Pollution voiture : les informations à savoir

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La pollution automobile est un problème environnemental qui s’amplifie au fil du temps. En 2019, 37,7 millions de véhicules ont émis 16% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre du territoire Français. On l’apprend dans le code de la route, les voitures rejettent des gaz toxiques qui contribuent à la pollution de l’air, cependant ce n’est pas l’unique pollution dont elles sont la cause.

SOMMAIRE

Les différents types de pollution

Les différents types de pollutions liés aux véhicules ont tous un impact significatif sur la santé et l’environnement. On distingue 4 principales formes de pollution, la plus connue est la pollution de l’air à cause des émissions de gaz d’échappement. La pollution sonore due au bruit des moteurs ainsi que la pollution lumineuse, conséquence des phares des véhicules. La dernière cause de pollution est moins évidente mais bien réelle, il s’agit de la pollution liées à la production et l’entretien du véhicule.

La pollution liée à la production et l’entretien du véhicule

La production de voitures nécessite l’utilisation de matières premières telles que le métal, le plastique et le caoutchouc. L’extraction et la transformation des ces matières ont des conséquences négatives sur l’environnement. De plus, la fabrication des batteries pour les voitures électriques est à l’origine de l’émission de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique. La production d’une voiture électrique émet du carbone, de 5 à 15 tonnes en équivalent CO2, en fonction du modèle.

Pour ce qui concerne l’entretien des véhicules, il est aussi indirectement polluant. Les éléments usés qui doivent être changés sont autant de déchets qui peuvent polluer l’environnement. C’est le cas des huiles usées, pneus usés et des filtres à air sales. 

Les émissions polluantes du véhicule

Les gaz d’échappement des voitures contiennent des produits chimiques nocifs tels que le monoxyde de carbone, l’oxyde d’azote et les particules fines. Ces polluants ont des effets néfastes sur la qualité de l’air que l’on respire et sont particulièrement concentrés en ville. 

Une surexposition à ces gaz d’échappement peut entraîner des problèmes de santé tels que l’asthme ou encore des maladies cardiaques.

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Il ne faut pas non plus sous-estimer l’impact environnemental de ces émissions polluantes. Les gaz à effet de serre émis par la circulation sont à l’origine de nombreuses dégradations de la planète. Cependant, il existe des solutions qui visent à réduire les émissions polluantes des voitures. Les véhicules électriques émettent zéro émission lorsqu’ils roulent, ce qui en fait une solution intéressante pour réduire la pollution de l’air. Il existe également les voitures hybrides qui utilisent une combinaison de moteur électrique et essence, ce qui peut être un bon compromis.

La pollution sonore

C’est le fléau des habitants des centres-villes, les bruits excessifs des voitures, des camions et des motos sont une forme de pollution, qui peut avoir un impact négatif sur la santé mentale et physique des habitants. Ce problème est particulièrement concentré dans les zones urbaines à cause de la densité du trafic. Les niveaux de bruit élevés peuvent causer des problèmes d’audition, des troubles du sommeil, des problèmes de concentration et autres.

Les embouteillages peuvent également contribuer à la pollution sonore, car les moteurs qui tournent au ralenti peuvent générer un bruit constant. De manière générale, les véhicules avec des moteurs bruyants sont particulièrement coupables de la pollution sonore. Sans oublier les bruits des klaxons qui peuvent troubler la tranquillité des habitants.

La pollution sonore peut considérablement réduire la qualité de vie des populations qui subissent ces bruits parasites. Il existe des solutions afin de réduire cette pollution, telles que des limites de vitesse réduites, des zones de circulation limitée pour les véhicules bruyants, des barrières acoustiques et des revêtements routiers qui absorbent le son. Il est également important de sensibiliser les conducteurs aux conséquences de la pollution sonore et de promouvoir l’utilisation de véhicules plus silencieux.

La pollution lumineuse

Ce phénomène relativement nouveau est la conséquence des nombreux éclairages présents autour de la route, particulièrement les phares des voitures. Les lumières brillantes voire éblouissantes des véhicules peuvent affecter la vision des conducteurs et des piétons, en particulier la nuit.

Les phares des voitures sont conçus pour fournir une visibilité maximale sur la route, mais lorsqu’ils sont utilisés de manière excessive ou inappropriée, ils peuvent causer des problèmes. Pour réduire la pollution lumineuse du véhicule, il est important d’utiliser les phares de manière responsable et de s’assurer qu’ils sont correctement ajustés.

Comment mesurer la pollution émise par mon véhicule ?

Il existe plusieurs moyens de mesurer la pollution émise par votre véhicule.

  • Rendez-vous dans un centre de contrôle technique agréé : Ils disposent de tous les équipements nécessaires pour vous indiquer le taux de pollution de votre véhicule. Vous n’aurez pas de peine à trouver l’un de ces centres proches de chez vous mais sachez que le coût de l’opération s’élève à quelques centaines d’euros.
  • Achetez un appareil de mesure portable : Spécialement conçus pour mesurer les émissions de gaz, leur prix débute à partir de 20 euros. Ces appareils sont équipés d’un capteur qui analyse la composition des gaz d’échappement pour déterminer les niveaux de polluants.
  • Surveillez votre consommation de carburant : Ce moyen-ci ne vous donnera pas les chiffres exacts cependant il vous donnera une idée. On le sait, plus la consommation de carburant est élevée, plus les émissions de polluants seront importantes. On peut considérer une voiture particulièrement polluante lorsqu’elle dépasse les 15 litres pour 100Km. 

Pour accompagner le changement vers une planète plus verte, de nombreuses normes qui limitent la pollution sont votées. Afin de ne pas les dépasser, veillez à faire des tests régulièrement sur votre véhicule mais aussi à réduire au maximum la pollution émise par votre véhicule.

Comment réduire la pollution d’un véhicule ?

Il existe plusieurs principes de base à respecter pour limiter la pollution d’un véhicule. 

  • Entretenez régulièrement le véhicule :
    En plus de réduire la pollution, la santé de votre voiture sera davantage préservée. Pensez à effectuer les vidanges d’huile, à remplacer les filtres à air et à vérifier la pression des pneus. Un véhicule bien entretenu fonctionnera plus efficacement et émettra moins de polluants. 
  • Limitez l’utilisation du véhicule :
    Conseil bête mais super efficace, votre voiture ne dégage aucune pollution lorsqu’elle est au garage. Comme autre option, vous pouvez choisir pour les moyens de transport alternatifs tels que le covoiturage, le vélo ou les transports en commun. Même si certains d’entre eux polluent, l’impact sera divisé par le nombre de voyageurs.
  • Conduisez de manière éco responsable :
    Une conduite souple permet d’économiser du carburant et donc limite la pollution. Pour ce faire, évitez les accélérations brutales et inutiles. Limitez votre vitesse lorsque la situation le permet et soyez plus attentifs afin d’anticiper la circulation pour mieux adapter votre conduite. N’oubliez pas de toujours favoriser le rapport le plus élevé en boîte manuelle et à utiliser le mode éco pour les véhicules équipé d’une boîte automatique.
  • Favorisez les véhicules hybrides ou électriques :
    Grâce à une utilisation complète ou partielle de moteurs électriques, vous consommerez moins de carburant. Vous polluez donc moins lorsque vous utilisez votre voiture mais sachez que la production des batteries est quant à elle polluante.

En appliquant ces conseils à la lettre, non seulement vous protégez l’environnement, mais aussi vous économisez de l’argent sur les coûts de carburant et d’entretien de votre véhicule. Le tout, en bénéficiant d’un véhicule en bon état et plus durable.

Les voitures essence

Les conseils ci-dessus vous aideront majoritairement à réduire votre pollution. Vous pouvez également appliquer des astuces supplémentaires comme l’utilisation de carburants premium, plus propres et efficaces. Il est également possible de convertir son véhicule à un carburant naturel comme le bioéthanol, ce qui réduira drastiquement les émissions polluantes. Cette modification est possible sur de nombreux véhicules essence, renseignez-vous spécifiquement sur votre modèle pour plus d’informations. 

Les voitures diesel

Afin de limiter les émissions de votre véhicule diesel, prenez garde à ne pas manquer d’AdBlue. Cette solution aqueuse permet de réduire les émissions de dioxyde d’azote. Excepté les plus anciens, tous les véhicules diesel en ont besoin, dans le but d’être dans le respect des normes en matière de pollution.

Vous pouvez également utiliser les carburants premium qui sont plus raffinés. Ceux-ci amélioreront la longévité de votre véhicule, vous aurez donc moins rapidement besoin d’acheter un nouveau véhicule, responsable de pollution lors de sa production.

La vignette Crit’Air : mesure anti-pollution du gouvernement

La vignette Crit’Air est un dispositif qui prend la forme d’un autocollant à placer sur le pare-brise. La couleur de votre vignette est déterminée par la pollution émise par votre véhicule. Globalement, les véhicules anciens ou puissants ont des vignettes plus élevées (5 étant le maximum) car leur motorisation et leur niveau d’émission de polluants ne sont pas aussi satisfaisants que les véhicules actuels.

Ce dispositif de mesure anti-pollution est obligatoire pour tous les véhicules circulant dans les zones à circulation restreinte (ZCR) et les zones à faibles émissions (ZFE). Il peut également servir à interdire l’accès aux zones à circulation restreinte pour les véhicules trop polluants, en cas de pic de pollution.

L’objectif de la vignette Crit’air est de réduire les émissions de polluants dans les zones urbaines, en limitant l’accès des véhicules les plus polluants et en encourageant l’utilisation de véhicules moins émetteurs. Elle s’inscrit dans une politique plus large de transition écologique visant à réduire l’impact de la pollution sur la santé et l’environnement.

Les voitures sont à l’origine d’une grande quantité de pollution, ce qui est inquiétant dans un monde où le développement durable doit être une priorité. De leur fabrication à leur utilisation, les pollutions liées aux véhicules sont multiples. Cependant il existe des solutions pour stopper ou limiter ces nombreuses pollutions. Appliquez les conseils présents dans cet article pour préserver votre véhicule, votre porte-monnaie et votre planète.

AdBlue : à quoi sert-il et comment l’utiliser ? 

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De nos jours, la thématique du code de la route « l’environnement » et sa protection sont sur toutes les lèvres. C’est aussi un impératif que se sont fixés bon nombre d’organismes et de gouvernements. Les constructeurs automobiles ont ainsi des normes anti-pollution à respecter. On leur doit les pots anti-catalytiques, les filtres à particules, et plus récemment, l’AdBlue. Mais qu’est-ce que l’AdBlue, à quoi sert-il et comment l’utiliser ?

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Qu’est-ce que l’AdBlue ?

L’AdBlue n’est pas un ustensile comme un pot d’échappement ou un filtre spécial. Il ne s’agit pas non plus d’un carburant ni d’un additif. Il s’agit d’un liquide spécialement créé pour les véhicules fonctionnant au diesel. 

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À quoi sert l’AdBlue ?

L’AdBlue est un produit séparé du carburant de votre véhicule. Il s’agit d’une solution aqueuse constituée d’urée (32,5 %) et d’eau déminéralisée (67,5 %). Elle a tout un tas d’avantages. Elle est incolore, biodégradable, non toxique, non explosive et ininflammable. Elle ne représente donc pas un danger majeur pour l’environnement ni pour la santé. 

L’AdBlue a été créée pour répondre aux normes de protection de l’environnement. Cette solution ne se mélangeant pas au diesel, elle dispose de son propre réservoir. En réalité, elle est injectée aux gaz d’échappement. Son action est de réduire les émissions d’oxydes d’azote (Nox), en les convertissant en vapeur d’eau et en azote inoffensif.

Le véhicule est ainsi conforme aux dernières normes Euro pour la réduction des émissions polluantes. En plus de protéger l’environnement, cela permet aussi de contrecarrer la taxe diesel imposée par le gouvernement.

Comment savoir si mon véhicule a besoin d’AdBlue ?

Pour profiter des avantages de l’AdBlue, il faut obligatoirement posséder un véhicule équipé d’un système de réduction catalytique sélective (SRC). Attention, les véhicules équipés de ce système ne peuvent pas rouler sans AdBlue. 

Cette technologie est de plus en plus courante dans tous types de véhicules (voitures, 4×4, camping-cars, etc.) et chez les constructeurs (Renault, Peugeot, Citroën, Audi, etc.). Si votre véhicule est concerné, il faut bien surveiller vos niveaux et vous assurer que le réservoir d’AdBlue est toujours rempli.

Il est facile de savoir si votre véhicule fonctionne à l’AdBlue. Si vous l’avez acheté neuf, le constructeur vous l’a dit, et/ou le manuel du véhicule comporte cette indication. Quant aux signes visuels, un voyant s’allume sur le tableau de bord quand le niveau est faible, et le bouchon du réservoir dédié porte la mention AdBlue.

Note : les poids lourds sont habituellement équipés d’une jauge spécifique pour l’AdBlue.

Quand faut-il refaire le plein d’AdBlue ?

Si votre véhicule fonctionne à l’AdBlue, il ne peut pas rouler sans cette solution. C’est pourquoi vous devez toujours garder un œil sur vos niveaux, et remplir le réservoir quand c’est nécessaire.

Attention, dès que le voyant au tableau de bord s’allume, n’attendez pas pour refaire le plein d’AdBlue. Sinon, les alertes sonores vont se multiplier, et petit à petit, l’électronique, puis le moteur vont se dégrader jusqu’à l’immobilisation totale du véhicule. 

Comment vérifier le niveau d’AdBlue sur mon véhicule ?

Pour éviter d’être à court, contrôlez régulièrement les messages et icônes qui s’affichent sur votre tableau de bord. Vous devez vous préoccuper de faire le plein quand apparaît le voyant lumineux. Suivant les modèles, le voyant peut indiquer « AdBlue » ou « Urea » (rappelez-vous que l’AdBlue est en partie constitué d’urée).

Sur certains modèles, le voyant peut être accompagné d’un message plus précis, de type : « Ajoutez AdBlue – Démarrage impossible dans XX km ». Enfin, certains modèles permettent de consulter en temps réel le niveau approximatif d’AdBlue restant.

Un niveau d’AdBlue proche de zéro entraîne l’équivalent d’une panne d’essence. Lorsque cela arrive, pour que le véhicule redémarre, il suffit de remettre une certaine quantité de solution dans le réservoir (lire plus bas). Toutefois, dans certains cas, l’électronique du véhicule peut refuser de se relancer. Il faut alors recourir à l’intervention d’un technicien.

Le voyant apparaît généralement bien à l’avance, lorsqu’il reste entre 800 km et 2400 km de roulage avant la panne sèche. Soyez donc prévoyant, faites le plein aussi tôt que possible. Attention : en cas d’insuffisance d’AdBlue, le véhicule ne redémarrera plus.

Où peut-on acheter de l’AdBlue pour faire le plein ?

Vous pouvez acheter de l’AdBlue en bidon :

  • Dans plusieurs grands magasins, au rayon auto ;
  • Dans les grandes surfaces spécialisées dans l’automobile ;
  • Chez certaines enseignes spécialisées dans l’outillage (Leroy Merlin, Brico Marché).

Bien sûr, vous pouvez aussi refaire le plein dans un garage. Il est également possible de faire le plein directement dans une station de carburant, à la pompe AdBlue. Cependant, toutes les stations ne le proposent pas.

Suivant les marques et les modèles, l’embout de remplissage pour l’AdBlue se trouve soit à côté de la trappe à carburant, soit dans le coffre, soit sous le capot du moteur. Il est facilement identifiable grâce à un capuchon bleu, ainsi qu’une inscription claire.

Selon la marque et le modèle du véhicule, le réservoir d’AdBlue peut contenir entre 7 L et 28 L de solution. Pour éviter la panne, il faut verser au moins 4 à 5 L. Si vous voulez être tranquille, arrondissez à 10 L, pour ne pas être obligé de faire des arrêts à la pompe trop fréquemment. 

Votre véhicule est-il essence ou diesel ? Est-il équipé du système SRC/AdBlue ? Dans ce cas, vous savez comment remplir votre réservoir et éviter la panne. Rappelez-vous que qui veut voyager loin ménage sa monture. Si vous voulez rouler plus longtemps et éviter les arrêts imprévus, entretenez bien votre véhicule et vérifiez fréquemment que les niveaux sont corrects. 

5 conseils pour réduire sa consommation de carburant

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Le prix du carburant à la pompe est en constante hausse ces dernières années. La voiture  est l’un des principaux postes de dépense des foyers, en prenant en compte le prix de l’assurance auto et celui du carburant. Les automobilistes cherchent donc à réduire leur facture de carburant en réduisant leur consommation. Sans plus tarder on vous livre des précieux conseils pour réduire votre consommation d’essence ou de diesel, c’est parti !

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Adopter une conduite souple

Votre conduite est probablement le facteur principal sur lequel vous pouvez réaliser des économies de carburant. Une conduite plus souple peut permettre d’économiser jusqu’à 20% de carburant, tandis qu’une conduite très agressive pourrait faire doubler votre consommation.

  • Veillez à ne pas dépasser les 3000 tours par minute, favoriser autant que possible une plage de régime comprise entre 1200 et 2500 tours/minute.
  • Anticipez au maximum votre environnement afin de gérer au mieux le freinage et diminuer les accélérations inutiles.

Pensez également à utiliser le bon rapport de vitesse et à les passer sans tarder pour réduire le nombre de tours/minute du moteur.

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Couper le moteur lorsque le véhicule est à l’arrêt

Si votre véhicule bénéficie du système “Start & Stop”, vous réalisez de nombreuses économies grâce à une coupure automatique du moteur à chaque arrêt. Vous ne consommez donc plus de carburant lorsque vous patientez au feu rouge ou dans les bouchons.

Dans le cas où votre voiture ne dispose pas de « Start & Stop », il est conseillé de couper le moteur manuellement si l’arrêt est supérieur à 1 minute. Dans le cas où le temps d’arrêt est inférieur à 1 minute, ne coupez pas le moteur car sa remise en route peut consommer davantage de carburant que de le laisser tourner quelques dizaines de secondes.

Régler correctement la climatisation

C’est connu, la climatisation consomme de l’essence ou du diesel puisque son fonctionnement est rendu possible grâce au moteur. La hausse de la consommation de carburant peut aller jusqu”à 10%. Utilisez votre climatisation lorsque c’est vraiment nécessaire et à une température raisonnable.

Rouler doucement

Ce conseil est en lien avec le 1er. Pour rouler plus vite, le moteur tourne à un plus haut régime, par conséquent il consomme plus. Dans le but de réaliser des économies de carburant, réduisez votre vitesse de quelques kilomètres/heure en dessous de la limitation. 

Sur l’autoroute et pour les longs trajets, les économies réalisables en roulant à 120km/h au lieu de 130km/h sont conséquentes. Pour un trajet de 300km, vous économisez 2,5L de carburant (variable en fonction des véhicules) soit aux alentours de 4/5€. Le temps perdu est quant à lui très faible : 10 minutes.

Tirer avantage de la route

Ce conseil peut paraître bête mais son impact n’est pas à sous-estimer. À l’approche d’une descente, profitez de la pente pour qu’elle joue le rôle d’accélérateur à la place du moteur. Profitez également du frein moteur pour ralentir car lorsqu’il est activé, les voitures avec des moteurs à injection (grosse majorité du marché) ne consomment aucun carburant. 

Lorsque vous êtes en montée, n’essayez pas de maintenir votre vitesse mais perdez quelques km/h. La puissance supplémentaire nécessaire pour compenser une montée est importante. Ce point est d’autant plus à surveiller lorsqu’il s’agit d’une montée constante et longue, comme sur l’autoroute par exemple.

Comment permettre à son véhicule de moins consommer ?

Bien entretenir son véhicule

L’état général de votre véhicule impacte directement votre consommation. Dans le pire des cas, la hausse peut atteindre 20%. Plus votre véhicule est encrassé et négligé, plus il consomme. Il est donc primordial de faire les entretiens et de suivre les préconisations du constructeur en temps et en heure, afin de maintenir votre véhicule dans le meilleur état possible. 

Certains éléments sont à surveiller particulièrement, c’est entre autres le cas du filtre à air et du filtre à huile. Ils ont tendance à s’encrasser rapidement, suivez les recommandations du  constructeur pour les remplacer avant que l’impact sur votre consommation se fasse ressentir.

Vérifier la pression des pneus

Rouler avec des pneus dont la pression est adaptée est positif sur tous les aspects. Premièrement, des pneus mal gonflés sont un réel risque pour la sécurité. Vous vous exposez à perte d’adhérence voire un risque d’explosion en roulant. Ils auront également tendance à s’user plus rapidement, on connaît le prix d’un jeu de pneus alors autant les économiser eux aussi !

En ce qui concerne la consommation du véhicule, des pneus sur-gonflés augmentent votre facture de carburant. La pression idéale des pneus est généralement indiquée à l’intérieur de la trappe à essence ou dans l’ouverture de la porte du conducteur.

Pour rappel : la pression se vérifie tous les mois idéalement, et elle se fait à froid.

Ne pas partir au volant d’une voiture trop surchargée

Lorsque votre véhicule est plus lourd qu’habituellement, le moteur est sollicité davantage puisqu’il faut plus de puissance pour compenser le poids supplémentaire. Qui dit plus de puissance, dit plus de consommation. Débarrassez-vous des objets inutiles qui sont dans votre voiture afin d’éviter une surcharge superficielle. Vous voyagerez plus en sécurité mais également pour moins cher !

Pour les longs trajets, ce conseil est d’autant plus important. Prenez avec vous les objets nécessaires uniquement, pensez aussi à équilibrer les poids dans le véhicule pour la sécurité.

Choisir le bon carburant

Lorsqu’il s’agit du choix du carburant, vous n’avez pas beaucoup de choix. Vous pouvez optez pour votre carburant classique ou pour une version plus haut de gamme dans laquelle est ajouté des additifs. Leur but est de préserver le moteur en le lubrifiant, ce qui lui permettra d’être plus durable. Comparez tout de même les prix, il se peut que ce carburant ne permette pas de réaliser des économies sur le long terme. 

Il existe une seconde option, la reprogrammation de la cartographie du véhicule. Attention : cette pratique frôle la légalité à cause des dérives possibles de la reprogrammation. Ce procédé permet de changer le carburant qui fait fonctionner votre voiture ou d’améliorer la gestion de votre carburant actuel par votre véhicule. Elle se réalise chez un professionnel, les reprogrammations les plus courantes concernent un changement de carburant, du sans plomb vers l’éthanol entre autres.

Autres questions sur l’économie de carburant

Les questions à propos des économies de carburant sont nombreuses, en raison de l’importance du sujet. Nous avons sélectionné pour vous les plus fréquentes d’entre elles, afin d’y apporter une réponse.

Pourquoi mon véhicule consomme-t-il trop de carburant ?

Il existe une multitude de raisons qui pourraient expliquer une surconsommation de carburant. Votre conduite est souvent l’une d’entre elles, veillez donc à conduire de manière plus souple et anticipez davantage. La seconde raison souvent responsable d’une surconsommation est l’état du véhicule. Vérifiez régulièrement l’état de votre voiture chez un professionnel et suivez les recommandations du constructeur pour l’entretien.

Évidemment, le modèle du véhicule à un rôle central dans sa consommation. Effectuez des comparaisons avant d’acheter votre prochaine voiture, favorisez les petits moteurs ou l’électrique. 

Quel modèle de voiture consomme le moins 

Les voitures qui consomment le moins sont celles avec des petits moteurs, peu de chevaux et une faible cylindrée. Référez-vous à la consommation pour 100 kilomètres de votre véhicule pour vous faire une idée. Si votre consommation moyenne est inférieur à 10 L/100Km alors votre véhicule consomme peu. Attention les consommations en ville et sur autoroute sont différentes, prenez le en compte dans votre calcul global. 

Dans cette catégorie on trouve par exemple : 

  • Volkswagen Polo 1.4 TDI Bluemotion 75 ch – 3,1 L/100 km – Émissions de CO² : 82 g/km
  • Renault Clio Energy dCi 90 ch – 3,2 L/100 km – Émissions de CO² : 83 g/km
  • Volkswagen Golf 1.6 TDI 100 ch Bluemotion – 3,2 L/100 km – Émissions de CO² : 85 g/km
  • Kia Rio 1.1 CRDI 75 ch – 3,2 L/100 km – Émissions de CO² : 85 g/km
  • Opel Corsa E 95 ch – 3,2 L/100 km – Émissions de CO² : 85 g/km

(source)

Est-ce que rouler au point mort permet d’économiser du carburant ?

Lorsque vous êtes au point mort, le moteur continue de consommer de l’essence. Il doit maintenir le ralenti et pour ce faire, il utilise du carburant. Par conséquent, ne vous mettez pas au point mort si vous risquez de tomber en panne d’essence. C’est dangereux, tout en ne vous permettant pas d’économiser de l’essence.

Quelle vitesse pour économiser de l’essence ? (km/h) 

Concrètement, votre vitesse en km/h n’impacte pas votre consommation. C’est la vitesse de rotation du moteur qui compte. Privilégiez un haut rapport de vitesse pour faire tourner votre moteur plus lentement. Prenez également l’habitude de réduire votre allure de quelques km/h par rapport à la limitation pour soulager votre moteur.

Quel est le meilleur moment pour faire le plein de sa voiture 

Il existe une astuce pour faire des économies lors du plein. Vous préfèrerez faire votre plein au moment le plus frais de la journée (nuit et matin) car l’essence est plus dense et donc vous aurez plus de matière consommable par litre. 

Notez également que lorsque la cuve de la station vient d’être réapprovisionnée, les dépôts qui s’accumulent au fond se retrouvent remués. Il est donc préférable d’attendre qu’ils redescendent. 

Nous vous avons présenté quelques conseils & astuces pour économiser du carburant, sachez que cette liste n’est pas exhaustive. De plus, pour observer un réel impact sur votre porte monnaie, ces conseils doivent être appliqués sur le long terme. Il convient donc de modifier votre manière de conduire au global pour économiser quelques centaines d’euros chaque année !

Régulateur de vitesse : définition & conseils utilisation

Équipement indispensable pour contrôler votre véhicule, le régulateur de vitesse permet de stabiliser automatiquement la vitesse lors de longues distances. Souvent confondu avec le limiteur de vitesse, le régulateur de vitesse n’a pourtant pas les mêmes fonctions. Quel est son rôle ? Comment l’utiliser ? Zoom de Lepermislibre pour tout savoir sur cet équipement de la voiture et réussir haut la main votre permis de conduire.

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Définition et rôle du régulateur de vitesse

Le régulateur de vitesse est un système d’aide à la conduite qui permet à un conducteur de fixer automatiquement la vitesse de son véhicule.

En 1945, un ingénieur mécanicien américain du nom de Ralph Teedor, est l’inventeur qui a créé le régulateur de vitesse. Aveugle depuis son plus jeune âge, il crée le régulateur de vitesse suite à un passage en voiture particulièrement agaçant dans la voiture de son avocat. Le 1er régulateur de vitesse fut installé sur une Chrysler Imperial en 1958.

Au fil des années et des améliorations, le régulateur de vitesse prend diverses appellations : Controlmatic, Touchomatic, Pressomatic.

Le conducteur fixe ou programme la vitesse souhaitée via une commande du régulateur. Ce dernier prend le relais de manière automatique pour maintenir une vitesse de croisière constante tout au long du voyage – sans intervention du conducteur sur la pédale d’accélération.

Bon à savoir : Où se trouve le régulateur de vitesse dans ma voiture ?

Le régulateur de vitesse est une commande installée généralement sur un comodo à gauche du volant ou sur le volant lui-même suivant les modèles de véhicule. Quant au symbole du régulateur de vitesse, il représente un cadran avec une flèche pointant sur la vitesse programmée.

Dans quelle situation utiliser le régulateur de vitesse ?

L’utilisation du régulateur de vitesse est réalisable dans des conditions de route bien précises. Il est fortement recommandé de mettre en marche son régulateur de vitesse sur des grandes lignes droites, avec un trafic fluide, soit sur des routes de type départementales, autoroutes ou nationales.

A contrario, plusieurs situations de route sont fortement déconseillées à l’utilisation du régulateur de vitesse :

  • en agglomération, où le trafic routier est souvent dense. Sans compter la diversité des usagers de la route présents (cyclistes, piétons, camions, autocars et bus, etc.) ;
  • en route descendante, car le conducteur aura tendance à freiner, désactivant de fait le régulateur de vitesse ;
  • sur une chaussée glissante (pluie, verglas), car le conducteur peut perdre le contrôle de son véhicule. A noter que le système antipatinage de certains modèles de véhicules désactive automatiquement le régulateur de vitesse en cas de mauvaise adhésion des roues motrices à la route ;
  • sur une route comportant beaucoup de virages. Le conducteur est obligé d’effectuer des manœuvres fréquentes : changement de vitesses, accélération et freinage.

Comment fonctionne un régulateur de vitesse ?

Le système d’aide à la conduite que constitue le système du régulateur de vitesse se décompose ainsi :

1. un capteur de la vitesse du véhicule installé à la sortie de la boîte de vitesses. Il est parfois couplé avec le système antiblocage de roues ABS ;

2. une unité de contrôle moteur ou l’Engine Control Module (ECM).

Le conducteur enclenche la mise en marche du régulateur de vitesse en programmant une vitesse souhaitée. Le capteur de vitesse envoie la consigne de vitesse à l’unité de contrôle moteur. En parallèle, le capteur de vitesse endosse le rôle de la pédale de l’accélérateur et ajuste en permanence le régime moteur au regard de la vitesse programmée. Sur les véhicules récents sans câble d’accélérateur, le capteur de vitesse contrôle le micromoteur de commande des gaz.

Bon à savoir

A noter que le régulateur de vitesse s’active dès que la voiture franchit une vitesse variable entre 30 à 50 km/h selon les modèles de véhicules. En dessous, le système se coupe automatiquement.

Comment l’actionner et le désactiver ?

Les commandes du régulateur de vitesse se trouvent généralement sur le volant avec plusieurs boutons à actionner, ou sur un comodo à la gauche dudit volant.

Actionner le régulateur de vitesse

Les commandes disponibles sur le régulateur varient en fonction des modèles de véhicules. Pour actionner le régulateur de vitesse, il suffit d’appuyer généralement sur le bouton « set » et d’entrer par pressions successives la vitesse souhaitée (110, 120, 130 km/h), puis selon le type de boîtes de vitesse :

  • sur une boîte automatique, le régulateur de vitesse ajuste la vitesse pour trouver sa vitesse de croisière ;
  • sur une boîte de vitesses manuelle, le conducteur doit au préalable effectuer toutes les manœuvres (changement de vitesse) pour atteindre la vitesse souhaitée. Le régulateur prend le relais dès que la vitesse programmée est atteinte.

Désactiver le régulateur de vitesse

Pour désactiver le système du régulateur de vitesse, le conducteur doit simplement sélectionner la commande prévue à cet effet sur le volant. Suivant les modèles de véhicule, le changement du mode régulateur à un mode classique peut être à la fois un bouton « cancel » que des boutons indiquant une flèche à droite (>) ou à gauche (<).

La désactivation du régulateur de vitesse peut également être temporaire. En cause, une intervention du conducteur (ex. : freinage, appui prolongé sur la pédale d’embrayage, dépassement) ou des conditions de route dangereuses (manque d’adhérence des pneus, régime moteur élevé, température élevée des freins, vitesse en dessous de 30km/h). Dans ce cas, le mode veille est activé. Le conducteur doit généralement programmer de nouveau le régulateur de vitesse manuellement.

Quelle est la différence entre un limiteur et un régulateur de vitesse ?

Souvent confondus, le régulateur et le limiteur de vitesse sont deux dispositifs d’aide à la conduite. Ils permettent tous deux d’adopter une conduite confortable, mais ont pourtant des missions très différentes.

Le limiteur de vitesse – connu également sous le nom de Dispositif Limiteur Réglable de la Vitesse (DLRV) – est un outil de bridage de la vélocité du véhicule. Son fonctionnement est très différent du régulateur de vitesse, puisqu’il permet au conducteur de circuler normalement dans son véhicule en effectuant toutes les manœuvres au volant – changement de vitesses, freinage et accélération – jusqu’à une vitesse limite programmée. Une fois la limite de vitesse atteinte, la pédale d’accélérateur se coupe.

Ainsi, le limiteur de vitesse est un outil efficace pour éviter tout excès de vitesse. Un signal sonore se déclenche dès que la vitesse limite programmée est dépassée.

Bon à savoir

A partir de juillet 2022 tous les véhicules neufs seront obligatoirement équipés d’un limitateur de vitesse !

Selon une des dernières directives de la commission Européenne, tous les véhicules mis en circulation dès juillet 2022, seront équipés obligatoirement d’un limiteur de vitesse intelligent. Ce système d’adaptation intelligente de la vitesse (AIV) permet de respecter la vitesse réglementaire autorisée. Via une caméra et un traceur GPS, le dispositif intelligent est capable de reconnaître les limitations en vigueur sur la route empruntée. L’AIV agit sur la pédale d’accélérateur en la faisant vibrer et peut déclencher un signal sonore pour prévenir le conducteur en cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée.

Est-ce que l’on consomme plus avec un régulateur de vitesse ?

Dans des conditions d’utilisation optimale (de grandes lignes droites sur autoroute, nationale et départementale), le régulateur de vitesse peut être une aide précieuse pour réduire sa consommation de carburant.

En effet, les avantages du régulateur de vitesse vont permettre au conducteur d’adopter une vitesse constante et d’éviter les accélérations intempestives ainsi que les à-coups (débrayage, accélération). Des manœuvres souvent gourmandes en consommation d’énergie.

D’autre part, outre l’aspect économique et écologique pour l’environnement, sachez que la fonction première du régulateur de vitesse est de vous permettre d’adopter une conduite sécurisée et responsable.

Le régulateur de vitesse est un système ingénieux d’aide à la conduite. Ce dispositif de confort ne doit pourtant pas vous faire oublier les réflexes à avoir au volant de votre véhicule. Jeune permis ou conducteur expérimenté, gardez votre vigilance intacte pour respecter les règles de base de la Sécurité routière et du Code de la route !

Autopartage : que dit le code de la route ?

L’autopartage est une pratique de plus en plus prisée, qui est maintenant inscrite aux code de la route, dans la thématique de l’environnement. Mais de quoi s’agit-il ? Nous vous expliquons tout.

SOMMAIRE

L’autopartage : définition et place dans le code de la route

Qu’est ce que l’autopartage ?

L’autopartage, ou « car sharing », est défini dans l’article L.1231-14 du code des transports. Il s’agit d’un dispositif permettant à tout usager de la route qui le souhaite, moyennant paiement, d’utiliser un véhicule en libre service, mis à disposition par une organisation publique ou privée, ou par un particulier. Les modalités de ce dispositif diffèrent en fonction du type d’auto-partage pratiqué.

L’autopartage dans les cours de code

L’autopartage fait maintenant partie des notions abordées dans les cours de code. Il fait partie des dispositifs d’éco-mobilité, pour la préservation de l’environnement. En effet, apprendre aux futurs conducteurs à adopter des gestes éco-citoyens au volant était l’un des objectifs de la réforme du code en 2016, et ces notions sont à présent au programme de l’examen du code de la route, tout comme l’écoconduite, ou encore la vignette Crit’Air.

Impacts sur l’environnement

L’autopartage est une pratique de plus en plus utilisée pour préserver l’environnement, puisqu’elle permet chaque année :

  • d’éviter la fabrication de milliers de voitures
  • de limiter les émissions de CO2
  • de libérer une partie du parc de stationnement urbain auparavant destiné aux véhicules des particuliers
  • d’aider le consommateur à réduire son empreinte carbone

L’autopartage répond donc à de nombreuses problématiques du code de la route !

On comprend aussi pourquoi cette initiative, qui fait partie des gestes éco-citoyens qu’il est facile d’adopter, a été fortement encouragée lors du Grenelle de l’environnement qui s’est tenu en 2007.

L’autopartage en France

En France, l’autopartage est apparu à la fin des années 90, à l’initiative de différentes entités associatives désireuses de faciliter les déplacements des travailleurs habitant en périphérie des grandes villes, vers leur lieu de travail. Leur but était de leur permettre de disposer de véhicules de location peu coûteux, afin d’éviter l’achat d’un véhicule personnel ainsi que les coûts d’entretien inhérents.

Dès sa mise en place, cette initiative a rencontré un tel succès qu’elle a vite intéressé les pouvoirs publics. Ces derniers ont dès lors décidé de généraliser et d’étendre le système, afin de répondre aux enjeux environnementaux et sociaux actuels.

Aujourd’hui, l’autopartage se généralise et prend de plus en plus d’ampleur, puisqu’on estime qu’il séduit désormais des centaines de milliers d’usagers répartis dans tout l’Hexagone, chaque année.

Les différents types d’autopartage

L’autopartage en libre service intégral

L’autopartage en libre service intégral, ou « freefloating », est sans conteste le moins contraignant, puisqu’il ne nécessite aucune réservation, et n’oblige à se rendre dans aucune station.

L’utilisateur accède librement au véhicule qui l’intéresse, pour pouvoir ensuite circuler comme il le souhaite, jusqu’à ce qu’il décide de le restituer n’importe où dans une zone préalablement définie, sans avoir à payer de parking.

L’accès à ce type d’autopartage se fait exclusivement via une application mobile, comme Yea, par exemple. Notez toutefois que ce service qui tend à se généraliser, n’est pour l’instant accessible que dans quelques grandes agglomérations.

L’autopartage en boucle dans les stations

C’est la forme d’autopartage la plus répandue dans les grandes villes, telles que Nantes, Bordeaux, Lille, Strasbourg, Marseilles, etc., qui ont fait le choix de s’équiper de stations. Notez toutefois que ces stations, tout comme les véhicules qu’elles louent, n’appartiennent pas aux villes, mais à des sociétés spécialisées telles que Communauto/Mobizen ou Autolib, par exemple.

Dans ce mode de fonctionnement, l’utilisateur doit aller chercher le véhicule qu’il a préalablement réservé, dans la station où il se trouve, et pourra y accéder en utilisant la carte à puce et la borne prévues à cet effet.

Il pourra ensuite se servir du véhicule comme bon lui semble avant de décider de le restituer dans la station de son choix, mais qui doit impérativement faire partie de la même boucle que celle où il en a pris possession. 

L’autopartage entre particuliers

L’autopartage entre particuliers devient de plus en plus fréquent. Dans ce cas, c’est le propriétaire du véhicule qui remet les clés à l’utilisateur en mains propres, à l’endroit et au moment convenus. C’est également au propriétaire du véhicule de définir les modalités de sa restitution, qui offrent généralement moins de souplesse à l’utilisateur que les deux autres formes d’auto-partage citées ci-dessus.

Autres avantages de l’autopartage

Le label autopartage : une aide au stationnement

L’article 54 de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 a instauré la mise en place du label « autopartage » qui permet aux propriétaires de véhicules de profiter de places de stationnement qui leur sont réservées en zone urbaine, à des tarifs préférentiels.

Ce label est délivré par les AOM (Autorités Organisatrices de la Mobilité) en fonction de certains critères, tels que le respect des objectifs fixés en matière de réduction des gaz à effet de serre et de la pollution. Les conditions précises de son attribution sont encadrées par l’article L. 1231-14 du code des transports.

Un déplacement plus économique

Quelle qu’en soit la forme, l’autopartage offre autant d’avantages au détenteur du véhicule qu’au client, puisqu’il permet :

  • au propriétaire de supporter les coûts liés à l’assurance, aux frais d’entretien de la mécanique de la voiture et aux frais d’exploitation, qu’il s’agisse d’une station qui souhaite rentabiliser sa flotte de véhicules ou d’un particulier qui décide de louer sa voiture quand il ne s’en sert pas
  • à l’utilisateur qui ne possède pas de véhicule et ne désire pas (ou ne peux pas financièrement) en faire l’acquisition, de pouvoir malgré tout réaliser tous les déplacements qui l’intéressent par lui-même, en toute facilité et sans avoir à dépendre de quiconque

Enfin, sachez que ces mesures environnementales ont même leur place lors de l’examen pratique du permis de conduire, puisque l’éco-conduite, qui consiste en une conduite souple du véhicule, est particulièrement appréciée des examinateurs et peut vous faire gagner 1 point bonus !

L’environnement 🌍

Thème du code de la route : l'environnement

Découvrez les notions abordées dans les cours code de la route pour la préservation de l’environnement. Parmi les 40 questions de l’examen théorique, 3 portent sur cette thématique. Raison de plus pour ne pas la négliger !

SOMMAIRE

L’éco-conduite : un comportement enseigné au code de la route et valorisé au permis

L’éco-conduite regroupe l’ensemble des comportements au volant qui permettent de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 du véhicule, ainsi que d’améliorer la sécurité du conducteur et de ses passagers. N’hésitez pas à consulter notre cours sur l’éco-conduite et les conseils pratiques vous permettant de l’appliquer au quotidien.

Outre les questions posées le jour de l’examen du code, l’éco-conduite est très appréciée des examinateurs lors de l’examen du permis. Depuis la réforme de 2009, elle permet en effet d’obtenir un point bonus à l’épreuve pratique !

La vignette Crit’Air : une vignette anti-pollution

La vignette Crit’air, également appelée “Certificat qualité de l’air”, est un autocollant rond à coller sur le pare-brise de votre véhicule. Il indique dans quelle classe d’émissions polluantes ce dernier se situe. 

Cette vignette est obligatoire dans certaines grandes villes où les pics de pollution sont fréquents. Elle permet de mettre en place une circulation différenciée par exemple. Consultez notre cours sur la vignette Crit’air pour savoir si elle est obligatoire dans votre ville et comment l’obtenir.

La vignette Crit’Air : quand est-elle obligatoire ? Comment l’obtenir ?

La vignette Crit’Air, mise en place par l’État en 2017, est l’une des réglementation du code de la route pour l’environnement. Découvrez son fonctionnement !

Voici un vidéo TikTok lePERMISLIBRE sur la vignette Crit’Air 🔽

@lepermislibre La vignette Crit’Air, qu’est-ce que c’est ? 🤨 #lePERMISLIBRE #permis #permisdeconduire #codedelaroute #conseilstiktok #revisioncodedelaroute #vignettecritair #voiture #pollution ♬ son original – lePERMISLIBRE

SOMMAIRE

Qu’est ce que la vignette Crit’Air ?

Une vignette antipollution

La vignette Crit’Air, aussi appelée “Certificat qualité de l’air”, est un autocollant rond à coller sur votre véhicule, qui indique dans quelle classe d’émissions polluantes il se situe. 

Cette vignette fait partie des mesures mises en place pour l’éco-conduite. Plusieurs critères sont pris en considération pour son attribution, comme :

  • le type de véhicule (utilitaire, voiture, scooter, moto, poids-lourd, etc.)
  • le type de carburant ou d’énergie qu’il utilise (essence, diesel, électrique, etc.)
  • sa date de 1ère immatriculation ou sa Norme Euro

Les 6 catégories Crit’Air 

Ces vignettes de voiture sont classées en 6 catégories. Plus la catégorie est élevée, plus cela signifie que votre véhicule est polluant :

  • la pastille Crit’Air 0 (verte) : pour les véhicules qui ne rejettent aucun gaz nocif, tels que les voitures à hydrogène ou les voitures électriques, quelle que soit leur date de mise en circulation
  • la pastille Crit’Air 1 (violette) : pour les véhicules hybrides rechargeables et véhicules au gaz quelle que soit leur date de mise en circulation, ainsi que les véhicules essence classés Euro 5 et 6, mis en circulation après le 1er janvier 2011
  • la pastille Crit’Air 2 (jaune) : pour les véhicules essence classés Euro 5, mis en circulation entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010, ainsi que pour les véhicules diesel classés Euro 5 et 6, mis en circulation après le 1er janvier 2011
  • la pastille Crit’Air 3 (orange) : pour les véhicules essence classés Euro 2 et 3, mis en circulation entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005, ainsi que les véhicules diesel classés Euro 4, mis en circulation entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010
  • la pastille Crit’Air 4 (rouge) : pour les véhicules diesel classés Euro 3, mis en circulation entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005
  • la pastille Crit’Air 5 (grise) : pour les véhicules diesel classés Euro 2, mis en circulation entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000
Les 6 catégories Crit’Air

Les villes où la vignette est obligatoire

La vignette Crit’Air est obligatoire dans les villes régulièrement soumises à des pics de pollution, notamment Paris, Grenoble, Lyon, Toulouse, et Strasbourg. Elle permet de réguler la circulation des véhicules les plus polluants, pour améliorer la qualité de l’air. 

Il existe 3 types de mesures basées sur la vignette Crit’Air :

  • La circulation différenciée : en cas de pic de pollution, les véhicules possédant une vignette de classe élevée (en général au dessus de 3) ne sont pas autorisés à circuler dans toute la ville, pendant toute la durée du pic.
  • Les Zones à Circulation Restreinte (ZCR) : ce sont des zones mises en place surtout dans les centres-villes, où la circulation des véhicules les plus polluants est interdite de manière permanente
  • Les Zones de Protection de l’Air (ZPA) : ces zones peuvent être mises en place de manière temporaire, en cas d’alerte pollution, pour réduire la circulation uniquement véhicules les moins polluants

Les sanctions encourues

En cas de contrôle par les autoritées, si vous ne disposez pas d’une vignette alors qu’elle est obligatoire, vous vous exposez à :

  • une amende de 68€ si vous conduisez une voiture ou un deux roues, majorée à 180€ en cas de non paiement dans les 45 jours suivants
  • une amende de 135€ pour les poids lourds, majorable à 375€

Notez enfin que les véhicules bénéficiant d’une carte de stationnement pour les personnes handicapées ne sont pas soumis à l’obligation de posséder une vignette Crit’Air et peuvent donc circuler en toutes circonstances.

Obtenir une vignette Crit’Air pour sa voiture

Vignette Crit'Air
Vignette Crit’Air

Où peut-on l’acheter ?

Vous pouvez acheter votre vignette Crit’Air :

  • directement en ligne en vous rendant sur le site du Ministère chargé de l’environnement, rubrique Service de délivrance des certificats qualité de l’air
  • par courrier en renvoyant le formulaire correspondant, accompagné de la photocopie de votre carte grise ainsi que du chèque de règlement à l’adresse suivante : Service de délivrance des certificats qualité de l’air BP 50637 59506 Douai Cedex

Pensez à changer l’adresse de votre carte grise auparavant si elle n’est pas à jour !

Quel est le prix ?

Quelle que soit la couleur de votre vignette, vous devrez vous acquitter d’un montant de 3,77 € pour la recevoir, frais de port inclus.

Quel est son délai d’obtention ?

Une fois votre vignette Crit’Air commandée, vous devrez attendre entre 7 à 30 jours pour la recevoir.

Toutefois, une vignette Crit’Air provisoire vous sera remise dans les 24 heures qui suivent votre demande, de manière à vous permettre de circuler en toute légalité jusqu’à réception de votre vignette définitive.

Combien de temps le certificat Crit’Air est-il valable ?

La vignette Crit’Air est valable durant toute la durée de vie du véhicule auquel elle est attribuée.

Où faut-il apposer sa vignette ?

Emplacement de la vignette Crit'Air
Emplacement de la vignette Crit’Air

Vous devez apposer votre vignette Crit’Air, parfaitement lisible de l’extérieur et en bon état :

  • en bas et droite du pare-brise intérieur de votre voiture, poids-lourd ou utilitaire
  • sur la fourche de votre 2 roues ou de votre 3 roues

Acquérir la vignette Crit’Air est désormais une étape essentielle pour circuler dans les villes françaises soucieuses de réduire la pollution atmosphérique. Grâce à une démarche simple en ligne ou par courrier, les conducteurs peuvent obtenir rapidement ce certificat environnemental, classant leur véhicule en fonction de son niveau de pollution.

L’éco-conduite : définition du code de la route et conseils pratiques

L’éco-conduite est un des principes inscrits au code de la route pour la préservation de l’environnement. Découvrez de quoi il s’agit, comment l’appliquer au quotidien et quels sont les enjeux pour les examens théorique et pratique du permis de conduire.

SOMMAIRE

Définition de l’éco-conduite

L’éco-conduite est un comportement dont la vocation est de : 

  • réduire la consommation de carburant du véhicule
  • réduire les émissions de CO2, et par là même de préserver l’environnement
  • améliorer la sécurité du conducteur du véhicule ainsi que de ses passagers

Elle est appréciée des examinateurs lors de l’épreuve pratique du permis de conduire.

L’éco conduite peut aussi être appliquée dans le choix de votre voiture, grâce à l’étiquette énergie présente sur les véhicules neufs, qui permet de connaître leur taux d’émissions de CO2. De même, la vignette Crit’Air ou « certificat qualité de l’air », permet de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes.

Etiquette classe énergétique d'une voiture neuve
Étiquette permettant de connaître la classe énergétique d’un véhicule neuf

Pourquoi devenir un éco-conducteur ?

Devenir un éco-conducteur est un réel bénéfice sur plusieurs aspects non négligeables. En adoptant des habitudes de conduite plus douces et plus respectueuses de l’environnement, vous aurez un impact positif sur la planète mais pas que !

  • Économiser de l’argent : l’éco conduite permet de réduire considérablement la consommation de carburant, ce qui signifie une économie d’argent sur le long terme. En effet, en adoptant les bonnes pratiques de l’éco conduite, vous pouvez économiser jusqu’à 35% de carburant par rapport à une conduite plus agressive.
  • Réduire son impact sur l’environnement : La réduction de consommation de carburant liée à l’éco conduite, se traduit directement par une réduction des émissions de CO2. Votre impact sur l’environnement étant lié à vos émissions de gaz à effet de serre, vous faites un geste pour la planète grâce à l’éco conduite.
  • Améliorer la sécurité : L’éco conduite implique une conduite plus anticipative, ce qui vous permet d’avoir le temps d’analyser les situations qui se présentent à vous. Vous pourrez donc éviter les plus dangereuses d’entre elles. On observe de manière générale que la réduction de l’allure et l’assouplissement de la conduite ont des conséquences positives sur le risque d’accident. En conséquence, vous améliorez la sécurité de tous les usagers de la route, ainsi que la vôtre.
  • Prolonger la durée de vie de son véhicule : En adoptant une conduite plus douce, vous réduisez l’usure des freins, des pneus et des composants mécaniques de votre véhicule. À terme, vous bénéficierez d’une diminution des coûts d’entretien et d’une prolongation de la durée de vie globale de votre véhicule.

Comment adopter une conduite éco responsable ?

Conduire son véhicule tout en douceur

Une conduite économique permet d’économiser jusqu’à 35% d’essence, ou de tout autre carburant, tout en limitant ses émissions polluantes. Pour ce faire, voici quelques recommandations :

  • éviter tout démarrage à froid ou trop brutal
  • conduire en utilisant le rapport de vitesse le mieux adapté (par exemple, rouler en 5ème nécessite moins de carburant que de rouler en 3ème)
  • rouler en levant le pied sur l’accélérateur (par exemple, en évitant d’augmenter sa vitesse de 10 km/h entre 120 km/h et 130 km/h ce qui engendre une surconsommation d’un litre de carburant pour 100 km lorsqu’on conduit un véhicule moyen)

Bien entretenir son véhicule

L’éco-conduite passe aussi par un bon entretien de votre véhicule. C’est pourquoi vous devez toujours veiller à :

  • contrôler l’état des pneus de votre véhicule et leur pression, car des pneus sous gonflés s’usent davantage tout en occasionnant une plus grande consommation de carburant
  • surveiller le parallélisme des pneus de votre véhicule
  • changer régulièrement les consommables de votre véhicules susceptibles de laisser échapper du carburant, comme les filtres à huile ou les filtres à air
  • contrôler le niveau d’huile de votre véhicule
  • le présenter régulièrement au contrôle technique, et procéder aux réparations demandées 

Agir sur sa surconsommation

Vous pouvez également éviter la surconsommation de carburant de votre véhicule en adoptant ces quelques gestes simples :

  • limiter l’utilisation de la climatisation, car cette dernière peut augmenter la consommation de carburant à hauteur de 20% hors agglomération et jusqu’à 35% en agglomération
  • éviter de rouler avec les vitres baissées, ce qui entraîne une résistance à l’air et une surconsommation
  • attendre une dizaine de minutes avant d’allumer le chauffage, car lorsque le moteur est froid, cela consomme plus
  • ne pas surcharger votre véhicule, car plus une voiture est lourde et plus elle consomme d’énergie
  • éviter d’utiliser un coffre de toit, ou préférer une remorque, car le coffre de toit entraîne une surconsommation de carburant de 5% lorsqu’il est vide et de 17% lorsqu’il est rempli
zoom sur un pneu
Contrôle de l’état des pneus pour éviter la surconsommation de carburant

Éco-conduite en boîte manuelle VS boîte automatique

L’éco conduite est une technique de conduite responsable qui permet d’économiser du carburant et de réduire les émissions de CO2. Il existe tout de même des différences significatives sur l’application de l’éco conduite en boite automatique et en boite manuelle.

L’éco conduite en boite manuelle consiste principalement à utiliser le rapport de vitesse approprié à votre allure. Elle exige de garder le régime moteur à un niveau bas (en dessous de 2000 tours/minute). Les accélérations brusques sont à bannir et l’utilisation du frein moteur pour ralentir est fortement recommandée. Veillez à passer vos vitesses avant que le compte tour ne s’emballe. Lorsque vous rétrogradez, attendez bien que le moteur soit en dessous des 1200 tours/minute.

À l’inverse, l’éco conduite en boite automatique est différente puisque c’est la voiture gère elle-même les changements de vitesse. Votre rôle sera alors de maintenir une vitesse constante, tout en évitant les accélérations inutiles. Vous devrez donc anticiper au maximum l’environnement qui vous entoure afin d’avoir la meilleure gestion possible de votre pédale d’accélérateur.
Vous pouvez également utiliser le mode éco de votre véhicule. Il a pour objectif de soulager la voiture en lui demandant d’utiliser le rapport le plus économique possible en fonction de votre allure.

Focus sur le mode éco de la voiture

Le mode éco est de plus en plus présent sur les voitures modernes, son but est de permettre au conducteur de réduire sa consommation de carburant. Il agit en modifiant la réponse de l’accélérateur et en ajustant la transmission. Son utilisation modifie le comportement de la voiture. Lorsqu’il est activé, le véhicule sera moins réactif quand vous appuierez sur l’accélérateur. Cependant, cela permettra de réduire la consommation de carburant en limitant les accélérations brutales et en optimisant les changements de vitesse.

Pour activer le mode éco de votre véhicule, il suffit généralement d’appuyer sur un bouton dédié sur le tableau de bord ou de l’activer dans les différentes options de votre véhicule. La manière dont ce mode peut être activé varie d’un modèle de voiture à un autre. Nous vous conseillons par conséquent de consulter le manuel d’instruction pour savoir comment activer et désactiver le mode éco de votre véhicule.

Attention : le mode éco peut ne pas convenir à tous les conducteurs ou à toutes les situations. Lorsque vous conduisez sur une route de montagne ou si vous avez besoin de doubler rapidement un autre véhicule, il peut être préférable de désactiver le mode éco. Vous obtiendrez une réponse plus rapide de l’accélérateur, afin de profiter de toute la puissance du véhicule. L’utilisation du mode éco est particulièrement appropriée à la ville car l’impact des multiples arrêts et changements de vitesse sur votre consommation de carburant sera réduit.

Le mode éco est une fonctionnalité intéressante qui peut vous aider à économiser du carburant tout en réduisant votre empreinte carbone. Cependant, il est important de bien comprendre quand et comment l’utiliser en fonction des différentes situations.

La place de l’éco-conduite dans le permis de conduire

3 questions sur l’environnement à l’examen du code

Parmi les 40 questions de l’examen du code de la route, 3 portent sur la thématique de l’environnement. Cette thématique a été ajoutée au nouveau code de la route en 2016, afin de sensibiliser les futurs conducteurs à l’écologie. L’éco-conduite fait partie des notions qui y sont abordées, il est donc important d’en connaître les principes pour obtenir ces 3 points au code de la route. 

1 point pour la conduite économique au permis

Depuis la réforme du permis de conduire mise en place en 2009, l’éco-conduite fait partie des compétences évaluées par l’examinateur lors de l’épreuve pratique du permis. Adopter une conduite souple et économique vous permettra d’obtenir 1 point bonus, tout comme la courtoisie au volant.

Pour ce faire, il vous faudra, par exemple :

  • anticiper le trafic et les obstacles que vous pourrez rencontrer sur votre parcours
  • maintenir une vitesse stable en évitant au maximum les accélérations et les freinages non nécessaires
  • couper votre moteur si vous devez marquer un arrêt de plus de 30 secondes, en utilisant par exemple le système Stop & Start de votre véhicule, s’il en est équipé

Voici donc des comportements que vous pouvez adopter progressivement et qui, sur le long terme, vous permettront de devenir un éco-conducteur et éco-citoyen !