulation, par exemple. 

Si le véhicule que vous conduisez est concerné par cette interdiction, vous n’avez pas le droit de vous engager sur la voie concernée. 

panneau d'interdiction
panneaux d'interdiction
panneaux d'interdiction

Quelle sanction en cas de non-respect de l’interdiction ?

Selon l’article R411-17 du Code de la route : « Le fait, pour tout conducteur, de ne pas respecter l’interdiction permanente d’accès de certaines routes à certaines catégories de véhicules, prise par l’autorité investie du pouvoir de police en application des articles L. 411-1 à L. 411-5-1 pour prévenir un danger pour les usagers de la voie, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. »

Si votre véhicule s’engage, vous risquez donc de vous mettre en danger, ainsi que les autres usagers. D’où ce panneau d’accès interdit.

Si vous commettez cette infraction au Code de la route, vous êtes passible :

  • D’un retrait de 4 points sur votre permis de conduire ;
  • D’une amende forfaitaire. Le montant est généralement de 135 €. Il peut être minoré à 95 € ou majoré jusqu’à 375 €.

Où se situent les panneaux d’accès interdit ?

Habituellement, les panneaux d’accès interdit aux véhicules se trouvent juste à l’entrée de la zone d’interdiction. Ils peuvent aussi être accompagnés d’un panonceau annonçant dans combien de mètres l’interdiction va s’appliquer (par exemple, 50 m). Ces panneaux peuvent être placés aussi bien à droite qu’à gauche de la chaussée. 

Sur une voie ouverte à la circulation publique, ils sont généralement répétés après chaque nouvelle intersection.

Il est possible de trouver des panneaux d’interdiction à l’entrée de voies menant à des espaces naturels. Dans ce cas, le but est également de protéger l’environnement des dégradations potentielles, et autres nuisances sonores. 

Quels sont les différents panneaux d’interdiction ?


Puisqu’il existe différents types de véhicules, on trouve différents types de panneaux d’accès interdit. Ils peuvent concerner le véhicule, son chargement ou ses caractéristiques (poids ou taille).

Panneaux d’accès interdit aux véhicules

Il existe plusieurs panneaux d’interdiction aux véhicules motorisés. Ils sont accompagnés d’un ou des pictogrammes correspondants :

panneau accès interdit à tous les véhicules motorisés
  • Accès interdit aux cyclomoteurs ;
  • Accès interdit aux motos et motos légères ;
  • Accès interdit aux véhicules à moteur sauf cyclomoteurs ;
  • Accès interdit à tous les véhicules à moteur ;
  • Accès interdit aux véhicules transportant des marchandises (le pictogramme est un camion) ;
  • Accès interdit aux véhicules tractant une caravane ou une remorque de plus de 250 kg (une caravane tirée par une voiture).

Il en existe aussi pour des cas un peu plus particuliers :

  • Accès interdit aux véhicules de transport en commun (bus) ;
panneau interdiction véhicule transport en commun
  • Accès interdit aux véhicules agricoles à moteur (tracteur) ;
panneau accès interdit aux véhicules agricoles à moteur 1
  • Accès interdit aux véhicules à traction animale (charrette tirée par un cheval).
panneau accès interdit aux véhicules à traction animale 1

Panneaux relatifs aux chargements interdits

Les panneaux d’interdiction de chargement concernent surtout les camions de transport dont la marchandise comporte un risque pour l’environnement ou la sécurité de leur entourage :

  • Accès interdit aux véhicules transportant des marchandises dangereuses (une remorque dont le contenu est un fond jaune) ;
panneau interdiction accès véhicule (marchandise dangereuse)
  • Accès interdit aux véhicules transportant des marchandises explosives ou facilement inflammables (le pictogramme est un véhicule en train d’exploser !) ;
panneau accès interdit véhicules (marchandises explosives)
  • Accès interdit aux véhicules transportant des marchandises polluant l’eau (une citerne orange sur des lignes ondulées figurant l’eau).
panneau interdiction accès véhicule (marchandise pollueuse)

Panneaux d’interdiction de poids ou de taille


Enfin, il existe les interdictions de poids ou de taille.

Concernant les panneaux relatifs aux poids :

  • Accès interdit aux véhicules de plus de deux tonnes sur le même essieu ;
  • Accès interdit aux véhicules de plus de cinq tonnes et demi.
panneau accès interdit poids

Concernant l’interdiction de taille :

  • Accès interdit aux véhicules dont la longueur, chargement inclus, dépasse la dimension indiquée. Il représente un camion avec la dimension concernée.
  • Accès interdit aux véhicules dont la largeur, chargement inclus, dépasse la dimension indiquée. Des flèches noires se trouvent à gauche et à droite de la dimension indiquée.
  • Accès interdit aux véhicules dont la hauteur, chargement inclus, dépasse la dimension indiquée. Des flèches noires se trouvent au-dessus et en dessous de la dimension indiquée.
panneau interdiction accès véhicule (hauteur)

Grâce à ce point sur les panneaux d’accès interdit, vous êtes en mesure d’éviter une belle amende. Vous êtes aussi en mesure de garantir votre sécurité et celle des autres usagers. 

Tout savoir sur les essuie-glaces

essuie glaces

Les essuie-glaces sont des équipements obligatoires pour la majorité des véhicules à moteur. Ces systèmes de nettoyage du pare-brise remplissent un double objectif : nettoyer le vitrage et assurer une meilleure visibilité sur la route. Aussi, il est essentiel de veiller au bon fonctionnement des essuie-glaces pour conduire en toute sécurité, conformément au code de la route.

Dans quelles situations les utiliser et comment ? Quel est l’entretien des balais d’essuie-glaces et le mode d’emploi pour les remplacer ?

SOMMAIRE

Dans quelle situation utiliser les essuie-glaces ?

Tout véhicule à moteur (automobiles, poids-lourds, bus et autocar) à l’exception de certaines catégories telles que les motos et les cyclomoteurs, doit être équipé de balais d’essuie-glace.

Ces dispositifs mécaniques sont situés sur le pare-brise avant et sur la lunette arrière de certains modèles de véhicule.

Le rôle des balais d’essuie-glace doit permettre au conducteur d’avoir une meilleure visibilité sur la route. Aussi, l’utilisation des essuie-glaces doit permettre :

  • d’essuyer le pare-brise de l’eau qui ruisselle en cas de pluie, ou de projections en cas de chute de neige ;
  • de nettoyer le pare-brise avant et/ou arrière en cas de salissures (poussière, pollens, crasse, etc.).
essuie glaces

Ce dispositif se révèle être un élément essentiel pour la Sécurité routière des usagers sur la route. L’usage des balais d’essuie-glace peut être couplé avec l’utilisation du liquide lave-glace. Le liquide projeté par les buses situées en bas du pare-brise facilite le nettoyage des vitres.

Chaque conducteur doit veiller à leur installation et à leur bon fonctionnement.

A noter :

Pour rappel, les essuie-glaces sont des composants obligatoires encadrés par l’article R316-4 Code de la route. En cas de contrôle routier, le conducteur en défaut s’expose à une amende forfaitaire de 3e classe d’un montant de 68 euros.

Une immobilisation du véhicule peut même être décidée par les forces de l’ordre lorsque les conditions de route sont dangereuses (forte pluie ou chute de neige, etc.).

Comment les activer et les désactiver dans une voiture ?

La mise en marche des balais d’essuie-glaces est identique pour tous les véhicules dans la majorité des cas de figure. Voyons de plus près à quoi ressemble un balai d’essuie-glace pour comprendre le mode d’activation de cet équipement.

Cet élément extérieur d’un véhicule se compose d’un bras mécanique mobile fixé sur le pare-brise et muni d’une lame métallique recouverte d’un balai en caoutchouc. Ce dernier repose sur le pare-brise et réalise un mouvement de va-et-vient lors de son activation. Selon les modèles de véhicules et la taille du pare-brise, on peut trouver un ou deux balais d’essuie-glaces à l’avant du véhicule et un essuie-glace sur la lunette arrière.

Leur mode de fonctionnement est généralement en simultané et parallèle, mais certains modèles de véhicule ont un mode antagoniste, antagoniste inversé ou centré symétrique.

La mise en marche des balais d’essuie-glaces est généralement manuelle et est activée par le conducteur selon les besoins. L’activation du système se fait par un levier présent sur le côté droit du volant et de la colonne de direction. Selon l’intensité de la pluie ou les besoins de nettoyage, il est possible de régler la vitesse du balai sur plusieurs positions.

Pour mettre en marche les essuie-glaces, un simple mouvement de la main suffit pour effectuer :

  • un balayage intermittent en abaissant le levier. Les balais continuent à fonctionner tant que le levier est maintenu vers le bas ;
  • un balayage continu en vitesse lente en actionnant le levier vers le haut (position 1) ;
  • un balayage continu en vitesse rapide en positionnant le levier sur un grand supplémentaire en haut (position 2) ;
  • la mise en marche du liquide lave-glace en tirant le levier vers soi de manière intermittente ;
  • l’activation du balai d’essuie-glace arrière en poussant le levier vers l’arrière.

Sur certains modèles de véhicules récents, l’action du balai d’essuie-glace est automatique et est gérée par des capteurs.

Quels sont les signes d’usure des essuies glace ?

Les essuie-glaces sont des pièces d’usure dans un véhicule. Il est nécessaire de veiller à leur bon état de marche et de les remplacer si besoin. 

Aussi, nous vous recommandons d’effectuer une veille régulière de l’état d’usure des balais d’essuie-glaces. N’attendez pas de faire un long trajet ou de vous exposer à des conditions météorologiques dangereuses pour vous en inquiéter !

En général, plusieurs signes avant-coureurs apparaissent à votre vue ou à vos oreilles :

  • des traces encore présentes après le passage des balais ;
  • des bruits suspects (sifflements, couinements) lors du balayage ;
  • des rayures sur la vitre.

L’ensemble de ces symptômes annoncent une défaillance des balais d’essuie-glace. Ces dysfonctionnements sont généralement dus à un manque d’adhérence sur le pare-brise, une déformation des balais ou une corrosion/casse des éléments métalliques (système de fixation ou lame).

Si le temps est une cause récurrente de l’usure des essuie-glaces, cela n’est pas toujours le cas. L’installation d’un équipement de mauvaise qualité, les conséquences de la pollution (encrassage des balais, buses du liquide lave-glace bouchées) ou une exposition prolongée aux rayons du soleil peuvent accélérer leur remplacement.

De même, une mauvaise utilisation peut également être une cause sérieuse de son usure (ex. : une vitesse de balai mal réglée ou l’usage d’eau comme lave-glace lors de températures négatives en hiver).

Comment changer ses essuie-glaces ?

Il est généralement conseillé de remplacer les balais d’essuie-glace de son véhicule une fois par an. 

Le changement des essuie-glaces est assez facile et ne nécessite pas de gestes techniques compliqués. Dans la plupart des cas, il suffit simplement de détacher le bras usé de la base fixée au pare-brise via un clip ou une attache. Le balai d’essuie-glace neuf est ensuite clipsé pour de prochaines utilisations.

À l’instar des phares, les essuie-glaces sont des pièces essentielles d’un véhicule pour sécuriser les trajets des usagers sur la route. Leur défaillance peut réduire la visibilité des conducteurs et entraîner des accidents de la route. En tant que jeune conducteur ou conducteur expérimenté, il vous appartient de veiller à l’entretien et au bon fonctionnement de ces dispositifs.

Pollution voiture : les informations à savoir

voiture pollution

La pollution automobile est un problème environnemental qui s’amplifie au fil du temps. En 2019, 37,7 millions de véhicules ont émis 16% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre du territoire Français. On l’apprend dans le code de la route, les voitures rejettent des gaz toxiques qui contribuent à la pollution de l’air, cependant ce n’est pas l’unique pollution dont elles sont la cause.

SOMMAIRE

Les différents types de pollution

Les différents types de pollutions liés aux véhicules ont tous un impact significatif sur la santé et l’environnement. On distingue 4 principales formes de pollution, la plus connue est la pollution de l’air à cause des émissions de gaz d’échappement. La pollution sonore due au bruit des moteurs ainsi que la pollution lumineuse, conséquence des phares des véhicules. La dernière cause de pollution est moins évidente mais bien réelle, il s’agit de la pollution liées à la production et l’entretien du véhicule.

La pollution liée à la production et l’entretien du véhicule

La production de voitures nécessite l’utilisation de matières premières telles que le métal, le plastique et le caoutchouc. L’extraction et la transformation des ces matières ont des conséquences négatives sur l’environnement. De plus, la fabrication des batteries pour les voitures électriques est à l’origine de l’émission de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique. La production d’une voiture électrique émet du carbone, de 5 à 15 tonnes en équivalent CO2, en fonction du modèle.

Pour ce qui concerne l’entretien des véhicules, il est aussi indirectement polluant. Les éléments usés qui doivent être changés sont autant de déchets qui peuvent polluer l’environnement. C’est le cas des huiles usées, pneus usés et des filtres à air sales. 

Les émissions polluantes du véhicule

Les gaz d’échappement des voitures contiennent des produits chimiques nocifs tels que le monoxyde de carbone, l’oxyde d’azote et les particules fines. Ces polluants ont des effets néfastes sur la qualité de l’air que l’on respire et sont particulièrement concentrés en ville. 

Une surexposition à ces gaz d’échappement peut entraîner des problèmes de santé tels que l’asthme ou encore des maladies cardiaques.

voiture pollution

Il ne faut pas non plus sous-estimer l’impact environnemental de ces émissions polluantes. Les gaz à effet de serre émis par la circulation sont à l’origine de nombreuses dégradations de la planète. Cependant, il existe des solutions qui visent à réduire les émissions polluantes des voitures. Les véhicules électriques émettent zéro émission lorsqu’ils roulent, ce qui en fait une solution intéressante pour réduire la pollution de l’air. Il existe également les voitures hybrides qui utilisent une combinaison de moteur électrique et essence, ce qui peut être un bon compromis.

La pollution sonore

C’est le fléau des habitants des centres-villes, les bruits excessifs des voitures, des camions et des motos sont une forme de pollution, qui peut avoir un impact négatif sur la santé mentale et physique des habitants. Ce problème est particulièrement concentré dans les zones urbaines à cause de la densité du trafic. Les niveaux de bruit élevés peuvent causer des problèmes d’audition, des troubles du sommeil, des problèmes de concentration et autres.

Les embouteillages peuvent également contribuer à la pollution sonore, car les moteurs qui tournent au ralenti peuvent générer un bruit constant. De manière générale, les véhicules avec des moteurs bruyants sont particulièrement coupables de la pollution sonore. Sans oublier les bruits des klaxons qui peuvent troubler la tranquillité des habitants.

La pollution sonore peut considérablement réduire la qualité de vie des populations qui subissent ces bruits parasites. Il existe des solutions afin de réduire cette pollution, telles que des limites de vitesse réduites, des zones de circulation limitée pour les véhicules bruyants, des barrières acoustiques et des revêtements routiers qui absorbent le son. Il est également important de sensibiliser les conducteurs aux conséquences de la pollution sonore et de promouvoir l’utilisation de véhicules plus silencieux.

La pollution lumineuse

Ce phénomène relativement nouveau est la conséquence des nombreux éclairages présents autour de la route, particulièrement les phares des voitures. Les lumières brillantes voire éblouissantes des véhicules peuvent affecter la vision des conducteurs et des piétons, en particulier la nuit.

Les phares des voitures sont conçus pour fournir une visibilité maximale sur la route, mais lorsqu’ils sont utilisés de manière excessive ou inappropriée, ils peuvent causer des problèmes. Pour réduire la pollution lumineuse du véhicule, il est important d’utiliser les phares de manière responsable et de s’assurer qu’ils sont correctement ajustés.

Comment mesurer la pollution émise par mon véhicule ?

Il existe plusieurs moyens de mesurer la pollution émise par votre véhicule.

  • Rendez-vous dans un centre de contrôle technique agréé : Ils disposent de tous les équipements nécessaires pour vous indiquer le taux de pollution de votre véhicule. Vous n’aurez pas de peine à trouver l’un de ces centres proches de chez vous mais sachez que le coût de l’opération s’élève à quelques centaines d’euros.
  • Achetez un appareil de mesure portable : Spécialement conçus pour mesurer les émissions de gaz, leur prix débute à partir de 20 euros. Ces appareils sont équipés d’un capteur qui analyse la composition des gaz d’échappement pour déterminer les niveaux de polluants.
  • Surveillez votre consommation de carburant : Ce moyen-ci ne vous donnera pas les chiffres exacts cependant il vous donnera une idée. On le sait, plus la consommation de carburant est élevée, plus les émissions de polluants seront importantes. On peut considérer une voiture particulièrement polluante lorsqu’elle dépasse les 15 litres pour 100Km. 

Pour accompagner le changement vers une planète plus verte, de nombreuses normes qui limitent la pollution sont votées. Afin de ne pas les dépasser, veillez à faire des tests régulièrement sur votre véhicule mais aussi à réduire au maximum la pollution émise par votre véhicule.

Comment réduire la pollution d’un véhicule ?

Il existe plusieurs principes de base à respecter pour limiter la pollution d’un véhicule. 

  • Entretenez régulièrement le véhicule :
    En plus de réduire la pollution, la santé de votre voiture sera davantage préservée. Pensez à effectuer les vidanges d’huile, à remplacer les filtres à air et à vérifier la pression des pneus. Un véhicule bien entretenu fonctionnera plus efficacement et émettra moins de polluants. 
  • Limitez l’utilisation du véhicule :
    Conseil bête mais super efficace, votre voiture ne dégage aucune pollution lorsqu’elle est au garage. Comme autre option, vous pouvez choisir pour les moyens de transport alternatifs tels que le covoiturage, le vélo ou les transports en commun. Même si certains d’entre eux polluent, l’impact sera divisé par le nombre de voyageurs.
  • Conduisez de manière éco responsable :
    Une conduite souple permet d’économiser du carburant et donc limite la pollution. Pour ce faire, évitez les accélérations brutales et inutiles. Limitez votre vitesse lorsque la situation le permet et soyez plus attentifs afin d’anticiper la circulation pour mieux adapter votre conduite. N’oubliez pas de toujours favoriser le rapport le plus élevé en boîte manuelle et à utiliser le mode éco pour les véhicules équipé d’une boîte automatique.
  • Favorisez les véhicules hybrides ou électriques :
    Grâce à une utilisation complète ou partielle de moteurs électriques, vous consommerez moins de carburant. Vous polluez donc moins lorsque vous utilisez votre voiture mais sachez que la production des batteries est quant à elle polluante.

En appliquant ces conseils à la lettre, non seulement vous protégez l’environnement, mais aussi vous économisez de l’argent sur les coûts de carburant et d’entretien de votre véhicule. Le tout, en bénéficiant d’un véhicule en bon état et plus durable.

Les voitures essence

Les conseils ci-dessus vous aideront majoritairement à réduire votre pollution. Vous pouvez également appliquer des astuces supplémentaires comme l’utilisation de carburants premium, plus propres et efficaces. Il est également possible de convertir son véhicule à un carburant naturel comme le bioéthanol, ce qui réduira drastiquement les émissions polluantes. Cette modification est possible sur de nombreux véhicules essence, renseignez-vous spécifiquement sur votre modèle pour plus d’informations. 

Les voitures diesel

Afin de limiter les émissions de votre véhicule diesel, prenez garde à ne pas manquer d’AdBlue. Cette solution aqueuse permet de réduire les émissions de dioxyde d’azote. Excepté les plus anciens, tous les véhicules diesel en ont besoin, dans le but d’être dans le respect des normes en matière de pollution.

Vous pouvez également utiliser les carburants premium qui sont plus raffinés. Ceux-ci amélioreront la longévité de votre véhicule, vous aurez donc moins rapidement besoin d’acheter un nouveau véhicule, responsable de pollution lors de sa production.

La vignette Crit’Air : mesure anti-pollution du gouvernement

La vignette Crit’Air est un dispositif qui prend la forme d’un autocollant à placer sur le pare-brise. La couleur de votre vignette est déterminée par la pollution émise par votre véhicule. Globalement, les véhicules anciens ou puissants ont des vignettes plus élevées (5 étant le maximum) car leur motorisation et leur niveau d’émission de polluants ne sont pas aussi satisfaisants que les véhicules actuels.

Ce dispositif de mesure anti-pollution est obligatoire pour tous les véhicules circulant dans les zones à circulation restreinte (ZCR) et les zones à faibles émissions (ZFE). Il peut également servir à interdire l’accès aux zones à circulation restreinte pour les véhicules trop polluants, en cas de pic de pollution.

L’objectif de la vignette Crit’air est de réduire les émissions de polluants dans les zones urbaines, en limitant l’accès des véhicules les plus polluants et en encourageant l’utilisation de véhicules moins émetteurs. Elle s’inscrit dans une politique plus large de transition écologique visant à réduire l’impact de la pollution sur la santé et l’environnement.

Les voitures sont à l’origine d’une grande quantité de pollution, ce qui est inquiétant dans un monde où le développement durable doit être une priorité. De leur fabrication à leur utilisation, les pollutions liées aux véhicules sont multiples. Cependant il existe des solutions pour stopper ou limiter ces nombreuses pollutions. Appliquez les conseils présents dans cet article pour préserver votre véhicule, votre porte-monnaie et votre planète.

Voiture grêlée, comment être indemnisé par l’assurance auto ?

voiture grele

Après un violent orage avec une averse de grêle, les dégâts sur les véhicules peuvent être coûteux. La grêle et plusieurs autres évènements climatiques peuvent être couverts par l’assurance auto. Cette prise en charge dépend des garanties souscrites chez son assureur et des franchises applicables. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’indemnisation de l’assurance auto suite à un impact de grêle sur sa voiture.

SOMMAIRE

Est-ce que la grêle est prise en charge par l’assurance auto ? 

Les impacts de grêle peuvent être responsables de nombreux dommages matériels sur un véhicule. Bosses sur la carrosserie, vitres brisées, équipements endommagés (rétroviseur, pare-chocs) … la facture du garagiste peut être assez élevée.

voiture grele

C’est pourquoi, une bonne protection de son assurance auto est indispensable pour couvrir le montant des réparations suite à un impact de grêle. La prise en charge de l’assurance dépend essentielle du type de garanties et de la formule souscrites :

  • en assurance au tiers, la couverture de garanties est minimale et généralement concentrée sur la responsabilité civile automobile. Seuls les dommages corporels et matériels causés à des tiers dans un sinistre auto sont couverts par l’assureur. En d’autres termes, vous ne recevez aucune indemnisation pour les dégâts causés par la grêle à votre véhicule ;  
  • en assurance tous risques, le niveau de protection de l’assurance auto pour couvrir les dégâts de la grêle est maximal. Ainsi dans le cadre de la garantie tous accidents ou bris de glace, vous pouvez obtenir une indemnisation pour prendre en charge les frais de débosselage du véhicule et/ou le remplacement de vitres ou pare-brise cassés.
  • dans le cas d’une assurance au tiers complémentaire, il est nécessaire dé vérifier la présence de certaines garanties essentielles telles que la garantie bris de glace et la garantie catastrophe naturelle.

Comment déclarer un sinistre de grêle à son assureur ? 

Suite à une chute de grêle sur son véhicule, le conducteur dispose d’un délai légal de 5 jours pour effectuer sa déclaration auprès de son assureur. Il est impératif de respecter ce délai afin de bénéficier au plus tôt de l’indemnisation accordée par l’assurance auto.

La déclaration de sinistre de grêle peut être effectuée selon les assureurs par lettre recommandée ou directement en ligne dans son espace client

Bon à savoir :

En fonction des dommages subis par le véhicule, un expert automobile peut être missionné par l’assureur afin d’évaluer les frais de réparation.

D’autre part, en cas d’évènement climatique important, il est conseillé de faire sa déclaration de sinistre de grêle auprès de son assureur sans attendre la déclaration de catastrophe naturelle par arrêté ministériel.

Quelle garantie/franchise s’applique en cas de dégâts de grêle ?

Pare-brise, vitres, carrosserie, etc…. Les dommages causés par la grêle peuvent toucher plusieurs parties du véhicule.

Aussi, il est important de comprendre que la garantie activée dans le cadre d’impacts de grêle dépend de la partie endommagée sur le véhicule :

  • la garantie bris de glace couvre les dommages causés aux vitres du véhicule par une chute de grêle. A noter qu’il peut y avoir des limites de garanties sur les équipements couverts d’une assurance auto à l’autre. Certaines garanties bris de glace étendues peuvent prendre en charge les frais de réparation sur les optiques des phares ou les bosses sur le toit-ouvrant du véhicule, etc. Une franchise est généralement applicable. ;
  • la garantie tous accidents couvre l’ensemble des dommages subis par le véhicule. Cette garantie est accessible dans la formule d’assurance tous risques de l’assurance auto ;
  • la garantie catastrophes naturelles peut prendre en charge les réparations du véhicule suite à l’orage de grêle, sous condition qu’un arrêté ministériel soit déclaré. Cette garantie présente par défaut dans la formule tous risques, est souvent disponible en option dans la formule tiers complémentaire. Sachez qu’une franchise réglementaire de 380 euros est applicable quelle que soit son assurance auto.

Quelle indemnisation de l’assurance en cas de grêle ? 

Une fois effectuée la déclaration de sinistre grêle, la compagnie d’assurance va procéder à la procédure d’indemnisation suivante en fonction des dommages causés au véhicule.

  • Pour des petits bris de glace (rétroviseur, pare-brise, vitre), la prise en charge de l’assureur intervient sous condition de transmettre tout élément important : photo des équipements cassés, facture ou devis de réparation du garagiste ;
  •  Pour des frais de réparation élevés (carrosserie ou plusieurs équipements), l’assureur missionne un expert automobile. Ce dernier procède à une évaluation et établit un rapport d’expertise chiffré pour fixer le montant de l’indemnisation.

Dans les deux cas, l’indemnisation pour un sinistre de grêle est fixée dans la limite des plafonds de remboursement de la garantie et des franchises applicables.

L’assuré peut confier la réparation de son véhicule grêlée à un garage de son choix ou choisir un garagiste agréé par l’assurance auto.

Que se passe-t-il pour un véhicule grêlé non réparable ?

Le véhicule peut être déclaré « économiquement non réparable » dans le cas où le montant des réparations dépasse la valeur du véhicule.

L’assureur peut proposer de régler l’indemnisation à hauteur de la valeur du véhicule retenue par l’expert. Le conducteur doit céder son véhicule à l’assureur pour obtenir l’indemnisation.

L’assuré peut aussi décider de garder le véhicule pour le faire réparer. L’assurance auto verse une indemnisation calculée sur la différence entre la valeur du véhicule avant le sinistre et la valeur actuelle. Une fois les réparations effectuées, une seconde expertise a lieu afin de lever l’opposition sur la carte d’immatriculation du véhicule.

Sur la route, tout sinistre auto est en général imprévisible, que l’on parle de risque de grêle ou de grêlons, d’un accident ou d’une collision, etc. Aussi, il est important de contrôler le niveau de couverture de son assurance auto afin de bénéficier de la meilleure protection.