Les feux de position : le guide pratique

Un véhicule à moteur dispose de plusieurs types de phares. Les feux de position sont utilisés pour être vu dans des conditions de circulation précises. Dans quel cas les utiliser ? Quels sont les risques à ne pas les allumer ? Quelles sont les différences avec d’autres feux de signalisation ? Suivez le guide Lepermislibre pour avoir une idée éclairée des questions sur les feux de position à l’examen du Code de la route.

SOMMAIRE

Qu’est-ce que les feux de position ?

Encadrés par le code la route, l’utilisation et la mise en place des feux de position sont obligatoires dans la majorité des véhicules terrestres à moteur.

Définition des feux de position

Les feux de position font partis des dispositifs d’éclairage et de signalisation disponibles sur un véhicule à moteur. On les connait également sous le terme commun de « veilleuses » du fait de leur principale caractéristique : leur faible luminosité.

Leur fonction première est de signaler la présence du véhicule. En aucun cas, les feux de position servent à voir les éléments entourant le véhicule en situation de visibilité réduite. De ce fait, les feux de position sont utiles pour être vu des autres usagers, lorsque la visibilité est rendue difficile par des conditions de circulation précises.

feux de position

Où se situent les feux de position ?

Les feux de position sont situés à l’avant et l’arrière du véhicule. Plus précisément, le Code de la route (Article R313-4, Article R313-5 et R 313-4.1) donne les principales caractéristiques suivantes des feux de position :

Les feux de position avant :

  • Deux feux de position avant obligatoires sur un véhicule à moteur de « couleur blanche ou jaune et être visibles de nuit à une distance de 150 m » ;
  • Un à deux feux de position avant obligatoires sur un véhicule type tricycle ou quadricycle à moteur.

Les feux de position arrière :

  • Deux feux de positions arrière obligatoires sur un véhicule à moteur de « couleur rouge, non éblouissante, visible la nuit, par temps clair, à une distance de 150 mètres. » ;
  • Un à deux feux de positions arrière obligatoires sur un véhicule type tricycle ou quadricycle à moteur.

Bon à savoir

Sur le tableau de bord de la voiture, le symbole des feux de position est facilement reconnaissable par son pictogramme d’ampoule verte allumée.

Dans quels cas les utiliser et comment les allumer ?

L’utilisation des feux de position est encadrée par l’article R416-8 du Code de la route. Ils peuvent être allumés seuls ou avec d’autres phares de voiture, type feux de croisement, feux de route ou feux de brouillard selon des conditions de route et de visibilité précises.

Quelles conditions de route pour utiliser les veilleuses ?

Les feux de position peuvent être utilisés seuls uniquement lorsque la visibilité est déclinante sur une voie de circulation en ville parfaitement éclairée. Ce cas de figure se retrouve typiquement en agglomération avec un éclairage public suffisant dans une rue, avec une baisse de luminosité liée à la fin d’après-midi.

D’autre part, le conducteur a l’obligation d’allumer ses veilleuses en cas de stationnement gênant sur une chaussée mal éclairée.

A défaut d’avoir une visibilité optimale (moins de 200 mètres), le conducteur doit coupler l’utilisation des feux de position avec d’autres phares :

  • en conduite de nuit, avec des feux de croisement ou des feux de route sur une chaussée mal éclairée en agglomération ou hors agglomération ;
  • en cas de pluies, avec les feux de croisement voire les feux de brouillard en cas d’épisode pluvieux intense ;
  • en cas de chutes de neige, avec des feux de croisement ou le conducteur peut coupler l’utilisation des feux de position avec des feux de brouillard avant (et arrière si la visibilité est difficile) ;
  • en cas de brouillard, le conducteur peut allumer les feux de croisement, ou les feux de position avec ses feux de brouillard avant (si disponibles sur le véhicule) et arrière si la visibilité est très difficile.

Mise en marche des feux de position

Pour allumer ses feux de position, il suffit d’enclencher le comodo situé à la gauche du volant en tournant la manette sur la position du symbole de l’ampoule allumée.

Il est également possible de régler l’allumage des feux de position de façon automatique via un bouton situé à la gauche du volant en dessous de la ventilation. L’allumage s’effectue en fonction de la luminosité extérieure. Seuls les feux de route ont besoin d’une manœuvre manuelle du conducteur pour être mis en marche.Exception faite des véhicules équipés de feux de route automatiques.

Quelle est la portée des feux de position ?

Pour rappel, la fonction première des feux de position est de rendre le véhicule visible, et non de voir les autres usagers ou la voie de circulation.

L’utilisation des 4 feux de position permet aux autres usagers de la route de voir le véhicule sur une portée de 150 mètres. En cas de faible luminosité en agglomération en journée, ou quel que soit le type de voie de circulation en conduite de nuit, il est obligatoire d’allumer ses feux de croisement voire ses feux de route.

La différence entre feux de position et feux de croisement

Feux de position et feux de croisement sont des phares différents dans l’utilisation que l’on en fait. Les feux de croisement servent à la fois à voir et à être vu.

Contrairement aux feux de position, les feux de croisement servent à éclairer la voie de circulation (routes, autoroutes) de nuit en toutes circonstances, mais également le jour lorsque les conditions de visibilité sont difficiles (pluies, neige, brouillard). Les « codes » comme les appelle communément ont une portée de 30 mètres.

A noter qu’en dehors de l’agglomération, sur une chaussée non éclairée, il est obligatoire d’utiliser alternativement les feux de route et les feux de croisement afin de ne pas éblouir les usagers de la route que l’on croise.

La différence entre feux de position et feux diurne

Installés par défaut sur tous les véhicules commercialisés depuis le 01 janvier 2011, les feux diurnes ou feux de jour sont utilisés comme leur nom l’indique, en journée. Ils partagent une similitude commune avec les feux de position : rendre le véhicule visible des autres usagers.

Ces types de phares sont positionnés exclusivement à l’avant, contrairement aux feux de position. Autre point de différence, lors d’un stationnement gênant il est préférable de choisir d’allumer les feux de position pour signaler la position du véhicule plutôt que les feux diurnes. A la différence des feux diurnes, les feux de position peuvent rester allumés même lorsque l’on coupe le contact du véhicule.

Quand et comment changer les ampoules des feux de position ?

Pour une bonne longévité du système d’éclairage de son véhicule, il est indispensable de veiller à un entretien régulier de ses phares. Il est en effet recommandé de contrôler le bon fonctionnement de ses phares en général, et précisément de ses feux de position, à chaque fois que l’on s’apprête à utiliser son véhicule. Cet appel à la vigilance est également le même pour le réglage de la hauteur des feux.

Pour remplacer une ampoule de feux de position avant, il suffit de suivre les étapes suivantes :

  • débrancher au préalable la batterie ;
  • accéder au feu de position et dévissez le cache de protection ;
  • tirer vers l’arrière sur la douille de l’ampoule pour la sortir de l’optique ;
  • sortir la douille de l’ampoule de son emplacement et la remplacer par une ampoule neuve ;
  • remonter la douille de l’ampoule dans l’optique ;
  • refermer le couvercle de protection ;
  • rebrancher la batterie.

Bon à savoir

Sachez qu’une ampoule de feux de position défectueuse est une infraction au code de la route passible d’une amende de 3e classe de 68€.

Peut-on avoir des questions sur les feux de position à l’examen du code de la route ?

L’examen du code de la route se compose de 40 questions sur des thématiques diverses entourant la Sécurité routière et les règles de conduite à adopter sur le réseau routier.

Le sujet des « feux de position », ainsi que des dispositifs d’éclairage et de signalisation dans leur ensemble, sont abordés à différents niveaux, dans les 10 thèmes du Code de la toute. Ces thématiques font parties intégrantes des questions posées lors de l’examen du code.

En tant que candidat au permis et futur usager de la route, il est essentiel de maîtriser la définition et les usages des feux de position, au regard de la circulation routière, de l’environnement, de la mécanique du véhicule (localisation, mise en marche, entretien et maintenance).

Futur titulaire du permis de conduire, les feux de position n’ont plus de secrets pour vous dès maintenant. Vous savez maintenant quand les utiliser à bon escient pour votre sécurité et celle des autres usagers de la route. D’autre part, l’entretien des veilleuses est un point essentiel à ne pas négliger pour circuler en toute sécurité.

Le frein moteur : définition et usage

Le frein moteur est une notion qui revient beaucoup quand on passe son Code de la route. C’est d’ailleurs souvent une énigme pour les jeunes conducteurs. C’est tout simplement une expression qui fait référence à un comportement du moteur dans une situation donnée. Mais c’est quoi exactement le frein moteur ? Comment fonctionne-t-il ? À quoi sert-il ? Dans quelles situations l’utiliser ? Nous vous révélons tous les secrets du frein moteur : sa définition, son usage, son fonctionnement, sans oublier nos conseils avisés. 

SOMMAIRE

Qu’est-ce que le frein moteur et comment fonctionne-t-il ? 

D’après les notions mécaniques du code de la route, le frein moteur est un phénomène mécanique créé de façon automatique par le moteur du véhicule lorsque, en roulant, un conducteur lâche la pédale d’accélérateur après avoir passé une vitesse. En définitive, le frein moteur est une décélération aussi automatique que naturelle gérée par le moteur, qui donne l’impression au conducteur qu’il est en train de freiner. 

Son fonctionnement est (presque) simple. Dans cette situation, ce sont les roues qui entraînent le moteur sur l’élan de la voiture. A contrario, lorsqu’un conducteur accélère, c’est son moteur qui engendre un mouvement des roues et génère ainsi une force motrice. 

Lorsqu’un conducteur est au volant d’une voiture, il a trois options pour réduire la vitesse : 

  • Il appuie son pied droit sur la pédale de frein située au milieu du pédalier (c’est le frein principal).
  • Il lève le frein à main (en cas de dysfonctionnement du frein principal, en démarrage en côte ou au moment de se garer).
  • Il utilise le frein moteur pour ralentir en rétrogradant les vitesses pour s’arrêter tranquillement en appuyant ensuite sur la pédale du frein principal. 

Attention : le frein moteur n’a aucune utilité en cas de freinage d’urgence ! Il n’offre pas à la voiture la possibilité de s’arrêter totalement. En revanche, l’utilisation conjointe du frein moteur et du frein principal est importante pour s’arrêter doucement et avertir les usagers qui vous suivent à l’aide des feux-stop. 

Dans quelles situations utiliser le frein moteur ? 

Lorsque vous êtes au volant de votre voiture, il existe de nombreuses situations dans lesquelles utiliser le frein moteur est la bonne option. 

  • Pour ralentir 

Il n’est pas toujours nécessaire de freiner dans l’urgence, au contraire ! Grâce au frein moteur, vous pouvez rétrograder et ralentir quand c’est nécessaire. 

Exemples : à l’approche d’un carrefour à sens giratoire, d’un passage piéton, d’un feu de signalisation, par mesure de sécurité, vous allez décélérer. Le frein moteur est idéal pour anticiper les besoins. Généralement, vous levez le pied de l’accélérateur et vous baissez de régime en rétrogradant… Et vous avez la possibilité de freiner avec la pédale de frein pour arrêter le véhicule si c’est nécessaire. 

  • Pour gérer une descente ou une montée 

Lors d’une descente, il est absolument impératif d’utiliser le frein moteur. Les descentes à forte pente ont tendance à être dangereuses. En effet, plus la vitesse du véhicule est élevée, plus la distance de freinage est importante. 

Pour les pentes supérieures à 10%, l’utilisation du frein moteur peut être amplifiée pour des raisons de sécurité. Pour cela, il suffit d’augmenter le régime moteur, ce qui revient à rétrograder. C’est bruyant mais efficace ! 

Cela vous permet aussi de limiter l’usage des freins à frictions (à disque ou à tambour), surtout dans les zones montagneuses où leur efficacité est limitée à cause d’une surchauffe. 

  • Pour redémarrer en côte 

Le conducteur utilise principalement le frein moteur pour redémarrer en côte, avec ou sans l’utilisation du frein à main. Sachez qu’en montée, le frein moteur est plus efficace avec les trois premières vitesses. 

  • Pour aborder un virage 

Dans les virages, il convient d’utiliser le frein moteur pour rétrograder avant l’amorce de la courbe, en s’aidant des petits rapports. Pour ne pas abîmer le moteur, il est conseillé de ne pas dépasser les 3000 tours par minute sur le compte-tours. 

Dans tous les cas, il faut savoir comment fonctionnent les freins d’une voiture et avoir conscience qu’une mauvaise technique de freinage peut s’avérer dangereuse. 

Où se situe-t-il et comment le déclencher ? 

Le frein moteur est un phénomène mécanique qui se manifeste sur tous les véhicules existants, qu’ils soient à boîte manuelle ou automatique. Pour que le phénomène du frein moteur se mette en place, il faut toujours commencer par lever le pied de l’accélérateur. Ensuite, vous pouvez exercer une pression douce et sans à-coup sur la pédale de frein. Pour réussir son freinage, la clef est l’anticipation. Dans tous les cas, privilégiez les freinages en douceur pour préserver tous les équipements liés au freinage comme les disques et les plaquettes de frein mais aussi l’ensemble de votre véhicule. Cela permet de limiter l’usure et de prolonger la durée de vie. Votre véhicule vous dit merci ! 

Le frein moteur est une véritable aide à la conduite et s’avère particulièrement efficace lors des phases de freinage et de rétrogradage. Il se manifeste sur tous les rapports de votre boîte de vitesse, de la première jusqu’à la sixième. N’oubliez pas qu’une vitesse doit obligatoirement être enclenchée pour que le phénomène de frein moteur s’actionne.

Pour rappel, il faut passer de la cinquième vitesse à la quatrième à 70 km/h, de la quatrième à la troisième à 50 km/h, de la troisième à la deuxième à 30 km/h et de la deuxième à la première si vous roulez à moins de 15 km/h.

Le frein moteur avec une boîte automatique 

L’utilisation du frein moteur peut se faire sur toutes les voitures, même celles à boîte automatique, bien qu’elles ne disposent pas de boîte de vitesse. Sur une boîte automatique, il existe deux façons d’enclencher le frein moteur :

  • À l’aide des commandes 

Les commandes peuvent être placées au niveau du commodo, sur le levier de vitesse ou sur le volant. Elles sont présentes sur les boîtes séquentielles et se reconnaissent généralement grâce aux symboles « + » et « -« . 

  • À l’aide du blocage de rapport 

Grâce au levier de vitesse, vous avez la possibilité de choisir le rapport sur lequel vous souhaitez être. Généralement, vous êtes sur la position « D » (Drive), mais vous aurez besoin de vous mettre sur « 3 », « 2 » ou « L » (Low) en cas de descente avec du dénivelé. 

Le frein moteur abîme-t-il le moteur ? 

Halte aux idées reçues ! Le frein moteur n’abîme pas le moteur de votre véhicule. Si vous savez bien l’utiliser, il permet même de le préserver et d’allonger sa durée de vie en évitant le sous-régime. Autre avantage non négligeable : cela vous évite aussi de consommer trop de carburant ! Chaque fois que vous appuyez sur la pédale du frein principal, vous dépensez du carburant… Et vous seriez étonné de savoir combien de fois vous appuyez sur cette pédale lors d’un trajet ! 

Le frein moteur, terme obscur et redouté des apprentis et jeunes conducteurs, est en fait un véritable allié des conducteurs aguerris. Il permet une conduite fluide, de s’adapter au mieux à chaque situation, de préserver ses équipements et de faire des économies de carburant. C’est également la solution idéale si vous voulez adopter une conduite respectueuse de l’environnement. Il n’y a plus qu’à le mettre en pratique dans les meilleures conditions possibles pour profiter de tous ces avantages. 

Que signifient les voyants du tableau de bord d’une voiture ?

Voyants du tableau de bord

Le tableau de bord d’une voiture compte un certain nombre de voyants de différentes couleurs. Ils permettent d’informer le conducteur de l’activation de certaines commandes, ou de signaler une éventuelle anomalie. Connaître la signification de ces voyants est au programme des cours de code de la route, découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir !

SOMMAIRE

Le code couleur des voyants lumineux de votre voiture

Bien que le tableau de bord ne soit pas identique dans tous les véhicules, on y retrouve presque toujours les mêmes équipements. Quel que soit le modèle de votre voiture, vous y trouverez trois types de voyants :

  • voyants bleus ou verts ; ce sont des témoins de signalisation, qui indiquent qu’un équipement est en cours de fonctionnement (phares, clignotants, etc)
  • voyants jaunes ou oranges : ce sont des témoins d’alerte, qui vous signalent une anomalie éventuelle au niveau d’un équipement
  • voyants rouges : ce sont des témoins d’alarme, qui vous indiquent un danger important

Les voyants verts ou bleus

Les voyants bleus ou verts indiquent le fonctionnement des phares de la voiture. Il peut s’agir :

  • des feux de position (1), feux de croisement (2), feux de route (3), feux antibrouillard avant (4)
  • de flèches de couleur verte pour les feux clignotants

Certaines autres fonctionnalités sont également représentées par un voyant de couleur verte lorsqu’elles sont enclenchées, tel que le régulateur de vitesse, représenté par un compte tour vert.

Les voyants oranges ou jaunes

Les voyants oranges ou jaunes sont des aides-mémoire qui vous permettent, par exemple, de ne pas oublier que vous roulez sur la réserve ou que vous devez changer vos plaquettes de frein. Voici les voyants à connaître :

  • (1) défaut électronique du moteur : bien qu’il soit encore possible de rouler avec votre véhicule, une panne peut survenir
  • (2) préchauffage diesel : ce voyant s’allume brièvement avant le démarrage du moteur
  • (3) défaillance du système ESP
  • (4) niveau de carburant faible : le moteur fonctionne sur la réserve de carburant, il faut faire le plein
  • (5) désembuage du pare-brise activé
  • (6) pression de gonflage insuffisante sur l’un des pneus qui peut être dégonflé ou crevé : vérifier l’état des pneus
  • (7) feux antibrouillard arrière allumés
  • (8) dysfonctionnement du système de freinage ABS

Quelle que soit la signification du voyant orange qui s’allume, vous pouvez continuer à conduire votre véhicule, mais il vous faudra toutefois régler le problème rapidement si vous ne souhaitez pas voir la défaillance empirer.

Les voyants rouges

Les voyants rouges indiquent un problème urgent :

  • (9) baisse de pression du circuit de freinage ou d’un niveau de liquide de freins trop faible : faites vérifier impérativement le circuit de freinage
  • (10) charge de la batterie insuffisante : vérifiez l’état de votre batterie si le témoin reste allumé en roulant, sous peine de tomber en panne
  • (11) température excessive du liquide de refroidissement : si ce voyant reste allumé trop longtemps, le joint de culasse peut être endommagé
  • (12) feux de détresse (warnings) activés
  • (13) dysfonctionnement d’un des airbags
  • (14) pression d’huile insuffisante, le moteur ne peut pas fonctionner correctement
  • (15) un ou plusieurs passagers de votre véhicule n’ont pas bouclé leur ceinture

Notez également que si le voyant rouge est accompagné d’un signal “STOP” cela vient encore renforcer le caractère urgent de votre intervention.

Que faire lorsqu’un voyant de ma voiture s’allume ?

Allumage des voyants avant le démarrage du véhicule

Quand vous mettez le contact, avant de démarrer le moteur, il est tout à fait normal que des voyants de votre voiture s’allument, même les voyants rouges ! C’est lorsqu’un voyant ne s’allume pas comme d’habitude qu’il faut vous inquiéter, et bien entendu en chercher la cause au plus vite. Il se peut toutefois que la déficience ne soit pas mécanique, mais seulement électronique. C’est le cas lorsqu’un capteur est défaillant ou qu’il y a un mauvais contact.

S’il s’agit bien d’une défaillance mécanique, vous pouvez trouver la signification du voyant défectueux dans votre manuel de bord, accompagné de la liste des pannes les plus courantes. Vous aurez alors une première idée de ce qui est en train de se passer.

Si vous avez de bonne connaissances en mécanique et que vous disposez de l’outil AEG OBD2, vous pourrez même établir un diagnostic plus précis, et intervenir si vous le pouvez.

Voyant rouge : arrêt immédiat

Si un voyant rouge s’allume une fois le moteur allumé, ou pendant que vous roulez, êtes en train de conduire, la consigne est de stopper votre véhicule immédiatement, ou du moins le plus rapidement possible. Vous pouvez dans ce cas vous garer sur le bas côté si vous êtes en ville, ou sur la bande d’arrêt d’urgence si vous êtes sur l’autoroute. Un voyant rouge signifie qu’il y a une forte probabilité que le problème soit grave, votre véhicule doit donc être stoppé et remorqué jusqu’à un garage. Si vous décidez de continuer à circuler, vous prenez le risque de détériorer votre véhicule, ou pire, de provoquer un accident de la route.

Seules exceptions ne nécessitant pas un arrêt immédiat : 

  • s’il s’agit du voyant “frein à main”, celui-ci peut-être simplement être mal enclenché
  • s’il s’agit de la batterie, alors le véhicule peut tenir jusqu’au prochain garage

Voyant jaune ou orange : prévoir une visite

Lorsque les voyants jaunes ou orange s’éclairent, il n’est pas obligatoire de stopper le véhicule immédiatement, mais il est conseillé de prévoir un arrêt rapide ou encore un rendez-vous chez un professionnel, afin de régler le souci ou de changer la pièce usée.

Sachez enfin que le nombre de voyants peut varier d’un véhicule à l’autre, notamment en fonction de leur ancienneté et du nombre d’options dont ils disposent. C’est ainsi qu’une voiture récente à la pointe de la technologie possédera bien plus d’indicateurs qu’un véhicule ancien d’occasion. 

Vous passez votre code de la route ? Entraînez-vous en ligne avec la formation au code Lepermislibre, vous disposerez de nombreux cours et de tests en illimité pour vous préparer à l’épreuve théorique !

Témoins d’usure des pneumatiques : que dit le code de la route ?

Témoin d'usure pneu

Parce qu’ils adhèrent directement à la route, les pneus jouent un rôle essentiel dans la conduite du véhicule et sa sécurité. C’est pourquoi les cours de code de la route enseignent aux jeunes conducteurs comment vérifier leur état, notamment grâce aux témoins d’usure. Découvrez comment procéder.

SOMMAIRE

Témoin d'usure d'un pneu
Vérification du témoin d’usure

Les pneus : des éléments réglementés par le code de la route pour la sécurité du véhicule

Constitution des pneus 

Le pneu est l’ensemble solide rond souple et noir qui entoure la roue. Il est constitué d’un mélange de gomme réalisé à base de caoutchouc synthétique ou naturel auquel sont ajoutés divers adjuvants (noir de carbone, silice, soufre, résine, etc.). Qu’ils soient au nombre d’un, deux, trois ou quatre, les pneus effectuent des mouvements rotatifs qui permettent au véhicule d’avancer. 

Bien que des dispositifs électroniques tels que l’AFU ou l’ESP soient inscrits au code de la route pour aider au contrôle de la trajectoire et au freinage d’urgence, rouler avec des pneus en bon état est indispensable pour assurer la sécurité du véhicule. Ce sont les seuls éléments en contact direct avec la route. Ils sont donc conçus de manière à adhérer au mieux à la chaussée, que cette dernière soit sèche, mouillée, gelée ou même enneigée. Ils doivent aussi permettre d’évacuer l’eau qui se trouve sur la route, via leur surface de contact qui peut aller de 80 à 150 cm3, pour éviter les dérapages et l’aquaplanning.

Profondeur des sculptures

Pour que la surface des pneus adhère au mieux à la route, ils sont pourvus de rainures destinées à faciliter l’évacuation de l’eau qui se trouve sur la chaussée. La réglementation inhérente aux pneus prévoit que la profondeur des sculptures doit être de 8 à 9 mm pour des pneus neufs (parfois plus pour les pneus neige), et qu’elle ne peut, en aucun cas, être inférieure à 1,6 mm.

Lorsque les pneus sont trop usés, c’est à dire quand les rainures ont une profondeur inférieure à 1,6 mm, l’eau qui se trouve sous les roues ne peut plus être évacuée correctement. L’adhérence du véhicule à la route est alors compromise. Elle peut même devenir quasiment nulle, entraînant le soulèvement des roues et une perte de contrôle du véhicule appelée aquaplaning. D’où l’importance de vérifier régulièrement le témoin d’usure des pneus, pour prévenir tout accident !

Comment contrôler l’état des pneus grâce aux témoins d’usure ?

Où trouver les témoins d’usure ?

Parce qu’il n’existe pas de témoin d’usure des pneus sur le tableau de bord, c’est directement sur les pneus, dans les rainures plus précisément, que vous trouverez les témoins d’usure. Il s’agit de petits bourrelets de caoutchouc d’1,6 mm d’épaisseur. Si les rainures sont usées au point d’arriver au niveau des témoins d’usure, c’est qu’il est temps de changer vos pneumatiques !

Vous trouverez également un témoin d’usure du pneu sur son flanc, matérialisé par des symboles qui diffèrent en fonction de la marque. Il peut s’agir du logo du fabricant, du sigle « TWI » (Tread Wear Indicator) ou d’un petit triangle. 

Ces témoins d’usure sont présents sur toutes les pneumatiques, y compris sur les roues de secours.

Vérifier l’usure des pneus par soi-même

Il est primordial de vérifier régulièrement l’état de ses pneus avant de prendre le volant. Pour ce faire, commencez par garer votre véhicule sur une surface plane. Vous pourrez ensuite donner un maximum de visibilité à la surface de roulement, en tournant votre volant vers la gauche ou vers la droite, de manière à incliner vos pneus de 45° par rapport à la route.  

Comme nous l’avons vu plus haut, vous pouvez vous fier aux témoins d’usure pour évaluer la profondeur des rainures de vos pneumatiques. Toutefois, si vous voulez être certain de ne pas rouler avec des pneus trop usés, vous pourrez connaître la profondeur exacte des sculptures en utilisant un outil appelé « jauge de profondeur ». 

Vérification de l’état des pneumatiques lors du contrôle technique

L’état des pneumatiques de votre véhicule est également vérifié lors de son passage au contrôle technique, qui doit avoir lieu dans les 4 ans qui suivent sa mise en circulation s’il s’agit d’un véhicule neuf, ou tous les 2 ans s’il s’agit d’un véhicule d’occasion.

Au cours de cet examen obligatoire, le contrôleur vérifie si vos pneus sont conformes aux normes de sécurité actuellement en vigueur et s’ils peuvent convenablement remplir leur fonction. C’est ainsi que vous devrez changer vos pneus et passer une contre-visite si il constate qu’un ou plusieurs de vos pneus :

  • sont déformés,
  • présentent une profonde coupure ou des marques d’usure importantes,
  • présentent une différence d’usure de plus de 5 mm pour un même essieu (avant ou arrière),
  • n’ont pas d’indicateur d’usure ou que les marquages inhérents sont illisibles.

Enfin, si vous voulez rouler avec votre véhicule en toute sécurité, pensez à en faire régulièrement le tour rapidement pour vérifier que les pneumatiques ne soient pas non plus abîmés ou dégonflés, ce qui aurait également un impact sur leur efficacité. Pour plus d’informations sur la réglementation du code de la route, ou pour vous préparer à passer l’examen théorique général, n’hésitez pas vous entraîner avec le code en ligne de l’auto-école Lepermislibre

Contrôle technique : que dit le code ?

Bien que les toutes premières règles de sécurité inhérentes aux véhicules datent de 1899, ce n’est que le 1er janvier 1992 qu’une obligation de contrôle technique a vu le jour, renforcée, le 1er juillet 2019, par une version plus exigeante. Parallèlement à cela, la réforme du permis de conduire de 2016 a permis d’inclure la mécanique du véhicule et ses équipements, dans les 10 thématiques étudiées dans les cours de code de la route. Deux façons efficaces de sensibiliser les conducteurs au danger que peut représenter un véhicule peu ou mal entretenu ! 

SOMMAIRE

Centre de contrôle technique
Centre de contrôle technique

Le contrôle technique : définition et réglementations du code de la route

Qu’est-ce que le contrôle technique ?

Réglementé par le code de la route, le contrôle technique est un passage incontournable pour tout propriétaire de véhicule, qui consiste à amener son véhicule dans l’un des nombreux organismes agréés par l’État, afin de le faire contrôler. 

Sur place, le contrôleur vérifie son état général et sa sécurité, le temps d’un examen visuel d’une durée d’environ trente minutes. Durant ce laps de temps, il s’assure que les principaux organes du véhicule sont dans un état satisfaisant, permettant de conduire sans entraîner de risques tant pour le conducteur et ses passagers, que pour les autres automobilistes.

À quoi sert ce contrôle ?

D’après le code la route, le contrôle technique a pour double objectif d’éviter les accidents de la routes imputables à la vétusté des véhicules et d’agir au niveau écologique en limitant leur pollution. Et force est de constater que, dans la pratique, cette vérification régulière du parc de véhicules français, oblige les propriétaires de véhicules polluants ou jugés dangereux à les réparer ou à les retirer de la circulation. 

Le contrôle technique, obligatoire avant toute vente de véhicule d’occasion, permet, quant à lui, de protéger le nouvel acquéreur contre tout vice éventuel, en lui indiquant son état réel.

Quels sont les véhicules concernés ?

Tous les véhicules sont amenés à passer, à un moment ou à un autre, au contrôle technique, qu’il s’agisse de voitures de particuliers (fonctionnant au diesel, à l’essence ou au GPL), de camping-cars dont le PTAC est inférieur ou égal à 3,5 tonnes ou d’utilitaires.

Notez toutefois que les véhicules utilitaires doivent en plus subir annuellement un contrôle de leurs émissions polluantes et que les véhicules qui fonctionnent au GPL subissent un contrôle technique plus approfondi.

Fréquence de passage au contrôle technique prévue par le code

L’obligation de contrôle technique, prévue par le code de la route, concerne tous les propriétaires de véhicule (qu’il soit neuf ou d’occasion), à plus ou moins longue échéance :

  • pour un véhicule neuf, le premier passage doit se faire dans les 6 mois qui précèdent ses 4 ans de mise en circulation,
  • pour un véhicule d’occasion, un passage doit avoir lieu avant la vente (aux frais du vendeur), puis tous les deux ans (à vos frais).

Notez que certains centres de contrôle technique envoient des lettres de rappel à leurs clients pour leur éviter de dépasser la date limite. Mais c’est plutôt rare ! Pour savoir précisément quand passer le contrôle technique, mieux vaut noter la date indiquée sur la vignette collée sur votre pare-brise, ou tout simplement, y jeter un coup d’œil de temps en temps !

Comment se déroule le contrôle technique ?

Choix du centre d’examen et prix

Après avoir pris rendez-vous, présentez-vous au centre d’examen de votre choix avec votre véhicule, muni de l’original du certificat d’immatriculation. Le tarif pour ce contrôle n’est pas imposé par l’État. Il varie en fonction du centre choisi et du type de votre véhicule, dans un fourchette allant de 50€ à 130€. 

Points de contrôle et défaillances : les nouveautés depuis 2019

Auparavant, chaque véhicule était soumis à une série de 124 points de contrôle portant sur les principaux équipements obligatoires d’une voiture. Mais depuis la mise en place du nouveau contrôle technique en juillet 2019, cette liste s’est allongée pour atteindre 131 points portant sur 9 fonctions : la visibilité (les feux de signalisation notamment), l’identification, le freinage, la direction, la liaison au sol, l’équipement électrique, la structure, la carrosserie et les équipements, les nuisances et les autres matériels. 

Il faut savoir que plus de 600 défaillances peuvent être constatées au cours d’un contrôle technique, et que ces dernières sont classées en trois catégories :

  • les défaillances mineures : le propriétaire n’est pas tenu de faire les réparations,
  • les défaillances majeures : le propriétaire doit réparer son véhicule et faire une contre-visite,
  • les défaillances critiques : le propriétaire ne peut pas repartir avec son véhicule qui est immobilisé sur place.

Le procès verbal de contrôle technique

Ce n’est qu’une fois toutes les vérifications réalisées, que le contrôleur va décider de remettre (ou non), au propriétaire, le procès verbal qui atteste que son véhicule est en bon état pour circuler.

C’est sur ce document légal que se trouvent l’identité du propriétaire, la date du contrôle, le kilométrage exact du véhicule et les défauts éventuellement constatés.

Les résultats du contrôle technique apparaîtront également sur le certificat d’immatriculation du véhicule ainsi que sur une vignette où sera indiquée la date du prochain contrôle technique à effectuer, à coller en bas à droite du pare-brise, de façon à montrer que le véhicule est bien en règle. 

Sanctions prévues par le code de la route pour non respect du contrôle technique

Lorsqu’un véhicule est recalé au contrôle technique, son propriétaire dispose d’un délai de deux mois pour faire les réparations et passer la contre-visite. S’il ne le fait pas et qu’il est contrôlé, le contrevenant pourra écoper d’une contravention de 4ème classe (la même qu’en cas d’alcool au volant), et devra alors s’acquitter :

  • d’un tarif minoré de 90 euros, en cas de paiement sous 15 jours,
  • d’un tarif forfaitaire de 135 euros,
  • d’un tarif majoré de 375 euros (en cas de récidive par exemple).

Sans compter que dans les cas les plus graves, les forces de l’ordre peuvent même immobiliser le véhicule ou ordonner sa mise en fourrière.

Voilà un bon résumé de ce que vous devez savoir pour passer le contrôle technique et conduire en sécurité avec Lepermislibre, l’auto-école en ligne qui vous accompagne tout au long de votre formation au permis !

Mécanique de la voiture 👨‍🔧

Dans cette thématique des cours de code, vous trouverez toutes les bases de la mécanique d’une voiture, ainsi que la réglementation à respecter en la matière.

SOMMAIRE

Fonctionnement du véhicule dans son ensemble

C’est le fonctionnement du moteur qui produit l’énergie nécessaire à tout véhicule pour rouler. On distingue les moteurs thermiques et électriques, qui fonctionnent différemment :

  • le moteur thermique fonctionne en quatre temps, il est commandé par différentes actions sur la pédale d’accélérateur, l’embrayage et la boîte de vitesses
  • le moteur électrique fonctionne grâce à l’exploitation de la force électromagnétique qui génère du mouvement, il est commandé uniquement par la pédale d’accélérateur

Les moteurs thermique et électrique présentent également des différences au niveau du rendement, de l’autonomie et de l’usure.

code de la route mécanique

Les pneumatiques et les suspensions de la voiture

Les pneus assurent la bonne adhérence du véhicule à la chaussée. Il est donc primordial de circuler avec des pneus en bon état, bénéficiant de rainures ou de sculptures suffisamment profondes (+ d’1,6 mm), d’un flanc ne comportant ni coups, ni déchirures, ainsi que d’un gonflage optimal. C’est pourquoi vérifier l’état des pneus et les témoins d’usure des pneumatiques, avant de prendre la route, vous permet non seulement de limiter les risques de crevaison et d’aquaplanage, mais aussi d’éviter les accidents.

Les pneus font partie plus globalement des suspensions de la voiture, avec les ressorts et les amortisseurs. Le système de suspensions permet d’assurer que les roues restent en contact avec le sol, et que la voiture reste stable. Il est important de maintenir des amortisseurs en bon état, car s’ils sont usés, les suspensions sont moins efficaces, ce qui allonge les distances de freinage, réduit la tenue de route, et augmente le risque d’accidents. De plus, des amortisseurs en mauvais état entraînent également une usure plus rapide des autres éléments de suspension.

Etat des pneus

Les freins

Les freins d’une voiture permettent d’adapter l’allure de votre véhicule, de le ralentir ou de l’arrêter. Pour les actionner, il suffit d’appuyer sur la pédale du milieu avec votre pied droit. Plus vous appuierez fort et plus le freinage sera rapide. Les freins d’une voiture sont au nombre de 4 (un sur chaque roue). Il peut s’agir de freins à disques ou de freins à tambours.

Les feux

Il existe cinq types de phares de voiture à reconnaître et utiliser à bon escient pour circuler en toute sécurité :

  • les feux de position, qui permettent d’être visible des autres usagers à 150 mètres, peuvent être utilisés lorsque la luminosité est insuffisante, comme en cas de pluie, par exemple
  • les feux de croisement, qui servent à éclairer la route qui se trouve devant vous jusqu’à 30 mètres, servent principalement la nuit, ou en cas de neige ou de pluie
  • les feux de route, qui éclairent la route qui se trouve devant vous jusqu’à 100 mètres, ne doivent être utilisés qu’en feux de nuit ou lorsque la chaussée n’est pas éclairée
  • les feux de brouillard avant s’utilisent uniquement lorsque la visibilité est très réduite comme en cas de brouillard, de fortes chutes de neige ou de forte pluie
  • les feux de brouillard arrières n’ont le droit d’être utilisés qu’en cas de blizzard ou de nappe de brouillard très dense.

Les voyants du tableau de bord

Destinés à informer le conducteur de l’activation de certaines commandes du véhicule, ou à lui signaler une éventuelle anomalie, les voyants du tableau de bord d’une voiture, sont répartis en trois couleurs ayant chacune une signification :

  • Les voyants verts ou bleus sont des témoins de signalisation qui indiquent qu’un équipement (phares, clignotants, etc) est en cours de fonctionnement.
  • Les voyants jaunes ou oranges sont des témoins d’alerte qui signalent une anomalie éventuelle au niveau d’un équipement. Il faut alors envisager un arrêt rapide du véhicule afin de régler le souci, ou prendre rendez-vous chez un professionnel pour changer la pièce usée.
  • Les voyants rouges sont des témoins d’alarme qui vous indiquent un danger important. Si vous roulez et qu’un voyant rouge s’allume, il faut obligatoirement arrêter le véhicule, sous peine de le détériorer ou de provoquer un accident.
Voyant des feux de croisements
Voyant des feux de croisements

Que prévoit le code en matière de mécanique de la voiture ?

Les équipements obligatoires en voiture en 2020

Pour vous permettre de rouler en toute sécurité, lors d’un court ou d’un long trajet, le code de la route prévoit un certain nombre d’équipements obligatoires en voiture :

  • un gilet de sécurité
  • un triangle de signalisation
  • un éthylotest

Votre véhicule devra aussi disposer de feux en bon état, de vitres transparentes, et il est conseillé d’y transporter certains équipements tels qu’une roue de secours ou un constat amiable, par exemple.

La réglementation concernant le Contrôle Technique

Obligatoire pour tous les automobilistes depuis le 1er janvier 1992, le contrôle technique consiste à amener son véhicule dans les délais prévus par la loi, dans l’un des nombreux organismes agréés par l’État, afin de le faire contrôler.

Durant cet examen, le contrôleur vérifie que les principaux organes du véhicule sont dans un état satisfaisant pour permettre au conducteur de circuler sans faire courir de risque à ses passagers ou aux autres usagers de la route.

Lorsqu’un véhicule est recalé au contrôle technique, son propriétaire a deux mois pour faire les réparations et passer la contre-visite. S’il ne le fait pas et qu’il est contrôlé, le conducteur s’expose à des sanctions.

Équipement obligatoire en voiture en 2024 : sécurité et réglementation

Vous êtes prêt à partir pour un trajet, long ou court, mais êtes-vous sûr d’avoir pensé à tout ? Gilet de sécurité, triangle de présignalisation, feux en bon état… Ils font partie des équipements de sécurité de la voiture et des règles du code de la route. Découvrez ce qui est obligatoire en 2024 et ce qui est conseillé.

SOMMAIRE

équipement obligatoire voiture 2019
Le triangle de présignalisation, un équipement obligatoire en voiture en 2024.

Les équipements obligatoires à posséder en voiture en 2024

Le gilet de sécurité et le triangle de présignalisation

Gilet de sécurité fluorescent (marquage Communauté européenne CE) et triangle de sécurité (marquage E27R) homologués font partie des équipements obligatoires en voiture. Vous devez les avoir dans votre véhicule en permanence. Le gilet doit être rangé de façon à pouvoir être saisi rapidement depuis votre siège.

Il faudra absolument les utiliser si vous devez arrêter votre véhicule à un endroit dangereux ou qui gêne la circulation.

En cas d’accident ou de panne, vous devez :

  • enfiler le gilet de haute visibilité
  • allumer vos feux de détresse
  • déposer le triangle à au moins 30 mètres du véhicule

Gilet et triangle vous permettent de vous signaler et d’annoncer la présence de votre véhicule aux autres conducteurs. Attention ! Ne pas respecter cette obligation revient à s’exposer à une amende dont le montant peut s’élever à 375 €.

Cependant, sachez que s’il s’avère dangereux de mettre le triangle en place sur la route, vous n’êtes pas tenu de le faire.

À lire aussi : Triangle de présignalisation : zoom sur son utilisation

L’éthylotest n’est plus un équipement obligatoire en voiture

L’éthylotest n’est plus obligatoire depuis le 22 mai 2020, mais il est conseillé d’en avoir un à portée de main.

Chimique ou électronique, l’appareil doit comporter la norme NF. Où se le procurer ? Rien de plus simple, ils sont en vente en pharmacie, dans les bureaux de tabac, et dans certaines grandes surfaces et stations-services. L’éthylotest vous permet de vérifier que vous n’allez pas conduire en état d’ivresse.

Si vous êtes contrôlé et que vous ne possédez pas d’éthylotest, vous ne serez pas sanctionné. Qu’à cela ne tienne, pensez à votre sécurité avant tout !

Entretien des équipements de sécurité obligatoires en voiture

Des feux en bon état pour la sécurité en voiture

En plus de l’équipement obligatoire, votre voiture doit répondre à certaines caractéristiques précises. La visibilité est un élément primordial pour la sécurité routière. Conduire une voiture dont les feux ne sont pas en bon état est une infraction qui peut vous coûter jusqu’à 180 €. Et votre véhicule peut être immobilisé.

Si une ampoule ne fonctionne pas, vous devez être en mesure de la changer immédiatement. Les ampoules de rechange font donc partie des équipements de sécurité de la voiture recommandés, bien que non obligatoires.

Des vitres avant obligatoirement transparentes

Vous pouvez apporter des modifications à votre véhicule et notamment choisir d’avoir des vitres teintées. Mais pour des raisons de sécurité, celles situées à l’avant sont soumises à des règles particulières. Les vitres avant transparentes – de l’intérieur comme de l’extérieur du véhicule – font partie de l’équipement obligatoire de la voiture. Elles peuvent être légèrement teintées mais doivent laisser passer au moins 70% de la lumière.

Sont concernés :

  • le pare-brise
  • la vitre latérale côté conducteur
  • la vitre latérale côté passager

Seules des raisons médicales peuvent justifier la modification de ces vitres.

Si vous enfreignez cette règle, sachez que vous risquez de perdre 3 points sur votre permis de conduire et de vous voir infliger le paiement d’une amende pouvant aller jusqu’à 375 €.

équipement de sécurité voiture
La roue de secours ne fait pas partie de l’équipement obligatoire en voiture. Il est malgré tout conseillé d’en avoir une dans son coffre.

Les équipements de sécurité conseillés en voiture

La roue de secours

Une crevaison, cela n’arrive pas qu’aux autres. Une roue de secours et le matériel nécessaire à son installation ne font pas partie de l’équipement obligatoire en voiture en 2024. Mais il est fortement conseillé de les avoir à disposition dans votre véhicule.

Pensez également à vérifier l’état de vos pneus régulièrement, car un pneu lisse ou usé devient vite dangereux. En cas de contrôle, un tel oubli pourrait vous coûter jusqu’à 375€ amende, voire l’immobilisation de votre véhicule.

Sécurité en voiture : pour faire face aux imprévus

Certains matériels ne sont pas obligatoires mais font partie de l’équipement de sécurité conseillé dans une voiture. Ainsi, transporter un flacon de liquide de refroidissement dans votre coffre, un gratte-vitres et un constat amiable dans votre boîte à gants ne coûte pas grand-chose et peut s’avérer très utile…

Pour terminer sur les équipements en voiture, nous vous rappelons qu’il est interdit de posséder des équipements avertissant les usagers de la présence de radars.

Vous passez votre permis de conduire ? Pour accéder aux cours complets et vous entraîner au code de la route en ligne, inscrivez-vous avec Lepermislibre, votre auto-école en ligne !


Comment fonctionne le moteur d’une voiture ?

Le moteur est l’organe principal et central de la voiture. Pour résumer, il est comme le cœur du véhicule : il produit l’énergie nécessaire à son fonctionnement. Voici quelques notions pour mieux comprendre le fonctionnement du moteur d’une voiture. On dissocie le moteur thermique et électrique.

Retrouvez tous les cours sur la mécanique de la voiture juste ici.

Fonctionnement du moteur thermique d’une voiture

Dans le cas d’un moteur thermique de voiture, le fonctionnement est basé sur la transformation d’une combustion, dégageant énormément de chaleur, en énergie mécanique. On parle aussi de moteur à combustion ou à explosion.

Un fonctionnement en quatre temps

Le moteur thermique d’une voiture fonctionne en quatre étapes. On dit donc qu’il s’agit d’un moteur à quatre temps.

Dans le moteur sont creusés des cylindres et à l’intérieur de chaque cylindre se trouve un piston.

  1. Les pistons descendent, aspirant du carburant et de l’air.
  2. En remontant, tout ce mélange est comprimé dans les cylindres.
  3. Arrivé en butée haute, il se produit une combustion de ce mélange grâce à une étincelle. Cette explosion renvoie alors les pistons vers le bas.
  4. Les pistons remonteront à nouveau pour pousser les gaz d’échappement vers l’extérieur du moteur. Le cycle recommencera alors de zéro.

Ce mouvement de va et vient fait tourner un axe qui sort du moteur pour aller jusqu’aux roues. Voici donc comment le moteur thermique d’une voiture permet son fonctionnement.

fonctionnement du moteur de voiture : le moteur thermique
Les quatre temps du cycle de fonctionnement d’un moteur thermique.

Le fonctionnement du moteur commandé par la pédale d’accélérateur

La pédale d’accélérateur est la commande du moteur. Elle est située sous le volant à droite et doit être actionnée avec le pied droit. Cela permet au conducteur de réguler le fonctionnement du moteur de la voiture, en accélérant plus ou moins le mouvement des pistons.

Pour transmettre l’énergie produite par le moteur aux roues, le conducteur doit aussi agir sur l’embrayage de la voiture et la boîte de vitesses. N’hésitez pas à lire les articles concernés pour plus de détails.

La vitesse de fonctionnement du moteur : le régime moteur

La vitesse du moteur est appelée “régime moteur”, calculé en tours par minute.

Un moteur thermique de voiture a un fonctionnement “idéal”, c’est-à-dire une vitesse à laquelle il fournit une puissance suffisante au véhicule, tout en limitant son usure.

Le régime moteur idéal dépend du type de véhicule (cylindrée, puissance, carburant…) et de la situation (montée, descente…). On parle de sous-régime lorsque le moteur de la voiture tourne en-dessous de son régime idéal et de surrégime lorsqu’il tourne au-dessus de son régime idéal.

fonctionnement du moteur de voiture : le compteur du régime moteur
Lorsque le fonctionnement du moteur de la voiture est thermique, le régime du moteur s’affiche sur le compteur à droite du tableau de bord, sur, en tours par minute.

Fonctionnement du moteur électrique d’une voiture

Le fonctionnement du moteur d’une voiture électrique est basé sur l’exploitation de la force électromagnétique pour générer du mouvement.

La force électromagnétique

Le moteur électrique est constitué entre autres d’un cylindre aimanté qui englobe une bobine de cuivre, le tout autour d’un axe central.  Le principe appliqué au moteur électrique d’une voiture pour son fonctionnement est un principe physique.

La batterie de la voiture fournit un courant qui permet de générer un champ électromagnétique, grâce à la présence de la partie aimanté du moteur. Ce champ électromagnétique créé alors une force sur la bobine et la fait tourner. Cela entraîne le mouvement de l’axe et donc des roues du véhicule.

Le moteur électrique d’une voiture et sa commande

Contrairement à un moteur thermique, le fonctionnement du moteur d’une voiture électrique ne nécessite pas qu’il soit toujours en mouvement. Il n’y a donc pas besoin d’embrayage ni de boîte de vitesse pour réguler le fonctionnement du moteur dans une voiture électrique.

La seule commande est la pédale d’accélérateur, qu’il suffit de presser pour que la batterie délivre son courant au moteur. On a donc en quelque sorte un moteur directement relié aux roues.

Le moteur thermique et électrique : des usages différents

Selon que le fonctionnement du moteur de la voiture soit thermique ou électrique, le rendement n’est pas le même. Dans le cas d’un moteur thermique, la majeure partie de l’énergie que contient le carburant est perdue sous forme de chaleur. En comparaison, le moteur électrique à un rendement en moyenne trois fois supérieur. De plus, la voiture électrique n’utilisant pas de carburant fossile, elle dégage beaucoup moins de CO2 que le fonctionnement d’un moteur thermique, ce qui réduit son impact écologique.  

En revanche, l’autonomie de fonctionnement du moteur d’une voiture électrique est beaucoup plus faible. La batterie, électrique également, doit être rechargée à l’arrêt sur prise fixe. C’est pourquoi l’usage de ces voitures est souvent limité à un usage urbain.

Enfin, l’usure d’un moteur thermique ou électrique diffère. Un moteur électrique de voiture a un fonctionnement où la transmission d’énergie se fait sans contact : c’est la force magnétique (force de l’aimant) qui génère le mouvement des roues. L’usure liée aux frottements est donc très limitée par rapport à un moteur thermique.

Moteur thermique ou électrique en voiture, son fonctionnement permet en tout cas d’avancer ! L’usage que vous souhaitez faire de votre véhicule influencera le choix du type de moteur. Si vous conduisez une voiture à moteur thermique, découvrez alors nos conseils pour  démarrer, s’arrêter et changer les vitesses.

Les feux : connaître les différents types de phares de voiture

Il existe cinq types de phares de voiture. Ces phares assurent la visibilité du véhicule pour le conducteur et les autres usagers. Connaître les différents feux de voiture et leurs caractéristiques fait partie des compétences sur la mécanique de la voiture évaluées au permis de conduire et vous sera indispensable pour votre conduite de tous les jours. Lumière sur les phares de voiture !

SOMMAIRE

Feux de position : des phares de voiture à faible puissance

Les phares de voiture basiques : les feux de position.
Les feux de position : les phares de voiture basiques.

Les feux de position, comme leur nom l’indique, vous permettent d’être vu par les autres usagers lorsque la luminosité n’est pas optimale. Ils renforcent votre visibilité sur la route. En actionnant ces feux de voiture, vous serez visible à 150 mètres. Il peut donc être nécessaire d’utiliser ces feux en cas de pluie par exemple, si la luminosité est suffisante.

En revanche, ce type de phares de voiture n’éclaire pas assez pour vous diriger lorsque la visibilité est insuffisante.

Feux de croisement : les feux de voiture les plus utilisés

Les feux les plus utilisés : les feux de croisement.
Les feux de croisement : les phares de voiture les plus utilisés.

Les feux de croisement sont les phares de voiture qui permettent d’éclairer la route devant vous, sur un distance d’environ 30 mètres. L’éclairage de ces phares de voiture est orienté vers le sol, pour ne pas éblouir les autres conducteurs. Vous pouvez régler l’angle d’éclairage selon vos préférences.

Ces feux de voiture sont les plus utilisés car ils répondent aux besoins de nombreuses situations, en agglomération comme sur route et autoroute. On peut utiliser ces feux la nuit, ou comme feux de neige ou de pluie.

Les feux de route : des phares de voiture à forte puissance

Des phares de voiture puissants : les feux de route.
Les feux de route : des phares de voiture à forte puissance. 

Les feux de route procurent un des éclairages les plus puissants parmi tous les phares de voiture. Ils éclairent à environ 100 mètres devant vous.

Ce type de phare de voiture est fortement éblouissant pour les autres usagers. C’est pourquoi on ne les utilise qu’en feux de nuit, lorsque la chaussée n’est pas éclairée. Si vous croisez d’autres automobilistes, n’oubliez pas de passer en feux de croisement pour ne pas les éblouir !

Les feux de brouillard : un type de phare de voiture à usage restreint

Feux de brouillard avant : des feux de voiture très puissants

Les feux de brouillard avant : des feux de voiture très puissants.
Les feux de brouillard avant : des feux de voiture très puissants.

Les feux de brouillards avant sont des feux de voiture très éblouissants et dont l’éclairage est très large. C’est pourquoi l’utilisation de ce type de phares de voiture est réservée aux conditions météorologiques où leur usage ne risque pas d’éblouir les autres usagers.

On peut bien sûr utiliser ces feux en cas de de brouillard, mais également en cas de fortes chutes de neige ou de forte pluie, lorsque la luminosité est très réduite.

Feux de brouillard arrière

Les feux de brouillard arrière : des feux puissants mais moins utilisés.
Les feux de brouillard arrière : des feux puissants mais moins utilisés.

Les feux de brouillard arrière sont des feux de voiture encore plus puissants et éblouissants que les feux de brouillard avant et les feux de route.

L’utilisation de ce type de phares de voiture est réservée à deux cas uniquement : sous la neige ou dans le brouillard, mais jamais en cas de pluie. Dans une nappe de brouillard très dense ou dans le blizzard, utiliser ces phares de voiture n’est pas obligatoire mais fortement recommandée. Elle permet d’assurer une sécurité optimale.

Les différents types de phares de voiture permettent de rester en sécurité sur la route en cas de mauvaise visibilité et selon les conditions météorologiques. Pour une conduite encore plus sûre, n’hésitez pas à consulter nos conseils pour conduire la nuit ou lorsque l’adhérence est réduite.

Qu’est ce qu’une suspension de voiture ?

La suspension de voiture est un élément indispensable, autant pour la sécurité que pour le confort sur la route. Voici quelques explications du fonctionnement mécanique de la voiture, qui vous aideront notamment si vous préparez votre permis de conduire

A quoi sert la suspension de voiture

Le rôle des suspensions de voiture est de s’assurer que les roues restent en contact avec le sol et que la voiture reste stable.

En effet la chaussée est parsemée d’irrégularités, comme des trous, des bosses… La suspension de voiture permet de maintenir l’adhérence de la voiture à la route, malgré les irrégularités du terrain.

De même dans les virages et lors des accélérations ou freinages, la suspension de voiture apporte de la souplesse au véhicule et permet de maintenir son équilibre.

C’est bien simple : sans les suspensions,  la voiture serait incontrôlable.

Suspension de voiture
La suspension de voiture : l’élément indispensable pour maintenir l’adhérence à la route et l’équilibre du véhicule.

Comment fonctionne une suspension de voiture

La suspension de voiture est la partie qui relie les roues au châssis. Elle est composée de trois éléments : le pneu, le ressort et l’amortisseur.

Le pneu est la partie en contact direct avec la chaussée et est étudié pour assurer une bonne adhérence à la route.

Les amortisseurs ralentissent les effets de rebond provoqués par les ressorts de suspension. Ils absorbent les chocs et stabilisent la voiture.

Suspension de voiture usée : les risques

La suspension de voiture a un impact direct sur la qualité de freinage et la direction de la voiture. Il est donc important de contrôler régulièrement l’état des pièces qui la composent, en particulier des amortisseurs.

Lorsque les amortisseurs sont usés, la suspension de voiture est moins efficace, ce qui est source de risques. Les distances de freinage sont allongées, la tenue de route est réduite. Le confort de conduite s’en fera également ressentir.

De plus, des amortisseurs en mauvais état entraînent une durée de vie réduite des autres éléments de la voiture. Par exemple, vous devrez vérifier l’état de vos pneus plus régulièrement.