Signalisation

Panneaux du code de la route

Thématique importante des cours de code de la route, la signalisation routière correspond à l’ensemble des signaux implantés sur le réseau routier (feux de signalisation, marquage au sol, panneaux, etc…), destinés à informer les usagers de la route, leur fixer une ligne de conduite et assurer leur sécurité.

SOMMAIRE

Les panneaux du code de la route

Il existe un grand nombre de panneaux à connaître au code de la route, afin de donner au conducteur un maximum d’informations sur la situation qui l’entoure.

Panneaux de danger

Implantés sur la route pour vous prévenir d’un danger ou un risque à venir, les panneaux de danger vous invitent à être particulièrement vigilant. Parmi eux, on retrouve par exemple le panneau annonçant un passage à niveau, mais aussi les panneaux d’intersection, qui vous préviennent du type d’intersection à l’approche (comme un carrefour à sens giratoire). Ils indiquent aussi les règles de priorité à appliquer (panneau cédez le passage, stop, etc).

Panneau annonçant une priorité ponctuelle
Panneau annonçant une priorité ponctuelle à l’intersection

Panneaux de prescription

Les panneaux de prescription sont ronds et indiquent une interdiction ou une obligation, qui prend effet dès que vous avez atteint le niveau du panneau. Elle prend ensuite fin lorsque vous rencontrez le même panneau, barré de rouge ou de noir. 

Panneaux indiquant une direction obligatoire
Panneau indiquant une direction obligatoire
Panneaux signalants des directions interdites
Panneaux signalants des directions interdites

Panneaux d’indication

Les panneaux d’indication routière ont pour but de vous informer sur la situation qui vous entoure. Ils peuvent par exemple annoncer une installation (aire de repos), ou donner une aide pour la conduite (annonce de la présence d’un passage piéton).

Au sein de cette catégorie, les panneaux de localisation permettent de se situer. C’est le cas par exemple des panneaux indiquant la présence de lieux-dits, lieux appartenant au patrimoine touristique et culturel de la région, etc… Il peut aussi s’agir des panneaux d’agglomération, qui indiquent la localité dans laquelle vous entrez ou que vous quittez.

Panneau d'entrée agglomération
Panneau indiquant l’entrée dans une agglomération

Panneaux de direction

Les panneaux de direction peuvent indiquer une direction à suivre, une direction empruntée, ou une direction obligatoire. Ils peuvent revêtir différentes couleurs (bleu, vert, blanc ou jaune) en fonction du type de voie sur laquelle vous circulez.

Panneau de direction
Panneaux de direction

Parmi eux, les panneaux de jalonnement sont des panneaux spécifiquement destinés aux usagers non motorisés (piétons, cyclistes). Ils donnent des indications sur des services ou des itinéraires qui leur sont destinés.

Panneau de jalonnement indiquant un circuit touristique
Panneau de jalonnement indiquant un circuit touristique

Panneaux temporaires

Les panneaux temporaires, de couleur jaune, sont placés sur la chaussée pour signaler la modification provisoire des conditions de circulation, par exemple à cause de travaux. Ils sont prioritaires sur la signalisation habituelle.

Panneau temporaire de déviation
Panneau temporaire indiquant une déviation

Les feux de signalisation

Ces signaux lumineux indiquent les priorités de passage et rythment la circulation. Il en existe plusieurs types :

  • les feux tricolores (feu vert, feu orange et feu rouge)
  • les feux de catégorie, destinés à une catégorie d’usagers spécifique (comme les bus ou les cyclistes)
  • les feux rouges clignotants de passage à niveau
  • le feu orange clignotant

Pour plus de détails et pour connaître les règles de circulation en présence de ces différents feux, consultez notre guide des feux de signalisation.

Feux de signalisations

Les marquages au sol

Les marquages au sol, aussi appelés signalisation horizontale, permettent de délimiter les voies de circulation. Ils donnent également des indications pour la circulation. 

Marquage au sol

La ligne de dissuasion

La ligne de dissuasion est un marquage au sol qui interdit le dépassement d’un autre véhicule, sauf s’il s’agit d’un véhicule lent, c’est-à-dire circulant à moins de 60 km/h. On peut la trouver sur les routes dangereuses, les voies sinueuses, à proximité des sorties d’autoroute, etc. Il s’agit d’une ligne blanche discontinue, composée de 3 mètres pleins et 1 mètre 33 de vide.

Le marquage au sol des places de parking

Les marquages au sol sont aussi utilisés pour réglementer les stationnements, notamment les marquages au sol de parking

  • les lignes bleus vous informent d’un stationnement limité dans le temps
  • les places de parking pourvues d’un pictogramme informent de la catégorie de personnes ou de véhicules autorisés à se garer sur l’emplacement
  • l’inscription « payant » indique que vous devez vous acquitter des droits de stationnement inhérents
  • une ligne jaune continue tracée sur le côté droit de la chaussée indique que l’arrêt et le stationnement sont interdits (lorsqu’elle est discontinue, l’arrêt est toléré)

Les marquages au sol jaunes

Les marquages au sol jaunes ont deux types de signification :

  • ils peuvent indiquer des règles de stationnement (lignes jaunes continues, discontinues, zig zag, etc.)
  • ils peuvent indiquer de façon temporaire la signalisation à suivre en cas de travaux, de déviation, etc. Il peut s’agir de zébras, de passages piétons ou de lignes d’arrêt ayant la même signification que leurs équivalents blancs et qui doivent être respectés en priorité lorsqu’ils sont présents sur la route.

Les nouveautés du code de la route en 2021

Pneus neige nouveautés code 2021

Le code de la route évolue régulièrement, afin de mieux garantir la sécurité des usagers. Découvrez ici quelles sont les nouveautés du code en 2021, des mises à jour que vous retrouverez dans notre code en ligne bien sûr !

SOMMAIRE

Séverine, enseignante de la conduite, vous explique les nouveautés du code de la route en 2021.

Équipement du véhicule : les pneus neige obligatoires en région montagneuse dès le 1er novembre 2021

À partir du 1er novembre 2021, le code de la route imposera d’équiper son véhicule de pneus neige ou de chaînes dans les régions montagneuses, et ce pendant toute la période hivernale, c’est-à-dire du 1er novembre au 31 mars. Il s’agit de la loi montagne.

À l’heure actuelle, ces équipements ne sont obligatoires que sur les routes où un panneau de signalisation est implanté, lorsqu’elles sont enneigées. La décision d’élargir cette obligation a été publiée dans le décret n°2020-1264 au Journal Officiel du 18 octobre 2020. L’objectif est de renforcer la sécurité des usagers et de limiter les blocages dans ces régions, où l’adhérence à la route est souvent réduite.

Quelles sont les régions concernées ?

Les régions où il sera obligatoire d’équiper son véhicule pour la neige et le verglas sont les Alpes, la Corse, le Jura, le Massif Central, les Pyrénées et les Vosges, soit 48 départements au total. Toutefois, la préfecture de chacun de ces départements précisera quelles sont les communes concernées ou non. 

Pneus hiver ou chaînes ?

Les véhicules concernés par ce changement du code en 2021 sont les véhicules légers (permis B), les utilitaires, les camping-cars, les autocars, les autobus et les poids lourds. S’ajouteront donc aux équipements obligatoires pour ces véhicules en période hivernale : 

  • soit des chaînes à neige, métalliques ou textiles, sur au moins deux roues motrices
  • soit des pneus hiver sur les quatre roues

Les poids lourds avec remorque ou semi-remorque quand à eux, devront être équipés de chaînes à neige sur au moins deux roues motrices, même s’ils sont équipés de pneus hiver.

Limitation de vitesse : retour à 90km/h dans plusieurs départements

La vitesse maximale autorisée par le code sur les routes nationales avait été abaissée de 90 à 80 km/h en 2018, afin de réduire le nombre d’accidents. 

Après une phase de tests, le gouvernement a autorisé les responsables départementaux début 2020 à rétablir la limitation à 90 km/h. Bien que les travaux nécessaires, notamment le changement des panneaux, n’aient pas permis une mise en place immédiate, c’est déjà le cas aujourd’hui dans tout ou parties de ces départements : Seine-et-Marne, Haute-Marne, Côte d’Or, Calvados, Orne, Sarthe, Loir-et-Cher, Cher, Indre, Creuse, Corrèze, Cantal, Deux-Sèvres, Charente, Hautes-Pyrénées, Hautes-Alpes (source : Bfmtv).

Départements où la limitation sera rétablie à 90 km/h en 2021

Plusieurs départements ont prévu un retour aux 90 km/h, dont les suivants : 

  • Allier dès fin décembre 2020, sur toutes les départementales
  • Aube et Mayenne le 1er janvier 2021, sur une partie des routes seulement
  • Aveyron, en projet pour le printemps 2021

Limitation à 80 ou à 90 km/h : comment savoir ?

Dans la plupart des départements, le retour aux 90 km/h est seulement partiel : il ne s’applique pas à l’ensemble des routes, mais à quelques axes spécifiques. Difficile donc de s’y retrouver ! 

Pour connaître la vitesse autorisée par le code en 2021 sur la route sur laquelle vous circulez, fiez-vous aux panneaux de limitation à 80 ou 90, qui sont les seuls qui font foi de la réglementation en place.

Panneau de limitation à 90km/h

Environnement : développement des Zones à Faibles Émissions (ZFE)

L’écologie et la préservation de l’environnement sont des notions inscrites au nouveau code de la route (réforme de 2016). Les cours de code contiennent notamment des recommandations pour l’éco-conduite et l’éco-mobilité. 

Dans cette optique, le gouvernement poursuit en 2021 la mise en place de Zones à Faibles Émissions (ZFE), c’est-à-dire des zones avec des restrictions de circulation, pour limiter les émissions polluantes dans les grandes villes. Ces restrictions sont souvent basées sur la vignette Crit’Air.

Des ZFE existent déjà à Paris et dans la Métropole du Grand Paris, à Lyon et à Grenoble. Sept nouvelles sont prévues pour 2021 : Aix-Marseille, Montpellier, Nice, Rouen, Strasbourg, Toulon, et Toulouse.

Des renforcements des ZFE existantes sont également prévus : 

  • Lyon : interdiction des utilitaires et poids lourds Crit’Air 3 à partir du 1er janvier 2021
  • Métropole du Grand Paris : interdiction de tous les véhicules Crit’Air 4 au 1er juin 2021

Circulation : évolution des radars

Pour contrôler le respect du code de la route et lutter contre l’insécurité, plusieurs types de radars sont installés sur les routes françaises. Quelques évolutions sont prévues en 2021 :

  • Le nombre de radars fixes va être augmenté : on comptait un peu moins de 4000 radars sur les routes de France fin 2020, l’État a pour objectif d’atteindre les 4700 fin 2021.
  • Un nouveau dispositif va être installé : les radars tourelle en ville. Le gouvernement prévoit d’en installer 500, directement sur le mobilier urbain. Ils auront pour objectif de flasher la vitesse et les feux rouges grillés. Par la suite, ils pourraient même détecter le non port de la ceinture et l’utilisation du téléphone au volant.
  • Les voitures avec un radar embarqué sont en cours de privatisation, ce processus sera poursuivi en 2021.
  • La possibilité d’autoriser les maires à installer des radars dans leur commune, sans passer par la validation du préfet, va être étudiée.

Sécurité du passager et du véhicule 🦺

Aides à la conduite, régulateur de vitesse

Dans cette thématique des cours de code de la route sont présentées les différentes technologies d’aide à la conduite, destinées à renforcer la sécurité du véhicule et de ses passagers ainsi qu’à réduire le nombre d’accidents de la route.

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L’AFU

L’AFU (Assistance au Freinage d’Urgence), est un dispositif électronique qui aide le conducteur à arrêter plus rapidement son véhicule en situation de danger (par exemple lorsqu’un piéton traverse brusquement la route, ou qu’un véhicule freine subitement devant soi). Les capteurs de l’AFU détectent les signaux indiquant que le conducteur effectue un freinage d’urgence et enclenchent automatiquement une pression maximum sur les freins.

L’ESP

L’ESP (Electronic Stability Program), est un dispositif électronique de contrôle de la trajectoire du véhicule, qui fait partie des équipements obligatoires pour les voitures construites dès 2012. Ce système se compose de nombreux capteurs électroniques qui déclenchent des actions lorsque les roues ne répondent pas correctement au volant. Il peut ainsi corriger les écarts de trajectoire du véhicule en freinant la roue arrière intérieure, la roue avant extérieure, en jouant sur l’accélérateur, l’antipatinage, etc… 

L’ABS

L’ABS est un système d’anti-blocage des roues, obligatoire sur tous les véhicules européens commercialisés depuis 2004. Il intervient en cas de freinage d’urgence ou trop intense, afin d’éviter au véhicule de glisser sur la chaussée. En empêchant que les roues de la voiture se bloquent, il permet une meilleure tenue de route dans les situations à risque (comme lorsqu’un cycliste se rabat sans prévenir devant votre véhicule, qu’une portière d’un véhicule à l’arrêt s’ouvre brusquement, etc).

Régulateur et limitateur de vitesse

Les régulateur et limitateur de vitesse sont deux dispositifs d’aide à la conduite :

  • Le régulateur de vitesse régule la vélocité du véhicule, c’est à dire qu’il aide à maintenir une vitesse constante, que le conducteur aura préalablement programmée, sans que ce dernier n’ait à intervenir sur la pédale d’accélérateur. 
  • Le limitateur de vitesse limite la vélocité du véhicule, c’est-à dire qu’il permet au conducteur de choisir et de programmer une vitesse limite à ne pas dépasser.

Bien que l’utilisation de ces aides à la conduite améliore votre confort et votre sécurité, vous ne devez pas relâcher votre attention. En effet, en cas d’événement imprévu, vous devez toujours être capable de reprendre le contrôle de votre véhicule immédiatement afin d’éviter tout risque d’accident.

Les autres usagers de la route

Cyclistes sur la route

Cette catégorie des cours de code aborde la réglementation spécifique aux autres usagers de la route, comme les poids lourds, les piétons, etc…

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Cyclistes sur la route
Cyclistes sur la route

Les poids lourds

Les poids lourds sont des véhicules motorisés dont le PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) dépasse 3,5 tonnes. Ils transportent majoritairement des personnes, des biens et des animaux. Pour conduire un poids lourd affecté au transport de marchandises, il est impératif d’être titulaire du permis C.

De par leur gabarit imposant, le code de la route prévoit une réglementation spécifique aux poids lourds, comme par exemple :

  • des limitations de vitesse réduites
  • des panneaux de signalisation qui leur sont destinés
  • des équipements obligatoires 

Les véhicules transportant des matières dangereuses

Afin d’éviter les accidents, le code de la route prévoit une réglementation très stricte pour les véhicules transportant des matières dangereuses, c’est-à-dire des matières pouvant provoquer des explosions, des incendies, ou polluer l’environnement. 

Ces transports sont régis au niveau européen par l’ADR (Accord for dangerous goods by roads). Les véhicules concernés doivent être équipés de plaques indiquant aux autres usagers et aux services de secours la ou les matières dangereuses transportées, ainsi que la nature du danger.

Les véhicules prioritaires

Les véhicules prioritaires selon le code de la route sont des véhicules d’intérêt général en intervention : police, gendarmerie, pompiers, douanes, SAMU, SMUR, ambulances privées… Ils sont reconnaissables par leur gyrophare bleu tournant et leur avertisseur sonore à deux tons. Pour pouvoir se déplacer rapidement en cas d’urgence, ils sont autorisés à ne pas respecter la signalisation et les règles générales de circulation. En présence d’un véhicule prioritaire, vous devez dégager la chaussée et lui céder le passage.

Les trottinettes électriques

Le code de la route réglemente l’usage de la trottinette électrique, considérée comme Engin de Déplacement Personnel Motorisé (EDPM). Par exemple :

  • son utilisateur doit être âgé de 12 ans minimum, et ne doit pas porter d’écouteurs
  • il est interdit de circuler à une vitesse supérieure à 25km/h
  • il faut circuler sur les voies spécifiques qui lui sont destinées, ou à défaut, sur la chaussée (trottoirs interdits)

Par ailleurs, la trottinette et son conducteur doivent être pourvus d’équipements de sécurité et de visibilité obligatoires. 

Trottinettes électriques sur la route

Les gyroroues

Le gyroroue, pourvu d’une seule roue et sans guidon, appartient également à la catégorie des Engins de Déplacement Personnel Motorisés. A ce titre, il est soumis à des règles et obligations spécifiques selon le code de la route, comme :

  • utilisation à partir de 12 ans minimum, interdiction de porter d’écouteurs ou de circuler à plusieurs sur un gyroroue, 
  • vitesse maximale autorisée de 25km/h
  • sauf dérogation contraire, interdiction de rouler sur les trottoirs, obligation d’emprunter les bandes cyclables ou les pistes prévues à cet effet. Si aucune voie spécifique n’est présente, circulation autorisée sur les routes dont la vitesse maximale est de 50 km/h en agglomération, et les voies vertes hors agglomération.

Les vélos

Le code de la route réglemente la circulation des vélos, qui sont tenus d’emprunter les voies aménagées pour eux si elles existent, telles que les bandes et pistes cyclables. Les cyclistes doivent respecter le code de la route au même titre que tous les autres usagers, mais ils sont également soumis à certaines règles de circulation spécifiques, comme indiquer leur changement de direction en tendant le bras, ou ne circuler en groupe qu’à deux cyclistes maximum côte à côte. Des équipements obligatoires existent pour les vélos (freins, feux, avertisseur sonore, etc) et pour les cyclistes (gilet réfléchissant, casque selon les conditions, etc).

Les piétons

Le code de la route prévoit des règles spécifiques aux piétons, usagers particulièrement fragiles et victimes de nombreux accidents mortels chaque année. Des zones leur sont réservées pour circuler, comme les trottoirs, les zones piétonnes, les accotements et les passages piétons. Ils sont tenus de les emprunter, sous peine de commettre une infraction. Les autres usagers doivent toujours faire attention aux piétons et adopter un comportement approprié en leur présence, à savoir :

  • ralentir ou s’arrêter quand la situation est incertaine
  • respecter les distances latérales de sécurité d’1 mètre en agglomération et d’1,50 mètre hors agglomération

Les deux-roues motorisés

Dans cette famille des deux-roues motorisés, on retrouve les cyclomoteurs, le modèle « 125 » appelé aussi « moto légère » (c’est à dire dont la cylindrée ne dépasse pas les 125 cm3 avec une puissance de 11kW maximum).
On retrouve également dans cette catégorie les motos dont la cylindrée cette fois-ci dépasse les 125 cm3 (les motos routières, sportives, scooter…). A ce sujet retrouvez notre article sur les spécificités du code de la route pour les motos.

Enfin, le code de la route définit des zones de rencontre, où la circulation est partagée entre différents usagers (piétons, vélos, trottinettes…), et où les piétons y sont prioritaires.

Le conducteur

Le conducteur

Cette thématique des cours de code se concentre sur le comportement à adopter en tant que conducteur pour garantir sa sécurité et celle des autres usagers. Analyser et anticiper la situation, communiquer, être en état de conduire… Découvrez les directives du code de la route !

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Calculer et évaluer la distance de sécurité

La distance de sécurité définit l’écart minimum à maintenir entre deux véhicules, de manière à conserver une marge de manœuvre suffisante et prévenir les accidents. 

Pour calculer la distance de sécurité sur route ou autoroute, il suffit de multiplier le chiffre des dizaines de la vitesse du véhicule par 6. Cependant, d’autres facteurs sont à prendre en compte :

  • l’état des pneus du véhicule (des pneus en mauvais état diminuent l’adhérence à la route et augmentent le risque d’accidents) 
  • l’état de la chaussée sur laquelle vous circulez
  • les conditions météos (la distance de freinage sera augmentée en cas de pluie par exemple) 

Il faut également respecter une distance de sécurité latérale, c’est-à-dire une distance suffisante avec les véhicules se trouvant sur les côtés.

Le non-respect des distances de sécurité entraîne chaque année de nombreux accidents, dont beaucoup sont mortels, et c’est d’autant plus vrai lorsque la vitesse est élevée.

Evaluation des distances de sécurité

Respecter la priorité au passage piéton

L‘article R.415.11 du code de la route stipule qu’un refus de priorité au passage piéton constitue une infraction pouvant entraîner un retrait de 6 points sur votre permis de conduire, ainsi qu’une amende forfaitaire de 135€. Ces sanctions ont été durcies en 2018 par le gouvernement, afin de mieux protéger les piétons et de prévenir les accidents, trop souvent mortels pour ces usagers vulnérables.

Le A jeune conducteur

Le disque A pour les jeunes conducteurs doit être placé à l’arrière de la voiture :

  • pendant 3 ans si vous avez obtenu le permis B via une formation classique
  • durant 2 ans si vous avez obtenu le permis B via une formation de conduite accompagnée

Ce disque permet de signaler aux autres usagers que vous êtes peu expérimenté au volant et soumis aux règles du permis probatoire (réduction des vitesses maximales autorisées notamment).

En ne respectant pas ces délais, vous risquez une amende de 35 euros en cas de contrôle.

Être en état de conduire

La conduite en état d’ivresse

L’alcool au volant est responsable d’un tiers des accidents mortels qui ont lieu chaque année. C’est pourquoi la conduite en état d’ivresse est fortement sanctionnée. Le taux d’alcool dans le sang ne doit pas excéder :

  • 0,2 grammes par litre de sang, ou 0,10 milligrammes par litre d’air expiré pour un jeune conducteur
  • 0,5 grammes par litre de sang, ou 0,25 milligrammes par litre d’air expiré pour un conducteur confirmé

Il est possible de contrôler soi-même son taux d’alcool dans le sang en utilisant un éthylotest. Au-delà du taux légal, vous serez sanctionné par un retrait de 6 points sur votre permis, une amende pouvant aller jusqu’à 9000 euros, et dans certains cas, une suspension de permis, voire une peine de prison.

L’alcool au volant

L’acuité visuelle légale pour conduire

En fournissant 90% des informations nécessaires à une bonne conduite, la vue a une forte incidence sur les mouvements du conducteur et sa rapidité d’action. C’est pourquoi le code de la route impose une acuité visuelle minimale pour conduire de 5/10ème.

En cas d’acuité visuelle réduite, les champs de vision central et périphérique peuvent être fortement impactés, augmentant le risque d’accident. Il est donc recommandé de faire vérifier régulièrement sa vue, surtout quand on vieillit et que le risque de développer des maladies pouvant rendre inapte à la conduite (glaucome, DMLA, cataracte, etc.) devient plus important.

Prendre et quitter son véhicule

Dans cette thématique des cours de code, nous vous expliquons tout ce qu’il faut faire pour prendre et quitter votre véhicule en toute sécurité.

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Bien régler les rétroviseurs de son véhicule

Tous les véhicules, hormis les utilitaires, sont équipés de trois rétroviseurs (un intérieur et deux extérieurs) pourvus de miroirs qui permettent au conducteur de voir ce qu’il se passe sur les côtés et derrière sa voiture. Avant de démarrer votre véhicule, vous devez régler les rétroviseurs intérieurs et extérieurs de manière à disposer du meilleur champ de vision possible :

  • orientez le rétroviseur intérieur de manière à voir l’intégralité de la vitre arrière de la voiture
  • orientez les rétroviseurs extérieurs de façon à bien voir ce qu’il se passe le long du véhicule

Toutefois, il subsiste toujours des zones non visibles dans les rétroviseurs, appelées « angles morts« , qui ne pourront être palliées que par des contrôles visuels.

S’installer correctement au poste de conduite

Vous devez effectuer des contrôles et des réglages lors de l’installation au poste de conduite :

  • Avant de monter dans votre voiture, contrôlez l’état des pneus, l’absence d’obstacles pouvant gêner la sortie du stationnement, etc…
  • Une fois installé au poste de conduite, vous devez régler la position de votre siège (hauteur, profondeur et inclinaison du dossier), la position du volant (hauteur et profondeur), ainsi que les rétroviseurs intérieurs et extérieurs. Pensez également à veiller à ce que votre ceinture de sécurité et celle de vos passagers soient bouclées avant de démarrer, pour vous protéger en cas d’accident.
  • Enfin, avant de quitter votre véhicule, assurez-vous que le frein à main soit bien enclenché, que le moteur soit éteint, et prenez des précautions en ouvrant votre portière.

Règles de stationnement

Dans cette thématique des cours de code, vous trouverez tout ce qu’il faut savoir sur les différents types de stationnement, ainsi que la réglementation à respecter lorsque vous souhaitez garer votre véhicule.

Les différents types de stationnement

Le code de la route prévoit différents types de stationnement pour garer un véhicule :

  • le stationnement en créneau consiste à se garer le long du trottoir, dans le sens de la circulation
  • le stationnement en épi consiste à ranger son véhicule en biais par rapport au trottoir
  • le stationnement en bataille consiste à se garer perpendiculairement à la rue

Les stationnements réglementés et limités

En agglomération, on peut trouver des stationnements réglementés et limités, c’est-à-dire que vous devez respecter certaines règles pour garer votre voiture sans infraction : 

  • le stationnement peut être limité dans le temps par exemple
  • l’autorisation de stationner peut dépendre de la date (stationnement à alternance semi-mensuelle par exemple)
  • le stationnement peut être payant

Vous devez donc prêter attention aux indices de signalisation qui précisent ces règles (panneaux, panonceaux, marquages au sol, etc..), sous peine de sanctions. 

Les parkings

En agglomération, on peut également trouver différents types de parking :

  • les parkings publics dont les emplacements sont librement accessibles aux usagers de la route
  • les parkings privés dont les emplacements appartiennent à une personne, à une entreprise ou à tout autre organisme privé
  • les parkings privés à usage public dont les emplacements se situent sur des terrains privés mais sont accessibles à tous les usagers (ex : parking de supermarché)

Tous ces parkings sont soumis à des règles de circulation, qui, si elles ne sont pas respectées, peuvent entraîner des sanctions.

Les stationnements gênants ou dangereux

Les stationnements gênants ou dangereux sont interdits, à cause justement de la gêne ou du danger qu’ils causent pour le conducteur et les autres usagers de la route. Par exemple, stationner dans un virage, une intersection, un passage à niveau, n’est pas autorisé, même en l’absence de signalisation d’interdiction. Il existe cependant quelques cas où le stationnement est gênant, mais l’arrêt reste autorisé, comme l’arrêt devant un garage. 

Deux articles du code de la route réglementent ces stationnements, ainsi que les sanctions applicables si vous ne respectez pas l’interdiction :

Panneau de stationnement interdit
Panneau de stationnement et arrêt interdits.

Les stationnements interdits

Le code de la route comporte plusieurs éléments de signalisation d’interdiction de stationner : des panneaux, qui peuvent être complétés par des panonceaux, et des marquages au sol. L’interdiction de stationner peut-être liée à différentes raisons, comme un stationnement dangereux par exemple. Vous devez donc absolument respecter cette signalisation, sous peine de sanctions. 

Dans certains cas, l’arrêt reste toléré, à condition de pouvoir déplacer le véhicule à tout moment en cas de besoin.

La route

La route

Dans cette thématique des cours de code, vous trouverez comment adapter votre conduite selon les conditions sur la route : intempéries, conduite de nuit, conduite sur autoroute, traversée de zones dangereuses…

SOMMAIRE

Les feux à utiliser en cas de mauvaise visibilité sur la route ou d’intempéries

Quand on conduit, 90% des informations nécessaires à la sécurité passent par la vue. C’est pourquoi, lorsque la visibilité est réduite, le taux d’accident augmente. Pour limiter les collisions et assurer à chaque usager de bien voir les autres et d’être bien vu, le code de la route réglemente l’utilisation des feux de voiture.

Les feux de pluie

Les feux à allumer en cas de pluie sont par défaut les feux de croisement. En cas de visibilité très réduite, il est possible d’allumer également les feux de brouillard avant.

Conduire la nuit

Les phares de neige

Les phares à utiliser en cas de neige sont également les feux de croisement en premier lieu. Si la visibilité est très mauvaise, il est possible d’allumer ses feux de brouillard avant et arrière en complément.

Les feux de brouillard

Comme leur nom l’indique, vous pouvez activer les feux de brouillard avant et arrière en cas de brume épaisse, en complément des feux de croisement. Cependant, il est interdit d’allumer les feux de route, qui auraient pour effet de créer un “mur blanc”, rendant la visibilité encore plus mauvaise.

Conduire avec du brouillard

Les feux de nuit

Les feux à allumer la nuit dépendent de l’éclairage de la situation. Sur chaussée éclairée, les feux de croisement suffisent. En revanche, lorsque la chaussée n’est pas ou pas suffisamment éclairée, les feux de route s’imposent. Pensez tout de même à repasser en feux de croisement lorsque vous croisez d’autres usagers, pour ne pas les éblouir.

Découvrez ci-dessous notre vidéo : Quels feux de voiture pour quels usages ?

L’aquaplaning en cas de pluie

L’aquaplaning, ou aquaplanage, est un phénomène très dangereux. Il peut survenir par temps de pluie, lorsque la route est mouillée et que la pellicule d’eau qui se trouve sur la chaussée empêche les pneus de bien y adhérer. Cela peut entraîner la perte de contrôle et le glissement du véhicule sur la chaussée.

C’est pourquoi il est important d’adapter sa conduite en temps de pluie, réduire sa vitesse et ne pas freiner brusquement, de manière à limiter la vitesse du véhicule tout en douceur. Il convient aussi de rouler avec des pneus en bon état et suffisamment gonflés.

Régulateur et limitateur de vitesse : tout savoir sur ces aides à la conduite

Les limitateurs et régulateurs de vitesse sont deux dispositifs d’aide à la conduite étudiés dans les cours de code de la route. Bien que leurs noms se ressemblent, ils sont bien différents, tant au niveau de leur fonctionnement que de leur finalité. A quoi servent-il exactement et quand faut-il les utiliser ? Nous vous disons tout.

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Définition et fonctionnement du régulateur et du limitateur de vitesse

Le régulateur de vitesse et le régulateur de vitesse adaptatif

Le régulateur de vitesse (dont le symbole sur le tableau de bord représente un cadran sur lequel pointe une petite flèche du côté gauche) permet au conducteur de réguler la vélocité de son véhicule. En d’autres termes, il aide à maintenir la vitesse constante, que le conducteur aura préalablement programmée, sans que ce dernier n’ait à toucher la pédale d’accélérateur.

Le fonctionnement est le suivant : une fois que le conducteur a défini la vitesse à laquelle il souhaite rouler, c’est l’automatisme qui prend le relais en maintenant la vitesse programmée. Puis, lorsque le conducteur décide de reprendre la maîtrise de la vitesse de son véhicule, il lui suffit de freiner ou de débrayer afin de désactiver le dispositif.

Il existe aussi un « régulateur de vitesse adaptatif », également appelé « régulateur intelligent », qui associe l’action d’un régulateur de vitesse classique à des radars situés à l’avant du véhicule. Cela permet non seulement au conducteur de maintenir une vitesse constante, mais aussi de respecter une distance de sécurité minimale de 2 secondes avec le véhicule qui se trouve devant lui.

Le limitateur de vitesse

Le limitateur de vitesse (dont le symbole représente un cadran avec une flèche ascendante sur le côté gauche) limite la vélocité du véhicule. En d’autres termes, cette technologie permet au conducteur de choisir et de programmer une vitesse limite à ne pas dépasser.

Le fonctionnement est le suivant : la pédale d’accélérateur devient complètement inactive dès lors que le véhicule atteint la vitesse maximum programmée par le conducteur. Par ailleurs, le limitateur de vitesse émet un signal sonore dès lors que l’usager dépasse la vitesse maximale programmée, de manière à l’inviter à ralentir.

En quoi ces deux dispositifs diffèrent-ils ?

Vitesse constante vs vitesse limitée

Le régulateur de vitesse permet d’assurer au conducteur une vitesse constante quelle que soit la situation (même en cas de descente, par exemple) tandis que le limiteur de vitesse impose une limitation que le véhicule ne doit pas dépasser.

Utilisation de la pédale d’accélérateur

Le régulateur maintient de façon constante la vitesse programmée sans que le conducteur ait besoin d’appuyer sur la pédale d’accélération, tandis que le limiteur de vitesse permet au conducteur d’appuyer sur l’accélérateur jusqu’à hauteur de la limite de vitesse prédéfinie.

Des objectifs d’aide à la conduite différents

Le régulateur permet au conducteur d’adopter une conduite plus économique, en modérant l’utilisation du carburant, tandis que le limiteur de vitesse permet aux usagers de respecter les limitations de vitesse en vigueur.

Situations où le régulateur et le limitateur de vitesse sont utiles

Utilisation du régulateur de vitesse

L’utilisation du régulateur de vitesse est idéale lorsque l’usager prévoit de réaliser une longue distance sans obstacle, par exemple, pour un long trajet sur autoroute dans le cadre d’un départ ou d’un retour de vacances. Elle permet alors au conducteur de relâcher la pression au niveau de ses membres inférieurs tout en réalisant des économies de carburant.

En revanche, il s’avère inefficace voire dangereux d’utiliser le régulateur dans les situations suivantes :

  • sur de courtes distances, en ville ou sur toutes les routes où l’automobiliste est amené à ralentir ou s’arrêter à cause des cédez le passage, des feux de signalisation, des ronds points, etc…
  • en cas d’affluence trop importante sur la route, de circulation dense, de risque de bouchon ou de ralentissement
  • lorsque les conditions météorologiques sont défavorables et que la vigilance est de mise, comme en cas de vent violent ou de chaussée glissante, par exemple

Quand peut-on utiliser le limitateur de vitesse ?

Le limiteur de vitesse peut être utilisé dans n’importe quelle situation et sur l’ensemble des routes de France, qu’il s’agisse de routes départementales, de routes nationales, d’autoroutes, de voies rapides ou de routes d’agglomérations.

Recommandations lorsque vous utilisez ces aides à la conduite

Bien que ces dispositifs soient conçus pour améliorer le confort de conduite et la sécurité sur la route, il reste indispensable pour le conducteur de faire preuve d’une grande vigilance. Même si vous n’avez pas à utiliser l’accélérateur, les freins, à vous soucier de maintenir une vitesse en dessous de la limite autorisée, etc… veillez à ne pas relâcher votre attention ! Si un obstacle imprévu se présentait, vous devez être capable de reprendre le contrôle de votre véhicule immédiatement pour éviter tout risque d’accident.

Ces aides à la conduite sont donc à utiliser avec prudence, tout comme les dispositifs tels que l’ESP, l’AFU ou l’ABS. Ces technologies sont un plus, mais ne peuvent en rien remplacer une conduite responsable et respectueuse des règles du code de la route. Vous vous apprêtez à passer l’examen du code ? Entraînez-vous avec la formation en ligne Lepermislibre : des cours et des tests en illimité, conformes aux exigences du nouvel examen !

Que signifient les voyants du tableau de bord d’une voiture ?

Voyants du tableau de bord

Le tableau de bord d’une voiture compte un certain nombre de voyants de différentes couleurs. Ils permettent d’informer le conducteur de l’activation de certaines commandes, ou de signaler une éventuelle anomalie. Connaître la signification de ces voyants est au programme des cours de code de la route, découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir !

SOMMAIRE

Le code couleur des voyants lumineux de votre voiture

Bien que le tableau de bord ne soit pas identique dans tous les véhicules, on y retrouve presque toujours les mêmes équipements. Quel que soit le modèle de votre voiture, vous y trouverez trois types de voyants :

  • voyants bleus ou verts ; ce sont des témoins de signalisation, qui indiquent qu’un équipement est en cours de fonctionnement (phares, clignotants, etc)
  • voyants jaunes ou oranges : ce sont des témoins d’alerte, qui vous signalent une anomalie éventuelle au niveau d’un équipement
  • voyants rouges : ce sont des témoins d’alarme, qui vous indiquent un danger important

Les voyants verts ou bleus

Les voyants bleus ou verts indiquent le fonctionnement des phares de la voiture. Il peut s’agir :

  • des feux de position (1), feux de croisement (2), feux de route (3), feux antibrouillard avant (4)
  • de flèches de couleur verte pour les feux clignotants

Certaines autres fonctionnalités sont également représentées par un voyant de couleur verte lorsqu’elles sont enclenchées, tel que le régulateur de vitesse, représenté par un compte tour vert.

Les voyants oranges ou jaunes

Les voyants oranges ou jaunes sont des aides-mémoire qui vous permettent, par exemple, de ne pas oublier que vous roulez sur la réserve ou que vous devez changer vos plaquettes de frein. Voici les voyants à connaître :

  • (1) défaut électronique du moteur : bien qu’il soit encore possible de rouler avec votre véhicule, une panne peut survenir
  • (2) préchauffage diesel : ce voyant s’allume brièvement avant le démarrage du moteur
  • (3) défaillance du système ESP
  • (4) niveau de carburant faible : le moteur fonctionne sur la réserve de carburant, il faut faire le plein
  • (5) désembuage du pare-brise activé
  • (6) pression de gonflage insuffisante sur l’un des pneus qui peut être dégonflé ou crevé : vérifier l’état des pneus
  • (7) feux antibrouillard arrière allumés
  • (8) dysfonctionnement du système de freinage ABS

Quelle que soit la signification du voyant orange qui s’allume, vous pouvez continuer à conduire votre véhicule, mais il vous faudra toutefois régler le problème rapidement si vous ne souhaitez pas voir la défaillance empirer.

Les voyants rouges

Les voyants rouges indiquent un problème urgent :

  • (9) baisse de pression du circuit de freinage ou d’un niveau de liquide de freins trop faible : faites vérifier impérativement le circuit de freinage
  • (10) charge de la batterie insuffisante : vérifiez l’état de votre batterie si le témoin reste allumé en roulant, sous peine de tomber en panne
  • (11) température excessive du liquide de refroidissement : si ce voyant reste allumé trop longtemps, le joint de culasse peut être endommagé
  • (12) feux de détresse (warnings) activés
  • (13) dysfonctionnement d’un des airbags
  • (14) pression d’huile insuffisante, le moteur ne peut pas fonctionner correctement
  • (15) un ou plusieurs passagers de votre véhicule n’ont pas bouclé leur ceinture

Notez également que si le voyant rouge est accompagné d’un signal “STOP” cela vient encore renforcer le caractère urgent de votre intervention.

Que faire lorsqu’un voyant de ma voiture s’allume ?

Allumage des voyants avant le démarrage du véhicule

Quand vous mettez le contact, avant de démarrer le moteur, il est tout à fait normal que des voyants de votre voiture s’allument, même les voyants rouges ! C’est lorsqu’un voyant ne s’allume pas comme d’habitude qu’il faut vous inquiéter, et bien entendu en chercher la cause au plus vite. Il se peut toutefois que la déficience ne soit pas mécanique, mais seulement électronique. C’est le cas lorsqu’un capteur est défaillant ou qu’il y a un mauvais contact.

S’il s’agit bien d’une défaillance mécanique, vous pouvez trouver la signification du voyant défectueux dans votre manuel de bord, accompagné de la liste des pannes les plus courantes. Vous aurez alors une première idée de ce qui est en train de se passer.

Si vous avez de bonne connaissances en mécanique et que vous disposez de l’outil AEG OBD2, vous pourrez même établir un diagnostic plus précis, et intervenir si vous le pouvez.

Voyant rouge : arrêt immédiat

Si un voyant rouge s’allume une fois le moteur allumé, ou pendant que vous roulez, êtes en train de conduire, la consigne est de stopper votre véhicule immédiatement, ou du moins le plus rapidement possible. Vous pouvez dans ce cas vous garer sur le bas côté si vous êtes en ville, ou sur la bande d’arrêt d’urgence si vous êtes sur l’autoroute. Un voyant rouge signifie qu’il y a une forte probabilité que le problème soit grave, votre véhicule doit donc être stoppé et remorqué jusqu’à un garage. Si vous décidez de continuer à circuler, vous prenez le risque de détériorer votre véhicule, ou pire, de provoquer un accident de la route.

Seules exceptions ne nécessitant pas un arrêt immédiat : 

  • s’il s’agit du voyant “frein à main”, celui-ci peut-être simplement être mal enclenché
  • s’il s’agit de la batterie, alors le véhicule peut tenir jusqu’au prochain garage

Voyant jaune ou orange : prévoir une visite

Lorsque les voyants jaunes ou orange s’éclairent, il n’est pas obligatoire de stopper le véhicule immédiatement, mais il est conseillé de prévoir un arrêt rapide ou encore un rendez-vous chez un professionnel, afin de régler le souci ou de changer la pièce usée.

Sachez enfin que le nombre de voyants peut varier d’un véhicule à l’autre, notamment en fonction de leur ancienneté et du nombre d’options dont ils disposent. C’est ainsi qu’une voiture récente à la pointe de la technologie possédera bien plus d’indicateurs qu’un véhicule ancien d’occasion. 

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