Régulateur de vitesse : définition & conseils utilisation

Équipement indispensable pour contrôler votre véhicule, le régulateur de vitesse permet de stabiliser automatiquement la vitesse lors de longues distances. Souvent confondu avec le limiteur de vitesse, le régulateur de vitesse n’a pourtant pas les mêmes fonctions. Quel est son rôle ? Comment l’utiliser ? Zoom de Lepermislibre pour tout savoir sur cet équipement de la voiture et réussir haut la main votre permis de conduire.

SOMMAIRE

Définition et rôle du régulateur de vitesse

Le régulateur de vitesse est un système d’aide à la conduite qui permet à un conducteur de fixer automatiquement la vitesse de son véhicule.

En 1945, un ingénieur mécanicien américain du nom de Ralph Teedor, est l’inventeur qui a créé le régulateur de vitesse. Aveugle depuis son plus jeune âge, il crée le régulateur de vitesse suite à un passage en voiture particulièrement agaçant dans la voiture de son avocat. Le 1er régulateur de vitesse fut installé sur une Chrysler Imperial en 1958.

Au fil des années et des améliorations, le régulateur de vitesse prend diverses appellations : Controlmatic, Touchomatic, Pressomatic.

Le conducteur fixe ou programme la vitesse souhaitée via une commande du régulateur. Ce dernier prend le relais de manière automatique pour maintenir une vitesse de croisière constante tout au long du voyage – sans intervention du conducteur sur la pédale d’accélération.

Bon à savoir : Où se trouve le régulateur de vitesse dans ma voiture ?

Le régulateur de vitesse est une commande installée généralement sur un comodo à gauche du volant ou sur le volant lui-même suivant les modèles de véhicule. Quant au symbole du régulateur de vitesse, il représente un cadran avec une flèche pointant sur la vitesse programmée.

Dans quelle situation utiliser le régulateur de vitesse ?

L’utilisation du régulateur de vitesse est réalisable dans des conditions de route bien précises. Il est fortement recommandé de mettre en marche son régulateur de vitesse sur des grandes lignes droites, avec un trafic fluide, soit sur des routes de type départementales, autoroutes ou nationales.

A contrario, plusieurs situations de route sont fortement déconseillées à l’utilisation du régulateur de vitesse :

  • en agglomération, où le trafic routier est souvent dense. Sans compter la diversité des usagers de la route présents (cyclistes, piétons, camions, autocars et bus, etc.) ;
  • en route descendante, car le conducteur aura tendance à freiner, désactivant de fait le régulateur de vitesse ;
  • sur une chaussée glissante (pluie, verglas), car le conducteur peut perdre le contrôle de son véhicule. A noter que le système antipatinage de certains modèles de véhicules désactive automatiquement le régulateur de vitesse en cas de mauvaise adhésion des roues motrices à la route ;
  • sur une route comportant beaucoup de virages. Le conducteur est obligé d’effectuer des manœuvres fréquentes : changement de vitesses, accélération et freinage.

Comment fonctionne un régulateur de vitesse ?

Le système d’aide à la conduite que constitue le système du régulateur de vitesse se décompose ainsi :

1. un capteur de la vitesse du véhicule installé à la sortie de la boîte de vitesses. Il est parfois couplé avec le système antiblocage de roues ABS ;

2. une unité de contrôle moteur ou l’Engine Control Module (ECM).

Le conducteur enclenche la mise en marche du régulateur de vitesse en programmant une vitesse souhaitée. Le capteur de vitesse envoie la consigne de vitesse à l’unité de contrôle moteur. En parallèle, le capteur de vitesse endosse le rôle de la pédale de l’accélérateur et ajuste en permanence le régime moteur au regard de la vitesse programmée. Sur les véhicules récents sans câble d’accélérateur, le capteur de vitesse contrôle le micromoteur de commande des gaz.

Bon à savoir

A noter que le régulateur de vitesse s’active dès que la voiture franchit une vitesse variable entre 30 à 50 km/h selon les modèles de véhicules. En dessous, le système se coupe automatiquement.

Comment l’actionner et le désactiver ?

Les commandes du régulateur de vitesse se trouvent généralement sur le volant avec plusieurs boutons à actionner, ou sur un comodo à la gauche dudit volant.

Actionner le régulateur de vitesse

Les commandes disponibles sur le régulateur varient en fonction des modèles de véhicules. Pour actionner le régulateur de vitesse, il suffit d’appuyer généralement sur le bouton « set » et d’entrer par pressions successives la vitesse souhaitée (110, 120, 130 km/h), puis selon le type de boîtes de vitesse :

  • sur une boîte automatique, le régulateur de vitesse ajuste la vitesse pour trouver sa vitesse de croisière ;
  • sur une boîte de vitesses manuelle, le conducteur doit au préalable effectuer toutes les manœuvres (changement de vitesse) pour atteindre la vitesse souhaitée. Le régulateur prend le relais dès que la vitesse programmée est atteinte.

Désactiver le régulateur de vitesse

Pour désactiver le système du régulateur de vitesse, le conducteur doit simplement sélectionner la commande prévue à cet effet sur le volant. Suivant les modèles de véhicule, le changement du mode régulateur à un mode classique peut être à la fois un bouton « cancel » que des boutons indiquant une flèche à droite (>) ou à gauche (<).

La désactivation du régulateur de vitesse peut également être temporaire. En cause, une intervention du conducteur (ex. : freinage, appui prolongé sur la pédale d’embrayage, dépassement) ou des conditions de route dangereuses (manque d’adhérence des pneus, régime moteur élevé, température élevée des freins, vitesse en dessous de 30km/h). Dans ce cas, le mode veille est activé. Le conducteur doit généralement programmer de nouveau le régulateur de vitesse manuellement.

Quelle est la différence entre un limiteur et un régulateur de vitesse ?

Souvent confondus, le régulateur et le limiteur de vitesse sont deux dispositifs d’aide à la conduite. Ils permettent tous deux d’adopter une conduite confortable, mais ont pourtant des missions très différentes.

Le limiteur de vitesse – connu également sous le nom de Dispositif Limiteur Réglable de la Vitesse (DLRV) – est un outil de bridage de la vélocité du véhicule. Son fonctionnement est très différent du régulateur de vitesse, puisqu’il permet au conducteur de circuler normalement dans son véhicule en effectuant toutes les manœuvres au volant – changement de vitesses, freinage et accélération – jusqu’à une vitesse limite programmée. Une fois la limite de vitesse atteinte, la pédale d’accélérateur se coupe.

Ainsi, le limiteur de vitesse est un outil efficace pour éviter tout excès de vitesse. Un signal sonore se déclenche dès que la vitesse limite programmée est dépassée.

Bon à savoir

A partir de juillet 2022 tous les véhicules neufs seront obligatoirement équipés d’un limitateur de vitesse !

Selon une des dernières directives de la commission Européenne, tous les véhicules mis en circulation dès juillet 2022, seront équipés obligatoirement d’un limiteur de vitesse intelligent. Ce système d’adaptation intelligente de la vitesse (AIV) permet de respecter la vitesse réglementaire autorisée. Via une caméra et un traceur GPS, le dispositif intelligent est capable de reconnaître les limitations en vigueur sur la route empruntée. L’AIV agit sur la pédale d’accélérateur en la faisant vibrer et peut déclencher un signal sonore pour prévenir le conducteur en cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée.

Est-ce que l’on consomme plus avec un régulateur de vitesse ?

Dans des conditions d’utilisation optimale (de grandes lignes droites sur autoroute, nationale et départementale), le régulateur de vitesse peut être une aide précieuse pour réduire sa consommation de carburant.

En effet, les avantages du régulateur de vitesse vont permettre au conducteur d’adopter une vitesse constante et d’éviter les accélérations intempestives ainsi que les à-coups (débrayage, accélération). Des manœuvres souvent gourmandes en consommation d’énergie.

D’autre part, outre l’aspect économique et écologique pour l’environnement, sachez que la fonction première du régulateur de vitesse est de vous permettre d’adopter une conduite sécurisée et responsable.

Le régulateur de vitesse est un système ingénieux d’aide à la conduite. Ce dispositif de confort ne doit pourtant pas vous faire oublier les réflexes à avoir au volant de votre véhicule. Jeune permis ou conducteur expérimenté, gardez votre vigilance intacte pour respecter les règles de base de la Sécurité routière et du Code de la route !

Le frein moteur : définition et usage

Le frein moteur est une notion qui revient beaucoup quand on passe son Code de la route. C’est d’ailleurs souvent une énigme pour les jeunes conducteurs. C’est tout simplement une expression qui fait référence à un comportement du moteur dans une situation donnée. Mais c’est quoi exactement le frein moteur ? Comment fonctionne-t-il ? À quoi sert-il ? Dans quelles situations l’utiliser ? Nous vous révélons tous les secrets du frein moteur : sa définition, son usage, son fonctionnement, sans oublier nos conseils avisés. 

SOMMAIRE

Qu’est-ce que le frein moteur et comment fonctionne-t-il ? 

D’après les notions mécaniques du code de la route, le frein moteur est un phénomène mécanique créé de façon automatique par le moteur du véhicule lorsque, en roulant, un conducteur lâche la pédale d’accélérateur après avoir passé une vitesse. En définitive, le frein moteur est une décélération aussi automatique que naturelle gérée par le moteur, qui donne l’impression au conducteur qu’il est en train de freiner. 

Son fonctionnement est (presque) simple. Dans cette situation, ce sont les roues qui entraînent le moteur sur l’élan de la voiture. A contrario, lorsqu’un conducteur accélère, c’est son moteur qui engendre un mouvement des roues et génère ainsi une force motrice. 

Lorsqu’un conducteur est au volant d’une voiture, il a trois options pour réduire la vitesse : 

  • Il appuie son pied droit sur la pédale de frein située au milieu du pédalier (c’est le frein principal).
  • Il lève le frein à main (en cas de dysfonctionnement du frein principal, en démarrage en côte ou au moment de se garer).
  • Il utilise le frein moteur pour ralentir en rétrogradant les vitesses pour s’arrêter tranquillement en appuyant ensuite sur la pédale du frein principal. 

Attention : le frein moteur n’a aucune utilité en cas de freinage d’urgence ! Il n’offre pas à la voiture la possibilité de s’arrêter totalement. En revanche, l’utilisation conjointe du frein moteur et du frein principal est importante pour s’arrêter doucement et avertir les usagers qui vous suivent à l’aide des feux-stop. 

Dans quelles situations utiliser le frein moteur ? 

Lorsque vous êtes au volant de votre voiture, il existe de nombreuses situations dans lesquelles utiliser le frein moteur est la bonne option. 

  • Pour ralentir 

Il n’est pas toujours nécessaire de freiner dans l’urgence, au contraire ! Grâce au frein moteur, vous pouvez rétrograder et ralentir quand c’est nécessaire. 

Exemples : à l’approche d’un carrefour à sens giratoire, d’un passage piéton, d’un feu de signalisation, par mesure de sécurité, vous allez décélérer. Le frein moteur est idéal pour anticiper les besoins. Généralement, vous levez le pied de l’accélérateur et vous baissez de régime en rétrogradant… Et vous avez la possibilité de freiner avec la pédale de frein pour arrêter le véhicule si c’est nécessaire. 

  • Pour gérer une descente ou une montée 

Lors d’une descente, il est absolument impératif d’utiliser le frein moteur. Les descentes à forte pente ont tendance à être dangereuses. En effet, plus la vitesse du véhicule est élevée, plus la distance de freinage est importante. 

Pour les pentes supérieures à 10%, l’utilisation du frein moteur peut être amplifiée pour des raisons de sécurité. Pour cela, il suffit d’augmenter le régime moteur, ce qui revient à rétrograder. C’est bruyant mais efficace ! 

Cela vous permet aussi de limiter l’usage des freins à frictions (à disque ou à tambour), surtout dans les zones montagneuses où leur efficacité est limitée à cause d’une surchauffe. 

  • Pour redémarrer en côte 

Le conducteur utilise principalement le frein moteur pour redémarrer en côte, avec ou sans l’utilisation du frein à main. Sachez qu’en montée, le frein moteur est plus efficace avec les trois premières vitesses. 

  • Pour aborder un virage 

Dans les virages, il convient d’utiliser le frein moteur pour rétrograder avant l’amorce de la courbe, en s’aidant des petits rapports. Pour ne pas abîmer le moteur, il est conseillé de ne pas dépasser les 3000 tours par minute sur le compte-tours. 

Dans tous les cas, il faut savoir comment fonctionnent les freins d’une voiture et avoir conscience qu’une mauvaise technique de freinage peut s’avérer dangereuse. 

Où se situe-t-il et comment le déclencher ? 

Le frein moteur est un phénomène mécanique qui se manifeste sur tous les véhicules existants, qu’ils soient à boîte manuelle ou automatique. Pour que le phénomène du frein moteur se mette en place, il faut toujours commencer par lever le pied de l’accélérateur. Ensuite, vous pouvez exercer une pression douce et sans à-coup sur la pédale de frein. Pour réussir son freinage, la clef est l’anticipation. Dans tous les cas, privilégiez les freinages en douceur pour préserver tous les équipements liés au freinage comme les disques et les plaquettes de frein mais aussi l’ensemble de votre véhicule. Cela permet de limiter l’usure et de prolonger la durée de vie. Votre véhicule vous dit merci ! 

Le frein moteur est une véritable aide à la conduite et s’avère particulièrement efficace lors des phases de freinage et de rétrogradage. Il se manifeste sur tous les rapports de votre boîte de vitesse, de la première jusqu’à la sixième. N’oubliez pas qu’une vitesse doit obligatoirement être enclenchée pour que le phénomène de frein moteur s’actionne.

Pour rappel, il faut passer de la cinquième vitesse à la quatrième à 70 km/h, de la quatrième à la troisième à 50 km/h, de la troisième à la deuxième à 30 km/h et de la deuxième à la première si vous roulez à moins de 15 km/h.

Le frein moteur avec une boîte automatique 

L’utilisation du frein moteur peut se faire sur toutes les voitures, même celles à boîte automatique, bien qu’elles ne disposent pas de boîte de vitesse. Sur une boîte automatique, il existe deux façons d’enclencher le frein moteur :

  • À l’aide des commandes 

Les commandes peuvent être placées au niveau du commodo, sur le levier de vitesse ou sur le volant. Elles sont présentes sur les boîtes séquentielles et se reconnaissent généralement grâce aux symboles « + » et « -« . 

  • À l’aide du blocage de rapport 

Grâce au levier de vitesse, vous avez la possibilité de choisir le rapport sur lequel vous souhaitez être. Généralement, vous êtes sur la position « D » (Drive), mais vous aurez besoin de vous mettre sur « 3 », « 2 » ou « L » (Low) en cas de descente avec du dénivelé. 

Le frein moteur abîme-t-il le moteur ? 

Halte aux idées reçues ! Le frein moteur n’abîme pas le moteur de votre véhicule. Si vous savez bien l’utiliser, il permet même de le préserver et d’allonger sa durée de vie en évitant le sous-régime. Autre avantage non négligeable : cela vous évite aussi de consommer trop de carburant ! Chaque fois que vous appuyez sur la pédale du frein principal, vous dépensez du carburant… Et vous seriez étonné de savoir combien de fois vous appuyez sur cette pédale lors d’un trajet ! 

Le frein moteur, terme obscur et redouté des apprentis et jeunes conducteurs, est en fait un véritable allié des conducteurs aguerris. Il permet une conduite fluide, de s’adapter au mieux à chaque situation, de préserver ses équipements et de faire des économies de carburant. C’est également la solution idéale si vous voulez adopter une conduite respectueuse de l’environnement. Il n’y a plus qu’à le mettre en pratique dans les meilleures conditions possibles pour profiter de tous ces avantages. 

L’angle mort en voiture : l’essentiel à connaître

personne qui conduit

L’angle mort est une notion essentielle à connaître dans l’apprentissage de la conduite, mais également pendant toute la vie du conducteur. Véritable ennemi des automobilistes, l’angle mort est la cause de nombreux accidents. Il est important de savoir ce qu’est l’angle mort, où il se trouve, dans quelles situations le contrôler, etc. Lepermislibre fait un point complet sur l’angle mort en voiture. 

SOMMAIRE

Pourquoi dit-on « angle mort » et que cela signifie-t-il ? 

Dans une voiture, plusieurs champs de vision sont naturels et complétés par les rétroviseurs pour les conducteurs. Malheureusement, certaines zones restent invisibles, ce sont ces zones qu’on appelle « angle mort ». L’angle mort correspond donc à la zone invisible du champ de vision du conducteur. Cette zone est comprise entre la zone relative à la vision latérale du conducteur et celle que le conducteur peut voir grâce à son rétroviseur latéral droit ou gauche. 

Où se trouve l’angle mort ? 

L’angle mort se retrouve sur de nombreuses zones en voiture et multiplie ainsi les dangers.

  • Les angles morts latéraux arrière

Il s’agit de deux angles morts qui se situent de part et d’autre de la voiture qui prennent la forme de deux triangles partant de l’arrière de la portière avant. 

  • Les angles morts oubliés 

De manière logique, certains endroits offrent une visibilité très limitée au conducteur. C’est par exemple le cas de la zone juste devant le capot de la voiture, mais aussi juste en-dessous du pare-brise arrière. Le danger est de ne pas voir une borne, un plot sur un trottoir, un animal, etc. Sans oublier les angles morts de carrosserie, il s’agit des montants de carrosserie qui gênent le conducteur. 

Dans quelles situations contrôler un angle mort ? 

Lors de l’apprentissage de la conduite, les moniteurs d’auto-école n’hésitent pas à insister sur les situations dans lesquelles il est primordial de contrôler un angle mort. Ne pas vérifier coûte de nombreux points lors du permis de conduire ! 

Lors d’un trajet en voiture, voici les situations les plus fréquentes qui nécessitent la vérification de l’angle mort

  • Lors d’un changement de direction à une intersection 
  • Avant un changement de file
  • Avant une intersection sur l’autoroute
  • Lors d’une sortie de stationnement 
  • Lors de la sortie d’un giratoire ou rond-point (prendre un rond-point n’est pas toujours chose aisée… Imaginez le rond-point de la place de l’Étoile à Paris !)
  • Durant une manœuvre 

De manière générale, il convient d’être particulièrement vigilant lors des croisements et dépassements qui nécessitent des règles et des contrôles bien particuliers. 

Comment regarder dans l’angle mort ? 

Effectuer les contrôles de l’angle mort doit être un réflexe. C’est une notion importante bien connue du Code de la route et des apprentis conducteurs, mais qui a tendance à s’oublier une fois installé confortablement au volant. Rappelons qu’en France, le non-respect des angles morts est à l’origine d’accidents mortels, ils sont responsables environ de 9% des accidents mortels concernant les piétons et de 8% chez les cyclistes.

Par définition, l’angle mort ne se trouve pas dans votre champ de vision. Il ne peut être contrôlé via les rétroviseurs intérieurs et extérieurs. Il faut donc regarder dans l’angle mort en vision directe. Pour y parvenir, l’astuce est de faire pivoter votre tête pour regarder directement dans la direction de l’endroit à couvrir. Attention ! Ce mouvement doit être réalisé très rapidement afin de garder toute votre attention en conduisant et de ne pas modifier votre trajectoire involontairement. 

L’angle mort et les autres usagers de la route 

Pour les cyclistes : 

À l’instar des piétons, les cyclistes sont des usagers particulièrement vulnérables. Si vous circulez à vélo, une des règles est de ne jamais dépasser par la droite près d’une intersection. De manière générale, les intersections présentent les principaux dangers pour les vélos. Si vous êtes près d’un camion, soyez vigilant et restez à bonne distance à l’avant ou à l’arrière, mais jamais sur un côté, où vous seriez immanquablement dans l’angle mort. 

Cyclistes sur la route

Pour les camions : 

Saviez-vous que l’angle mort est proportionnel à la longueur et à la hauteur du véhicule ? Autrement dit, plus le camion est imposant, plus l’angle mort est important, encore plus que sur une voiture.  Un poids lourd comporte des angles morts sur les côtés, mais aussi à l’avant et à l’arrière. Dites-vous que si vous ne parvenez pas à voir les yeux du conducteur par le rétroviseur ou par la fenêtre, alors il ne vous voit pas. Depuis le 1er janvier 2021, les véhicules lourds sont dans l’obligation d’être équipés d’une signalisation matérialisant leurs angles morts. 

L’angle mort est une notion à ne jamais oublier dans sa vie de conducteur. Il est essentiel de toujours contrôler ses angles morts pour éviter de mettre en danger les autres conducteurs, mais également les usagers les plus vulnérables comme les cyclistes et les piétons. Plus qu’un simple contrôle, c’est un réflexe ! 

Les avantages du permis : le top 5 !

Avec plus de 1,5 millions de tentatives à l’examen chaque année, le permis de conduire est aujourd’hui un indispensable et offre à son détenteur de nombreux avantages dont il ne pourra plus se passer par la suite ! L’autonomie et la facilité de se déplacer font notamment partie des nombreux avantages à réussir l’examen du permis B, mais pas que ! On vous dit tout juste ici.

Avantage #1 : Avoir son permis c’est pouvoir se déplacer quand on veut ! 

Le premier avantage d’avoir son permis de conduire mais aussi le plus évident c’est l’autonomie !

En effet lorsque vous obtenez votre permis de conduire vous ne dépendez plus de personne pour vous déplacer. Vous devenez alors totalement autonome et libre de vous rendre où vous le souhaitez, lorsque vous le souhaitez avec votre voiture.

Plus besoin de déranger ou d’attendre qui que ce soit lorsque vous voulez vous rendre quelque part, c’est maintenant vous qui décidez quand partir !

avantage du permis

Et où on veut !

Vous ne serez plus limités dans vos destinations !

On le sait, nombreux sont les problèmes liés aux transports en communs, que ce soit les retards, les temps de trajet allongés, les lieux non desservis ou le fait que vous devez encore marcher plusieurs minutes pour vous rendre à votre lieu de rendez-vous, les transports en communs ne sont pas toujours le moyen le plus pratique pour se déplacer.

Lorsque vous obtenez votre permis de conduire vous pouvez vous déplacer où vous voulez, peu importe la distance. Sans compter sur les départs en vacances ou week-end entre copains facilités !

Avantage #2 : Un accès plus facile à l’emploi 

Pour trouver l’emploi qui vous convient, le permis de conduire permet d’accéder à des postes qui seraient par exemple non desservis par des transports en commun ou qui le nécessiterait par sa nature (exemple : commercial itinérant).

Les possibilités accordées par le permis de conduire ne sont pas négligeables lorsqu’il s’agit de se rendre sur son lieu de travail. Il se peut que quelquefois le lieu ne soit pas desservi par les transports en communs s’il ne se situe pas en périphérie de la ville ou encore qu’ils vous mettent en retard régulièrement.

L’obtention de votre permis de conduire vous permettra également d’élargir votre champ de recherche d’emploi. Vous bénéficierez d’une plus grande mobilité, nécessaire et parfois requise pour l’obtention de votre job de rêve !

Avantage #3 : Se déplacer avec des proches et pouvoir transporter des objets encombrants

Avoir le permis de conduire c’est aussi avoir la possibilité d’accompagner ses proches pour les sorties. Qu’il s’agisse de rendre service à votre meilleur ami ou de déposer votre petit frère au sport, le permis de conduire s’avère très utile dans toutes sortes de situations pour déplacer une personne quand le contexte l’exige.

Pour ce qui est de la machine à laver que vous venez d’acheter, impossible de la ramener chez vous en bus. La voiture est un moyen simple et efficace de déplacer des objets encombrants !

Avantage #4 : Diviser les coûts de déplacement en proposant du covoiturage

Grâce à l’essor des plateformes de covoiturage, il est possible de gagner de l’argent en conduisant !

Lorsque vous utilisez le covoiturage en plus de faire un geste pour la planète, de rendre service et de faire de nouvelles rencontres, vous pouvez largement diminuer les coûts de vos trajets (essence et péages) voir même gagner de l’argent !

Avantage #5 : Le plaisir de conduire !

Conduire comme exutoire ? 

Certaines personnes se servent de la conduite comme d’un moyen de se vider la tête, de penser à autre chose. Que ce soit une conduite sous la forme d’une balade tranquille dans un beau décor ou encore une conduite sportive à bord d’un bolide sur un circuit pour les plus avides de sensations fortes, la conduite peut se transformer en un réel moment de plaisir !

Les avantages de passer son permis en ligne (candidat libre) :

Il existe maintenant de nouvelles solutions plus simples, rapides et moins coûteuses pour obtenir votre permis B que les auto-écoles traditionnelles.
Que ce soit pour les révisions du code de la route, l’examen théorique ou encore les cours de conduite et l’examen pratique des solutions en ligne existent, c’est le cas avec Lepermislibre !

En effet, en passant son permis en ligne :

  • Plus besoin de se rendre à l’auto-école pour s’entraîner au code !

On peut réviser directement de chez soi ou ailleurs, dès qu’on le souhaite car tout se passe sur la plateforme en ligne dès qu’on s’inscrit. A l’aide des cours officiels disponibles on apprend puis on peut s’exercer grâce aux quizz et aux examens blancs. 

  • On réserve sa place d’examen en ligne !

En tant que candidat libre, vous pouvez réserver votre place d’examen sur internet. Il existe une multitude de centres d’examen pour candidat libre en France pour passer son code et permis.

  • Pour ce qui est de la conduite c’est aussi plus simple !

Vous n’avez simplement qu’à réserver vos heures de conduite avec nos moniteurs diplômés sur la plateforme, en sélectionnant le point de rendez-vous le plus proche de chez vous et c’est parti !

  • Un prix bien moins élevé !

L’avantage principal de passer son permis en ligne c’est le prix, en moyenne le code est 16x moins cher qu’en auto-école classique. Quant aux 20 heures de conduite c’est 720€ contre en moyenne 1300€ en auto-école classique

N’attendez plus ! Avec tous ces avantages il ne vous reste plus qu’une chose à faire, passer le permis à votre tour !

L’histoire du code de la route : on vous dit tout !

Le code de la route tel qu’on le connaît aujourd’hui comporte l’ensemble des réglementations de la circulation sur la route et les chaussées. Il dicte à ses usagers les comportements à adopter lorsqu’ils circulent grâce à un véhicule, qu’il soit motorisé ou non. L’histoire du code de la route s’est construite au fur et à mesure pour aboutir à ce qu’il est aujourd’hui, il s’est adapté à son époque et aux problématiques qu’elle posait, toujours dans le but d’assurer la sécurité des usagers de la route ! 

SOMMAIRE

histoire du code de la route

Quand a été créé le code de la route et qui l’a écrit ?

Une réglementation de la circulation fut nécessaire dès le XVIIIème siècle pour encadrer les déplacements des voitures à cheval ou des chars à bœuf. Elle comprenait des règles basiques afin de faciliter la circulation.

C’est en 1893, après l’apparition des premières voitures à moteur en 1885, que Louis Lépine instaure à Paris un “certificat de capacité”, ce certificat destiné aux hommes est obtenu à la suite d’un examen technique : c’est l’ancêtre du permis de conduire.

Suite à l’explosion de l’automobile au début du XIXème siècle et à la hausse des accidents, Jules Perrigot rédige le 1er code de la route en 1904, il comporte 10 articles dont la fameuse priorité à droite, ce texte sera adopté et appliqué dès 1905.

C’est finalement le 27 mai 1921 que sort le “décret concernant la réglementation de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique”, c’est le premier livre de code de la route officiel. Ce texte rédigé par Yves Le Trocquer est issu d’une refonte des décrets précédents dont ceux de Jules Perrigot.

Ce modèle s’est évidemment amélioré mais il est resté durable car en 2021 on fêtait les 100 ans du code de la route !

Pourquoi a t-on créé le code de la route ? 

Le code de la route a été créé pour faire face au besoin de réguler et sécuriser une circulation toujours plus dense au cours du XIXème siècle.

Suite à l’augmentation du nombre d’automobilistes (53 000 en 1910 / 333 000 en 1920)  qui devaient partager la chaussée avec les calèches et autres véhicules à traction animale, les accidents se sont multipliés et le manque de sécurité se faisait ressentir. Il est devenu nécessaire d’établir des règles afin de limiter les accidents et permettre à tous les usagers de la chaussée de circuler plus sereinement et en toute sécurité.

A quoi ressemblait le premier code de la route ? 

Le premier livre de code de la route était composé de plusieurs décrets, constitués d’articles qui expliquaient les règles de circulation et la réglementation en vigueur. C’est depuis sa parution qu’on doit entre autres rouler à droite, on peut noter qu’il n’imposait pas de limitation de vitesse, les conducteurs devaient seulement “rester maître de leur vitesse”.

Source de l’image : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6150313g.texteImage

Est-ce qu’il a toujours fallu faire moins de 5 fautes pour le réussir ?

La réponse est oui !
Pour acquérir le permis de conduire, l’obtention au préalable d’un examen avec des questions posées par un examinateur qui confirme les connaissances du code de la route n’a été rendu obligatoire qu’en 1957. 

Depuis ce jour 5 fautes maximum sont tolérées pour obtenir le code de la route et avoir l’opportunité de passer le permis de conduire, si le candidat fait 6 fautes il devra alors retenter sa chance.

Il existe cependant de nombreuses rumeurs qui prétendent que le nombre minimum de fautes pour réussir l’examen du code de la route va diminuer à 3 fautes : il est important de préciser que cette rumeur est fausse et que cette modification n’est pas prévue.

Quand a t-il été modifié pour la dernière fois ?

Le code de la route fait régulièrement l’objet de modifications mineures, c’est par exemple le cas en 2021 où des équipements spéciaux de montages ont été rendus obligatoires sur les véhicules dans 48 départements montagneux. 

La dernière importante réforme du code de la route remonte quant à elle à mai 2016, cette réforme qui découle de la Loi Macron sur l’examen théorique et générale du code de la route comprend plusieurs modifications :

  • Ajout de plus de questions de code lors de l’examen 
  • Ajout de questions sous le format vidéo
  • Plus de thématiques abordées
  • Augmentation du nombre de place d’examen 

Si tu ne l’as pas encore, on t’aide à le réussir du 1er coup ! 

C’est ici qu’on rentre en jeu ! 

Lepermislibre c’est :

  • Des cours de code complets sur toutes les thématiques du code de la route
  • Des vidéos 360VR pour t’aider à prendre tes marques au volant
  • Plus de 2700 questions de code officielles 
  • Des quizz pour t’entrainer en illimité pendant 1 an
  • Des examens blancs pour te tester 
  • Un live chaque semaine avec un enseignant diplômé
  • La possibilité de réserver ta date d’examen en ligne 

Avec un taux de réussite au premier examen de 78% et un code 16x moins cher qu’en auto-école traditionnelle, Lepermislibre t’accompagne dans ta formation au code de la route pour obtenir ton code du 1er coup ! 

Avec plus de 1,5 millions de candidat chaque année, l’examen du code de la route ainsi que celui du permis de conduire représentent les examens les plus passés en France. Bien qu’il ait évolué et continuera d’évoluer avec son temps pour répondre aux problématiques de circulation actuelles comme il l’a toujours fait, le code de la route reste un examen incontournable dans la vie de chaque conducteur.

La conduite supervisée : tout ce qu’il faut savoir

Enseignants de la conduite

L’examen du permis de conduire est connu pour être un examen difficile, beaucoup de candidats ne réussissent pas du premier coup. Heureusement, il existe des moyens d’augmenter ses chances et d’arriver plus confiant le jour J. Si vous avez plus de 18 ans, la conduite supervisée vous permet de pratiquer la conduite avec un accompagnateur sans la présence d’un moniteur. On vous explique tout juste ici. 

SOMMAIRE

En quoi consiste la conduite supervisée ? 

La conduite supervisée permet à un candidat majeur, à la suite de sa formation initiale de 20h de conduite en auto école, de commencer la conduite en autonomie avec la présence d’un accompagnateur.
Le but de la conduite supervisée est d’offrir la possibilité au candidat lorsqu’il le souhaite (après un échec à l’examen de conduite ou non), de prendre en responsabilité en conduisant sans la présence du moniteur et sans les doubles commandes.
Le candidat est donc mis dans un cadre de conduite nouveau pour lui, il ne peut plus se reposer sur son moniteur mais doit au contraire se responsabiliser ce qui l’aidera à être plus à l’aise le jour de l’examen et donc à augmenter ses chances de réussite.

conduite supervisée

Qui peut en bénéficier et à quel âge peut-on commencer ?

Pour pouvoir bénéficier de la conduite supervisée il faut remplir les conditions suivantes :

  •  Premièrement le candidat doit avoir 18 ans pour commencer la conduite supervisée. 
  •  Il faut ensuite être titulaire du code de la route depuis moins de 5 ans.
  •  Le candidat doit avoir réalisé au minimum les 20h de conduite obligatoires en boîte manuelle en compagnie d’un moniteur d’auto école agréé.   
  •  Le candidat doit également obtenir l’attestation de fin de formation initiale (AFFI), ce document est délivré par le moniteur de conduite à la suite d’un rendez-vous de 2h en présence de l’accompagnateur. Le moniteur doit estimer que le candidat à un niveau de conduite suffisant pour conduire sans sa présence, il remet également un guide ainsi que des conseils pour que la conduite supervisée se passe au mieux.
  • Pour finir, l’accompagnateur doit obtenir l’accord de l’assureur de son véhicule, une extension de garantie peut être nécessaire. 

Dans le cas d’un échec à l’examen du permis de conduire, le candidat ne nécessite plus l’attestation de fin de formation (AFFI) pour bénéficier de la conduite supervisée. Cependant le candidat doit avoir validé des compétences minimales prédéfinies lors de son examen du permis de conduire, si ce n’est pas le cas alors le candidat doit obtenir l’AFFI pour accéder à la conduite supervisée.

Nouveauté 2024

lePERMISLIBRE propose désormais la conduite supervisée.

Comment se passe la conduite supervisée ? 

La conduite supervisée doit obligatoirement commencer par la formation initiale en auto-école de 20h de conduite avec un moniteur agréé. 
Le candidat doit ensuite choisir son accompagnateur, il doit correspondre à ces critères spécifiques :

  •  5 ans d’ancienneté de permis B
  •  pas d’annulation/d’invalidation de son permis de conduire au cours des 5 dernières années

Le candidat peut avoir recours à plusieurs accompagnateurs s’ il le souhaite.

A la suite de cette formation et l’obtention de l’attestation de formation initiale délivrée par le moniteur, le candidat peut alors commencer sa conduite supervisée. 
Lors de sa conduite supervisée le candidat peut conduire autant qu’il le souhaite et n’est soumis à aucun temps ou distance de conduite minimum.

Quelle différence avec la conduite accompagnée ?

Bien que la conduite supervisée bénéficie de nombreux avantages communs à la conduite accompagnée, on peut noter plusieurs différences.

La première différence entre la conduite supervisée et accompagnée est la durée de la période probatoire. Après l’obtention du permis de conduire en conduite supervisée, la période probatoire est de 3 ans (contre 2 ans en conduite supervisée). Ce qui signifie que les 12 points sont récupérés en 3 ans à raison de 2 points par an.

La seconde différence est que la conduite supervisée ne vous permettra pas de bénéficier de tarifs préférentiels “jeune conducteur” auprès de votre assurance.

Plus d’informations : La différence entre la conduite accompagnée et la conduite supervisée

Quelles sont les règles à respecter ? 

Lors de la conduite supervisée le candidat doit :

  • Placer le disque autocollant ou magnétique “conduite accompagnée” à gauche de la vitre arrière du véhicule.
  • Conduire sur le réseau routier et autoroutier français et il est soumis aux limitations de vitesse jeune conducteur. 
  • Respecter les mêmes règles que lors de ses leçons de conduite avec son moniteur.


Du côté de l’accompagnateur, il est susceptible de subir les mêmes sanctions que s’il conduisait normalement et peut donc se voir retirer son permis s’il est sous l’effet de l’alcool ou de stupéfiants par exemple. 

Avantages et inconvénients de la conduite supervisée

La conduite supervisée est vue comme une aubaine par de nombreux candidats car elle permet d’améliorer sa conduite de manière non négligeable !
La conduite supervisée est en effet très peu coûteuse car les seuls frais sont ceux relatifs au véhicule, ils comprennent généralement l’essence et l’assurance.

Elle permet au candidat de conduire très régulièrement et d’accentuer son travail  sur ses points faibles, le candidat peut se faire un emploi du temps avec des tâches spécifiques attribuées à des journées par exemple.

Le résultat de cette conduite est de rendre l’élève beaucoup plus responsable et autonome, confiant de l’expérience engrangée pendant cette période.

Il existe tout de même des points négatifs qui peuvent cependant être évités grâce à une bonne rigueur et à un accompagnateur impliqué. Il faut au maximum éviter de prendre des mauvaises habitudes qui pourraient compromettre l’obtention de l’examen, les mots d’ordre sont rigueur et organisation.

Excès de vitesse : les sanctions et amendes

Tout titulaire d’un permis de conduire (B, A, A1, etc.) est tenu de respecter des limitations de vitesse sur le réseau routier français. En cas d’excès de vitesse, le conducteur s’expose à une amende et à des sanctions en fonction du niveau de l’infraction au code de la route. Quelle est la réglementation sur les limitations de vitesse ? Quelles sont les sanctions pour excès de vitesse qui peuvent être appliquées ?

SOMMAIRE

Que dit la loi et le code de la route sur les excès de vitesse ?

La route est un espace public partagé avec d’autres usagers de la route de tout gabarit (voiture, moto, scooter, vélo, poids-lourd, autocar, etc.). Pour la sécurité de tous, il est essentiel de respecter certaines limitations de vitesse dictées par la loi.

La réglementation sur les risques encourus en cas d’excès de vitesse est encadrée par l’article Article R413-14 du code de la route.

Pour rappel, la vitesse maximale autorisée est la vitesse à ne pas dépasser au risque de se voir sanctionner par les forces de l’ordre. L’infraction au code de la route est passible de différents paliers de sanctions. Quel que soit le degré d’infraction, il y a systématiquement un retrait de points sur le permis de conduire accompagné d’une sanction financière (contravention ou amende) plus ou moins élevée, voire des sanctions supplémentaires pour excès de vitesse (suspension de permis, peine de prison, etc.). 

Pour rappel, les limitations de vitesse applicables en France :

Conditions normales de circulationCirculation par temps de pluie ou autres (neige, etc.)Circulation avec une visibilité inférieure à 50m
Autoroute130 km/h110 km/h50 km/h
Route à double sens (avec un terre-plein)110 km/h100 km/h50 km/h
Route à double-sens (sans terre-plein)80 km/h80 km/h50 km/h
Route avec deux voies au minimum dans le même sens de circulation90 km/h80 km/h50 km/h
Routes en agglomération50 km/h50 km/h50 km/h

Ce cadre général est une directive nationale applicable sur tout le réseau routier français. Cependant, les préfectures ont autorité et peuvent changer la réglementation en vigueur pour l’adapter aux conditions de route à un instant T. Il n’est pas rare après un épisode météorologique important (fortes pluies, inondations, etc.) de réduire la vitesse autorisée.

excès de vitesse

Les sanctions et amendes en cas d’excès de vitesse

Un léger dépassement, voire un grand excès de vitesse sont toujours passibles d’une amende et d’un retrait de points sur son permis de conduire. L’ampleur de la sanction d’un excès de vitesse varie en fonction du niveau de l’infraction au code de la route : hors ou en agglomération, limitation de vitesse en vigueur, nature du dépassement (plus de 10, 20, 30 km/h, etc. au-dessus de la limitation).

Sachez également qu’une tolérance pour excès de vitesse est appliquée sur la vitesse relevée par le radar :

  • En dessous de 100 km/h, une tolérance de 5 km/h au-dessus de la limite autorisée. Ex. : en agglomération, un dépassement de vitesse est autorisé jusqu’à 55 km/h ;
  • Au-dessus de 100 km/h, une diminution de 5% est appliquée sur la vitesse enregistrée par le radar.

Pour savoir en un coup d’œil, quelle va être le montant de la douloureuse, voyons de plus près les différentes sanctions en cas d’excès de vitesse :

Quelle amende pour un excès de vitesse inférieur à 20 km/h ?

Prenons un exemple, sur une route de campagne avec une limitation de vitesse à 80 km/h. Un excès de vitesse de moins de 20 km/h hors agglomération est passible d’un retrait d’1 point de permis assorti d’une amende de 68€.

Le cas est différent en agglomération où la vitesse est limitée à 50 km/h. Le même excès de vitesse condamne le conducteur à 135€ d’amende et d’un retrait de point.

Quelle sanction pour un excès de vitesse supérieur à 20 et inférieur à 30 km/h ?

Reprenons notre exemple précédent de route de campagne limitée à 80 km/h. Tout dépassement compris dans une limite de 1 à 19 km/h telle que 90 km/h ou 95 km/h est passible d’une amende de 135€ et à un retrait de 2 points sur son permis de conduire.

Quelle sanction pour un excès de vitesse inférieur à 40 km/h ?

Le tarif de l’amende est de 135€, accompagné de 3 points de retrait sur le permis. Les forces de l’ordre peuvent également ordonner diverses sanctions pour excès de vitesse supplémentaires : une suspension de permis, un stage de récupération de points, etc.

Quelle sanction pour un excès de vitesse inférieur à 50 km/h ?

Il s’agit d’une contravention de 4e classe sanctionnée par une amende de 135€ et de 4 points de retrait. Le conducteur risque des sanctions supplémentaires lors de ce type d’excès de vitesse : une suspension de permis de 3 ans ainsi que l’obligation de suivre un stage de récupération de points.

Quelle sanction pour un excès de vitesse de plus de 50 km/h ?

Le palier de sanctions pour excès de vitesse devient de plus en plus sévère : 1 500€ d’amende, 3 ans de suspension de permis, 6 points de retrait, confiscation du véhicule.

Quels sont les risques en cas de récidive pour un excès de vitesse au-dessus de 50 km/h ?

Le grand excès de vitesse (+ 50km/h au-dessus de la limite autorisée) est considéré comme un délit et est sévèrement puni par la loi : 3 750€ d’amende, 3 ans de suspension de permis, 6 points de retrait, confiscation du véhicule avec mise en fourrière, voire une comparution devant le tribunal correctionnel avec une possibilité d’une peine de prison de 3 mois.

Encadré : Pour éviter tout risque d’infraction, vous pouvez utiliser le limitateur et le régulateur de vitesse du véhicule. Cette astuce vous permet de rouler en toute sérénité.

Quelle est la vitesse autorisée pour les jeunes conducteurs ?

Le jeune conducteur est tenu de respecter pendant 3 ans après l’obtention de son permis des limitations de vitesse distinctes du cadre général émis par la loi :

  • 110 km/h sur l’autoroute au lieu de 130 km/h ;
  • 100 km/h sur les portions d’autoroute avec une vitesse maximale inférieure à 130km/h et les routes séparées par un terre-plein central ;
  • 80 km/h sur les autres routes du réseau.

Prenez garde à vous conformer à ces limitations au risque d’avoir une sanction pour excès de vitesse sur son permis probatoire. Celles-ci sont les mêmes que pour un permis de conduire classique.

Quand perd-on son permis pour excès de vitesse ?

Le retrait de permis est un risque à prendre en compte lorsque l’on dépasse en toute conscience les limitations de vitesse imposées. Sachez que tout excès de vitesse au-dessus de 30 km/h sur la vitesse maximale autorisée est passible d’une suspension de permis.

Les forces de l’ordre peuvent retirer le permis de conduire de l’usager, voire immobiliser le véhicule lors du contrôle routier.

Comment contester une amende pour excès de vitesse ?

En relevant votre courrier du jour, vous constatez l’arrivée d’un avis de contravention pour excès de vitesse ? Il est possible de contester l’amende forfaitaire reçue – sous 45 jours après réception – auprès des autorités compétentes.

  1. en premier lieu, faites une demande de photographies prises par le radar afin de vérifier la véracité des faits ;
  2. remplissez le formulaire en ligne de contestation sur l’ANTAI (Agence nationale de traitement automatisé des infractions) ;
  3. payez une consignation d’un montant similaire à l’amende forfaitaire reçue ;
  4. attendez la réponse des pouvoirs publics sur l’instruction de votre demande : classement sans suite de la demande ou poursuite devant le juge. Ce dernier peut ensuite prononcer une relaxe, ou tout simplement aggraver la sanction en appliquant une majoration de l’amende pour excès de vitesse, un stage de récupération de points voire une suspension de permis.

Les sanctions pour excès de vitesse dans les autres pays

En cas de voyage à l’étranger, l’usager de la route doit respecter les limitations de vitesse en vigueur dans le pays visité. Et gare aux dépassements de vitesse, ceux-ci peuvent être sanctionnés d’un avis de contravention !

En effet, la France a mis en place depuis quelques années des accords avec plusieurs pays d’Europe concernant les infractions au code de la route. L’échange d’informations relatives aux infractions routières se traduit par l’envoi d’un avis de contravention dans votre boîte aux lettres.

La liste des pays faisant suivre les amendes en France : la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, la Suisse, l’Autriche, la République Tchèque, la Pologne, la Hongrie, l’Estonie, la Lettonie, la Roumanie, la Lituanie.

Le permis en boîte automatique (BVA) : infos et offre

visuel offre permis boîte automatique lepermislibre

Tout le monde connaît le permis B sur boîte manuelle avec pédale embrayage et vitesses à changer. Savez-vous également que tout élève au permis peut également passer son permis BVA (Boîte de Vitesse Automatique) ou BEA (permis B à embrayage automatique) avec Lepermislibre ? Pratique et moins cher que le permis B classique, comment suivre une formation pour permis en boîte automatique ? Qui peut, et comment obtenir son examen au permis BVA ? Toutes les réponses dans cet article.

SOMMAIRE

Qu’est-ce que le permis boîte automatique ?

La majorité des titulaires du permis B conduisent leur véhicule équipé d’une boîte de vitesses manuelle et d’une pédale d’embrayage. En parallèle, il existe une autre alternative : la boîte automatique. Ce type de boîte de vitesses nécessite l’obtention d’un permis boîte automatique ou permis BVA.

Cette mention est identifiée sous le code de permis BVA n°78. Les futurs conducteurs qui souhaitent passer un examen de permis BVA doivent être informés de certaines conditions d’usage. Le code 78 est un code restrictif qui interdit la conduite sur un véhicule équipé d’une boîte de vitesses manuelle. Il sera nécessaire de transformer son permis bva en permis B classique.

Bon à savoir : le permis BVA ne désigne pas un nouveau nom de catégorie de permis en boîte auto, mais tout simplement une mention additionnelle du permis B.

visuel offre permis boîte automatique lepermislibre

Apprenez à conduire une voiture automatique avec Lepermislibre partout en France.

Les avantages de passer le permis en boîte automatique

Le permis BVA peut convenir à de nombreuses personnes en quête d’une solution pratique et économique pour conduire sur le réseau routier français.

En effet, le permis en boîte automatique comporte de multiples avantages, dont le plus important est un prix du permis BVA bien inférieur à une formation de permis b traditionnelle. La raison est simple : la formation au permis en boîte automatique nécessite seulement 13h de formation à la conduite contre 20h minimum pour le permis B en boîte manuelle.

Autre atout, l’absence de pédale d’embrayage sur le véhicule. Le conducteur est ainsi libéré du passage des vitesses comme sur une boîte de vitesses séquentielle. Le permis en boîte automatique peut ainsi convenir :

  • Aux personnes avec un handicap physique qui empêche toute manœuvre avec une pédale d’embrayage ;
  • Aux futurs conducteurs qui recherchent une solution pratique et simple pour conduire sans stress. L’élève au permis suivant une formation au permis BVA a la garantie de mettre l’accent sur une conduite moins fatigante et plus sécurisée. Fini les problèmes de passage de vitesses, les nombreux calages et autres désagréments liés à un véhicule équipé d’une boîte manuelle. Il peut se concentrer sur la conduite, les autres usagers de la route et l’environnement.

Découvrez notre article : Comment fonctionne une boîte de vitesses automatique ?

Comment réussir le permis BVA ?

La formation au permis de conduire en boîte automatique implique certaines conditions pour obtenir son précieux sésame et conduire légalement sur les routes.

Combien d’heures de conduite sont nécessaires ?

Contrairement à la formation du permis B classique sur boite manuelle, le permis B BVA nécessite seulement 13h de formation à la conduite.

En effet, le changement de réglementation sur le permis du 01 janvier 2017 a permis de raccourcir le temps de formation du permis boîte auto. Un plus indéniable par rapport aux 20h de conduite du permis b classique, imposées par la grande majorité des auto-écoles traditionnelles.

Nos conseils pour le réussir du 1er coup !

Si la forme est beaucoup plus légère avec 13h de conduite, le contenu de la formation au permis BVA est identique à une formation B classique. La seule exception est que vous passez votre apprentissage à la conduite dans un véhicule double-commande équipé d’une boîte et d’un embrayage automatique.

Pour obtenir votre permis BVA dans les meilleures conditions, le principe est d’équilibrer un savant mélange de savoir-être entre régularité et rigueur pour progresser efficacement. L’enseignant de la conduite joue un rôle clé pour vous transmettre les compétences et les connaissances à appréhender pour réussir le jour J. N’hésitez pas à l’interroger, notamment sur les questions du permis qui peuvent être posées.

L’examen pratique du permis de conduire BVA (durée moyenne : 30 minutes) est soumis à l’évaluation d’un inspecteur du permis sous conditions de réunir 20 points minimum sur 31, sans fautes éliminatoires.

N’hésitez pas à consulter notre article dédié : Comment obtenir le permis boîte auto du premier coup ?

Combien coûte le permis de conduire en boîte auto ?

De manière générale, le prix d’une formation au permis BVA est inférieur à celui d’une formation au permis B sur boîte manuelle. Le tarif étant impacté par le temps de formation requis : 13h en boîte automatique contre 20h minimum pour une formation au permis B classique.

Toutefois pour obtenir le meilleur tarif, il est indispensable de faire jouer la concurrence entre les auto-écoles avec une formation au permis boîte auto. A ce titre, sachez que notre auto-école en ligne Lepermislibre propose une formation au permis BVA avec :

  • une formation au code de la route complète à partir de 19€ ;
  • et il faudra ajouter à votre panier un pack de 10h de conduite (439€) + 3h de conduite à l’unité (134,7€) pour avoir une formation à la conduite de 13h. Voir tous les tarifs des heures de conduite pour adapter sa formation à ses besoins.

Comment avoir le permis avec une boîte de vitesses manuelle quand on a le permis automatique ?

Tout futur usager de la route peut se poser des questions sur le type de permis qu’il souhaite obtenir : boîte manuelle ou boîte automatique ? Chacune de ses mentions apporte son lot d’avantages et d’inconvénients. Toutefois, le choix n’est pas irréversible.

Il est en effet possible de transformer son permis BVA en permis B classique de manière simple. Exception faite des titulaires du permis boîte automatique soumis à des restrictions médicales.

Il suffit simplement de prendre 7 heures de conduite supplémentaires après 3 mois minimum de détention du permis en boîte automatique. Le tout sans obligation de repasser l’épreuve pratique de conduite devant un inspecteur du permis, ni l’épreuve théorique du code de la route.

Avec Lepermislibre passez votre permis en boîte auto partout en France !

Le permis BVA est une particularité du permis B pouvant convenir à de multiples élèves au permis. Tarifs, modalités et temps de la formation sont autant d’atouts à mettre au crédit de cette forme du permis B.

Lepermislibre est une auto-école en ligne labellisée pour proposer ce type de formation au permis de conduire. Chaque élève au permis BVA bénéficie des avantages gagnants d’une formation avec une auto-école en ligne :

  • l’accompagnement d’un enseignant de la conduite diplômé à choisir parmi notre réseau de plus de 900 moniteurs indépendants ;
  • un tarif de formation au permis moins cher de 35% en moyenne par rapport à une auto-école traditionnelle ;
  • un accès illimité à la formation du code de la route (tests, révisions et examens blancs) ;
  • un espace en ligne complet pour gérer sa formation au permis boîte automatique en toute autonomie (planning enseignant, +1000 points de rdv en France pour fixer ses heures de conduite, etc.).

Questions le jour du permis : comment faire un sans faute ?

Depuis le 01 janvier 2018, le jour de l’examen pratique du permis de conduire, l’inspecteur pose 3 questions de vérification au candidat pour évaluer ses connaissances sur la sécurité routière et les premiers secours. Afin d’avoir une préparation optimale, est-il possible de déduire la liste des questions le jour du permis de conduire ? Quelles sont les questions posées le jour du permis en 2024 et comment les réussir ?

SOMMAIRE

Pourquoi l’inspecteur pose-t-il des questions le jour du permis ?

L’examen pratique du permis de conduire est une épreuve souvent stressante pour les candidats. D’une durée moyenne de 30 minutes, l’épreuve de conduite comprend la maîtrise du véhicule et le respect du code de la route, ainsi que des questions de vérifications posées par l’inspecteur généralement à l’issue de l’épreuve (ou au cours d’une pause lors des manœuvres du véhicule).

Avant la réforme du permis de conduire de 2018, cette interrogation orale de l’inspecteur du permis avait pour but initial, de vérifier le niveau de connaissances de l’élève quant aux points de vérifications internes et externes du véhicule.

questions posées le jour du permis par l'inspecteur

La réforme du permis de conduire a modifié l’organisation de l’épreuve pratique, et plus précisément cette partie « interrogation orale » de l’inspecteur du permis. Depuis le 01 janvier 2018, les questions du permis intègrent en plus des vérifications techniques, un volet sur 2 thématiques du code de la route relatives :

  • aux gestes de premiers secours ;
  • à la Sécurité routière.

L’objectif des pouvoirs publics est de s’assurer que les futurs conducteurs prennent conscience des dangers de la route et des réflexes à adopter lors d’accidents.

Combien de questions sont posées ?

Le candidat doit répondre à 3 questions lors de l’interrogation orale de l’inspecteur du permis. Après avoir effectué l’ensemble des manœuvres demandées lors de l’épreuve pratique (se garer, circuler sur une voie rapide ou sur l’autoroute, etc.), l’élève est invité à arrêter son véhicule sur le bas-côté pour répondre à une liste de questions :

  1. une question sur les vérifications intérieures OU extérieures au véhicule. L’inspecteur doit choisir entre les deux types de vérifications techniques, et non plus poser des questions sur l’ensemble ;
  2. une question sur les gestes de premiers secours et les notions liées ;
  3. une question sur la sécurité routière.

Quelles sont les questions posées le jour du permis ?

Les nouvelles questions du permis peuvent être une source d’interrogations pour de nombreux candidats qui se préparent assidûment à l’épreuve du permis. La liste de questions du permis est pourtant le fruit total du hasard.

Ainsi, les modalités de sélection des questions par l’inspecteur consistent à prendre les 2 derniers chiffres du compteur kilométrique du véhicule, et de sélectionner le numéro de la question en piochant dans la centaine de questions susceptibles d’être posées le jour de l’épreuve du permis.

Prenons un exemple, le compteur kilométrique du véhicule affiche 15 326 km le jour de l’épreuve. La question n°26 sélectionnée permet à l’inspecteur de choisir sa série de 3 questions :

  1. soit une question sur les vérifications externes, « Contrôlez l’état, la propreté et le fonctionnement des feux de croisement ». La bonne réponse est : le candidat doit signaler toute anomalie lors de son contrôle visuel ;
  2. soit une question sur la Sécurité routière, « Quelles sont les conséquences d’un mauvais réglage de ces feux ? ». La bonne réponse est « un éblouissement pour les autres usagers et un mauvais éclairage à l’avant pour le conducteur »,
  3. soit une question relative aux premiers secours, « Dans quelle situation peut-on déplacer une victime ? ». La bonne réponse étant « En cas de danger immédiat et non contrôlable. »

Avec Lepermislibre, les candidats suivent un entraînement de haute volée pour parer au hasard de la liste des questions de l’épreuve du permis de conduire. Tests du code en ligne, révisions et examens blancs, tout est mis en œuvre par la plateforme de formation au permis de conduire pour la réussite de leurs épreuves.

Quelle note minimum pour avoir le permis ?

Pour obtenir son permis B, il est indispensable d’avoir un minimum de 20 points sur 31 à l’épreuve de conduite sans avoir fait d’erreurs éliminatoires et un minimum de 35 sur 40 à l’épreuve du code de la route.

L’évaluation de l’épreuve pratique consiste pour l’inspecteur à évaluer les compétences au volant de l’élève au moyen d’une grille d’évaluation du permis.

Les nouvelles questions du permis de conduire intègrent la grille d’évaluation du permis.

Ces 3 questions ne sont pas considérées comme des fautes éliminatoires. Elles comptent chacune pour 1 point. Ce qui veut dire concrètement, qu’un candidat bien préparé et ayant suivi un entraînement régulier du code de la route, peut facilement gagner 3 points lors de l’épreuve pratique.

Autant de points qui représentent des chances supplémentaires pour obtenir son permis !

Nos conseils pour se préparer aux questions lors de l’examen de conduite

La réussite de tout examen tient à l’entraînement et aux révisions régulières effectuées. Chez Lepermislibre, chaque candidat au permis dispose d’un accès illimité aux questions du code de la route ainsi qu’à celles posées lors de l’épreuve pratique de la conduite.

Les élèves abordent l’ensemble des 10 thèmes du code de la route et de la Sécurité routière de manière détaillée lors des séances de révisions ou de tests du code en ligne, mais également lors de la formation pratique avec leur enseignant de la conduite.

Concernant les nouvelles questions du permis, l’interrogation orale de l’inspecteur doit mettre en évidence :

  • la sensibilisation du candidat aux thèmes de la Sécurité routière, notamment sur les risques encourus lors d’une conduite automobile sur le réseau routier ;
  • la connaissance du candidat sur les gestes de premiers secours à apporter à des victimes d’accidents de la route. Le candidat doit connaître les gestes de sécurité et les numéros utiles à contacter rapidement ;
  • les compétences du candidat quant aux vérifications techniques du véhicule. L’élève doit connaître sur le bout des doigts le fonctionnement du véhicule. La question posée peut porter sur les commandes et voyants du tableau de bord ou certains équipements à l’extérieur du véhicule tels que le réglage d’un rétroviseur, l’allumage des feux de route ou feux de brouillard, etc. 

Les nouveautés du code de la route en 2022

Le code de la route, en tant que bible dictant les règles de circulation et de la sécurité routière, n’est pas figé dans le temps. Il évolue en même temps que les changements de pratique sur la route, et s’adapte pour garantir la sécurité des usagers. Voiture autonome, loi Montagne sur les équipements neige, quels sont les changements du code de la route en 2022 ? Quel impact sur l’examen théorique du permis de conduire ? Comment réussir son épreuve du code de la route en 2022 ? Zoom pratique et détaillé de Lepermislibre !

Quelles sont les nouveautés par rapport au code 2021 ?

Tout conducteur de véhicule – et précisément tout nouveau titulaire du permis de conduire – se doit de respecter des règles de sécurité routière et de circulation.

A ce sujet, après une série de mesures adoptées en 2021 (vitesses réglementaires, Loi Montagne 2, etc.), le code de la route en 2022 va évoluer prochainement avec l’introduction d’un cadre législatif sur la circulation des voitures autonomes sur les routes de France. Ce type de véhicule motorisé est équipé d’un système de conduite automatisée.

La proposition de décret parue le 01 juillet 2021 vise à encadrer la circulation des véhicules autonomes et l’engagement de la responsabilité pénale du conducteur. De fait, l’évolution prochaine du code de la route et du code des transports prévoit la possibilité que le conducteur dégage sa responsabilité pénale en cas d’accident, lorsqu’un système de transport routier automatisé prend le contrôle du véhicule (dans des situations normales de fonctionnement).

L’adoption du décret est prévue pour septembre 2022, suivie d’une évolution des textes du code de la route.

Est-ce que les questions du code vont changer en 2022 ?

Les changements opérés sur le code de la route en 2022 peuvent avoir un impact de fond sur les questions posées lors de l’examen du code de la route. Il est en effet impossible d’affirmer que les dernières évolutions du code ne seront pas abordées lors de votre passage à l’épreuve théorique du permis.

Pour rappel, l’élève au permis chez Lepermislibre suit un programme de formation au code de la route, complet et mis à jour régulièrement, comprenant des cours du code en ligne, ainsi que des tests et des examens blancs du code de la route.  Cette formation à l’épreuve théorique vise à lui apprendre les règles de circulation à respecter pour sa sécurité et celle des autres usagers de la route.

L’examen du code de la route – dans sa forme – se compose toujours de 40 questions aléatoires portant sur les 10 thèmes du code de la route. On peut segmenter l’épreuve pratique ainsi :

  • 10 questions sur “le conducteur” ;
  • 5 questions sur “les autres usagers” ;
  • 4 questions sur “la circulation routière” ;
  • 4 questions sur “la route” ;
  • 4 questions sur “la mécanique et les équipements” ;
  • 3 questions sur “les notions diverses” ;
  • 3 questions sur “prendre et quitter son véhicule” ;
  • 3 questions sur “la sécurité du passager et du véhicule” ;
  • 3 questions sur “l’environnement” ;
  • 1 question sur “les premiers secours”.

Nos conseils pour réussir votre code de la route en 2022

L’examen théorique du permis de conduire peut-être une épreuve stressante pour de nombreux candidats. Pour mettre toutes les chances de son côté, il est essentiel d’appliquer certaines mesures de bon sens :

Réviser régulièrement. La régularité est la clé de la réussite à l’examen. Il est recommandé d’organiser son emploi du temps afin de bloquer certaines plages horaires dédiées à des séances de révision du code. Chez Lepermislibre, les candidats peuvent étudier leur code de la route à tout moment ! L’accès 100% en ligne au cours du code de la route est appréciable lorsque l’on a un emploi du temps serré. Fini de se conformer à des horaires fixes comme dans une auto-école traditionnelle.

Anticiper le jour de l’examen. Lepermislibre met à la disposition de tous les élèves au permis, des tests en ligne ainsi que des examens blancs du code. La préparation à l’épreuve théorique peut vous éviter des heures de cogitation et des scénarios catastrophes en tout genre. Adopter une bonne hygiène de vie. Durée du sommeil, alimentation variée, mental de fer, abordez votre examen du code de la même façon qu’une préparation pour une épreuve sportive !
Plus de conseils sur le passage de l’examen du code en 2022 juste ici !

10 CONSEILS POUR RÉUSSIR LE CODE DE LA ROUTE DU 1ER COUP 👌